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Noël à New York avec: le cousin coquin

Le cousin coquin est chaud bouillant. Il arrive à New York, prêt à croquer la Grosse Pomme à pleines dents. Il risque fort d’être intenable. Alors soyez prêts à l’accueillir.
Matin
Histoire de bien commencer la journée, direction le Musée du Sex (ou MoSex). Dans cet antre de Fifth Avenue consacré au sexe, il pourra se défouler à “Funland”, l’installation du duo d’artistes londoniens Bompass. Le projet consiste en cinq attractions, destinées à éveiller les sens, dont “Jump for Joy”, une caverne de seins gonflables. Voir notre vidéo: On a testé pour vous: le Musée du Sexe
Après-midi
Le cousin coquin va profiter de New York pour faire quelques achats. Pour qu’il en ait pour son argent, accompagnez-le au magasin de sex toys Babeland. Heureusement pour vous, il y en a trois: à SoHo, dans le Lower East Side et à Brooklyn. Plugs anaux, vibrateurs, godemichés, vidéos, livres: vous ne ferez pas le voyage pour rien. Pour en profiter jusqu’au bout, sachez que Babeland organise aussi des ateliers thématiques et des happy hours.
Il y a beaucoup d’autres magasins: The Pleasure Chest, qui se trouve dans le West Village depuis les années 70 et dans l’Upper East Side. Pour les amateurs de cuir (et pas de sacs en cuir!), direction The Leather Man (111 Christopher Street)
L’atmosphère est chaude voire humide au Russian and Turkish Baths (268 East 10th St), des termes situés dans le Lower East Side. Ils sont mixtes pendant certaines heures de l’après-midi (mais il faut quand même se couvrir). Restaurant sur place.
Soir
Plusieurs groupes organisent des speed-dating, l’occasion pour votre cousin de tester cette tradition new-yorkaise. New York Easy Dates rassemble des célibataires pendant tout le mois de décembre dans différents lieux new-yorkais. Voir le calendrier et les tarifs ici
Le cousin coquin vit la nuit. Il faudra vous y faire. Le soir, il voudra aller “pécho”. French Morning étant soucieux de ses lecteurs, nous avions dressé en août une liste de “11 endroits où pécho a New York. Miss Favela (57 South 5th Street), à Williamsburg, reste notre favori en été comme en hiver.
Encore plus tard le soir
Chaque samedi, c’est“Le Scandal”, l’un des shows burlesques les plus anciens de New York. Il est joué à 22h30 au Laurie Beechman Theater (407 West 42nd Street), près de Times Square. Infos et tickets ici. Plus explicites, les soirées de “The Box” (189 Chrystie Street), à partir de 23h, sont sulfureuses. Attendez-vous à voir beaucoup de peau lors de ces soirées burlesques à la frontière du porno chic.
Si vous êtes à Times Square, direction les strip-clubs, joliment nommés “Gentlemen’s club” à New York. Allez faire un tour à Flashdancers (1674 Broadway), l’un des clubs les plus connus. Bonne nouvelle, une soirée de Noël est prévue le 18 décembre! Beaucoup de strip-clubs existent toujours autour de Times Square, autrefois le quartier du vice, comme Cheetahs (252 West 43rd Street), Lace Gentlemen’s Club (725 7th Avenue) ou le Private Eye’s Gentleman Club (320 West 45th Street).

Hélène Grimaud joue sur une scène aquatique à l'Armory

L’Armory prend l’eau. Le Wade Thompson Drill Hall, la spectaculaire salle principale de l’édifice, deviendra une gigantesque piscine à l’occasion d’un spectacle unique en son genre.
Au centre de cette installation aquatique intitulée “tears become… streams become…”: la pianiste francaise Hélène Grimaud. Du 10 au 21 décembre, celle-ci jouera des compositions  de Debussy, Ravel, Litszt et bien d’autres sur le thème de l’eau, placée au centre de l’espace. Celui-ci ce se remplira d’eau au fur et à mesure, juste avant l’arrivée d’Hélène Grimaud. Grâce à la réflection de l’eau, les spectateurs auront l’impression que l’endroit aura doublé en profondeur.
L’artiste contemporain Douglas Gordon, connu pour son travail sur la mémoire et l’usage de la répétition dans des formes variées, a gagné le prix Turner (organisé par la Tate Britain à Londres) en 1996. Le titre de l’installation renvoie à la quantité de larmes que l’on verse au cours de notre vie. L’espace restera accessible au public pendant la journée, jusqu’au 4 janvier.
 
