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Pourquoi la carte verte est verte?

Beaucoup la convoitent, certains l’affichent fièrement, mais qui saurait dire pourquoi la green card, ou carte verte, est verte. C’est la question bête de la semaine.

La “green card” doit son nom à la couleur verte de son ancêtre, the Alien Registration Receipt Card ou formulaire I-151. “A cause du nom officiel peu commode de la carte – Alien Registration Receipt Card – les étrangers, les avocats spécialistes de l’immigration et les forces de l’ordre utilisaient sa couleur pour y faire référence, l’appelant la « green card »” , explique l’American Immigration Lawyers Association. Les raisons de la couleur de l’I-151 ne sont pas claires. L’USCIS, l’agence de l’immigration, nous a répondu qu’elle en ignorait l’origine après avoir regardé dans ses archives.

Mais si la carte verte est de nouveau verte aujourd’hui, cela n’a pas toujours été le cas. « Elle est restée verte jusqu’au milieu des années 1960 quand l’agence à commencé à changer la couleur fréquemment », raconte Crystal Williams, la directrice de l’American Immigration Lawyers Association. Le graal a notamment été bleu pâle, bleu foncé, rose ou encore blanc cassé pendant de nombreuses années.

Au début des années 50, la carte verte est devenue si convoitée que les fraudes se sont multipliées. Alors, l’INS (Immigration and Naturalization Service) a changé 17 fois l’habillage du formulaire I-151 entre 1952 et 1977, selon l’association. Crystal Williams raconte que « pendant de nombreuses années il y avait une blague dans le milieu de l’immigration disant que le meilleur moyen de savoir si une carte verte était une fausse, c’était de regarder si elle était verte. »

Ces nombreuses transformations n’ayant pas dissuadé les fraudeurs, l’INS a fait appel à une technologie de pointe (Integrated Card Production System) pour créer une nouvelle carte. Celle-ci contient des systèmes de sécurité dernier cri qui peuvent être améliorés en continu, faisant de la carte verte l’un des documents les plus sécurisés du gouvernement américain. « C’est à ce moment là, en 2010, que la carte est redevenue verte, note Crystal Williams. J’ai entendu dire qu’elle était redevenue verte parce qu’ils voulaient que celle-ci colle à nouveau à son nom informel, mais je ne sais pas si c’est vrai. »

Cette nouvelle carte s’est également parée d’un nouveau nom, abandonnant « Alien Registration Receipt Card » pour « Permanent Resident Card ».

 

