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Deux mois de comédies françaises au FIAF

Des films français, c’est bien. Mais si ils sont expliqués par des professionnels, c’est encore mieux ! En janvier et février, le FIAF a convié des critiques, professeurs, auteurs qui ont le point commun d’adorer les comédies françaises. Ils les aiment tellement qu’ils viendront les présenter!

Le 6 janvier d’abord, sera projeté le film “Antoine et Antoinette”. Cette comédie romantique en noir et blanc, datant de 1947, raconte l’histoire de deux amoureux qui n’ont rien à perdre sauf… ce ticket gagnant à la loterie, qu’ils ont justement égaré. Le film sera présenté par Delphine Selles-Alvarez, en charge de la programmation des films au FIAF.

Le 13 janvier, ce sera au tour de “La poison”, présenté par Charles Affron, professeur à la NYU, de faire son grand retour. Réalisé par Sacha Guitry, cette comédie noire s’immisce dans le quotidien de Paul et Blandine, mariés depuis 30 ans, qui cherchent tous deux comment se débarrasser de l’autre, définitivement.

Viendra ensuite le 20 “L’amour c’est gai, l’amour c’est triste”, avec Bernadette Lafont et Chantal Goya en tête d’affiche. Léon découvre un jour que ces hommes qui viennent souvent voir sa soeur, ne sont que les clients de cette dernière, qui se prostitue. Cette nouvelle va vite lui passer au dessus de la tête, trop préoccupé à faire en sorte que le patron de Marie ne recrute pas la jolie Arlette, dont il est tombé amoureux… Le nom invité spécial, son nom n’a pas été encore dévoilé.
Le 27, l’auteur Phillip Lopate viendra présenter “Les favoris de la lune”, un portrait surréaliste des XVIII et XIXème siècles, qui a remporté en 1984 le Prix Spécial du Jury au Festival de Films de Venise.
Prochain film, “Les beaux gosses”, qui décrypte l’adolescence mouvementée d’Hervé et ses meilleurs amis, qui ne sont pas franchement les rois à l’école… Jusqu’au jour où Hervé raconte qu’il sort avec Aurore, qui est belle et “populaire”. C’est Jean-Philippe Tessé, rédacteur en chef adjoint des Cahiers du Cinéma, qui sera chargé de vous expliquer les subtilités de cette comédie.
Le 10 février, “Du côté d’Orouët” sera introduit par la journaliste Annie Bergen. Le film met à l’honneur l’amitié féminine, avec les héroïnes Joëlle, Karen et Caroline, qui s’amusent de tout et de rien…
Le 17 février, Arielle Dombasle et Fabrice Luchini se donneront la réplique dans “L’arbre, le maire et la médiathèque”. Derrière ce titre énigmatique se cache Julien, qui rêve d’ouvrir un centre culturel et sportif, un projet que ses proches trouvent à la limite de l’absurdité… Nicholas Elliott, critique cinéma, viendra parler du film.
Enfin, le petit dernier sera “La terre de la folie”, projeté le 24 février. Si on ne connaît pas encore l’invité qui présentera le documentaire, on sait tout de même que ce dernier, réalisé par Luc Moullet, tente de perçer à jour les mystères de la vie à la montagne, entre “meurtres, suicides et folie”.

Le festival de jazz "French Quarter" de retour à New York

A New York du 12 au 14 janvier, on célèbre le jazz français… Au total, ce sont pas moins de 40 artistes qui se produiront sur différentes scènes (Smalls Jazz Club, Joe’s Pub, Dizzy’s Club) lors du festival “French Quarter”.