 

Cyrano de Bergerac sur les planches à Los Angeles

Cyrano de Bergerac est un grand classique du théâtre français, mais le 11 décembre, c’est à Los Angeles que vous pourrez voir la pièce.
Cyrano de Bergerac a fait la gloire d’Edmond Rostand, son auteur. Le personnage principal est tiré d’une histoire vraie, celle de l’écrivain éponyme. La pièce débute en 1640. Entre deux longs monologues égocentriques dans lesquels Cyrano de Bergerac se vante de ses prétendus exploits, on se rend compte que ce grand romantique est en réalité amoureux de Roxane. Roxane qui n’est d’ailleurs pas moins que sa cousine. Par la force des choses, Cyrano va se retrouver à aider un certain Christian à séduire celle qu’il aime…
C’est à la fin du XIXème siècle que la pièce est jouée pour la toute première fois, au Théâtre parisien de la Porte-Saint-Martin. Presque entièrement composée d’alexandrins, cette comédie reçut à l’époque un accueil des plus chaleureux, valant même à Edmond Rostand une Légion d’Honneur en 1898. Pourtant, le pari était osé : les décors, le nombre de personnages, la longueur de la pièce : tout semblait trop grand pour être mis en scène.
Barry Creyton s’est pourtant lancé ce défi. Après avoir adapté la pièce pour la radio, il a décidé de faire une adaptation théâtrale. Celle-ci a été jouée dans des salles parisiennes, comme au Théâtre du Palais Royal. Elle sera présentée à Los Angeles, au James Bridges Theater, du 11 au 14 décembre.
 
 
 

"Marius", "Le Cid": l'amour sur les planches au Kehoe Theater

C’est bien connu, le théâtre français regorge de déclarations d’amour enflammées. Des étudiants américains de Fordham University en offriront une interprétation dans le cadre de la classe de Théâtre Français de l’actrice Hélène Godec, le 12 décembre au Kehoe Theater (Lincoln Center).
Du Cid de Corneille à On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset, en passant par Marius de Marcel Pagnol, la classe de Théâtre Français se livrera aà l’art de la déclaration d’amour en français. Il s’agit également de montrer comment l’expression des sentiments varie selon les contraintes de l’époque et de la société.
Hélène Godec enseigne le français à Fordham University. Coach en communication orale, elle a notamment joué dans de nombreuses séries françaises comme “Paris Enquêtes Criminelles” ou “Section de Recherches”.

Dans le "New Yorker": Paris, c'est fini ?

L’auteur de l’essai Paris to the Moon (2000) et célèbre chroniqueur au New Yorker Adam Gopnik décrypte dans une chronique du 8 décembre, les problématiques liées à l’évolution du paysage urbain parisien. Il utilise l’exemple de la rénovation de la Samaritaine par le groupe L.V.M.H. L’Américain analyse comment la capitale est aujourd’hui gangrénée par “l’autorité du passé“.
La Samaritaine, qui pendant presque un siècle et demi représentait le Bonheur des Dames (titre que Zola emploie de manière ironique, puisqu’il fait référence à l’avidité bourgeoise des biens matériels dans les grands magasins) est fermé“, écrit Adam Gopnik, alors qu’il dépeint une vision romantique de la capitale depuis le Pont des arts.
Fermée depuis 2005, la Samaritaine – un équivalent de Macy’s au XIXème siècle pour le journaliste – est un monument emblématique du Paris hausmannien. Le groupe L.V.M.H, propriétaire du lieu depuis 2001, avait obtenu la permission il y a deux ans de le transformer en hôtel cinq étoiles et de créer un espace comprenant commerces, bureaux, logements sociaux et une crèche. Une façade en verre “post-moderne (…) qui révèle l’engouement français pour les murs en glace“, conçue par une agence japonaise, prendrait la place de l’ancienne.
En mai, la Commission du Vieux Paris avait désapprouvé l’entreprise, tout comme la Société pour la protection des paysages et de l’esthétique de la France (SPPEF) et SOS Paris. Adam Gopnik donne la parole à la directrice générale du projet. “Le patrimoine se bat contre tous les projets à Paris”, explique-t-elle. Mais “le monde a changé. Le problème avec les grands magasins, c’est le coût de la propriété et du personnel (…) Le seul moyen de les financer est de construire un magasin de luxe.”
En toute logique, le journaliste américain cite les arguments du président du SPPEF, achevant de dépeindre la capitale comme une “maison de poupée (…) centrée sur elle-même”, à l’opposé de Los Angeles ou New York. “C’est une des raisons pour lesquelles l’élite parisienne est si conservatrice. Ils vont dans les mêmes écoles – au centre de Paris. Ils vivent dans les mêmes appartements – au centre de Paris. Le palais de l’Elysée, l’Hôtel Matignon sont au centre. C’est tout ce qu’ils voient (…) Paris, le centre de Paris, est fini“, assène-t-il.
C’est, de manière inattendue, l’analyse d’une affiche de Véronique Sanson en concert qui vient conclure l’article. “Une tournée qui s’appelle ‘Les Années américaines’ – un mauvais présage“, écrit Adam Gopnik. “Le concept de l’Amérique plaît aux Parisiens, comme le concept de devenir parisien plaît aux Américains. Pour devenir parisien, vous n’avez pas à l’être en premier lieu, et, si vous êtes parisien, alors c’est difficile pour vous de concevoir que quelqu’un puisse le devenir, car l’essence même du Parisien est de l’avoir toujours été.” De même, il explique que la Samaritaine “qui ne fait à présent plus tellement partie de Paris, ne peut revenir à Paris en tant qu’hôtel de luxe.

