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"Bande de filles", la banlieue au féminin

Après sa projection dans de prestigieux festivals (Festival de Cannes, Toronto International Film Festival), voilà que “Bande de filles” débarque aux Etats-Unis le 30 janvier. Si Céline Sciamma cherchait à “donner un visage” à la jeunesse, c’est chose faite avec ce film nominé quatre fois aux César.
“Bande de filles” raconte les désillusions successives de Marieme, une jeune fille qui vit en Seine-Saint-Denis. “C’est mon troisième film autour de la jeunesse, et mon troisième film en banlieue” explique Célina Sciamma. Bien loin de l’esprit rural de “Tomboy”, la réalisatrice a cette fois-ci choisi “la banlieue officielle du cinéma, le ‘quartier'”.
A 16 ans, Marieme rêve de quitter ces barres d’immeubles austères dans lesquelles elle a grandi. Elle voudrait passer en seconde générale, avoir un travail intéressant. Surtout, ne pas finir comme sa mère, femme de ménage aux Quatre Temps. Et encore moins femme au foyer. A la sortie d’un rendez-vous désastreux avec la conseillère d’orientation, elle fait la rencontre de trois filles. Avec elles, elle va découvrir l’insouciance, entre les soirées à l’hôtel à boire du whisky et les bagarres entre bandes.
“Bande de filles” est avant tout le récit de cette amitié puissante, à la fois destructrice et salvatrice. Pour incarner le quatuor, Céline Sciamma a misé sur de jeunes pousses : Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsay Karamoh et Mariétou Touré. “Je n’avais pas envie de prendre des filles de 25 ans pour jouer une ado de 16 ans“. En voyant celles qui deviendront ses héroïnes sur grand écran, elle les sent “capables d’incarner quelque chose“. Après avoir vu le film, on ne peut que donner raison à cette intuition : la complicité entre les actrices, choisies parmi 300 candidates, crève l’écran.
A travers ces filles, Céline Sciamma dresse une “radiographie du féminin“. Elle parle de la construction de l’identité, de ce moment où les jeunes aspirent à “être amoureuses, coucher avec des garçons, et s’émanciper de leur famille“. “Bande de filles” n’en devient pas pour autant un film niais. Céline Sciamma l’a aussi voulu politique. “A partir du moment où l’on met des personnages principaux féminins qui ne parlent pas que d’hommes, c’est un film engagé” .
Dans le scénario comme dans la mise en scène, la réalisatrice a choisi de se jouer des codes, et du “refus des assignations” . Pas question pour elle de filmer la banlieue comme un endroit maussade et repoussant. Avec sa caméra sur pied, elle esthétise ces quartiers, à coups d’aplats de couleurs et de plans osés. Sa façon à elle de “réinventer la réalité” .

 
 

Les étonnants paysages de Thomas Henriot à Miami

On est encore loin de l’été, mais l’exposition de Thomas Henriot qui débarque le 29 janvier à Miami s’appelle pourtant « The Color of Summer »…
Cette exposition itinérante, qui tient son nom d’un roman de Reinaldo Arenas, poète et romancier cubain, restera à la Lelia Mordoch Gallery jusqu’au 14 février.
Diplômé (et avec les félicitations du jury, s’il-vous-plaît) de l’Ecole des Beaux-Arts de Besançon, Thomas Henriot est ensuite parti avec ses pinceaux aux quatre coins du monde. Maroc, Togo, Argentine, Mali, Mauritanie, Inde, Cuba, Brésil : le Français a posé tous ces beaux voyages sur ses toiles.
Ses paysages, l’artiste les peints à même le sol, faisant de ses oeuvres de véritables « dessins-performances ». Entre le sol et lui, des bandes de papier japon, qui peuvent s’étendre sur près de 25 mètres au gré de son imagination, et surtout, de son degré d’inspiration.
Petit bonus pour la Saint-Valentin : le 14 février, sera aussi proposée une édition limitée d’écharpe en soie. Imprimées à Lyon, ces écharpes reprennent les motifs de l’oeuvre de Thomas Henriot intitulée “I love porn”, à savoir… des roses.