Le Paris Jazz Club a créé ce rendez-vous jazzy en janvier dernier. Fort de ce précédent succès, le festival a décidé de s’offrir une deuxième édition. Parmi les artistes présents, il y aura René Urtreger, qui clôturera ces trois jours. Agé de tout juste 80 ans, ce pianiste a un palmarès à faire pâlir d’envie plus d’un apprenti jazzman. Il a notamment joué avec Miles Davis, en 1956 et 1957 durant sa tournée européenne. C’est d’ailleurs avec lui qu’il a joué la musique du film “Ascenseur pour l’échafaud”. Après un prestigieux Prix Django Reinhardt, il travaille, entre autres, pour Claude François, Serge Gainsbourg et Sacha Distel…
Mais avant de voir René Urtreger, d’autres artistes vous attendent. Au programme: le saxophoniste Olivier Bogé et son quartet, dont l’album “The World Begins Today” a été qualifié de “l’un des plus beaux disques de l’année” par la critique. Ou encore le trio Yonathan Avishai, dont le pianiste est souvent considéré comme l’une des figures émergentes de la scène jazz israélienne.
Programme (horaires non disponibles):
Le 12 janvier dès 20h au Smalls Jazz Club, 183 West 10th street, NYC ( Pierrick Pedron, Marian Badoi, Julien Alour, Olivier Bogé, Yonathan Avishai Trio)
Le 13 janvier dès 18h30 au Joe’s Pub at the Public Theater, 425 Lafayette St, NYC (Airelle Besson et Nelson Veras, Cédric Hanriot Quintet, Grégory Privat et Sonny Troupé, Jean-Michel Pilc Trio)
Le mercredi 14 janvier à 19h30 et 21h30 au Dizzy’s Club Coca Cola, 10 Columbus Circle (Jean-Michel Pilc et René Urtreger)

Une "French night" avec les Clippers et Tony Parker

Le coeur des Français de Los Angeles va balancer… D’un côté la très francophile équipe des San Antonio Spurs (avec Tony Parker et Boris Diaw); de l’autre les locaux de l’étape, les LA Clippers.
Mais ce sera surtout une soirée pour célébrer le basket, et la communauté française de Californie du Sud. C’est la jeune French American Chamber of Commerce qui est à l’initiative de cette “French Heritage Night”, au cours de laquelle les Clippers célèbreront la communauté française, comme ils le font régulièrement avec d’autres communautés.
Avant le match, la FACC organise sur place un évènement de networking, ouvert à quelque 200 personnes.
Prix des billets pour le match seul: de $25 à $127.
Prix des billets pour le match + l’évènement d’avant match: de $50 à $140.
Acheter les billets ici
 

Keith Haring en colère à San Francisco

La rétrospective “Keith Haring: The political line” (jusqu’au 15 février 2015 au De Young Museum) rassemble plus de 130 oeuvres qui soulignent l’engagement politique de l’artiste.
De Keith Haring, on connait l’esthétique colorée et le coup de crayon presque enfantin: un bébé qui rampe, un chien qui aboie, des bonhommes qui dansent. L’apparente simplicité du trait et le dynamisme qui s’en dégage révèlent pourtant un artiste très ancré dans son époque, et qui n’a jamais cessé d’en dénoncer les injustices et les abus.
A l’entrée de l’exposition, une statue de la Liberté aux couleurs fluorescentes, recouverte de graffiti donne le ton.  D’autres icônes et références sont détournées par Haring: des amphores grecques décorées de soucoupes  volantes et de silhouettes dansantes, un sarcophage égyptien graffité, des masques africains, des totems.
La rétrospective est à la fois chronologique et thématique. Né en 1962, il traverse les années 80 en météorite artistique, consacré de son vivant.  Ses dessins, souvent explicites, se moquent ouvertement du puritanisme ambiant. Très inspiré par la culture de la rue, Haring fait du métro son musée permanent; il  y dessine à la craie sur les panneaux publicitaires vides. Il y distribue aussi des posters, qui dénoncent l’apartheid et réclament la libération de Mandela.
Il a peu d’illusions quant à la politique du républicain Reagan: des collages de journaux mettent en exergue le climat de violence et d’oppression de l’époque. Les chevaux de bataille d’Haring sont la prolifération des armes nucléaires, le capitalisme représenté sous les traits d’un cochon dévorant l’humain, les médias de masse qui abrutissent, et les ordinateurs qui remplaceront bientôt le cerveau.
Chaque salle aborde un de ces thèmes,  et on est saisi par la véhémence de l’engagement de l’artiste qui s’exprime sur des toiles parfois gigantesques, dont les couleurs vives interpellent le visiteur. La plupart des œuvres sont sans titre: le message qu’elles véhiculent est suffisamment clair.
Homosexuel affirmé, Haring aborde la sexualité masculine sans fard: les séropositifs, marqués d’une croix, brûlent dans un enfer dantesque. Sur le mur d’en face, un autoportrait d’Haring en plein réflexion semble contempler la situation avec désolation.  On termine cette plongée dans l’engagement de Keith Haring par “Silence=Death” (1988), le célèbre triangle rose inversé, symbole de la défense de la cause homosexuelle, comme un dernier témoignage de l’héritage politique de l’artiste, emporté par le Sida en 1990.
“Keith Haring: the political line” ne peut laisser indifférent, et les thèmes que cette exposition aborde sont toujours d’actualité. Seul petit bémol: le silence trop feutré dans lequel on parcourt l’exposition…Keith Haring créait très souvent en musique, en particulier avec du hip-hop, issue de la culture de la rue qu’il affectionnait tant. Heureusement, l’audio-guide (en anglais uniquement, $7) est très bien fait, avec notamment des témoignages de Kristen, la sœur d’Haring, et du photographe David LaChapelle, et des mises en perspective historiques très éclairantes sur les années 80.
 

