Chez Amina, “The Best Cuisine in New York” comme son menu l’indique, on sert des plats africains à base de riz, du mafé, du poisson grillé, des haricots rouges et de la pintade braisée.
Mais ce mardi après-midi, ce restaurant du Bronx de quarante couverts ressemble plutôt à une salle de presse, avec, sur les banquettes en faux-cuir bordeaux, une petite dizaine de journalistes français et américains. Chacun a pris un gobelet de café, et patiente, avec son appareil-photo, sa caméra, son enregistreur ou son ordinateur étalés sur les tables en formica. En fond sonore, deux grands écrans plasma retransmettent les journaux de CNN.
Ce restaurant tout neuf, au décor très simple et sans aucun charme est celui de Nafissatou Diallo, l’ancienne femme de chambre du Sofitel qui a porté plainte contre Dominique Strauss-Kahn pour agression sexuelle.
Ce mardi, Nafissatou Diallo n’est pas là. Elle n’est pas venue de la journée. Derrière le comptoir, le responsable, qui parle français, affirme qu’on peut laisser une carte de visite. “Peut-être qu’elle vous rappellera”, nous dit-il, servant dans des barquettes en aluminium de grosses cuillerées de riz et de viande en sauce, qu’un client est venu chercher.
“Oui, il y a beaucoup de journalistes qui viennent depuis hier”, nous dit-il, en français. Lundi, RTL et Paris Match ont révélé que l’ancienne femme de chambre d’origine guinéenne avait ouvert ce restaurant. Une information tombée pile moment où Dominique Strauss-Khan comparait à Lille, dans l’affaire du Carlton.
Jusqu’ici, la nouvelle vie de Nafissatou Diallo était passée inaperçue. Fréquenté par la communauté africaine et caribéenne de ce quartier calme du Bronx, Chez Amina a ouvert au mois de juin dernier, le long d’une rue passante, dans un bloc qui compte aussi une mosquée et un supermarché.
La gérante du petit cabinet de comptabilité attenant ne savait même pas que la propriétaire du restaurant était cette femme qu’elle avait vu à la télévision, quatre ans auparavant. “Je pensais qu’elle s’appelait Amina, comme son restaurant ! Je l’ai déjà vue souvent qui entrait et sortait. Il y a régulièrement du monde dans son restaurant”, affirme-t-elle. Lasana, un Malien qui travaille dans l’épicerie juste à coté, ne la connaît pas. “Je savais que Nafissatou Diallo était la propriétaire. Mais je ne lui ai jamais parlé, elle ne venait pas ici”, affirme-t-il. Chez Amina, les clients n’en diront pas plus. Ne la connaissant pas, ou laissant à la propriétaire des lieux la discrétion de sa nouvelle vie.
Chez Nafissatou Diallo, "the best cuisine in New York"
"Les fantômes de Versailles" hantent Los Angeles
La Metropolitan Opera Company l’avait commandé pour ses 100 ans. L’opéra “The Ghosts of Versailles” sera joué sur la scène du Dorothy Chandler Pavilion à partir du 7 février.
Il a fallu sept années de travail à Corigliano et Hoffman pour venir à bout de “The Ghosts of Versailles”. La grande première a eu lieu en 1991. Rejoué quelques fois depuis, l’opéra n’avait pas été donné en représentation depuis 2008.
L’histoire se déroule à Versailles, château peuplé de fantômes. Elle est inspirée de la troisième pièce de la trilogie de Beaumarchais, La Mère Coupable. Vous y retrouverez d’ailleurs les mêmes protagonistes, Beaumarchais en plus. Dans l’opéra, ce dernier est fou amoureux de Marie-Antoinette, et tente vainement de réécrire l’histoire pour lui éviter de se trouver guillotinée. Mais celle-ci semble ne pas prêter attention à l’auteur… La pièce vire très vite au vaudeville, entre amour vache, problèmes de filiation et autres aventures rocambolesques.
L’opéra sera en anglais, sous-titré en anglais. Vous pourrez le voir jusqu’au 1er mars.
Un jardin d’enfants français s’installe à Burbank
Décidément, l’initiation des tout-petits à la langue française a le vent en poupe à Los Angeles. Après la création d’un programme d’éveil au LILA en janvier, une école maternelle d’immersion en français ouvre ses portes début février à Burbank.