Rififi autour de l'expo de Loris Gréaud à Dallas

Quand une critique du Dallas Observer ose s’attaquer au travail d’un artiste français, celui-ci réplique aussitôt, sans faire dans la dentelle.
Loris Gréaud, le plasticien de génie tout droit venu de l’Hexagone, expose son travail à Dallas. Un travail abstrait, trop abstrait pour la critique du journal local Dallas Observer Lauren Smart qui n’a pas été franchement “impressionnée” par la visite. Dans son article, elle décrit “une tentative si désespérée de dire quelque chose que rien n’est dit” . Entre les “moutons mutants” et la vidéo “d’un homme et d’une femme en train de faire l’amour” , la journaliste a peiné à trouver ses marques face à ce travail d'”art vraiment ennuyant” .
Loris Gréaud s’est empressé de répondre à la critique par un savoureux message privé sur Facebook, reproduit dans le Dallas Observer. Jugeant sa critique la “plus mal informée, frustrée, inculte et mal écrite” qu’il ait lue, il conseille à la journaliste de “faire des études” et, plus étonnant encore, de se trouver “un petit ami avec au moins 400mg d’Anadrol par jour” (l’Anadrol étant un stéroïde). La suite de la conversation ne manque pas non plus de sel.
Qu’à cela ne tienne, la journaliste réplique à son tour dans un second article intitulé “Est-ce qu’une journaliste à besoin de coucher pour comprendre l’art? Loris Gréaud pense que “oui” ” . Elle lui conseille ni plus ni moins que de “monter sur son cheval mutant” et de “sortir de ce conte de fée bidon” . “Quand vous êtes une femme et que vous avez une opinion sur le travail de cet artiste français omnipotent (…) et qu’il n’est pas d’accord avec vous, vous avez naturellement besoin de coucher avec quelqu’un” , raille-t-elle.
Quant au musée, le Dallas Contemporary, il a sobrement souligné “les efforts des critiques d’art et des membres de la communauté qui ont choisi de participer au dialogue critique autour du programme de l’exposition” , évitant soigneusement de prendre part à la polémique. Quand aux “échanges privés” plus si privés entre l’artiste et Lauren Smart, ils ne seraient “pas représentatifs” de l’avis de l’institution.
Possible avantage à cette dispute par médias interposés : elle aura fait parler de l’exposition, The Unplayed Notes Museum. Loris Gréaud ne s’est d’ailleurs pas gêné pour remercier la critique de cette publicité gratuite, mais pas moins “mauvaise” selon le Los Angeles Times.

J'ai testé: le "speed-roommating" à New York

Utiliser les techniques du speed-dating pour la recherche d’une colocation, voilà l’idée loufoque de Matt Hutchinson.
En 2004, il crée à Londres le SpeedRoommating, un speed-dating où vous ne cherchez pas l’amour, mais le colocataire de vos rêves.  Il y a deux ans, fort de son succès, il exporte son concept à New York, « parce que New York et Londres ont en commun des loyers très élevés, et qu’il y est très difficile de trouver un logement (…) tellement difficile que c’en est presque devenu un job à plein temps pour certains » .
Pour tester le concept, nous avons rendez-vous dans un bar à Times Square. L’ambiance ne ressemble en rien à celle d’un speed-dating classique, avec ses petites tables bien alignées et la clochette qui sonne toutes les trois minutes. Autour de nous, il n’y a que des individus bière à la main, qui arborent fièrement sur la poitrine une petite étiquette pour préciser ce qu’ils cherchent, “chambre: ou “colocataire” . Matt Hutchinson a voulu créer « un espace relaxant, un environnement sympa pour que les gens se rencontrent ». 
A l’événement, nous rencontrons Nicolas, un Frenchy qui cherche une colocation. C’est un habitué de New York, il y a déjà vécu pendant plusieurs mois. Après un séjour en France, il est revenu s’y installer. Ne lui manque plus qu’un appartement… « J’ai d’abord cherché depuis la France, sur Craigslist, explique-t-il, mais il y a pas mal d’arnaques » .  Il a aussi envisagé de passer par une agence, quitte à payer des frais. En venant au SpeedRoommating, Nicolas ne s’attendait pas à trouver LA colocation de ses rêves : « finalement j’ai presque l’impression que les gens viennent plutôt pour boire une bière et rencontrer du monde » . Il semble plutôt sceptique sur le concept : « il n’y a presque personne qui propose une chambre,  avoue-t-il, ou alors, ce sont plutôt des agents que de potentiels colocataires… » . Et il n’y a qu’à voir les deux femmes avec une dizaine d’étiquettes « I have a room » pour comprendre de quoi il parle…
Pour Matt Hutchinson, « on ne peut rien y faire. C’est comme ça. Sur le marché à New York, il y a plus de demandes que d’offres… Certains trouvent quand même des chambres, mais beaucoup trouvent surtout d’autres personnes avec qui s’allier pour chercher ensemble un appartement » .
Et ce n’est pas Ashley, rencontrée le même soir, qui dira le contraire. L’Américaine a bien sympathisé avec certains, avec qui elle espère créer une nouvelle colocation. « C’est pour ça que je suis venue en fait, je cherchais des personnes avec lesquelles partager un appartement. Là, je crois que j’en ai trouvé un ou deux ! » . Nicolas, lui, n’a toujours pas déniché la perle rare.
Mais qu’il se rassure, d’autres SpeedRoommating auront lieu, toutes les deux semaines environ.