Beethoven en son et images à Miami Beach

Rien n’est trop grand pour Beethoven ! Un concert, mené par les musiciens de la New World Symphony, sera projeté à Miami Beach Soundscape le 13 décembre dans des conditions exceptionnelles.
Dans le cadre des Wallcast Concert, la symphonie sera visible en extérieur sur un écran de 650 mètres carrés, avec un son de haute qualité. Le concert rassemblera trois artistes de renom : le chef d’orchestre Roberto Abbado, la pianiste Ingrid Fliter, et la chanteuse mezzo-soprano Amanda Crider. La 5ème Symphonie sera précédée de deux pièces de Manuel De Falla, compositeur espagnol du XXème siècle.
Les Wallcast Concerts ont lancé la saison 2014-2015 en octobre dernier du Miami Beach Soundscape avec des compositions de Wagner, Brahms et Mozart. Des concerts sont diffusés jusqu’au 25 avril. Apportez votre couverture et votre pique-nique ! L’événement est gratuit.

Soirée pyjama devant Toy Story à Coconut Grove

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Vous enviez secrètement votre enfant lorsqu’il va à une soirée pyjama? Rendez-vous au Barnacle le 29 décembre.
Vous pourrez y partager sans complexe un immense pot de popcorn, enroulé dans un plaid, le tout, devant Toy Story. Ce film d’animation n’est pas moins que le premier long-métrage des studios Pixar réalisé à partir d’images de synthèse. Il raconte l’histoire d’un petit groupe d’amis, des jouets. Parmi eux, vous connaissez sûrement Buzz l’Eclair, le cow-boy Woody et le petit cochon rose.
Lorsque les humains sont loin, ces petits jouets s’animent. Alors qu’Andy, le petit garçon à qui ils appartiennent, fête son anniversaire, tous paniquent : et si ils étaient remplacés par de nouveaux jouets ? Entre Buzz et Woody, une rivalité naît bien vite : tous deux veulent devenir LE préféré d’Andy, pour être certains de ne jamais finir à la poubelle.
Le port d’un pyjama le plus ridicule possible est vivement conseillé. Et nounours est bien entendu le bienvenu.
 