« Le Jardin des Enfants est une extension d’une école située à Brooklyn, à New York, appelée The Language and Laughter Studio. C’est sa directrice, Pascale Setbon, qui a voulu exporter ce programme formidable à Los Angeles, sous la forme d’une école maternelle », explique Ali Keech, nouvelle directrice du Jardin des Enfants.
Toutes les activités sont en réalisées en français. L’enseignement « combine les dernières recherches en pédagogie progressiste et les outils linguistiques développés depuis plusieurs années au sein du Language and Laughter Studio », explique cette enseignante, titulaire d’un master en éducation bilingue et biculturelle à l’université de Columbia.
Cette pédagogie « progressiste » s’inspire de plusieurs méthodes : de Reggio Emilia à Maria Montessori, en passant par Waldorf et Bank Street. « L’enfant est au centre de son apprentissage et n’est pas passif, comme dans une éducation traditionnelle. Le programme est centré autour de l’apprentissage du jeu, de l’art, des sciences et du monde imaginaire des enfants qui sont aussi encouragés à poser des questions » explique Ali Keech. En fin de maternelle, « ils ont confiance en eux, sont créatifs, prévenants et partagent une vraie passion pour l’apprentissage et le développement de compétences ».
Un programme à la carte
Concernant l’apprentissage spécifique du français, les enfants suivent un programme intitulé Premiers Pas en Français (Families First Steps in French), qui s’adapte aussi bien aux enfants anglophones sans aucune connaissance de la langue de Molière qu’aux francophones.
Le Jardin d’Enfants a débuté il y a un an, sous forme de simples cours de français pour enfants. C’est en constatant une « augmentation du nombre de familles françaises à Los Angeles » et un intérêt croissant des familles anglophones en faveur d’une éducation bilingue que l’idée de cette maternelle est née.
Le programme est offert à la carte. Les parents peuvent choisir les jours qui leur conviennent. L’école est ouverte seulement le matin, les lundis, mardis et mercredis. Les enfants doivent venir en présence d’un parent ou d’un baby-sitter. Le mardi, les enfants âgés de plus de 2 ans et demi (jusqu’à 5 ans) peuvent être non-accompagnés.
Comptez 1 000 dollars par an si vous choisissez d’inscrire votre enfant un jour par semaine, 1 700 dollars pour 2 jours, et 2 750 dollars pour 3 jours. «Les parents peuvent inscrire les enfants en cours d’année, tant qu’il reste de la place, comme c’est encore le cas », précise Ali Keech, qui accueillera une douzaine d’enfants au total.
Slimane Zeghidour parle Moyen-Orient à Los Angeles
La conférence, en français, débutera à 19h.
Des soirées speed-dating pour améliorer son anglais
Envie d’améliorer votre anglais et, en échange, d’aider des anglophones à progresser dans la langue de Molière, le tout autour d’un verre ? Le 10 février, FrenchMEETenglish, une soirée linguistique basée sur le concept du speed-dating, débarque à Los Angeles pour sa première édition.
A l’origine de cet événement, l’auteur et journaliste américain francophile, Bruce Smith, et son confrère belge Jean-Philippe Darquenne, correspondant à Hollywood.
« En janvier 2012, lors d’un voyage à Paris, j’ai découvert le concept des soirées Franglish, qui sont très populaires en France. Ces échanges linguistiques entre francophones et anglophones ont lieu jusqu’à quatre fois par semaine dans la capitale, explique Bruce Smith. J’ai trouvé l’ambiance et l’idée géniales, et j’ai décidé d’importer le concept à Los Angeles, en m’associant à un francophone, Jean-Philippe, que j’ai rencontré il y a quelques années à L.A. »
Le principe de FrenchMEETenglish est simple: comme lors d’une soirée speed-dating, il s’agit d’échanger successivement avec plusieurs personnes, pendant une durée limitée. « Chaque anglophone est mis avec un francophone. Ils discutent pendant sept minutes en français, puis pendant sept minutes en anglais. Ensuite, ils se séparent, passent à un autre partenaire à la table suivante, et ainsi de suite. »
Connecter francophones et francophiles
Pour Bruce Smith, cet événement est surtout l’occasion de connecter deux communautés de la Cité des Anges qui partagent des affinités communes. « D’un côté, vous avez plus de 20 000 francophones expatriés à L.A, fiers de leur langue et de leur culture, et de l’autre, un grand nombre de Californiens francophiles passionnés, dont je fais partie » affirme cet amoureux de Paris, qui a réalisé l’un de ses plus beaux rêves en 2013, en assistant à la représentation d’une de ses propres pièces dans la plus petite salle de théâtre de la capitale, le petit Théâtre du Bonheur, à Montmartre.