 
 

Une librairie de Houston lance un "French Corner"

La librairie Brazos à Houston a inauguré, mercredi, un “French Corner”, qui comporte plusieurs dizaines de livres français.
Je me réjouis qu’en cette ère digitale, les gens apprécient le côté tactile du livre et que dans cette initiative, Houston soit sur la carte comme Los Angeles ou New York“, a déclaré le consul Sujiro Seam. Il était accompagné de Sylvie Christophe, attachée culturelle au consulat de France.
Ce coin français a été monté en partenariat avec Albertine, la librairie des Services culturels de l’ambassade de France et seule librairie française de New York. Albertine ambitionne de s’allier avec des librairies indépendantes à travers le pays pour implanter des sections de littérature française, classique et contemporaine.
L’équipe d’Albertine a envoyé un assortiment de 50 titres (deux exemplaires par titre) pour le lancement du “French Corner” à Brazos. On y trouve les ouvrages du Prix Nobel Patrick Modiano, de Laurent Binet et d’Annie Ernaux notamment.
Jeremy Ellis, le manager de Brazos, voit dans ce projet « l’opportunité de répondre aux besoins de la communauté expatriée en terme de livres en français, et l’occasion pour nos  clients de découvrir des titres différents ou des auteurs avec lesquels ils ne sont pas familiers. Notre librairie propose un service unique que les e-books ou les medias n’offrent pas: le conseil, puisque nous lisons aussi ces livres.»
La librairie du quartier de Kirby veut porter l’offre à une centaine de titres, en fonction de la place disponible dans les rayons. Il est possible de commander le livre s’il n’est pas disponible.

Au MoMA, on discute de Charlie Hebdo

L’attentat de Charlie Hebdo a soulevé de nombreux questionnements sur la liberté d’expression. Le MoMA a décidé d’organiser une conversation sur le sujet, le 3 février.
Avec l’aide de l’agence de presse Reuters, le musée a sélectionné six intervenants et un animateur (Sir Harold Evans, journaliste, auteur, et ancien collaborateur pour The Sunday Times). Il discutera notamment avec l’artiste franco-algérien Kader Attia, qui a beaucoup travaillé sur les différences entre les cultures et les dérives identitaires actuelles.
Sera aussi présent Sharon Hayes. L’artiste s’est intéressé aux manifestants, et plus généralement au discours public et au langage. Il sera accompagné du rédacteur-en-chef de Vice News, Jason Mojica, l’auteur et historien Simon Schama, et la professeure et actrice Anna Deavere Smith. Sans oublier le satiriste et architecte Karl Sharro. Spécialiste du Moyen-Orient, il fut publié par The Independent, The Sunday Times, The Globe and Mail et Vice entre autres.
L’événement est gratuit et ouvert à tous, mais une réservation est conseillée. On vous conseille de profiter de la discussion pour faire un tour au MoMA qui accueille l’exposition “Zero Tolerance” sur la tension entre “liberté” et “contrôle”.
 

