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"Pulp Fiction" dégainé à El Segundo

Payet et Cornillac jouent les "Radiostars" à San Francisco

Manu Payet et Clovis Cornillac nous racontent comment on devient une star de la radio, avec le film Radiostars, projeté le 27 janvier à l’Alliance Française de San Francisco.

Ben se rêve comique à New York. Mais une fois là-bas, il prend conscience que son rêve ne sera pas aussi simple à réaliser qu’il ne le pensait. Il rentre alors à Paris, où il renoue avec sa vie sentimentale désastreuse. Il rencontre alors Alex, une star de la radio, et ses acolytes, Cyril et Arnold. Ben est embauché pour écrire pour eux, mais l’audience de l’émission ne cesse de chuter.
Pour y remédier, ils décident d’organiser un voyage en bus à travers la France, afin de reconquérir leur public. Un voyage qui va ébranler les certitudes de ces Parisiens, qui ne pensaient pas apprendre grand chose des “provinciaux”.
Le film sera projeté à 19h à l’Alliance Française de San Francisco.

"Victorieux ou morts, mais jamais prisonniers" montré à Miami

Miami mettra à l’honneur du 3 au 7 février le film “Victorieux Ou Morts, Mais Jamais Prisonniers”.

Réalisé par Mario L. Delatour, il raconte le combat du “Groupe des huit”. Ce groupe, ce sont huit anciens officiers de l’armée haïtienne, partis s’exiler aux Etats-Unis. Ils n’ont alors qu’une seule ambition, qu’une seule idée en tête : revenir à Haïti et y renverser le président, le docteur François Duvalier. Réprimée par l’armée, cette bande va entraîner une puissante vague de soulèvements et de protestations contre le pouvoir, symbolisant un véritable tournant dans l’histoire de Haïti.

Pour reconstituer cet événement datant de juin 1958, le réalisateur a choisi le format étonnant du film d’animation. Ces illustrations sont entrecoupées d’images d’archives, de photographies anciennes et témoignages d’amis et membres des familles des “huit”, entre autres.

Mario L. Delatour sera présent aux projections pour répondre aux questions.

Programme complet des projections :

A Miami (Wynwood) le 3 février à 19h à O Cinema, 90 NW 29th street

A Miami (Kendall) le 4 février à 18h30 au FIU South Campus, 11200 SW 8th street, Modesto A. Maidique Campus

A Coral Gables le 5 février à 18h30 à University of Miami, School of Communication, Shoma Hall

A Miami (Little Haïti) le 6 février à 19h au Little Haiti Cultural Center, 212-260 NE 59th Terrace

A Fort Lauderdale le 7 février à 14h à l’African-American Research Library and Cultural Center, 2650 Sistrunk Boulevard