« Il existe de nombreuses options pour apprendre le français à Los Angeles. FrenchMEETenglish propose un cadre un peu différent, plus décontracté. L’enjeu n’est pas seulement linguistique, il est aussi social. Nous voulons faire découvrir aux gens un maximum de nouveaux bars et de restaurants sympas à Los Angeles. »
Pour son premier événement, FrenchMEETenglish a choisi le Three Clubs, un bar culte d’Hollywood, où a été tourné en 1996 le film « Swingers » avec Vince Vaughn.
A la fin de la soirée, il est prévu que les participants se retrouvent autour du verre de l’amitié. L’entrée, à 15 dollars, inclut au choix une bière, un verre de vin, ou un cocktail créé pour l’occasion, et baptisé, soirée francophile oblige, French Kiss.
La gougère, nouvelle fétiche des boulangers de San Francisco
Après les macarons, les quiches et les éclairs, voilà que les gougères débarquent dans les boulangeries branchées de San Francisco.
“Je suis en rupture de stock tous les jours !” s’exclame gaiement Belinda, chef pâtissier chez B.Patisserie. Chaque matin, et établissement spécialisé dans la pâtisserie française écoule ses quarante-cinq gougères en quelques heures.
Cette spécialité bourguignonne quelque peu oubliée chez nous connait un succès grandissant grâce à l’initiative d’une poignée de chef pâtissiers américains. “Je travaillais avec des boulangers Français et il y avait toujours des gougères qui trainaient”, explique William, chef de Craftsman and Wolves. “J’ai goûté, j’ai adoré et je l’ai adopté !” raconte celui qui a intégré la gougère à son menu lors de l’ouverture de sa pâtisserie il y a deux ans et demi.
Cependant, conscient du caractère nouveau de ce produit aux Etats-Unis, il a tenu à l’adapter au goût américain. “La texture de ce gros chou au fromage est très nouvelle pour les palais américains. Par ailleurs, la plupart de nos clients ne savent pas comment prononcer le mot gougère”, remarque William. “C’est intimidant de commander un produit que l’on ne connaît pas”, complète Belinda.
Les deux pâtisseries ont donc créé une version dépoussiérée de la gougère. Dans sa forme traditionnelle, ce mets de la taille d’un poing fermé est réalisé avec de la pâte à choux et du fromage. Chez Craftsman and Wolves, William ajoute du cheddar fumé et du piment. “Ces deux ingrédients sont appréciés et souvent utilisés aux Etats-Unis, et ils mettent les clients tout de suite à l’aise. Ils permettent de faciliter l’introduction de la gougère.” Le chef a aussi combiné tomate et parmesan, ou encore gruyère, échalotes et ciboulette.
B.Patisserie est allée plus loin. Pour se différencier de ses collègues, Belinda a remplacé la pâte à choux par de la pate feuilletée, et gardé la forme de la gougère et un seul ingrédient: le fromage. En bouche, le résultat est un peu similaire à un croissant en forme de boule.
La seule adresse qui propose la gougère dans sa version originale à San Francisco est la pâtisserie Tartine. Chaque jour, une file d’attente interminable se forme devant l’établissement dès son ouverture, chacun patientant pour acheter un croissant, une brioche, un pain au chocolat… ou une gougère au thym. Cette popularité explique en partie pourquoi l’établissement n’a pas eu besoin de redoubler de créativité pour s’assurer la vente de ses produits.
Le violoniste Renaud Capuçon en concert à San Francisco
Dvorak, Franck et Grieg: voici les compositeurs auxquels Renaud Capuçon et son violon s’attaqueront le 15 février.
Si vous ne connaissez pas Renaud Capuçon, sachez qu’il est considéré comme l’un des violonistes les plus doués de sa génération.
Né au coeur des montagnes de Chambéry, c’est à au Conservatoire de Paris que Renaud Capuçon fait ses premières armes, avant d’entamer une carrière internationale. Il a joué avec le Philharmonique de Berlin, le Los Angeles Philharmonic, le Gewandhaus Orchester ou la Staatskapelle de Dresde. Il est marié à la journaliste Laurence Ferrari.