Aux Etats-Unis, Yann Arthus-Bertrand redescend sur terre

On peut faire ça rapidement ou pas?” Yann Arthus-Bertrand est pressé en ce lundi.  Le journaliste-photographe-réalisateur est en train de monter son prochain film, “Human” , une ambitieuse fresque vidéo de l’humanité qui sera dévoilée en septembre aux Nations-Unies et qui bénéficie du soutien de Google.
Et dans quelques jours, il sera dans l’avion pour San Diego où il viendra donner le coup d’envoi d’un autre bébé: l’exposition “7 milliards d’Autres” ( du 21 février au 13 septembre au Musée des Arts Photographiques).
C’est la première fois que “7 milliards d’Autres” est montrée aux Etats-Unis, étape importante d’un tour du monde commencé en fanfare en 2009 au Grand Palais. Cette année-là, l’exposition s’est hissée à la 29eme place des expositions les plus visitées dans le monde. En six ans, elle a été vue dans 16 villes par plus de 5 millions de personnes. “Ça commence toujours mollo, mais il y avait la queue jusqu’à 7h du soir hier à Lisbonne, où l’exposition était montrée. Je suis vraiment content. On ne sort jamais indemne d’une telle exposition. Elle dit tellement de choses importantes sur nous-même, le vivre-ensemble, la famille…” estime l’auteur du documentaire “Home” et La Terre vue du Ciel. S’attend-t-il au même carton aux Etats-Unis? “Il n’y a pas un endroit où l’exposition n’a pas marché. Pas un endroit” .
“7 milliards d’Autres”, c’est une mosaïque de 6.000 témoignages, “du pêcheur brésilien à la boutiquière chinoise, de l’artiste allemande à l’agriculteur afghan” , rencontrés dans 84 pays différents. Des reporters leur ont posé les 45 mêmes questions, dont “Qu’avez-vous appris de vos parents?” ou “Quel est le sens de la vie selon vous ?” Le résultat est saisissant: un portrait touchant de l’humanité destiné à ouvrir les esprits. “Il n’y a pas plus belle œuvre d’art que l’homme” , glisse Yann Arthus-Bertrand.
Les Etats-Unis ne sont pas un terrain facile pour le Français, qui reste peu connu de ce côté-ci de l’Atlantique. Un article du New York Times le décrivait en 2011  comme “le parfait inconnu aux Etats-Unis” malgré son succès retentissant en Europe, racontant les difficultés rencontrées par le photographe pour faire projeter gratuitement son documentaire “Home” dans les cinémas américains. “Je m’en fous complètement (de ma célébrité aux Etats-Unis)” , lance celui que le Times a décrit comme l’Al Gore français. On a fait beaucoup d’expositions dans le monde mais qu’une seule aux Etats-Unis, à Chicago. On a un côté très activiste, et on n’a jamais réussi à monter une grande expo aux Etats-Unis” .
C’est le musée des Arts Photographiques de San Diego qui a contacté l’équipe de Yann Arthus-Bertrand pour faire venir “7 milliards d’Autres”. “C’est de plus en plus comme ça que ça se passe, note-t-il. J’aurais rêvé de le montrer à New York mais cela n’a pas pu se faire faute de financements”.
Le film, initialement intitulé “6 milliards d’Autres” est un projet de GoodPlanet, la fondation lancée par Yann-Arthus-Bertrand pour sensibiliser le grand public aux conséquences du changement climatique. Il est né en 2003, dans la foulée de La Terre vue du ciel, et a été réalisé par Sybille d’Orgeval et Baptiste Rouget-Luchaire avec l’aide de dizaines de reporters sur le terrain pendant sept ans.
Yann Arthus-Bertrand espère que l’exposition encouragera les curieux à s’engager dans le combat pour la préservation de la planète alors que 195 Etats prévoient de se réunir, en décembre à Paris dans le cadre de la conférence COP21, pour adopter des mesures visant à limiter le réchauffement climatique. “Il ne faut pas attendre grand-chose de ces grandes réunions, juge le militant. Ce sont des réunions consanguines. On est dans une civilisation où la consommation est la clef de la réussite des gouvernements: plus on consomme, plus la croissance est là, plus on peut payer les services publics… Il faut dans ce monde une révolution plus spirituelle que technique, scientifique ou économique.
Pour lui, la solution viendra d’en bas. “J‘ai défilé à New York avec 400.000 personnes pour la grande marche du climat, il y en avait 20.000 à Paris. Assez étonnamment, le mouvement populaire est un peu plus fort aux Etats-Unis” , observe-t-il.
Il est beaucoup trop tard pour être pessimiste, on a besoin d’action, il n’y a que les gens qui agissent qui m’intéressent, pas ceux qui parlent. Aujourd’hui, on ne peut pas regarder le monde sans s’engager. C’est ça qui donne du sens à la vie. J’ai découvert ça tard. L’engagement rend heureux” .

