Humour et opéra: voilà la recette du succès de David Serero. Il sera au Snapple Theater de New York le 17 décembre pour son dernier show new-yorkais de l’année, entre stand up, chansons populaires du monde entier et airs d’opera.
A seulement 33 ans, le crooner, qui a chanté “Les Feuilles Mortes” avec Jermaine Jackson et joué à la Tour Eiffel, au Palais des Congrès et à l’Opéra Garnier, a déjà plus de 700 concerts et performances à son actif. Ce beau palmarès, il l’a forgé grâce à son éclectisme : opéra, jazz, musique populaire. Oui, “David-Serero-le-crooner-barytone” chante (presque) tout.
Cette année qui s’achève aura été bien remplie pour David Serero. D’abord, avec son dernier album studio, sorti en 2013, dans lequel le baryton rend hommage au grand Frank Sinatra. Il a parcouru l’Angleterre, puis Paris et New York, pour présenter son “One Man Musical Show”, un mélange entre blagues et musique.
David Serero mêle opéra et humour sur Broadway
Un programme bilingue dans un collège-lycée à Brooklyn?
Située à Cobble Hill, non loin de PS 58, l’école primaire pionnière des programmes bilingues franco-anglais, la “School for International Studies’’ pourrait bientôt devenir le premier collège-lycée (grades 6-12) public de New York à proposer des classes bilingues, avec “baccalauréat international” en fin de parcours.
Un pari que la directrice, Jillian Juman, entend bien relever.«Lors de mon arrivée il y a deux ans, l’école n’avait pas d’objectif ni de vision. J’ai choisi de monter l’option IB (International Baccalaureate). Pour ce faire, j’ai dû me séparer d’une grande partie du personnel enseignant afin de recruter des professeurs capables d’enseigner au niveau exigeant de l’IB. Nous sommes en cours d’accréditation mais nous serons prêts pour la rentrée de septembre », expliquait Mme Juman, devant une vingtaine de parents d’élèves des 5th grades de PS 58, début décembre, en présence de Fabrice Jaumont, l’attaché éducatif de l’ambassade de France.
Car jusqu’à maintenant, la “School for international studies” ne bénéficiait pas d’une bonne réputation, ni de bons résultats scolaires. Elle accueillait bien souvent des élèves des districts 13, 16, 2, 20 n’ayant pu obtenir leurs premiers choix. « Nous avons encore du chemin à faire mais je suis confiante. Un nombre croissant des parents du quartier s’intéresse à nous », poursuivait Mme Juman.
L’école qui n’abrite actuellement que 500 élèves sur 7 niveaux, est largement sous-utilisée. La directrice espère augmenter ses effectifs et ouvrir dès la rentrée prochaine non moins de quatre classes de 6e de 25 élèves chacunes.
Le programme
Une classe bilingue de 6th grade devrait voir le jour en septembre 2015. Les élèves, provenant de l’ensemble de la ville de New York, suivraient neuf périodes de “Humanities” en français. Un professeur déjà en poste dans l’école prendrait en charge la nouvelle classe. Un after school en français serait également mis en place, même si ce dernier fait débat chez les parents, quant à son caractère obligatoire ou non.
L’ouverture d’une classe de 9th grade (première année de High school) est envisagée pour la rentrée 2016, afin d’accueillir la première “promotion” de collégiens bilingues, scolarisés actuellement à MS 51.
Pour que le programme puisse voir le jour, Mme Juman devra parvenir à convaincre suffisamment de familles. Un quota d’une quinzaine d’élèves est requis pour démarrer le programme. D’ici quelques années, ce dernier pourra profiter de l’arrivée en 6e des élèves de PS 133, 110 et 20 à Brooklyn.
« L’école n’était peut-être pas une option fiable il y a trois à quatre ans, mais maintenant, avec une nouvelle directrice, enthousiaste et qualifiée, et une équipe renouvelée par le programme IB, le moment me paraît propice » expliquait Ann Kaiser-Veyrat, parent d’élève de PS 58.
Vingt familles déclaraient, par le biais d’un sondage anonyme, avoir listé le nouveau programme dans le dossier d’entrée au collège de leur enfant.