A Lakeworth le 7 février à 19h au Lakeworth Playhouse, 713 Lake Avenue

Être enceinte à San Francisco

Félicitations, vous êtes enceinte!
Passée l’excitation de la nouvelle, vient le temps de choisir son docteur. Vous pourrez opter pour un cabinet privé de gynécologie tel que le réputé Golden Gate Obstetrics and Gynecology (1725 Montgomery Street) ou bien directement l’hôpital dans lequel vous accoucherez, UCSF (500 Parnassus Ave), CPMC (3700 California Street
), ou encore Kaiser (4141 Geary Blvd).
Il n’y a pas de mauvais choix, tous ces établissements offrant une qualité de soin plus ou moins similaire. Votre décision sera peut-être guidée par votre assurance; certaines ne travaillent qu’avec un seul de ces établissements.
Mon choix s’est porté sur UCSF car mon appartement est situé à quelques rues de l’hôpital. Pour une première visite, le temps d’attente moyen est d’un mois et demi, mieux vaut donc prendre rendez-vous vite une fois la grossesse connue.
Alexandra, une Belge installée à San Francisco depuis deux ans a choisi de se faire suivre dans un cabinet privé, pensant y recevoir un accueil plus personnalisé que dans un hôpital. “Tous les employés avaient le sourire aux lèvres et on m’a apporté une limonade dès mon arrivée. Une fois dans la salle d’examen, j’ai déchanté. Après un brève entrevue avec une infirmière, j’ai dû attendre mon tour pour la visite du docteur. La consultation a duré tout juste quinze minutes, sans auscultation, et je n’ai eu le temps de poser que la moitié de mes questions. J’ai eu l’impression d’être un numéro parmi d’autres. Je suis sortie très déçue. En Belgique je passais une heure avec mon gynécologue à chaque visite!”
Pas de dépistage de la toxoplasmose
Les propos d’Alexandra me rappellent les conditions du suivi de ma propre grossesse à UCSF. Mes rendez-vous étaient très similaires: pesée et prise de tension par une infirmière, puis visite express du docteur qui me posait quelques questions sur mon état général, et mesurait mon ventre avec un mètre souple. Nous avons toutes les deux eu trois échographies en 3D ; pour moi à treize, dix-neuf et trente-deux semaines de grossesse.
Nous nous sommes également heurtées au même étonnement de notre médecin sur le dépistage de la toxoplasmose, pourtant obligatoire en France et en Belgique pendant la grossesse. “Vous mangez des fromages non pasteurisés et de la viande crue tout le temps chez vous, mais pas nous !” m’a expliqué ma doctoresse, qui insistait sur la caractère inutile de ce test.
Mis à part le côté médical, San Francisco est une ville particulièrement dévouée au bien-être de la femme enceinte. Une kyrielle de cours existent pour le maintien en forme de la future maman: yoga (Yoga Tree, 24 Shotwell St.), pilates (Preggo Pilates, 3726 Cesar Chavez, SF.), massage prénatal (The Mindful Body, 2876 California St.), alimentation pendant la grossesse (Natural Resources, 1367 Valencia St.), cours sur l’allaitement (Carmel Blue, 1418 Grant Avenue) ou de “préparation à l’accouchement”. J’ai suivi ce cours à UCSF, et je l’ai trouvé utile. Créatrice de Sparkling Mothers et coach pour mamans, Alexandra a presque tout testé. “Chaque fois que je sortais de ma session de yoga, j’étais sur un petit nuage en marchant dans la rue avec mon gros ventre. Je me demandais si la vie pouvait être plus merveilleuse que ça!”
Deux jours et demi à l’hôpital
Tout comme mon suivi de grossesse, mon accouchement reste une expérience en grande partie positive. Le plus dur a été l’attente pour être admise à l’hôpital : douze heures pour atteindre les trois centimètres de dilatation requis par UCSF pour accueillir les futures mamans.
Une fois dans ma chambre ultra-spacieuse, j’ai pu recevoir des antidouleurs, et l’arrivée de mon adorable Céleste s’est faite dans une joyeuse excitation. Mon mari est resté à mes côtés durant mes deux jours et demi à l’hôpital, installé sur un siège convertible en lit.
Nous avons fait le choix de garder notre fille avec nous au lieu de la mettre dans la nurserie. Interdite de nourriture solide durant la durée du travail car étant sous péridurale, je n’ai pas eu l’occasion de goûter à la nourriture de l’hôpital. Pour mon premier repas post-accouchement j’ai opté pour un mix sushi/champagne apporté par des amis.
Au moment de la sortie de l’hôpital, je me sentais prête pour affronter mes premiers jours de jeune maman. J’ai vite déchanté au sujet de l’allaitement. Les deux visites de la spécialiste à la maternité n’ont absolument pas suffi. J’ai dû faire appel à une consultante en allaitement, et à ma grande surprise ce service très coûteux n’était pas pris en charge par l’assurance. Contrairement à la France, les séances de rééducation post-partum ne le sont pas non plus.