San Francisco, la tête dans les nuages

Contempler Fog City et ses environs depuis les nuages vous laissera des souvenirs mémorables. Tour d’horizon des expériences aériennes à faire au moins une fois dans sa vie…
En hélicoptère
A bord d’un hélicoptère Bell rouge et blanc, on survole la ville, en particulier le front de mer, le Bay Bridge et Alcatraz. Avec commentaire audio (anglais uniquement) et musique en prime. Le clou du survol, pour ceux qui ont le coeur bien accroché: un piqué vertigineux sous le Golden Gate Bridge, suivi d’un passage au dessus du pont, à condition bien sûr que le brouillard ne soit pas de la partie. Dans ce cas, un passage sous le Bay Bridge est également possible.
Départs de Sausalito ou de l’aéroport de San Francisco, avec navettes depuis le Pier 39, Nob Hill et Union Square. Tarifs: 185$/pers. pour un vol de 20mn. 235$ pour 30 minutes. Site ici.
En hydravion
Si vous avez l’âme d’un aventurier, le survol de San Francisco en hydravion vous ravira. A bord d’un de Havilland DHC-2 Beaver à six places, ou d’un Cessna 172 Skyhawk à quatre places, on décolle près de Sausalito, pour se diriger ensuite vers les Marin Headlands, le phare de Point Bonita, le Golden Gate, puis Crissy Field, Telegraph Hill, le stade de baseball des Giants. Puis retour vers Alcatraz, Angel Island. Passage au dessus du Golden Gate, et atterrissage dans la baie de Richardson au pied des maisons huppées de Tiburon. Les pilotes, très chevronnés, ne sont pas avares d’anecdotes tout au long du vol. Si le temps est couvert, l’hydravion peut voler juste sous les nuages. Le mieux est de confirmer le jour-même si le vol peut avoir lieu.
Départs de Sausalito, avec navettes depuis le Pier 39. Tarifs: 179$ par personne pour un vol de 30mn. 225$ pour 45 mn. Vol au coucher du soleil avec champagne pour 239$. Site ici
Et si vous pilotiez ?
Pas besoin d’avoir suivi des heures de cours ou d’être l’As des As pour prendre les commandes d’un avion. Un peu de témérité, une rapide introduction aux instruments de bord, quelques zigzags sur la piste de l’aéroport de San Carlos, et on s’envole aux commandes d’un Cessna ou d’un Piper. En 20 minutes, vous survolerez la “Peninsula”, de San Carlos à Sunnyvale. En 30 minutes, vous pourrez aller jusqu’à Half Moon Bay et la côte. Le vol de 50 minutes permet de pousser jusqu’à San Francisco, et de voler au dessus du Golden Gate. Grâce à un double jeu de commandes, similaire à une auto-école, le pilote-instructeur peut, à tout moment, reprendre la main ou corriger une trajectoire un peu hasardeuse. C’est lui qui effectue le décollage et l’atterrissage, et le reste du vol, vous tenez le manche, mettez les gaz, surveillez l’assiette, et actionnez les gouvernes des ailes pour diriger l’avion. L’expérience est assez intense et demande beaucoup de concentration. Si vous n’embarquez pas de passager pour prendre des photos pour vous, vous pourrez acheter une vidéo ou des photos immortalisant votre vol.
Tarifs: de 159$ pour 20 mn à 349$ pour le vol au dessus du Golden Gate. Possibilité d’embarquer des passagers, ou de faire un vol en tandem pour un supplément. Site ici.

A New York, deux débats sur l' "après-Charlie"

Le massacre de Charlie Hebdo en janvier dernier a ravivé la question – déjà controversée – de la place de  l’autocensure dans l’art et la satire en particulier.
Le French Institute Alliance Française (FIAF), le PEN American Center, et la National Coalition Against Censorship organisent une table ronde le jeudi 19 février, à 6:30pm sur le thème « L’après-Charlie, quel avenir pour l’art, la satire, et l’autocensure ? » au Florence Gould Hall du FIAF. Des invités de choix seront présents: le dessinateur et prix Pulitzer Art Spiegelman, la journaliste, artiste et écrivaine Molly Crabapple , le dessinateur Emmanuel Letouzé et la directrice artistique du New Yorker Françoise Mouly. Leonard Lopate, du Leonard Lopate Show sur WNYC, animera la discussion
Une autre table ronde sera organisée par le New York University Institute of French Studies, la Maison Française et le Center for European and Mediterranean Studies, le 18 février à 6:30 pm au Meyer Hall de New York University. Plusieurs historiens et professeurs en sciences sociales des universités de Columbia et NYU sont invités à aborder le thème de l’islamisme radical et les problèmes qu’il pose dans en France et en dehors.
Interviendront  Zvi Ben-Dor, historien et spécialiste du Moyen-Orient (NYU),  Edward Berenson, spécialiste de l’Histoire de France (NYU), M’hamed Oualdi (Princeton), Thomas Philippon (NYU), Emmanuelle Saada, spécialiste de l’Histoire de France (Columbia), Frédéric Viguier , historien (NYU) et Larry Wolff, historien spécialiste de l’Europe (NYU).