Renaud Laplanche à Wall Street: "C’est extraordinaire d’en arriver là"
Il y avait un air de Noël ce jeudi 11 décembre au New York Stock Exchange (NYSE). Autour des sapins, guirlandes et boules qui décoraient la salle des marchés de Wall Street, une centaine de personnes avaient enfilé pour l’occasion des gilets rouges aux couleurs du LendingClub, et patientaient en discutant ou en prenant des selfies.
Tous venaient assister à l’introduction en bourse (IPO) de cette société de finance participative en ligne (une sorte de Kickstarter pour les prêts aux particuliers et petites entreprises), qui a été créée en 2006 en Californie par Renaud Laplanche. Lorsque l’horloge a affiché 9h30, le Français a fait sonner, depuis le balcon, la cloche qui signale l’ouverture de la bourse, sur fond de longs applaudissements.
Le décor se prêtait bien à l’occasion, car ce matin-là, pour Renaud Laplanche, c’était vraiment Noël. Le cours de l’action a atteint 24 dollars à l’ouverture, soit 63% de plus que le prix d’introduction. « C’est au-delà de mes espérances. On pensait qu’on serait à 40% au-dessus maximum. Il y a eu un appétit énorme des investisseurs », confiait Renaud Laplanche, en fin de matinée. Il estime que sa levée de fonds devrait approcher le milliard de dollars. « C’est une entreprise très en vue, dans un nouveau secteur, qui suscite beaucoup d’intérêt », confirme Scott Cutter, vice-president exécutif du NYSE.
Lire: Renaud Laplanche, le Français qui vaut des millions
Avec cette introduction en bourse – la 5ème la plus importante de l’année dans le secteur “tech” -, Renaud Laplanche espère gagner en visibilité et en crédibilité dans le monde de la finance. « C’est extraordinaire d’en arriver là, que cette idée soit devenue une société qui aide des milliers de personnes à accéder plus facilement au crédit », commente-t-il.
Sur le “floor”, Renaud Laplanche a enchainé les interviews pour les télévisions américaines. Devant les caméras, il a rappelé que l’introduction en bourse de LendingClub représente « la deuxième plus grosse IPO de l’année pour une société internet », derrière Alibaba. Avant de reprendre son gobelet de carton, qui ne l’a pas quitté de la matinée. Du café ? Pensez-vous. « C’est de l’eau chaude avec du miel. J’ai une extinction de voix, j’étais très inquiet de ne pas pouvoir faire les interviews ce matin. Mais ça va un peu mieux. En fait, cela fait dix jours que je suis en road-show pour présenter l’entreprise aux investisseurs, je parle huit heures par jour, je suis passé du climat de Boston à San Francisco, et j’ai attrapé froid. »
Croisé dans la salle des marchés, Luc Hardy, un investisseur de la première heure dans LendingClub, était ravi. « Ces derniers temps, j’ai eu beaucoup d’appels d’amis invetisseurs qui voulaient acheter des actions, et sur la base de cette effervescence, je suis optimiste. En tout cas, cela me fait super plaisir de voir Renaud en haut de ce balcon. Une valorisation comme cela, c’est énorme. Pour un fils d’épicier d’Hyères, c’est pas mal ! »
Un week-end spécial Noël dans un ranch près de San Antonio
Plongez au coeur de la vie de cow-boy au “Enchanted Springs Ranch” à seulement vingt-cinq minutes de San Antonio. Un week-end spécial Noël y est organisé les 20 et 21 décembre.
Chants de Noël, concerts de musique country, spectacles de marionnettes seront au programme. Vous pourrez vous imprégner de la culture western dans ce ranch de 34 hectares, où a été construit la réplique d’un village du début du XIXème siècle. Les enfants se feront une joie d’aller au parc à thème et de câliner les nombreux animaux du ranch (chevaux, buffles, zèbres…).
Vous aurez même l’occasion de réaliser un vieux rêve d’enfant en visitant un plateau de tournage permanent. Des accessoires et vêtements de cowboy seront à votre disposition. C’est le moment de vous prendre pour John Wayne !
