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"Le magicien d'Oz" en musique près de Dallas

Pour les petits et grands enfants, “Le Magicien d’Oz” fête ses 115 ans au Texas, dès le 30 janvier. Rendez-vous dans la ville de Cleburne, au sud de Fort Worth, pour voir le show de la troupe du Plaza Theatre Company. La comédie musicale sera jouée jusqu’au 7 mars.
Le Magicien d’Oz a été publié aux Etats-Unis pour la première fois en 1900. Ce roman pour enfants écrit par L. Frank Baum, a été de nombreuses fois adapté au cinéma.  L’héroïne, c’est Dorothée. Elle vit au Kansas, dans une jolie maison, qui, un jour, se fait emporter par une terrible tornade. La jeune fille se retrouve alors perdue au milieu d’Oz, un pays féerique, mais dont elle aimerait bien partir… Une fée va alors lui donner la solution : pour rentrer chez elle, Dorothée doit aller trouver le magicien d’Oz, qui habite dans la dénommée cité d’émeraude. En chemin, elle va faire de drôles de rencontres, entre cet épouvantail qui n’a pas de cerveau, ce bûcheron en fer qui n’a pas de cœur, et ce lion qui n’a pas de courage.
 
 

 

TV5 Monde part sur les traces de Napoléon

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(Article partenaire) Printemps 1815. Napoléon et ses troupes sont en chemin vers Waterloo. Ils passent quatre jours en Belgique, marchant sur ce qui deviendra la célèbre “Route Napoléon”, entre Beaumont et Waterloo.
TV5 Monde vous propose de refaire ce voyage avec les armées de Napoléon le dimanche 4 janvier à 18h26 (heure EST), dans le cadre de son émission historique “Sur les traces de…”. Animée par Jean-Louis Lahaye, elle vise à présenter la Belgique à travers ses routes.
Ce retour dans le passé se veut aussi une plongée dans le quotidien de Napoléon à l’époque, avant la défaite qui signa la fin de son règne sur l’Europe.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Jacques Attali parle de l'Europe et des Etats-Unis à New York

Imaginer les relations entre l’Europe et les Etats-Unis en 2030: tel est le défi auquel se livrera Jacques Attali le 13 janvier au Consulat de France.
Surnommé par Libérationl’homme qui murmure à l’oreille des présidents“, l’écrivain-économiste-intellectuel français viendra parler des “défis, menaces et stratégies” qui affectent la relation transatlantique. M. Attali, qui fut conseiller spécial auprès de François Mitterrand et fondateur de la Banque européenne pour la Reconstruction et de Développement (BERD), a lancé sa société de micro-finance PlaNet Finance Group. Son dernier livre, Devenir soi, sur l’importance de prendre en main son destin, vient de sortir en France.
La conférence, qui s’inscrit dans le cadre des Conferences@934 du consulat, est gratuite. Les retardataires ne seront pas acceptés.

Pasadena commence 2015 en fête avec la Rose Parade

Comme chaque premier jour de l’année, Pasadena revêtira le 1er janvier 2015 son plus bel habit de fête pour la Rose Parade.

Ce festival, dédié aux fleurs, aux sports et à la musique, se tient depuis plus d’un siècle. Des chars colorés traverseront la ville à partir de 8h du matin. Deux heures de cortège devraient défiler sous vos yeux.

La parade débutera à l’angle entre Green Street et Orange Grove Boulevard. Elle continuera ensuite vers le nord, sur Orange Grove. Le cortège s’achevera sur Villa Street.

Plus de 935 bénévoles se mobilisent chaque année pour mettre sur pied les chars. En tout, la Rose Parade représente pas moins de 80.000 heures de travail… Autant vous dire que le coup d’oeil vaut le détour.