Jérôme Bensimon, maître de la vinaigrette à New York

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Depuis les confitures Bonne Maman, les yaourts Mamie Nova et le café Grand-Mère, on savait que l’aïeule francaise était un bon filon marketing.
La recette fait encore des émules aux Etats-Unis. Après les boissons Victoria’s Kitchen, lancées par un Français de Los Angeles en hommage à sa mamie de Paris, voilà donc les vinaigrettes Jacqueline & Jérôme.
C’est en avril dernier que Jérôme Bensimon –  le petit-fils de Jacqueline –  a créé à New York cette start-up qui vend des sauces salade à la française.
“Un week-end, j’étais dans les Hamptons, je faisais de la vinaigrette pour des amis américains, et ils m’ont dit: c’est super bon, pourquoi tu nous n’en mets pas dans des bouteilles pour en vendre ? Comme il n’existait pas de produit similaire, je me suis lancé”, explique Jérôme Bensimon, 46 ans, qui a basé sa petite société dans le New Jersey, où il embouteille ses sauces.
L’histoire nous dit que la recette originale s’inspire de celle de sa mamie Jacqueline, 94 ans, couturière à la retraite qui vit à Alfortville.
“Nos vinaigrettes sont sans colorants, sans sucres ajoutés, sans conservateurs. Et contrairement à la plupart des sauces, nous sommes vendus au rayon frais, et nous utilisons de l’huile d’olive première pression”, dit Jérôme Bensimon. Il rajoute à cela du sel, du poivre, du vinaigre, de la moutarde, éventuellement du citron et de l’ail “coupé à la main, on y tient”, et le tour est joué – les bouteilles (il en existe dix variétés) se conservent six mois au réfrigérateur.
“Cela n’a rien à voir avec les salad dressings industrielles que l’on trouve sur le marché américain, où il y a souvent du yaourt, du fromage, pleins d’additifs, et à la fin, des goûts pourris qui couvrent ceux des ingrédients de la salade. Notre cible, ce sont les gens qui font la vinaigrette eux-même.” 
Jérôme Bensimon, qui vit depuis dix ans à New York, avait le CV pour se lancer dans un tel business. Passé par un lycée hôtelier et une école de commerce, il a travaillé pendant 20 ans dans le domaine de la vente. Il a été directeur commercial pour la marque de produits de beauté Orlane, puis a occupé ce type de fonctions chez Revlon, à Paris et en Asie. A New York, il a repris des études au French Culinary Institute de New York, et travaillé comme consultant pour diverses entreprises, dont le site de vente de produits pour enfants Totsy – où il a fait la connaissance de Guillaume Gauthereau, son associé.
Pour lancer Jacqueline & Jérôme, Jérôme Bensimon a mis “toutes ses économies”. Au printemps dernier, au démarrage du projet, on pouvait le croiser sur le marché Smorgasburg, à Brooklyn, à un stand où il vendait aussi des pan bagnats. “J’ai arrêté au bout de deux mois, dès le moment où j’ai eu le feu fert de Whole Foods.”
Depuis, avec sa table pliante et ses petits verres en plastique, il part régulièrement à la rencontre des clients, pour leur faire goûter ses vinaigrettes au milieu des allées de ces supermarchés. Les retours positifs lui donnent le moral.
“Les gens adorent. On est maintenant dans 14 Whole Foods à New York et dans le New Jersey. On a vendu à peu près 10.000 bouteilles en six mois”, calcule Guillaume Gauthereau, qui aide Jérôme Bensimon à boucler sa première levée de fonds.
De l’argent qui devrait permettre à la petite start-up de développer les ventes en ligne et trouver quelques étagères supplémentaires dans d’autres supermarchés. “On a signé avec un distributeur. En avril-mai, on devrait être présents dans 150 supermarchés”, prédit Jérome Bensimon. Pas le genre à raconter des salades.