"Joyeux Noël" projeté à Houston
Pour voir Dany Boon, Diane Kruger et Guillaume Canet réunis dans un même film, rendez-vous le 18 décembre à l’AvantGarden de Houston…
Le film “Joyeux Noël”, sorti en 2005, y sera projeté en plein-air. Il parle de la Première guerre mondiale sous un aspect souvent méconnu. Si les combats étaient extrêmement meurtriers et la vie dans les tranchées rude, les soldats observaient un court moment de répit pendant Noël. Durant cette trêve, arrivaient de l’arrière tout un florilège de cadeaux, et des nouvelles de la famille.
Plus surprenant encore, les soldats n’hésitent pas à franchir le no man’s land, d’ordinaire véritable lieu de massacre, pour aller chanter avec leurs adversaires. L’événement est gratuit et ouvert à tous.
Embarquez à bord du train de Noël à San Antonio
Retombez en enfance à San Antonio, à l’occasion du Santa’s Railroad Wonderland, jusqu’au 27 décembre.
Santa’s Railroad Christmas, c’est un village de Noël de 1.900 mètres carrés au nord de San Antonio. Vous pouvez vous y promener en tracteur, écouter de la musique, et admirer les décorations, jardins ainsi que des maquettes de trains miniatures au Transportation Museum.
Sans oublier le clou du spectacle : un tour à bord d’une magnifique locomotive et une rencontre avec Choo Choo Claus, le père Noël texan. De nombreuses festivités sont organisées pendant la journée.
Stromae en tournée en Amérique du Nord en 2015
Fatigué de son succès, Stromae avait annoncé en septembre dernier son envie de faire une pause dans sa carrière. La pause aura été de courte durée. Mais le voilà qui revient à Vancouver, Seattle, Portland, Oakland, et enfin, New York…
Stromae a commencé à faire parler de lui en 2009, avec son titre “Alors on danse”. Ses rythmes électro et ses textes forts ont fait de Paul Van Haver une véritable icône. Et ce, en seulement deux albums, “Cheese” et “Racine Carrée”.
Ce succès rapide et soudain a poussé le chanteur belge à vouloir prendre un petit break artistique, alors que sa carrière était à son zénith. Son dernier album fut d’ailleurs l’album le plus vendu en France en 2013. Ses fans s’étaient (plus ou moins bien) fait à l’idée, comprenant aussi que Stromae aspirait à “reprendre une vie normale“.
Voir notre vidéo: Stromae enflamme New York
Ils seront tout de même heureux de savoir que le maestro vient d’annoncer les dates d’une tournée 2015 en Amérique du Nord. Il sera le du 5 au 9 avril à Vancouver, Seattle, Portland, et Oakland, puis à New York le 1er octobre au mythique Madison Square Garden. Les places seront en vente dès le 12 décembre à midi, sauf pour Oakland, où la salle propose des tickets dès le 11 décembre à 10h.
Stand Up for Passion: sept minutes de bonheur sur scène
Le bonheur c’est simple comme… raconter sa vie. Les évènements “Stand Up for Passion”, créés au début de cette année à New York par Arnaud Collery, ont une ambition simple: partager des “histoires de vie”.
Le 17 décembre, ‘SU4P’ en sera à son sixième évènement (French Morning en est partenaire; Axa est sponsor de l’évènement) et a trouvé son rythme de croisière. Arnaud Collery attend quelques 200 spectateurs pour un programme de 7 intervenants qui viendront, pendant 7 minutes chacun, raconter leur passion, en espérant en inspirer d’autres. Au programme, un mélange hétéroclite d’entrepreneurs, de philanthropes, de scientifiques avec un point commun: l’envie de se raconter.
Le résultat est surprenant et souvent captivant, une sorte de “The Moth” (évènements de “story-telling à succès”) à la sauce entrepreneuriale, puisque ce sont avant tout des aventures professionnelles qu’on raconte ici. Arnaud Collery, qui a par ailleurs fondé une agence qu’il appelle “happiness agency” (Kikai Mining), est d’ailleurs un spécialiste de ce mélange des genres revendiqué, lui qui revient tout juste d’un séminaire au Qatar pour parler bonheur à 100 “leaders arabes” et fait profession “d’améliorer le bonheur des employés”. Vaste programme…
Le programme du 17 décembre:
Carrie Severson – My Personal Journey to Happiness. (Présidente de Severson Sisters, une organisation qui vise à améliorer l’estime de soi des jeunes filles à travers le monde)
Dmitry Koltunov – My Life as an Alien. (Entrepreneur, ingénieur, muscien, écrivain, co-fondateur d’Alice, plateforme mobile pour l’hôtellerie).