Le FIT rend hommage à Yves Saint-Laurent

Ah, le chic à la française… Le couturier Yves Saint-Laurent fait partie de ceux qui l’ont façonné à coups d’épingles et d’assemblages de tissus. Le musée du FIT (Fashion Institute of Technology) lui rendra hommage à partir du 6 février.
L’exposition rassemblera les créations d’Yves Saint-Laurent et celles de Halston. De son vrai nom Roy Halston Frowick, le créateur de mode américain fut dans les années 70 une icône de la mode.
C’est d’ailleurs sur cette période que se concentrera le FIT pour comparer les travaux de ces deux titans de la couture: 80 pièces et 20 accessoires de chaque couturier seront rassemblés.
L’exposition sera ouverte jusqu’au 18 avril.
 

Une association francophone pour les enfants "dys" et précoces

Quand Alexandra Baxter est arrivée aux Etats-Unis, il y a un an et demi, elle était “un peu paumée” . Son fils de 8 ans était atteint d’une légère dyspraxie, un trouble neurologique qui complique la coordination des mouvements. Pour lui, lire de gauche à droite n’est pas automatique, par exemple. “Il fallait que je me reconstitue un réseau” de professionnels pour l’épauler.
Installée dans le Westchester, la maman a donc pris son bâton de pèlerin et rencontré d’autres parents dont les enfants sont atteints de troubles de l’apprentissage. Ensemble, ils ont créé une association : APEDA New York, chapitre new-yorkais de l’organisme français APEDA (Association française de parents d’enfants en difficulté d’apprentissage du langage écrit et oral), qui vient en aide aux parents francophones d’enfants dits “dys” (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysphasie, dysorthographie) ou précoces. C’est la première antenne américaine d’APEDA.
Ici, on ne parle pas forcement des soucis des enfants de la même manière. La communauté française est élitiste, sur-diplômée. C’est la crème de la crème. Dans ce contexte, il est peut-être plus difficile de montrer les failles? Je me pose la question” , explique Alexandra Baxter.
APEDA New York veut constituer un réseau de parents et de professionnels francophones des “dys” (psycho-motriciens, orthophonistes…) et organiser des discussions publiques autour de thèmes liés à l’apprentissage. La première, qui a eu lieu en janvier à Larchmont, avait pour sujet le stress des enfants expatriés.
Les parents sont également invités une fois par mois à participer à des groupes  de parole pour partager leurs expériences. “C’est salvateur de discuter entre nous, de parler. On se sent moins seul. Nous sommes confrontés aux mêmes frustrations, au mêmes soucis” .
L’association compte “25 parents” sur sa mailing list, mais estime qu’il pourrait y en avoir plus. “Il y a forcément des enfants avec des troubles dans la communauté. Il faut pouvoir en parler, affirme Alexandra Baxter. Il y a de la place pour ces enfants dans des écoles excellentes. On a affaire à des instituteurs qui sont motivés, qui ont plus envie que dans le système français et qui travaillent sur des effectifs plus petits” .