L'auteur Mathias Enard à la Maison Française de NYU

La prochaine conférence “French Literature in the Making”, animée par  le journaliste Olivier Barrot, aura pour invité l’écrivain Mathias Enard, le 23 février.
Ce dernier a longtemps vécu au Moyen-Orient, avant de poser ses valises en Espagne. Il publie son premier roman en 2003, La Perfection du tir . Il est connu pour son ouvrage, Zone, qui consiste en une seule phrase qui coule sur 500 pages. Ce livre atypique fut récompensé par de nombreux prix, dont le Prix du Livre Inter et le prix Candide.
Depuis, il a écrit d’autres romans, sur la vie de Michel-Ange ou celle d’un jeune marocain en Espagne pendant les Printemps Arabes et le mouvement des Indignés. L’auteur a aussi en 2013 sorti son tout premier livre illustré.
Conversation en français.

A 15 ans, la Paulée de New York prend de la bouteille

“La Paulée”. Le terme sonne très français, et pour cause: l’événement, qui fête du 24 au 28 février sa 15éme édition à New York, réunit chaque année les plus célèbres vignerons de Bourgogne et invite à déguster certains des millésimes de la région.
L’évènement reprend – à dessein – les rites de La Paulée de Meursault, une tradition bourguignonne datant de 1923. Populaire dans la région,  celle-ci rassemble, à la fin de chaque vendange, propriétaires et travailleurs autour d’un banquet particulièrement arrosé.
Lancée en 2000, La Paulée de New York est devenue un rendez-vous incontournable des amateurs de vins de Bourgogne. Ambiance festive, rites traditionnels et chants autour de longues tables communales, tout est mis en œuvre pour préserver cet « esprit typiquement bourguignon ». A New York, il faut tout de même mettre la main à la poche: un diner-dégustation chez Daniel à 7.250 dollars la place est déjà complet!
A l’origine de ce rendez-vous annuel à l’accent très français, on retrouve une grande figure de la gastronomie américaine. Daniel Johnnes – actuel sommelier du groupe Dinex de Daniel Boulud, récompensé en 2006 par la James Beard Foundation – s’est inspiré de ses premières visites en Bourgogne. « Lorsque j’étais sommelier au restaurant Montrachet à New York dans les années 80, j’organisais déjà beaucoup d’évènements autour des vins de Bourgogne, mais ces vins n’étaient pas très reconnus ici comparés au Bordeaux. Puis une année, j’ai été invité par un ami à La Paulée de Meursault, et je me suis dit qu’il fallait faire ce grand évènement annuel à New York. »
Apprendre à ses compatriotes comment « vraiment apprécier le bon vin » telle est la mission que ce New-Yorkais de naissance s’est attribuée. Il ne ménage pas sa peine. Les dégustations sont assurées par prés de 50 vignerons du terroir, avec une cuisine traditionnelle servie par certains grands noms de la gastronomie française. Parmi eux, le chef d’honneur Daniel Boulud, ou encore les chefs invités Michel et César Troisgros de la célèbre Maison Troisgros, des « légendes » de Bourgogne, comme aime le rappeler le fondateur de l’évènement. « J’avais envie de montrer que le vin n’était pas qu’un objet de collection avec des notes données par des experts. Le vin c’est avant tout la convivialité, cet esprit qu’on voit si bien en Bourgogne ».
Aujourd’hui, l’événement rassemble les spécialistes du monde entier. Tandis que La Paulée New York comptait une grande majorité de New-Yorkais peu après son lancement, Daniel Johnnes se réjouit de pouvoir compter parmi ses invités des spécialistes venus d’Asie, d’Europe, ou de l’ensemble des Etats-Unis.
Et si le festival fait une belle publicité aux vignerons présents, Daniel Johnnes refuse de parler d’opération commerciale. « Ce qui est important pour moi, c’est avant tout de rendre accessible au grand public ces vins assez rares et chers, et de leur enlever toute connotation snobe ou élitiste ».
C’est notamment dans cet esprit que s’inscrivent la soirée “La Paulée Off-Grid” (le 24 février) et la “Burgundian Week” (du 16 au 28 février), deux évènements faisant partie du festival. Lancée il y a deux ans, cette “semaine bourguignonne” invite plus de 30 restaurants, cavistes et sommeliers des Etats-Unis à promouvoir leurs vins de Bourgogne lors de dégustations. Et à répandre toujours un peu plus cet “esprit bourguignon“.
 