Des perles du 7ème art français à l'Anthologie Film Archives

Quand l’Anthology Film Archives décide de rendre hommage au cinéma français, il puise dans les classiques d’antan…
Ce sont des films des années 30 et 40 qui seront projetés, du 23 janvier au 2 février. Selon les programmateurs, cette période aurait été d’une “remarquable invention“, d’un “artisanat impeccable” et “d’un raffinement de plus en plus grand“. Ni plus, ni moins.
Parmi les petits bijoux choisis, “Hôtel du Nord”, de Marcel Carné. Le long du canal Saint-Martin se trouve ce petit établissement. Et dans cet établissement se trouvent des clients un brin étranges. Il y a ce couple, transi d’amour, mais venu pour se suicider, Raymonde la prostituée et son ancien patron reconverti, et d’autres spécimens. Et puis, lors d’un repas, un coup de feu retentit. Une enquête débute alors, qui va s’avérer bien plus difficile qu’elle n’aurait pu l’être. Projections le 23 janvier à 19h, le 26 à 21h, et le 29 à 21h15
Il y aura aussi “Les Visiteurs du soir”, toujours de Marcel Carné. Un film fantastique où Satan s’amuse à semer le trouble sur la Terre, en l’an 1485. Projections le 23 janvier à 21h15, le 29 à 18h45, et le 2 février à 18h45
Viendra ensuite “Le roman d’un tricheur”, du grand Sacha Guitry. Un homme y raconte ses mémoires. Petit, il vole dans le tiroir-caisse de l’épicerie familiale. Le soir, alors qu’il est lui privé de dîner, toute sa famille meurt, empoisonnée. De cet événement tragique il comprend que l’honnêteté est inutile, mais que la richesse, elle, est une grande vertu. Il devient alors tricheur professionnel. Projections le 24 janvier à 17h, le 28 à 19h, et le 1er février à 21h
 “Le Corbeau” d’Henri-Georges Clouzot parle lui, comme son nom l’indique, d’un corbeau, qui envoie des lettres empoisonnées à toute un village. Des lettres sanglantes, et destructrices. Le film est basé sur une histoire vraie, qui s’est déroulée dans le Limousin en 1917. Projections le 24 janvier à 19h, le 30 à 19h, et le 2 février à 21h15
Dans “Douce”, Irène, la gouvernante de la jeune et jolie Douce de Bonafé, et l’amante d’un certain Fabien, régisseur. Or il se trouve que Douce est folle amoureuse de Fabien, que Fabien est fou d’Irène, mais qu’Irène, elle, hésite entre deux hommes… Cette hésitation va lui coûter très cher. Projections le 24 janvier à 21h, le 30 à 21h et le 1er février à 19h
“Marius” d’Alexander Korda est inspiré du roman éponyme de Marcel Pagnol, le tout premier de sa trilogie sur Marseille. Dépaysement garanti, sur les quais du Vieux-Port, où Marius rêve du grand large. Projections le 25 janvier à 15h et le 31 à 18h15
Et pour continuer avec Marcel Pagnol, “Fanny”, l’adaptation cinématographique du deuxième tome de la trilogie, par Marc Allégret, sera aussi projeté. Projections le 25 janvier à 17h45, et le 31 à 21h
Enfin, le dernier volet, scénarisé par Marcel Pagnol en personne, “César”, clôturera cette petite série bien gauloise. Projections le 25 janvier à 20h30, et le 1er février à 16h15
Pour terminer ces projections en beauté, vous sera présenté “Une si jolie petite plage” d’Yves Allégret. L’intrigue se passe dans un petit hôtel en bord de mer, dans le nord de la France. Lorsqu’un homme arrive et accuse un client d’un crime, le calme relatif de l’établissement se retrouve complètement brisé. Projections le 26 janvier à 19h, le 28 à 21h, et le 31 à 16h15

Le Bon Marché et The Webster Miami se mettent au blanc

« Un meeting très chanceux, nous aimons chacun le magasin de l’autre et les idées ont commencé à affluer… », raconte Laure Hériard Dubreuil, fondatrice française de la boutique The Webster. C’est ainsi que le Bon Marché et le concept store ultra hype de Miami ont décidé de présenter du 10 janvier au 21 février une collection capsule tout en blanc, conçue pour l’occasion par une cinquantaine de designers.
Le blanc hivernal est une tradition au Bon Marché depuis 1873. A l’époque, Aristide Boucicault a eu la bonne idée de remplir les allées vides après les fêtes en lançant « Le mois du Blanc » avec des séries spéciales d’articles de linge de maison assortis à la neige. Cette opération connut un tel succès qu’elle est devenue un rendez-vous annuel. Pour cette édition 2015, « Le mois du Blanc » invite les créateurs de mode et se conjugue simultanément au Bon Marché et dans la boutique de Miami The Webster, connue pour ses sélections luxueuses et pointues.
Le Bon Marché et The Webster ont donné carte blanche à une sélection internationale de designers pour revisiter en blanc une pièce iconique de leur choix. « Le blanc est une couleur universelle qui traverse le temps et les continents » commente Laure Heriard Dubreuil. « Tout le monde a besoin d’une pièce en blanc dans sa garde-robe – de Bariloche à Kualha Lumpur, de Miami à Paris » ajoute Laure Hériard Dubreuil.
Les designers invités déclinent donc les nuances de blanc sous de multiples formes dans l’univers de la mode femme (prêt-à-porter et accessoires) et homme, avec quelques créations pour l’enfant, la beauté et la maison. On trouve notamment dans la collection un maillot de bain Erès, une robe Marc Jacobs, un sac Lady Dior, des bijoux Aurélie Bidermann, des souliers Pierre Hardy, une veste Acne, un chapeau Maison Michel, une robe Bonpoint ou une table Nada Debs.