Le festival est aussi réputé pour son “Rose Bowl Game”. Ce championnat de football américain est né en 1902. Il opposait alors Stanford et Michigan. Depuis, il n’a rien perdu de cette tradition, et continue à mettre les universités du pays en compétition. En 2015, ce sera Florida State contre Oregon…

Catherine Deneuve chante l'amour à San Francisco

Catherine Deneuve, Ludivine Sagnier et Chiara Mastroianni se donneront la réplique dans “Les biens-aimés” (“Beloved”) à San Francisco, le 6 janvier.
“Les biens-aimés” n’est pas un film comme les autres : ce drame oscille entre les genres, avec une forte tendance à la comédie musicale. Entre deux chansons, Madeleine, jouée tour à tour par Catherine Deneuve et Ludivine Sagnier, et sa fille Véra, interprétée par la jeune et jolie Chiara Mastroianni, tentent de percer les mystères de l’amour. La première se remémore avec émotion son amour de jeunesse avec un certain Jaromil, dans le Prague des années 60. Véra, elle, tombe éperdument amoureuse à Londres d’un musicien, Henderson, qui ne semble pas prêt à l’aimer en retour. Et puis il y a cet ex petit ami, qui refait surface…
“Les biens-aimés”, le deuxième film musical de Christophe Honoré, sera projeté dès 19h à l’Alliance Française de San Francisco.
 

"Shrek" débarque à Coral Gables

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Qui n’a jamais entendu parler de ce gros bonhomme vert aux oreilles en trompette ? Si vous venez de répondre “moi”, une séance de rattrapage vous attend le 1er janvier, au Coral Gables Art Cinema.

A 11h, sera projeté le tout premier “Shrek”. Cet ogre au physique peu ragoûtant est un brin râleur. Il mène une petite vie paisible, dans un marécage perdu au beau milieu d’une forêt. Mais un jour, un seigneur local, Lord Farquaad, décide d’expulser sans ménagement de drôles de personnages de son royaume. Ces réfugiés, tout droit sortis de contes de fée, décident d’élire domicile dans les jardins de Shrek… Au grand dam de ce dernier. Lord Farquaad promet alors à l’ogre vert qu’il remédiera à ce problème si et seulement si il libère sa promise, la Princesse Fiona, détenue prisonnière par un horrible dragon. Avec son copain l’Ane, Shrek va partir à l’aventure, à ses risques et périls.

Grâce à un graphisme des plus modernes et un humour infaillible, “Shrek” gagna en 2002 l’Oscar du meilleur film d’animation.

Silvana, le café-concert qui fait bouger Harlem

Café le matin, restaurant le midi et petite salle de concert le soir, Silvana est l’endroit parfait à n’importe quel moment de la journée. Sa coquette devanture bleue au coin de la 116th Street et Frederick Douglass Boulevard se fait une place dans le quartier ou règne en maître la Harlem Tavern.
Ce qui frappe, la première fois qu’on passe la porte de Silvana ,c’est le calme qui y règne. Deux grandes tables trônent au centre de la pièce, entourées de bibelots en tout genre. Le café, qui fait aussi boutique, est l’endroit rêvé pour venir se réchauffer l’hiver.
Les murs, peints du même bleu pastel que la devanture, sont ornés de coussins, bijoux, cartes postales, et sacs, joliment agencés sur des étagères. L’ambiance, cosy et décontractée, rassemble les amis, venus prendre un verre tout comme les solitaires qui travaillent sur leur ordinateur. La clientèle est éclectique, à l’image du lieu.
Lorsque la nuit tombe, c’est au sous-sol que la soirée se prolonge. À côté de l’entrée du café se trouve une petite porte, donnant sur un escalier étroit et raide qui mène à la petite salle de concert. Tous les soirs, des groupes s’y produisent, tous styles de musiques confondues. On peut commander à boire et à manger -la carte est la même qu’à l’étage. Si le lieu nous a conquis, la nourriture en revanche beaucoup moins. Falafels et autres mezzes rendent pourtant la carte alléchante mais côté saveurs, on reste sur sa faim.
L’entrée au sous-sol est gratuite et la musique, très variée, comblera tous les mélomanes. Bien sûr, il y a des bonnes et des mauvaises surprises, mais il est agréable de passer du rock au jazz dans la même soirée !

Pourquoi cette boule qui tombe à Times Square pour le Nouvel An?