 

Art, Wine & Luxe chez Daum

C’était la première des “Art, Wine & Luxe Experiences” présentées par French Morning et French Touch events.
Daum, le cristallier français, et sa société soeur Haviland (porcelaine) avaient ouvert leurs portes à nos invités pour une soirée dont le concept est de mêler art, luxe et vin. Les deux premiers éléments étaient l’apanage de Daum, qui, de Dali à Georges Braque en passant par Arman, a travaillé avec les plus grands artistes de leur temps, tous inspirés par la “pâte de cristal”. Parmi les collections actuelles, les oeuvres de Richard Orlinski, de Maria Luise Bodirsky ou encore Pierre-Yves Rochon.
Le vin venait lui du Beaujolais. En cette pré Saint Valentin comment choisir autre chose qu’un Saint-Amour?
Les photos:

L'avocat de Nafissatou Diallo fait le procès de DSK

DSK a échappé au procès dans l’affaire du Sofitel. Mais l’un des anciens avocats de Nafissatou Diallo, la femme de chambre au cœur du scandale, se charge de le mettre dans le box des accusés.
Douglas Widgor a publié, vendredi, une tribune dans le New York Daily News intitulée “Le procès de Dominique Strauss-Kahn qui aurait pu être” , dans laquelle il utilise les éléments qui ont surgi ces jours-ci en France lors du procès du Carlton de Lille, où Dominique Strauss-Kahn est poursuivi pour proxénétisme aggravé avec 13 autres prévenus.
Que ce serait-il passé si le District Attorney (DA) de Manhattan n’avait pas abandonné les poursuites?” se demande Wigdor, qui avait défendu la femme de chambre du Sofitel au côté de Kenneth Thompson, devenu procureur à Brooklyn.
L’avocat juge “révélateurs” certains des propos sortis du tribunal lillois depuis le 2 février. Il fait référence en particulier aux mentions d’actes sexuels “brutaux” commis par l’ancien patron du FMI, “causant “des pleurs” et de la “douleur” alors que DSK souriait et prenait du plaisir sexuel” .
Il dépeint un homme inconscient de sa sexualité “plus rude que l’homme moyen” et imbu de lui-même. “Strauss-Kahn a eu des années pour préparer son témoignage devant le tribunal français. On peut seulement imaginer ce qu’il aurait dit s’il avait été interrogé par le NYPD après avoir été interpelé lors de sa tentative de fuite du pays à bord d’un vol d’Air France” .
Pour Douglas Wigdor, l’issue de ce procès américain qui n’a jamais eu lieu n’aurait fait aucun doute. “Est-ce qu’un jury aurait pu croire qu’une femme de chambre immigrée aurait consenti à une relation sexuelle brutale immédiatement après avoir posé son regard sur un étranger de 62 ans sortant de sa salle de bain avec une serviette autour de la taille?” demande-t-il.
Faisant fi des problèmes de témoignages de Nafissatou Diallo qui ont ébranlé le dossier, il repart à l’attaque contre les détracteurs de la femme de chambre, devenue restauratrice dans le Bronx. A commencer par la défense de DSK, qui a “inondé la presse de fausses informations pour décrédibiliser Diallo, en disant notamment qu’elle était une prostituée” .
Il assure que les propos de sa cliente sur de possibles gains financiers résultant de l’affaire ont été “mal traduits” . “Sa description de l’agression sexuelle commise n’a pas varié jusqu’à ce jour” , assure-t-il.
On ne peut seulement imaginer la peine qu’elle ressent aujourd’hui, en sachant qu’elle a été sexuellement agressée mais que les poursuites contre son agresseur ont été rejetées et que sa défense est aujourd’hui ridiculisée à Lille .
Lire la tribune
 