A San Francisco, cinq endroits avec des concerts pour enfants

Grâce à vos enfants, vous connaissez par coeur le générique de la “Reine des Neiges” et votre play-back de Taylor Swift est presque parfait… Et si vous élargissiez la culture musicale de vos bambins ? Voici notre sélection des cinq meilleurs endroits de San Francisco pour écouter de la musique avec eux.
1. San Francisco Symphony
Des concerts de musique classique pour enfants: c’est ce que propose le San Francisco Symphony dans le cadre de ses Music For Families Series. Dans le magnifique Davies Symphony Hall, à deux pas du Civic Center, les enfants à partir de sept ans peuvent découvrir des morceaux de grands compositeurs (Beethoven, Mozart, Ravel, Bizet, Prokofiev, Tchaikovsky). Choisis autour d’un thème comme l’imagination, le mouvement ou les marches, ils sont interprétés par l’orchestre symphonique. Prochains concerts les 31 janvier, 14 mars et 11 avril à 14h.
Grove street, entre Van Ness and Franklin. (415) 864-6000. Site ici.
2. Presidio Officers’Club
Nouveau venu sur la scène culturelle, le Presidio Officers’Club propose les Presidio Sessions: des concerts gratuits tous les vendredis de 18h à 19h30. Le programme est éclectique, du baroque à la bossa nova, en passant par le jazz et la musique contemporaine. Le 7 février, de 14h à 15h30, l’ensemble vocal Kitka proposera un concert gratuit à destination des familles, en explorant des chants traditionnels d’Europe de l’Est.
50 Moraga Avenue, Presidio Main Post. (415) 561-4400. Site ici.
3. SFJazz Center
Une fois par mois, ce temple du jazz situé dans Hayes Valley propose des Family Matinees à prix doux (5 dollars par enfant, 15 dollars par adulte), suivies par des ateliers musicaux. Le 14 février, le Marcus Shelby Orchestra rendra hommage à Harriet Tubman, combattante de la liberté afro-américaine pendant la Guerre de Sécession.
201 Franklin Street. (866) 920-5299. Site ici.
4. San Francisco Chamber Orchestra
Deux programmes permettent aux enfants de découvrir la musique classique: les Very First Concerts s’adressent aux enfants à partir de 3 ans, dont la participation active est souhaitée! Pour les plus grands, lors des Family Concerts, la musique s’associe aux mouvements, grâce aux prestations de danseurs classiques. Prochain concert destiné aux familles le 28 mars à 14h, à la Calvary Presbyterian Church sur Fillmore St.
Lieux variés selon les représentations. Site ici.
5. Jazz in the Bookshop
Chaque vendredi, cette charmante librairie de Glen Park accueille des groupes de jazz de 17h30 à 20h, dans le cadre des concerts Jazz in the Bookshop. Si une donation de 10 dollars est suggérée par adulte, les enfants peuvent gratuitement découvrir des virtuoses de la contrebasse, des percussions, du trombone, du piano ou encore de la trompette.
653 Chenery Street. (415) 586-3733. Site ici.

Un documentaire sur les caricaturistes à Sacramento

Plus que jamais d’actualité, le documentaire de Stéphanie Valloatto sur les dessinateurs de presse sera projeté le 28 janvier au Crest Theatre de Sacramento.
En France, “Caricaturistes, fantassins de la démocratie” (“Cartoonists : foot soldiers of democracy”) est sorti en salles il y a quelques mois déjà. Le voilà qui débarque désormais aux Etats-Unis.
Le documentaire nous plonge au coeur du quotidien de douze dessinateurs de presse du monde entier. Entre le Vénézuela, la Chine, la Russie, la Tunisie, le Burkina Faso, la Palestine, les Etats-Unis et d’autres pays, on découvre leurs histoires, leur combat quotidien contre la censure et les intimidations.
Pour raconter ces liens entre presse et pouvoir politique, la réalisatrice a réuni de grands noms du dessin, comme le mythique Plantu. Lui et ses acolytes vous feront voguer entre rires et larmes, avec leurs dessins un poil trop osés ou leurs moments de doute.
La projection sera suivie d’une discussion avec Jack Ohman, dessinateur pour le Sacramento Bee, et finaliste du prix Pulitzer. Le film est majoritairement en français, parfois en russe ou anglais. Il est tout du long sous-titré dans la langue de Shakespeare.

8 bars et restaurants avec un feu de cheminée à New York

L’hiver à New York n’est pas facile. Mais avec un bon feu de cheminée et un bon vin chaud, ça passe mieux. Cette liste est non-exhaustive. On attend comme toujours vos bons plans en commentaire.
8Lobby Bar du Bowery Hotel

Avec ses allures de château médiéval/maison de campagne, le Lobby Bar du Bowery Hotel (335 Bowery) est le lieu parfait pour se réchauffer. Autour d’une imposante cheminée blanche à colonnades, pièce centrale de ce bar-salon, canapés moelleux et fauteuils profonds appellent à la détente, un verre de vin ou de whisky à la main. Attention, vous risquez de ne plus pouvoir en décoller ! Boiseries, lustres et tapis superposés complètent la décoration.