Des Français sur le chantier du grandiose Baccarat Hôtel

En face du MoMA, dans une nouvelle tour de 42 étages, le Baccarat sera l’un des hôtels les plus luxueux de New York.
Ces 115 chambres et 60 appartements, doivent devenir, selon la société d’investissements immobiliers Starwood Capital, le vaisseau-amiral d’une nouvelle marque dans l’hôtellerie haut-de-gamme.
L’ouverture est prévue pour février 2015, et pour le moment, l’intérieur est encore un chantier… où l’on entend parler français. En ce mois de décembre, Simon, Julien, Claude et Thibault, compagnons de France et tapissiers des Ateliers Charles Jouffre, sont venus de Lyon pour habiller les murs de ce futur hôtel cinq étoiles.
Ils ne sont pas les seuls Francais impliqués. La décoration des chambres de l’hôtel, des espaces publics et du spa a été confiée à un cabinet parisien, Gilles & Boissier (qui à New York, a réalisé la décoration du Buddakan). La société Rinck, basée dans la Drôme, réalise les armoires monumentales et les miroirs. Et les lustres sont signés Baccarat.
Plusieurs artistes francais vont aussi intervenir dans la décoration, comme Eva Jospin (fille de l’ancien premier ministre), qui installera une sculpture en papier monumentale. Le sculpteur Christian Astuguevielle va s’occuper de vitrines. Dix artistes français (dont Gilles Barbier, Bardula, Vincent Fournier, Marianne Guely…) ont été commissionnés pour réaliser une oeuvre à partir du “verre Harcourt”, le fameux verre à pied classique de Baccarat.
Dorothée Boissier, architecte d’intérieure, vient à New York tous les mois et demi pour suivre l’avancement de ce projet, sur lequel elle travaille depuis trois ans. “Nous nous sommes inspirés de l’esprit des hôtels particuliers parisiens du XVIIIème siècle, avec une succession de pièces de différentes tailles, des très hauts plafonds, un plan symétrique. Cela donne une ambiance intimiste d’hôtel-boutique, version grand luxe, avec des aller-retours entre le classique et le contemporain”, raconte l’architecte, qui a travaillé pendant neuf ans pour le cabinet de Philippe Starck.
Le matin de notre visite, les quatre tapissiers français, sur des échafaudages, posaient du tissu sur les très hauts murs du lobby. Plus de 600 mètres de taffetas de soie, couleur “tabac clair”, tombaient dans des pliés gracieux et complexes. “On avait fait des essais à Lyon pour trouver la méthode adaptée. C’était un vrai défi, car il fallait du volume, et en même temps garder le tissu collé au mur”, commente Charles Jouffre, tapissier de métier, venu de Lyon pour l’occasion.
“Le savoir-faire de la tapisserie, en en particulier le tissu tendu mural, c’est très français. Partout dans le monde, on trouve des Francais dans ce domaine”, remarque le fondateur de l’entreprise, qui a déjà travaillé, aux Etats-Unis, pour le Four Seasons, le Gramercy Park Hotel, le New York Palace Hotel. C’est son fils, Romain, qui s’occupe du bureau américain des Ateliers, avec sept permanents que la société forme petit à petit au métier. Son carnet de commandes est bien rempli : “même si on est plus cher, je crois que ce qu’on propose est d’une qualité bien supérieure à ce qui peut se faire ici.” 