Quand Jon Stewart parle de la France…

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Lorsqu’il parle de la France, Jon Stewart ne manque pas d’imagination. L’animateur, qui a annoncé son départ prochain du Daily Show de Comedy Central, a régulièrement ironisé sur les travers de notre pays…  On vous a sélectionné ses meilleurs moments.
1. Après la garde à vue de Dieudonné

[youtube http://www.youtube.com/watch?v=BXkk8xMSNmg]
2. Après les attentats à Charlie Hebdo
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=5OWD9aP7O6o]
3. Lors de la visite de Francois Hollande aux Etats-Unis, en février 2014
Voir la video ici
4. Lors de l’élection Hollande-Sarkozy (2012)

5. Lors de la visite de Nicolas Sarkozy aux Etats-Unis (2010)
http://dailymotion.com/video/xct68q
6. Lors du “non” au projet de traité constitutionnel européen (2005)

7. Au moment du second tour Chirac – Le Pen (2002)

8. La visite de Nicolas Sarkozy chez les Bush (2007)

Une box française sexy veut charmer New York

On connaissait les “box” gastronomiques, les “box” beauté, mais pas les “box” d’amour. Il fallait bien deux Françaises pour y penser.
Charlotte Ogé et Lauriane Ackermann ont fondé Your Lovebox à Paris en 2013. Le concept: des coffrets contenant des produits coquins, disponibles dans les chambres d’hôtels. Plusieurs établissements parisiens de luxe ont déjà succombé à la tentation. Aujourd’hui, nos entrepreneures de l’amour veulent séduire les Etats-Unis, New York en pointe de mire. “On voulait raconter une histoire d’amour dans un coffret, faire sourire” , résume Charlotte Ogé.
Les deux diplômées d’écoles de commerce ont été présentées par une amie commune. Passée par une prépa littéraire et un stage en finance, Charlotte Ogé avait envie d’une “activité plus créative” . Lauriane Ackermann voulait, pour sa part, se lancer dans un projet de box – lors d’un séjour d’études dans une université américaine, elle avait planché sur un projet de boite de voyages. “On était toutes les deux célibataires à l’époque” , glissent-elles.
Les jeunes femmes s’attaquent à un marché peu exploité. Les hôtels proposent parfois des “kits d’intimité” , traditionnellement composés de vibrateurs, des préservatifs et des lubrifiants, mais pas ou peu de produits romantiques. La Your Lovebox disponible à New York contient notamment un plateau de jeux coquins, un foulard, un plumeau, une clochette pour recréer l’univers sensuel et élégant de “l’amour à la française” . 
Les deux Françaises ont lancé la Lovebox avec le soutien de Blue Factory, l’incubateur de l’école de commerce l’ESCP, où Charlotte Ogé a étudié. Puis elles ont rejoint en 2014 le Comptoir, l’incubateur de JP Morgan, dont elles dépendent toujours.
Elles ont décidé de se tourner vers le marché de l’hôtellerie pour se distinguer de la “surabondance” de l’offre de boites thématiques vendues directement à l’utilisateur sur abonnement. C’est le cas notamment de Birchbox, la boite de produits de beauté qui a ouvert le bal des box aux Etats-Unis. “La tendance aujourd’hui est aux modèles de boites par abonnement mensuel. On s’est dit qu’il y en avait un peu trop. L’abonnement est une contrainte. Pour la pérennité à long terme, il fallait chercher d’autres débouchés: les hôtels et les hôtels-boutiques” , raconte Lauriane Ackermann, native de Strasbourg.
Pour Birchbox, c’était logique d’avoir de nouveaux produits de beauté tous les mois. Mais en amour, la logique d’abonnement ne convient pas” , insiste Charlotte Ogé. A Paris, plusieurs hôtels quatre et cinq étoiles ont adopté la Your Lovebox, comme le Mandarin Oriental, le Vice Versa ou le Hyatt Paris Madeleine.
A New York, une ville avec “trente fois plus d’hôtels et des chambres plus chères“, le duo voit grand. Plusieurs groupes hôteliers, dont le Library Collection Group (Giraffe Hotel, Casablanca Hotel, Elysee Hotel) et des magasins de lingerie proposent leur box. Elles prévoient de lever des fonds et d’étendre la marque à d’autres marchés (Miami, Las Vegas, Los Angeles aux Etats-Unis, le Brésil demain probablement). Une e-boutique sera prochainement lancée aux Etats-Unis. L’amour donne des ailes.