7. Rose Bar

Si vous êtes en manque d’un vrai feu de cheminée, celui du Rose Bar au Gramercy Park Hotel (2 Lexington Av) devrait vous satisfaire. Le lounge confortable ce cet hôtel abrite une superbe cheminée sculptée dans le calcaire. Installez-vous dans les fauteuils en velours qui lui font face, profitez du billard ou commandez au bar un martini figue-gingembre ou rose-lichee à siroter devant des tableaux de maitres signés Andy Warhol ou Jean-Michel Basquiat. Réservation exigée après 21h.

6. Library Bar

Toujours dans le thème « salon anglais », avec boiseries, billard et feu de cheminée bien sûr, le Library Bar de l’Hudson Hotel (356 West 58th Street) est une autre option pour une fin d’après-midi hivernale. Ici, les bûches crépitent dans une cavité en briques habillée d’un cadre en bois laqué. Vous pouvez profiter du foyer de chaleur en consultant les livres d’art, de voyages ou de politique mis à votre disposition. Pour gagner encore quelques degrés, jetez un coup d’oeil à leur liste de cocktails.

5. Tiny’s and the Bsr Upstairs

La cheminée de Tiny’s and the Bar Upstairs (135 West Broadway) à Tribeca est peut-être moins imposante que les précédentes mais pas moins charmante. Dans ce townhouse de trois étages abritant un bar et un restaurant, vous pouvez déguster une soupe de poireau, un filet mignon et finir par une mousse au chocolat à la lueur des flammes. Faite de murs en briques, cette cantine chic dégage une chaleur naturelle.

4. Antica Pesa

Pour un feu de cheminée dernier cri, optez pour le restaurant italien branché Antica Pesa à Williamsburg (115 Berry Street, Brooklyn). En attendant votre table ou simplement pour boire un verre, prenez place dans le grand canapé capitonné et admirez les bûches enflammées derrière leur paroi vitrée. On choisit ce restaurant tendance de Brooklyn davantage pour son atmosphère animée que pour un moment de méditation.

3. Salinas

Salinas (136 9th av), restaurant chic à la cuisine espagnole, possède lui aussi un foyer de chaleur dans son espace “jardin”. Pour profiter pleinement de cette cheminée moderne encadrée par de la brique claire, demandez la table ronde qui lui fait face. L’association du plafond végétal, des banquettes en velours bleu et de la cheminée crée un effet original.

2. Refinery Rooftop

Les toits new-yorkais regorgent de nombreux secrets, y compris de cheminées ! Ouvert toute l’année, The Refinery Rooftop (63 W 38th st) possède un espace abrité à l’atmosphère à la fois chaleureuse, confortable et festive. Ici, la cheminée est creusée directement dans la brique qui habille tout l’espace. Fauteuils, coussins, tapis et plafond en bois,  prolongement de la verrière, apportent de la chaleur au lieu. Installez-vous au bar central ou venez déguster un plateau de fromage. En fin de journée l’ambiance y est plus animée que reposante, surtout en présence de DJs certains soirs de la semaine. Réservation fortement recommandée.

1. Empire Rooftop

Sous sa verrière, l’Empire Rooftop Bar & Lounge (44 West 63rd Street) abrite lui aussi une cheminée incrustée dans la pierre. Lumières tamisées, banquettes et plantes vertes en font un espace agréable. Si le lieu est plutôt calme en journée, il est plus encombré après le travail.

Dans la peau de Sherlock Holmes à Dallas

Si les traditionnelles expositions vous ennuient à mourir, vous allez adorer celle que le Perot Museum de Dallas accueille à partir du 14 février.

Au lieu de vous contenter de scruter les vieilles bottes de Sherlock Holmes, le musée vous propose de les chausser. Plongé dans la peau du détective, vous aurez à résoudre un meurtre énigmatique avec la méthode du grand détective.

Cette exposition interactive est en effet basée sur le personnage d’Arthur Conan Doyle. Au placard donc les outils du XXIème siècle. C’est avec pour seules armes des oreilles attentives et un oeil aiguisé qu’il vous faudra trouver le coupable. Pas si élémentaire que ça, mon cher Watson…

Tout au long de votre enquête, vous découvrirez des costumes d’époque, de vieux manuscrits et bien d’autres surprises encore, qui vous en apprendront davantage sur l’époque. Les vidéos et textes explicatifs sont disponibles en anglais ou en espagnol.

L’exposition se clôturera le 10 mai.