Que vous passiez votre 31 bien au chaud à regarder la boule de Times Square tomber à la télévision ou congelé, sans toilettes, au beau milieu du “carrefour du monde”, cette question bête est pour vous.
La réponse n’a rien à voir avec New York ou le Nouvel An. Ce dispositif de la boule tombante a vu le jour en Angleterre, dans l’esprit d’un capitaine de la Navy du nom de Robert Wauchope. Nous sommes au début du XIXème siècle. Les marins, comme Wauchope, utilisaient depuis quelques années de gros chronomètres portables pour déterminer l’heure exacte alors qu’ils étaient en mer. Problème: ces outils allaient souvent à leur propre rythme, donnant des heures inexactes aux marins, qui en avaient pourtant besoin pour se repérer.
Il fallait donc permettre aux équipages de mettre à jour leurs chronomètres. En 1818, Wauchope a une idée: utiliser une boule, hissée sur une barre verticale, qui tomberait sec sur les coups de 13 heures pour mettre les pendules à l’heure. La barre serait érigée dans les ports et visible des bateaux au large par longue vue. La boule serait hissée à 12h55 pour donner le temps aux marins de se préparer.
La première boule tombe en 1829, glissant en une demi-seconde sur une barre placée sur le toit de l’Observatoire royal de Flamsteed House, à Greenwich. Le succès de l’expérience est tel que le système se propage rapidement dans les ports du monde entier, qui utilisent l’essor du télégraphe pour se coordonner. La première  “time ball” arrive aux Etats-Unis en 1845, au sommet de l’Observatoire naval des Etats-Unis à Washington.
Comment diable s’est-elle retrouvée au beau milieu de Times Square? Grâce à Adolph Ochs, le légendaire propriétaire du New York Times. En 1907, trois ans après avoir lancé les soirées du Nouvel An sur la célèbre place (rebaptisée en 1904 pour le journal, qui y avait installé son siège), le pauvre Ochs se voit interdire par la ville de New York de tirer des feux d’artifice sur les coups de minuit. Il décide alors de faire venir une “time ball”, hissée sur un mât à la force des bras par six hommes avec une corde (jusqu’en 1995, tout de même). Le Times quitte la place en 1913, mais la tradition perdure… avec beaucoup moins de marins.
 

Fin d'année: à qui donner un "tip" aux Etats-Unis et combien?

C’est le moment que les Français radins redoutent et que votre concierge adore : le « tip » de fin d’année.  French Morning a croisé les sources pour vous expliquer ce casse-tête et éviter que votre “super” vous fasse malicieusement poireauter quand vos toilettes sont bouchées.
A qui donner de l’argent:
 au pair et baby sitter: une experte es-étiquette interviewée par CNBC conseille de donner l’équivalent d’une semaine de prestation à votre au pair et d’une soirée de baby sitting à votre baby sitter. Bien entendu, si bout d’chou lui offre un cadeau, cela sera toujours bien vu.
– votre concierge, “super”, portier et autres employés de votre bâtiment: de quelques dizaines à plusieurs centaines de dollars chacun en fonction des services proposés. Vérifier si un “pot” commun avec les autres résidents est prévu.
– personnel de ménage: l’équivalent d’une semaine de paie si l’employé est permanent, le montant de la prestation en cas d’intervention plus ponctuelle.
– votre coiffeur ou autres professionnels du bichonnage: le montant de la prestation
– le “dog walker” ou “cat sitter”: le montant de la prestation
– votre coach fitness: le montant de la prestation
– voiturier: en fonction du type de voiture dont vous disposez
– le livreur du journal: 20 dollars, soit un peu plus d’un dollar par mois
– les professionnels qui interviennent sur une résidence privée (exterminateurs, entretien de la piscine, tonte du gazon…): 20 dollars si ce sont les mêmes personnes qui viennent (sinon pas de tip). Pour les domestiques présent tout au long de l’année, donner une semaine de salaire.
– Le responsable de votre lieu de culte: Maralee McKee prend sur son site de conseils en étiquette l’exemple d’un pasteur et explique qu’il est possible de lui laisser un peu d’argent avec une carte anonyme.
Si vous ne pouvez pas offrir de tip car votre budget est serré cette année, le site Forbes recommande de dégainer une belle carte de remerciement et de donner le tip plus tard.
A qui ne pas donner de l’argent (mais un beau cadeau)
– les enseignants. Certains Etats interdisent les cadeaux aux enseignants. Le site Quartz conseille de vous renseigner auprès de l’établissement ou de l’association des parents d’élèves.
– votre assistant: si vous l’aimez vraiment, augmentez-le (la) et donnez-lui un cadeau en plus
– les facteurs
– les médecins et autres professions médicales (dentistes, vétérinaires…)
– l’aide-soignant à domicile: vérifier avec leur employeur
– les éboueurs: vérifier les règles de votre ville
– les journalistes de French Morning

L'art de la traduction analysé à Brooklyn

Vous pensez que traduire un texte est facile? On vous conseille vivement de vous rendre à la librairie WORD de Greenpoint (Brooklyn) le 6 janvier pour vous rendre compte du contraire.
Elle accueille une discussion organisée par l’école de langue Fluent City. Deux traducteurs viendront parler de leur travail: Julia Livi, l’auteure et traductrice française de Voltaire and Tonton Joe, un ouvrage bilingue pour enfants, et Alex Zucker, traducteur de The Devil’s Workshop de Jachym Topol et lauréat d’un prix de traduction PEN.
Gratuit.