Le DJ Steve Aoki en concert chez lui à Miami

Né à Miami, le DJ Steve Aoki s’offre un retour aux sources, le 30 décembre, au Story Nightclub.

A 37 ans, Steve Aoki est la preuve vivante qu’on peut être un DJ de plus de 20 ans et ne pas être complètement has-been. Ce jeune DJ aux doigts d’or, qui compte 6 millions de fans sur facebook, n’était pas franchement prédestiné à la musique électro: il a fait des études de sociologie et de “Women Studies”. C’est malgré tout à l’université qu’il lance ses premiers concerts, à petite échelle d’abord. Il devient très vite producteur, et lance Dim Mak Records, son propre label.

Ce n’est qu’en 2008, après des débuts avec Blake Miller, qu’il se lance dans une carrière solo. Quatre albums plus tard, le DJ a su se faire un nom dans le monde de la nuit. Il a collaboré avec de grands artistes, comme le groupe de rock Linkin Park, Will.I.Am, les Bloody Beetroots, Afrojack, et bien d’autres encore.

A Houston, un petit marathon pour bien commencer 2015

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Chaussez vos plus jolies baskets, il vous reste moins d’un mois pour vous entraîner et courir le marathon de Houston !
Celui-ci aura lieu le 18 janvier (autant vous dire qu’il vaudra mieux éviter les excès de bûche mousse au chocolat à Noël…). Vous aurez six heures pour réaliser le parcours. Mais pour les plus ambitieux d’entre vous, sachez que le record est établi à 2 heures, 6 minutes et 51 secondes.
Pas moins de 200.000 spectateurs sont attendus cette année à Houston. La course débutera à 7 heures du matin. Les moins téméraires se contenteront d’un demi-marathon, ou d’un “5 kilomètres”, courses que vous pouvez aussi faire en équipe, entre amis, en famille ou entre collègues.
 
 

A Pasadena, les enfants passent les Fêtes sous la neige

Puisqu’un Noël où il ne fait pas terriblement froid, et où les enfants ne peuvent pas se vautrer dans les flocons, n’est pas un vrai Noël, le Kidspace Children’s Museum vous propose une petite virée en Laponie. Ou presque…
Du 26 au 30 décembre, un espace avec de la neige qu’on croirait tombée du ciel y sera aménagé. De quoi ravir vos petits chérubins, qui pourront enfin se lancer à corps perdu dans un concours de bonhommes de neige digne de ce nom. Plusieurs activités sont programmées: pêche sous glace, peinture, art des flocons de neige, igloos, lectures…
En plus, chaque jour à 13 heures, les enfants pour assister à une performance (musiques de Noel, chansons espagnoles, marionnettes…). Attention, certaines activités ne sont pas disponibles en permanence.