Le Prix Daniel Pearl 2015 décerné à Charlie Hebo

Le Prix Daniel Pearl 2015 sera attribué à Charlie Hebdo, le Los Angeles Press Club, qui attribue la récompense tous les ans, a-t-il annoncé lundi 12 janvier dans un communiqué.
La distinction, créée en 2002 en hommage à Daniel Pearl, le journaliste du Wall Street Journal qui a été assassiné au Pakistan par Al Qaïda, récompense le courage et l’intégrité dans le journalisme. Le reporter de guerre Richard Engel, la journaliste russe assassinée Anna Politkovskaya et l’animateur Bob Woodruff l’ont reçu.
Le Prix sera remis par Ruth et Judea Pearl, les parents de Daniel Pearl, le dimanche 28 juin au Biltmore Hotel de Los Angeles. “Les cœurs courageux de Charlie Hebdo ont protégé nos libertés depuis des décennies – seuls, c’est aujourd’hui notre devoir de protéger leur vision pour les générations à venir – ensemble” , ont expliqué Ruth et Judea Pearl dans le communiqué.

Tony Parker et Boris Diaw reçus par Obama avec les Spurs

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Les San Antonio Spurs des frenchies Tony Parker et Boris Diaw, champions NBA 2014, étaient en visite au 1600 Pennsylvania Avenue en ce 12 janvier.
Comme à son habitude le locataire des lieux, Barack Obama, fanatique de la balle orange, s’est fendu de quelques bons mots. “Les Spurs sont vieux et pour un vieil homme comme moi cela me fait du bien. Où est Tim (Duncan) ? Tim (âgé de 38 ans) a quelques cheveux blancs tout comme d’autres membres de l’équipe… Cela m’encourage de voir des personnes âgées capables d’avoir du succès dans un sport de jeunes”. Le 44ieme Président a souligné le collectif unique de cette équipe typée Nations Unies composée de sept nationalités.
French Morning était là. Extraits:
(Vidéo Gaëlle Schwaller)

Godard dit Adieu au langage à Santa Monica

Depuis sa sortie en 2014, Adieu au langage de Jean-Luc Godard est un film qui divise: concentré de poésie et de métaphores pour certains, film trop conceptuel et abstrait pour d’autres…
Pour vous faire votre propre idée, rendez-vous à l’Aero Theatre de Santa Monica, du 23 au 29 janvier.
Ce film est le 47ème long-métrage de Jean-Luc Godard, et aussi le tout premier réalisé en trois dimensions. A l’écran, le quotidien banal et sans remous, ou presque, d’un couple qui s’aime et se déchire. Entre les deux amants, un chien (Roxy, de son petit nom, a d’ailleurs remporté la Palme Dog pour ce rôle). A partir de ce récit, on arrive tout à coup à une métaphore de la vie, de la guerre, et de bien d’autres choses encore.
Au Festival de Cannes, où le film franco-suisse fut présenté pour la première fois, Adieu au langage avait fait son petit effet. Des acteurs inconnus du grand public, un scénario qui dérange, l’usage de la 3D: on ne peut ôter à Godard le mérite de son audace.
Le film sera en français, sous-titré en anglais, et projeté en 3D.