Le camp Tékakwitha : un été de plaisir en français dans le Maine

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(Article partenaire) Trésor caché situé à Leeds dans l’Etat du Maine, le camp Tékakwitha a été fondé en 1938 par des pères dominicains aux abords du magnifique lac Androscoggin.
Alors destiné aux enfants de travailleurs francophones gagnant leur vie dans les usines de textile environnantes, l’endroit accueille aujourd’hui des jeunes des quatre coins du globe, la plupart de ceux-ci provenant du Québec. On y trouve toutefois chaque année un contingent important d’Américains francophones.
Bien que la majorité des campeurs y passent quatre semaines, le camp offre la possibilité aux 8 à 10 ans de choisir un séjour plus court de deux semaines. Mais rares sont ceux qui optent pour cette durée écourtée après avoir goûté à tout ce que le camp Tékakwitha a à offrir !
Riche de plus de 75 ans d’histoire et de traditions, le camp Tékakwitha propose aux jeunes des activités axées sur la croissance personnelle et sur la vie de groupe grâce à un contact constant avec la nature, en concordance avec sa devise « Oser pour grandir ».
Par ailleurs, la grandeur du site, la qualité des installations et la proximité du lac permettent une étonnante variété d’activités : soccer, basketball, tir à l’arc, escalade, hébertisme, baignade, kayak, bateau à voile… Impossible de ne pas y trouver son compte !
Mais si ces activités garnissent déjà admirablement les journées des campeurs, ce sont les activités spéciales qui donnent toute sa saveur au camp Tékakwitha. Parmi celles-ci, notons des grands jeux thématiques, des expéditions en forêt ou en montagne, des olympiades et même une journée à la mer. Le tout orchestré par une équipe de membres du personnel dynamique et compétente, composée en grande partie d’anciens campeurs.
Le camp Tékakwitha se démarque également par la qualité de son programme pour les adolescents de 14 à 16 ans, programme gravitant essentiellement autour d’un séjour de randonnée sur la piste des Appalaches. D’une durée de 8 à 17 jours, cette expérience de marche en nature est précédée d’une préparation mentale et matérielle rigoureuse. Au bout de trois étés, les adolescents « tékakwithiens » auront parcouru les plus de 450 km qui composent la section du Maine de ce sentier mythique.
Avec un tel éventail d’activités, il n’est pas étonnant que, bon an, mal an, plus de 75 % des jeunes ayant séjourné au camp reviennent la saison suivante. Parce qu’ils savent qu’à chaque fois, ils seront accueillis à bras ouverts par une équipe passionnée et aguerrie, déterminée à tout mettre en œuvre pour leur permettre d’ « oser pour grandir » .
Plus d’informations sur le camp Tékakwitha
 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.