Sur la scène du Marines’ Memorial Theatre, le soliste sera accompagné par la pianiste géorgienne Khatia Buniatishvili. Précoce, elle rejoignit son premier orchestre à l’âge de six ans. S’en est suivi une carrière internationale, partagée entre autres entre la Suisse, la France, la Russie, Israël et les Etats-Unis.
Ensemble, ils interpréteront “Four Romantic Pieces, Op 75” de Dvorak, “Sonata” de Franck, et “Sonata N°3 in C minor, Op 45” de Grieg.
A voir (et surtout à entendre) à San Francisco.
San Francisco Bay Accueil fête ses 20 printemps
San Francisco Bay Accueil, la plus grosse association de Français de la Bay Area, existe depuis 20 ans. Pour célébrer cet anniversaire, rendez-vous le 14 mars au Verdi Club.
La soirée débutera à 18h par un combo apéritif et dîner, histoire de contenter les estomacs. Le repas se terminera par le mystérieux “gâteaux des 20 printemps”, qui devrait faire son apparition vers 20h30.
A 21h, croisez vos doigts: ce sera le tirage de la tombola. Parmi les lots à gagner, une semaine de vacances au Club Med pour deux. La nuit se clôturera ensuite par une soirée dansante. C’est le DJ Dave Gillis qui sera chargé de mettre l’ambiance. Le tout, accompagné par un petit buffet de desserts, et d’un bar pour vous désaltérer.
Deux formules sont proposées pour la soirée : l’entrée “Or” qui vous garantit l’accès au repas, ou l’entrée “Ambre” pour arriver juste au moment du gâteau.
Record de touristes français à New York en 2014
En 2014, 712.000 touristes français se sont baladés à New York. Un chiffre record, en augmentation de 2,1% en un an, selon les chiffres de la Mairie et de l’agence pour le tourisme NYC & Company, révélés hier.
L’augmentation est même de 26% en six ans, si l’on compare ces chiffres avec le nombre de touristes français enregistrés à New York en 2008.
La France est ainsi le quatrième marché touristique international pour la ville. En première place figure la Grande-Bretagne, suivie par le Canada et le Brésil.
Au total, New York a accueilli 56,4 millions de touristes en 2014, dont 12,2 millions d’étrangers, un chiffre jamais égalé jusque-là. En 2004, il y a 10 ans, New York n’accueillait “que” 6,2 millions de touristes étrangers, soit moitié moins qu’en 2014. Au total, les revenus générés par les touristes à New York se sont élevés à 61,3 milliards de dollars l’an dernier.
Par comparaison, la “destination Paris” (un concept qui englobe EuroDisney, Versailles et la petite couronne) a enregistré 47 millions de visiteurs en 2013. Parmi eux, 12 millions d’étrangers, dont 1,8 millions en provenance des Etats-Unis.
Si les touristes français sont donc venus en masse en 2014, il n’est pas certain que la tendance soit de même en 2015, la baisse de l’euro entrainant une réduction directe de leur pouvoir d’achat. Mais dans tous les cas, New York va continuer de faire rêver les Français.
La maternelle du FIAF dans la cour des grands
Article Partenaire. Ouverte en septembre 2012, l’école maternelle (ou “Preschool”) du French Institute Alliance Française (FIAF) est entrée dans la cour des grands… Elle offre aux 3-4 ans un enseignement du français “en immersion”, au coeur d’une institution culturelle française unique à New York.
Philosophie : Située en plein cœur de Manhattan, la maternelle du FIAF offre un enseignement propice aux découvertes culturelles et à l’ouverture sur le monde. Grâce à la petite taille des classes et à la présence de deux enseignantes, une attention individualisée est portée aux enfants, permettant une pédagogie innovante et adaptée au rythme d’apprentissage de chaque enfant. Offrant des activités structurées à la française dans un environnement américain inspiré des dernières innovations de la pédagogie nouvelle, par le jeu, l’enfant est encouragé à exprimer sa curiosité et à apprendre à son rythme.
Curriculum : Tous les enfants sont les bienvenus, quelle que soit la langue parlée à la maison. Au fils des mois, les enfants découvrent la lecture, l’écriture, les nombres et les sciences. Le curriculum est enrichi de cours de cuisine, d’art, de musique, de théâtre, de danse et de yoga qui permettent aux petits d’exprimer leur créativité naturelle.
Mieux préparés : A la fin de leur cursus au FIAF, nos élèves rejoignent les écoles les plus prestigieuses, américaines, bilingues ou internationales. Nos anciens élèves ont été admis au Lycée Français, à la Chapin School, la Speyer Legacy School, l’Ecole Internationale, au Lyceum Kennedy…
La journée : L’école offre des programmes de demi-journée, du lundi au vendredi.