Défilé de Paris: la "faute" d'Obama

Il y avait une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement à la marche républicaine de dimanche, à Paris. Mais pas Barack Obama. Une absence remarquée qui vaut au président américain de se retrouver, lundi, au centre d’une polémique.
Le seul représentant américain officiel dans le cortège était l’ambassadrice des Etats-Unis en France Jane Hartley. “Mais sa présence n’a pas été remarquée dans une foule de plus d’un million de personnes, note le New York Times, dont 40 leaders“, comme Benyamin Netanyahu, Mahmoud Abbas, David Cameron et Angela Merkel.
Eric Holder, le ministre de la justice américain, était à Paris pour une réunion sur la sécurité mais n’a pas défilé. John Kerry était lui en Inde en raison d’un déplacement prévu depuis longtemps, le vice-président Joe Biden chez lui avec un agenda vide.
Les réactions à l’absence de Barack Obama se sont succédé, dimanche et lundi, venus des médias d’abord. Fait assez rare pour être souligné, un des envoyés spéciaux de CNN se fend d’un éditorial publié sur le site pour dire que cette absence américaine “lui fait honte”: “j’espère que ce n’est pas de l’arrogance américaine, cette croyance que le monde entier doit s’exprimer quand il nous arrive quelque chose mais que notre présence à un rassemblement international est moins importante qu’un billet pour les Green bay (NLR: 3 candidats républicains à la presidentielle étaient à la même heure dans les tribunes de l’important match de football entre Green Bay et Dallas), quand les victimes parlent avec un accent qu’on ne comprend pas” .
Screen Shot 2015-01-12 at 2.26.00 PMLe New York Daily News fait sa “Une” lundi avec le titre Vous avez laissé tomber le monde , sous les photos d’Obama, Kerry, Holder et Biden.
“Barack Obama n’est pas Charlie – ou du moins pas ce week-end”, note pour sa part le site d’information Politico. Selon lui, les réactions du président américains aux attaques en France ont été “mesurées”  . “Obama n’était pas loin de la marche à Washington, dimanche (…) Il a passé cet après-midi frileux à quelques blocs de la Maison blanche, sans emploi du temps public, sans sortir. Joe Biden était chez lui à Wilmington, dans le Delaware. Ni lui ni aucun autre officiel de haut-rang n’a assisté à l’évènement” , observe le site. Qui relève la réaction “diplomatique” de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis Gérard Araud, qui a remercié sur twitter à Victoria Nuland, la Secrétaire d’Etat adjointe, qui a fait le déplacement, elle.
Lire aussi: la visite d’Obama à l’ambassade de France à Washington
Si Kerry ne pouvait pas aller à Paris, pourquoi Obama n’y est pas allé, ou ne s’est-il pas assuré qu’Holder reste plus longtemps? Et quid de Biden qui, comme le président, n’avait pas d’évènements publics dimanche? N’est-ce pas le rôle des vice-présidents, de représenter les Etats-Unis lors d’évènements solennels à l’étranger? ” se demande pour sa part The Atlantic.
La moindre des ironies n’est pas de voir tout à coup les conservateurs américains, habitués à “bouffer” du Français à la moindre occasion, se drapper dans l’indignation. Le National Review, note par exemple que l’absence de représentant américain de haut niveau”est d’autant plus bizarre que (…) le président Hollande a été l’un des alliés les plus solides des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme ces dernières années“. Marco Rubio et Ted Cruz, deux candidats potentiels à la prochaine primaire républicaine, n’ont pas manqué l’occasion de dénoncer ce “nouveau faux-pas” de l’occupant de la Maison Blanche.
La levée de bouclier a fini par obliger la Maison Blanche à réagir, le porte-parole Josh Earnest admettant que les Etats-Unis “auraient dû envoyer un représentant de plus haut niveau”. Le président lui-même aurait aimé s’y rendre si les circonstances avaient été différentes” a-t-il assuré. En “off”, des représentants de l’administration américaine laissaient entendre qu’il était trop difficile d’organiser la sécurité du déplacement présidentiel en moins de 36h, explication qui n’a pas convaincu la plupart des observateurs qui notaient que presque cinquante chefs d’Etats et de gouvernement, y-compris l’hyper protégé premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, avaient eux trouvé les moyens d’organiser leur voyage.
 

Le festival du chocolat va faire fondre Miami

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Pour passer l’hiver en douceur(s), quoi de mieux qu’un bon vieux festival du chocolat ? Celui de Miami aura lieu les 17 et 18 janvier.
Ne nous demandez pas pourquoi, mais ce festival se déroulera au Miami Auto Museum. Pour commencer, on vous conseille de ne pas manquer le défilé de mode de “haute couture cacao”. Avec un peu de chance, on vous laissera même manger les robes à la fin.
Au coeur de ce festival à croquer, il y aura aussi des tonnes de démonstrations et dégustations en tout genre. Estomacs sensibles, s’abstenir : brownies, truffes, gâteaux, cookies et glaces se disputeront la vedette sur les étals. Vous pourrez aussi découvrir des mets et produits un peu plus exotiques, comme la sauce barbecue au chocolat, des vins au chocolat, et même, des produits de beauté et relaxation… au chocolat bien sûr. Un programme bien alléchant !