Gesche Waiyi Haas – My Passion is a Monster. (fondateur de Dreamers // Doers).
Goldin Martinez – The first time I heard ‘I love you’. (fondateur de Get Focused).
Matthew Silver – I perform to promote LOVE (www.maninwhitedress.com)
Patrycja Slawuta M.A., PhD(c) – How I Hacked Myself (www.patrycjaslawuta.com)
Silvia Christmann – Not All That Wander Are Lost (SilviaChristmann.com)
(Cf le programme complet ici )
A Petaluma, on fête le Nouvel an avec Edith Piaf
Chaque année, le théâtre Cinnabar produit un grand spectacle, mêlant jeu d’acteurs et opéra. Cette fois, il a choisi de rendre hommage à une grande chanteuse française : Edith Piaf.
“Beneath Under Paris Skies”, ce sont autant de reprises des grands classiques de la chanteuse, de “La Vie en rose” à “La Foule” en passant par “Non, je ne regrette rien”. Bref, tout pour vous transporter dans le Paris des années 30. La grande première aura lieu le 31 décembre au Cinnabar Theater à Petaluma, avec desserts et champagne de rigueur. Les représentations se prolongeront ensuite jusqu’au 17 janvier 2015.
A l’origine de cette production: Valentina Osinski, une mezzo-soprano. Elle a chanté à San Francisco, mais aussi à l’Opéra de la ville de New York, entre autres. Sa spécialité ? Les comédies musicales. Elle a chanté notamment dans de grands classiques, dont “La Cage aux Folles”. Pour cet hommage à Edith Piaf, elle sera chanteuse et metteur en scène.
A Stanford, la NASA fait son exposition
La NASA, vous la connaissez pour ses satellites, peut-être moins pour son côté artistique. Et pourtant…
Au début des années 1960, la NASA a créé un programme d’art destiné à rendre l’univers accessible à tous. Un programme ambitieux, auquel a participé, entre autres, Robert Rauschenberg, un artiste plasticien originaire de Floride. Après des études en pharmacologie à Austin, il s’engage dans la marine. Ce n’est qu’en 1947, à l’âge de 22 ans, qu’il décide d’étudier l’art, dans le Kansas, puis à Paris.
A son retour aux Etats-Unis, il commence à exposer ses peintures. Mais très vite, il repart en Europe, puis en Afrique du nord, pour des voyages, qui inspireront nombre de ses collages et assemblages. Il multiplie ensuite les projets ambitieux, comme Currents, une œuvre de pas moins de 16 mètres de long…
Repéré par la NASA, qui lui offre un voyage vers Cape Canaveral, Robert Rauschenberg va assister au lancement de la mission Apollo 11, le premier vol avec un humain vers la lune.
De cette expérience, cet artiste, reconnu comme l’un des instigateurs du mouvement Pop-Art, en a tiré des clichés, impressions, tirages photos, collages et dessins, vestiges d’un moment historique sans précédent. Ces œuvres seront exposées aux côtés de travaux inédits de l’artiste. Treize grands formats seront aussi au rendez-vous à cette exposition, intitulée “Stoned Moon“. De quoi ressortir la tête dans les étoiles… Rendez-vous dès le 20 décembre au Cantor Arts Center.
La Martinique: un petit paradis français dans les Antilles
(Article partenaire) Située au cœur de l’arc des Petites Antilles, entre Sainte-Lucie et la Dominique, La Martinique a su garder ce petit goût de France, qui avait valu à son ancienne capitale, Saint-Pierre, d’être surnommée Le Paris des Caraïbes au début du XIXe siècle.
Avec son style, sa cuisine, ses boutiques chics, ses paysages idylliques et sa joie de vivre, la Martinique épouse à merveille son côté français. Mais ce dernier n’éclipse en aucun cas ses racines créoles et ses influences indo-africaines, qui lui donnent aujourd’hui une grande richesse culturelle.