– 3 ans : de 8h30 à 11h30
– 4 ans : de 13h à 16h
Chaque classe ne compte au maximum que 15 enfants, qui sont accueillis au 3ème étage de l’immeuble du FIAF, sur la 60ème rue. Les deux enseignantes, Soledad Rodas et Emmanuelle Bonin travaillent à l’école depuis sa création.
Portes ouvertes : Des sessions d’information sont organisées pendant l’automne. Après cette période, il est toujours possible de prendre rendez-vous directement avec la directrice, Anne Bellec, [email protected]
FIAF Preschool
22 East 60th Street,
Between Park Avenue
and Madison Avenue,
New York, NY 10022
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Une réunion d'information sur le visa d'artiste avec Stern Deeds
(Article partenaire) Artistes, le visa O-1 peut vous ouvrir les portes des Etats-Unis ! Le 12 février, l’agence Stern Deeds organise un événement exceptionnel (détails ci-contre) pour tous les francophones de New York souhaitant s’informer sur ce visa réservé aux professionnels qui veulent faire carrière aux États-Unis dans les secteurs de la télévision, des films ou des médias.
Les avocats du cabinet d’immigration de JS Barkats participeront à la réunion d’information avec le fondateur Nimmers Stern et la directrice française des services à la clientèle, Julie Guedj. Cet événement offrira une vue d’ensemble concrète et précise sur les chances de réussite des candidats qui cherchent à obtenir ce visa et qui veulent s’informer sur la procédure d’obtention avec Stern Deeds.
Créée en 2013, l’agence Stern Deeds LLC est destinée à aider et à sponsoriser des artistes professionnels internationaux qui souhaitent travailler aux États-Unis. Son fondateur et directeur général, Nimmers Stern, a établi une nouvelle façon d’aider les professionnels souhaitant obtenir ce visa en les accompagnant tout au long de cette longue procédure en proposant des évènements de networking, nommés “Creatives International”, dédiés à la réussite de professionnels qui veulent atteindre de nouveaux sommets dans leur carrière.
La société travaille avec des clients venant du monde entier, notamment de France, d’Italie, du Royaume-Uni, d’Australie, d’Amérique du Sud… Bien que Stern Deeds ne soit pas un cabinet d’avocats, la compagnie s’associe avec les plus grands cabinets juridiques spécialisés dans le visa O afin d’assurer une couverture efficace de tous les aspects juridiques.
De plus, Stern Deeds organise des événements, y compris des webinars et des meetups, pour permettre aux professionnels, titulaires d’un visa O-1 ou en voie d’obtention de ce visa, de se créer un réseau professionnel.
Réunion d’information sur le visa O
Le 12 février, 18h30
JSBarkats PLLC
18 East 41st Street
14th Floor
Tickets ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Cinq peintres français à l'honneur à Houston
Le Menil Collection à Houston a choisi en ce début d’année de rendre hommage à cinq peintres français. L’exposition débutera le 27 février.
Elle se focalisera essentiellement sur des dessins du XIXème siècle. Le premier d’entre eux sera Eugène Delacroix, dont vous connaissez sûrement le mythique La liberté guidant le peuple, ou encore La Grèce sur les ruines de Missolonghi. Des oeuvres de Vincent van Gogh seront également au programme. Né aux Pays-Bas, il passa une majeure partie de sa (courte) vie en France. Entre naturalisme, impressionnisme et pointillisme, les oeuvres de ce peintre ont toujours été étonnamment diversifiées. Mort à seulement 37 ans, il aura tout de même réussi à réaliser plus de 2.000 toiles et dessins.
Moins connu, Odilon Redon sera à (re)découvrir au Menil Collection. Ses tableaux sont une invitation au rêve, à l’évasion, avec des chevaux ailés, des hommes-araignées et autres créatures étranges. Si vous êtes plus “paysages ruraux” ou “natures mortes”, vous préfèrerez sans doute admirer les peintures de Paul Cézanne. L’impressioniste vous fera voyager dans sa Provence natale. Enfin, le dernier peintre à être remis sur le devant de la scène sera Georges Seurat. Ce père du pointillisme peint des scènes de baignade qui devraient vous rafraichir.
L’exposition sera visible jusqu’au 14 juin.