 
 

Luc Hardy, un capital-risqueur chez les manchots

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La Géorgie du Sud et Zavodovski sont des îles au large de l’Antarctique, qui appartiennent à l’archipel britannique des îles Sandwich du Sud. Elles sont très peu visitées. Peuplées de phoques, de manchots et d’albatros, balayées par les vents, elles représentent une bonne idée de ce qu’est le bout du monde.
Luc Hardy en revient tout juste. A 58 ans, ce Français qui vit dans le Connecticut a monté une expédition de cinq semaines en voilier autour de ces îles, à laquelle neuf personnes ont participé. De quoi couper radicalement les ponts avec son quotidien d’investisseur en capital-risque : en temps normal, Luc Hardy dirige un fonds, Sagax, qui investit dans des start-ups (comme Virtuoz ou le Lending Club).
Ce périple devait honorer le centenaire de l’expédition Endurance d’Ernest Shackleton. Cet explorateur anglo-irlandais a réalisé, au début du siècle passé, un voyage mythique vers ces terres inconnues, qui a tourné au drame. Le bateau a été emprisonné par les glaces, l’équipage dut se réfugier sur une banquise en dérive pendant deux mois. A bout de force, les hommes se sont séparés, attendant un hypothétique secours. Au terme d’une incroyable odyssée, Ernest Shackleton réussit à gagner la Géorgie du Sud, traverser cette île montagneuse et enneigée à pied, et les faire sauver.
Heureusement, il n’est rien arrivé de tel à Luc Hardy. Ce voyage avait en premier lieu un objectif scientifique : l’équipe a largué onze bouées Argo, qui émettent des données satellitaires et mesurent les courants, la salinité de l’eau, la température. Parmi les passagers figuraient une sportive suisse, Géraldine Fasnacht, qui a réalisé diverses prouesses en snowboard. L’équipe a aussi effectué, à pied, la traversée des monts de Géorgie du Sud (50 km), sur les traces d’Ernest Shackleton. Un film, réalisé par Bertrand Delapierre et produit par Luc Hardy, doit sortir au printemps 2015 (le trailer et d’autres vidéos visibles ici), et Luc Hardy publiera un livre de photos, comme pour ses précédentes expéditions.
Car il ne s’agissait pas, pour lui, d’un coup d’essai. Cela fait plus de dix ans que ce Français monte et finance, via son organisation Pax Artica, des voyages dans des lieux reculés. Avec en trame de fond, une volonté de montrer les effets du changement climatique – Luc Hardy est par ailleurs vice-président pour la France de Green Cross, l’ONG environnementale créée par Mikael Gorbatchev.
Ces derniers temps, on a pu apercevoir Luc Hardy sur les îles Aléoutiennes (au large de l’Alaska), sur des territoires tribaux en Papouasie-Nouvelle Guinée, sur l’île de Baffin dans le Canada Arctique, sur un glacier de l’Himalaya, ou encore à Barneo, un campement russe installé sur la banquise, à proximité du Pôle nord.
Mais foi d’aventurier, cette dernière expédition a été particulièrement ardue. Ces îles, proches du redoutable Cap Horn, sont en plein dans les “cinquantièmes hurlants” : entre le 50ème et le 60ème parallèle de l’hémisphère sud, les conditions météo sont parmi les pires au monde, avec des déferlantes terribles. “Le vent était si fort qu’il pouvait nous faire tomber. On était toujours en mer, parfois cinq jours de suite. Ca bougeait tout le temps. Tout le monde a été malade, même moi qui fait du bateau depuis toujours, même le capitaine”, dit ce Breton, originaire de Saint-Malo.
Heureusement, il y avait de belles récompenses. Ces colonies de milliers de manchots en Georgie du Sud. Ces paysages “dramatiques”, avec ces montagnes qui “tombent à pic dans l’eau”. “Il y a, dans ces îles, un côté hanté. On aurait pu tourner le Seigneur des Anneaux là-bas.” Et la satisfaction de fouler des terres désertes. “Pouvoir débarquer sur l’île Zavodovski, où à peine un bateau n’arrive à passer par an, c’était magique. Là-bas, je me disais : il n’y a peut être que dix personnes qui sont allées sur cette plage. C’est l’endroit le plus inaccessible dans lequel je sois allé”.
De retour aux Etats-Unis depuis la mi-novenbre, Luc Hardy a ouvert ses “1.400 e-mails” et repris ses activités pour Sagax. Et pense déjà à ses prochains voyages : pourquoi pas l’Arctique russe, ou ces îles près du détroit de Béring… Ou bien un coin reculé en Amazonie.
Il ne se demande plus si cette passion est compatible avec son autre passion, le capital-risque. “Au début, quand j’ai commencé à mélanger les deux, je me disais : ‘cela ne va pas plaire’. Mais en fait, les gens autour de moi sont très enthousiastes. Il y a des parallèles assez évidents entre ces expéditions et le monde des start-ups : un état d’esprit très optimiste limite inconscient, une volonté de monter des projets, de surmonter des obstacles, de tester son endurance. D’ailleurs, les jeunes des start-ups avec qui je travaille, ils me disent tous : ‘on veut venir’ !”