Kenizé Mourad: "J'écris avec ma tête et mes entrailles"

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Il aura fallu quatre ans à Kenizé Mourad pour venir à bout de son dernier livre, Dans la ville d’or et d’argent. Ce dernier sort en anglais sous le titre de “In the City of Gold and Silver”.
Fille de princesse et ancienne journaliste, notamment pour Le Nouvel Observateur, Kenizé Mourad s’est prise de passion pour le Moyen-Orient. Après des années comme correspondante de guerre, elle décide de raconter l’Orient dans des livres. Son premier, De la part de la princesse morte, paraît en 1987. Deux autres ouvrages suivront, l’un romanesque, l’autre journalistique, avant la naissance de Dans la ville d’or et d’argent, en 2010.
Dans ce dernier, elle retrace l’histoire de la charismatique Hazrat Mahal. Nous sommes en 1856, et l’Inde est presque entièrement sous domination britannique, y compris la région d’Awadh. Alors que le leader local est contraint à l’exil, Hazrat Mahal, l’une de ses femmes, va prendre la tête de la rébellion contre l’oppresseur.
Ce livre, Kenizé Mourad l’a voulu avant tout “historique“. “Je n’écris pas pour raconter l’histoire d’une belle reine“, dit-elle. Mis à part une belle histoire d’amour entre deux des protagonistes, tous les faits sont issus d’un long travail de recherche. De Londres à New Delhi en passant par Oxford, Cambridge puis Lucknow, en Inde, l’auteure a parcouru les bibliothèques, puis a interrogé les familles aristocratiques du nord de l’Inde, à la recherche d’un “point de vue différent de celui de l’Occident“.
Dans la ville d’or et d’argent se veut aussi d’une étonnante contemporanéité. A travers cette histoire d’un autre siècle, Kenizé Mourad dresse une réflexion sur la religion et le communautarisme. A Lucknow, “il y avait et il y a toujours cette coexistence entre la communauté hindoue et la communauté musulmane, ce qui donne une culture extraordinaire, explique-t-elle, il y a une véritable ouverture d’esprit“.
Pour l’auteure, “ce n’est pas une fatalité que deux communautés s’affrontent“. Ce serait selon elle surtout le résultat d’un processus d’instrumentalisation: pour déclencher une guerre, “il faut diviser pour régner“.
Le combat contre les clichés de Kenizé Mourad se poursuit aussi au fil du livre à travers le statut de femme musulmane de Hazrat Mahal. “Elle était tout à fait respectée par les hommes“, confie l’auteure. Cette dernière s’insurge contre ceux qui déforment le Coran, affirmant que dans ce texte religieux, “il n’est pas dit que les femmes doivent rester chez elles, se couvrir le visage, et même les cheveux“. Elle regrette que l’Islam, qui fut un temps “un instrument de libération pour les femmes“, se soit mué pour certains “en un instrument d’oppression“.
La protagoniste, “une femme d’une force extraordinaire“, était donc l’exemple parfait pour montrer que “les femmes musulmanes ne sont pas soumises“. L’idéal pour une auteure qui n’écrit “pas seulement avec ma tête, mais avec ma tête et mes entrailles“.
 

Conférence sur les pionniers juifs de Miami Beach

Miami Beach fête ses 100 ans. Le dimanche 4 janvier, le Jewish Museum of Florida – FIU se penche sur les pionniers juifs de la ville au travers d’une conférence.
La discussion, organisée dans le cadre des évènements du centenaire de la ville de Miami Beach et du 12eme “Florida Jewish History Month”, rassemblera l’historien de Miami Seth Bramson et Abe Lavender, professeur de sociologie à FIU. Ils se plongeront dans l’histoire des grandes familles juives de la ville. Cet évènement est le premier volet d’une série de trois conférences sur le Miami Beach juif.
Gratuit et ouvert à tous.