Pour les amateurs de croisière, qui souhaitent découvrir les charmes de l’île le temps d’une escale, de nombreux endroits incontournables se trouvent à quelques pas à peine des deux quais – La Pointe Simon et Tourelles. Depuis chaque quai, Fort-de-France est facilement accessible lors une courte promenade le long de la côte. Et une fois en ville, l’Office du Tourisme permet de trouver toutes les informations disponibles sur les tours et les activités des alentours.
Ne manquez pas le Village Croisière, inauguré en décembre 2013, qui offre aux voyageurs un accueil coloré sur « l’Île aux Fleurs ». Les commerçants et artisans du village (qui acceptent les dollars) proposent tous types d’accessoires, bijoux, objets d’art, produits de beauté, parfums et autres souvenirs. A côté des stands, se trouvent aussi des guides locaux qui révèlent leurs meilleures adresses ainsi que les activités à ne pas manquer avant de reprendre la mer.
La Martinique a beaucoup à offrir aux croisiéristes mais aussi et surtout aux couples. Avec sa nature et ses paysages d’une beauté sans pareille, ses riches traditions culturelles et sa gastronomie de renommée mondiale, sans oublier ses boutiques chics, ses hôtels idylliques et son ambiance chaleureuse et exotique, elle offre le cadre idéal pour un voyage de noces inoubliable, répondant aussi bien à des budgets limités qu’à des séjours haut de gamme !
En bord de plage, l’Hôtel Cap Est Lagoon Resort & Spa, mêle luxe et romantisme. À la pointe de l’élégance, ce refuge cinq étoiles et ses cinquante chambres, incarne l’essence même du romantisme et du cocooning, avec ses jardins luxuriants, ses piscines privées, sa cuisine gastronomique et son service irréprochable.
Enfin, pour vivre votre idylle à l’écart du reste du monde, l’Îlet Oscar est l’endroit rêvé. Cette petite île située à l’Est de la Martinique, abrite une résidence traditionnelle du XIXe siècle, composée de cinq chambres pouvant être louées à l’unité ou pour encore plus d’intimité, en totalité. Que peut-on imaginer de plus romantique qu’une lune de miel sur sa propre île dans les Antilles ?
Pour plus d’informations, cliquez ici
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Choux Bakery: San Francisco se prend le chou
Choux Bakery, c’est le nom coquet du bébé de Laura Athuil, une Française tombée dans le chou par accident.
Elle est architecte d’intérieur de formation. Ayant besoin d’un “break” dans sa vie parisienne trépidante mais usante, elle prend ses cliques et ses claques et voyage deux mois dans les grandes villes américaines. Elle qui rêve de New York tombe sous le charme de San Francisco et de son état d’esprit. «C’est incroyable le nombre de personnes que j’ai pu rencontrer ici en si peu de temps, je me suis immédiatement sentie à la maison. Je viens de Paris mais suis originaire de Nice, j’ai toujours eu du mal à me faire à la capitale française. J’ai su spontanément que je voulais faire ma vie ici et je suis revenue.»
Au cours d’une soirée entre amis san franciscains, Laura Athuil fait une pâtisserie qui ne laisse indifférent aucun des convives. Elle a pris plusieurs cours dans de grandes écoles de cuisine à Paris, dont Lenôtre. Et décide alors de créer chez elle un événement «choux à la crème» et bingo. Les gourmands accourent et deux cents choux sont engloutis. Elle repart donc à Paris et prépare minutieusement son business plan et l’obtention de son visa investisseur. Choux Bakery ouvre en août 2014. «Je suis en fonds propres, j’ai eu la chance d’être soutenue par ma famille. En outre, mon côté designer m’a bien aidé pour le packaging et l’image de ma marque.”
Laura Athuil s’est également rendue à Las Vegas dans un salon de pâtisserie afin d’y trouver ses fournisseurs : «Beaucoup de mes produits sont importés de France. Par exemple, ce qu’on utilise pour le glaçage n’existe que chez nous. C’est plus cher, mais je tiens à la qualité. En revanche, j’ai essayé de marier le savoir faire français aux envies américaines.»
Ses choux sont disponibles en ligne aussi. Son souhait pour l’avenir : « Séduire les restaurants et leur vendre mes choux, et pourquoi pas ouvrir à Los Angeles et New York un de ces jours.»