Participez à la journée sans pantalon dans le métro de New York

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Le métro est bondé et il fait froid ? Ce sont les conditions idéales pour le “No Pants Subway Ride”, qui aura lieu cette année le 11 janvier. Portez vos plus beaux sous-vêtements et tâchez d’avoir l’air naturel.
A l’origine de cette drôle de tradition, une blague entre potes, il y a treize ans. En 2013, le phénomène s’est étendu à soixante villes dans le monde. L’idée est simple : les participants entrent successivement dans le même métro et font comme s’ils ne se connaissaient pas. Ce qui les distingue ? Ils ne portent pas de pantalon.
Pour participer, il suffit de réserver. Une semaine avant, vous serez prévenu des lieux et heures où surprendre les autres passagers du métro. Une soirée est également prévue au Bar 13 pour les vaillants participants. Sans chemise, sans pantalooooooon…
 

Le court-métrage français célébré à LA

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Les Lutins du court-métrage, ce sont un peu les Oscars du court-métrage français… Le théâtre Raymond Kabbaz projettera ses plus belles perles le 23 janvier.

Depuis 1998, les petites mains des Lutins du Court-métrage travaillent à promouvoir les films courts français. Durant toutes ces années, pas moins de 2.000 professionnels du cinéma ont voté chaque année pour sélectionner 25 films. Ce qui garantit une sélection de choix… François Ozon, Ludivine Sagnier et Sylvie Testud y sont d’ailleurs passés.

La nuit du 23 janvier sera donc placée sous le signe d’un cinéma de qualité, grâce à la projection de six films courts (avec en prime, pendant les entractes, du vin et du fromage).

Parmi les courts-métrages projetés, “La virée à Paname” (“A day out in Paris”), qui raconte l’histoire de Mourad, apprenti-acteur, qui monte à Paris pour un atelier d’écriture. Sauf qu’il ne va pas y trouver que l’inspiration…

Il y aura aussi “Lisboa Orchestra“, qui s’était offert l’an dernier un petit détour par le prestigieux Festival de Films Courts de Clermont-Ferrand. Ce petit documentaire raconte le Lisbonne vu par un œil français, tout en musique, au rythme de cette ville pleine de surprises.

On vous recommande enfin de prêter attention à “Etre vivant” (“A living being”). Encore un documentaire, avec cette fois une immersion dans la vie d’un sans-abris. A l’aide de sa caméra et de longs plans, Emmanuel Gras, le réalisateur, a mis à jour les émotions et le quotidien d’un homme, dans les rues de Paris.

Ces  films seront accompagnés par trois autres courts-métrages : “La Fugue” (“The Runaway”), “Betty’s Blues” et “Miniyamba” (“Walking blues”).

Avec HomeStories, Brooklyn va se meubler "européen"

Les lignes sont sobres, les matières brutes et  naturelles, la palette tricolore « brume, taupé, sable ». Le style chic et épuré des architectes d’intérieur genevois, Paul et Sophie Yanacopoulos-Gross, est omniprésente dans leur nouveau showroom de Brooklyn Heights, HomeStories.
«Nous sommes venus trouver ici une clientèle qui, comme nous, recherche une qualité de vie charmante et  stimulante à la fois» explique Sophie Yanacopoulos-Gross, depuis son nouveau magasin.
D’origine greco-suédoise, elle a grandi à Genève, où elle a suivi des études d’architecture d’intérieur à l’Ecole des Arts Décoratifs. En 1995, elle épouse Paul, un designer d’origine franco-allemande. Ce dernier, après des études de sculpture à Londres, se spécialise dans le design de meubles à la “London School of Furniture”.
Ensemble, ils créent “Atmosphere” et “Atmosphere cuisine” dans la vieille ville de Genève. Deux magasins, une production de meubles et un bureau d’étude. Après 10 ans de ville, ils partent pour la campagne pour se mettre au vert. Ils transforment une grange, qui deviendra à la fois un lieu de vie, de créativité et de travail.
Mais au fil des années, l’envie et le besoin de se tourner vers des horizons plus dynamiques se fait ressentir. “Nous nous sommes tout naturellement tournés vers New York, cette ville monde, cosmopolite et inspirante”, poursuit Sophie Yanacopoulos-Gross. Ils quittent la Suisse avec leurs deux enfants à l’été 2013.
Après une année de mise en place et de travaux,  HomeStories a ouvert ses portes. On y trouve du mobilier, des luminaires et des accessoires d’habitat, dans une atmosphère poétique et habitée. D’importation surtout européenne, on y reconnaît des pièces signées Paola Navone, les frères Bouroullec, Achille Castiglioni. Et de France en particulier, la ré-édition de la chaise Nicolle. En parallèle à l’activité du magasin se développe un service de design et de conseils. L’aventure commence.