6 endroits où patiner sous les palmiers à L.A

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Les températures ont beau avoisiner les 20 degrés en plein mois de décembre, cela n’empêche pas les Angelinos de s’adonner aux joies de la glisse. French Morning vous présente 6 patinoires en extérieur à Los Angeles.

6. En bikini, au pied des buildings 

En plein cœur historique de Downtown L.A, la patinoire de Pershing Square est l’une des plus populaires de la cité des anges. Entourée de buildings et de palmiers, c’est le rendez-vous préféré des jeunes et des hipsters. Parmi les grandes nouveautés de cette édition 2015: le Polar Bear Skate, le 1er janvier, où les patineurs sont invités à se lancer sur la glace … en maillot de bain. Histoire de bien commencer l’année. 9 $ (+3 $ pour la location de patins). 532 South Olive Street. Jusqu’au 19 janvier. Plus d’infos ici.

5. Autour d’un sapin, au L.A Live 

Les pros du patinage pourront s’en donner à cœur joie au Nokia Plaza L.A Live, où les attend une immense patinoire de 40 mètres sur 25, décorée d’un gigantesque sapin de Noël de 20 mètres de haut, au centre. Pendant ce temps, les plus frileux que la glace ne tente pas peuvent boire un chocolat chaud ou un cocktail de noël à l’Alberta Holiday Lodge, tout en admirant les patineurs. 15$ (10 pour les enfants de moins de 5 ans et les seniors). 800 West Olympic Boulevard. Jusqu’au 31 décembre. Plus d’infos ici.

 4. A deux pas du Pacifique, à Santa Monica

Situé à 10 minutes à pied de la plage, la patinoire de Santa Monica est idéale pour venir s’amuser en famille, avec des enfants : un espace spécial est notamment dédié aux moins de 6 ans. Des cours d’initiation au hockey dispensés par des professionnels des L.A Kings sont proposés aux 5-14 ans le dimanche (le 18 décembre, et les 4, 11 et 18 janvier). De simples cours de patinage sont aussi disponibles pour les petits et les grands. 15$. Au coin de 5th Street et Arizona Avenue. Jusqu’au 19 janvier. Tél : 310 260 1199. Plus d’infos ici

 3. Familial et coloré à Burbank

Ambiance toute aussi familiale à la patinoire de Burbank, où des phoques en plastique « Bobby the Seal » (sur lesquels s’appuyer ou s’asseoir) sont proposés aux enfants pour les aider à apprivoiser la glace. Ne manquez pas non plus les “Ugly Sweater Mondays” (une tradition américaine où l’on porte son vieux pull-over le plus kitsch possible) ou encore la “Skating Santa Night” le samedi 20 décembre (de 20h à 23h30), où vous pourrez patiner au milieu d’une nuée de Pères Noël et de petits elfes.10$ (+3$ pour les patins, 6$1 pour un phoque Bobby the Seal). Au coin de North 3rd Street et East Orange Grove Avenue à Burbank. Jusqu’au 19 janvier. Plus d’infos ici.

2. Un royaume de glace sur le site du Queen Mary 

Une patinoire avec le Queen Mary en arrière-plan. Un royaume féerique sculpté à partir de 9.000 tonnes de glace. Un labyrinthe de bonbons géants. Des toboggans en glace pour les enfants… Jusqu’au 11 janvier, le site du Queen Mary, à Long Beach, se transforme en un mini-village récréatif baptisé « Chill » à découvrir en famille. Le billet comprend aussi une visite à bord du célèbre paquebot. A partir de 39,99$ pour les adultes (29,99$ pour les 4-11 ans). 1126 Queens Highway, Long Beach. Plus d’infos ici.

1. Ambiance “Reine des Neiges” au Disney  Village

Pour les fêtes de fin d’année, le Disney Village a recréé l’ambiance scandinave de son dessin animé à succès, la “Reine des Neiges”, autour d’une patinoire baptisée “Olaf’s Frozen Ice Rink” (clin d’œil au bonhomme de neige du film). En plus du superbe sapin au centre de la patinoire, les visiteurs peuvent se promener parmi les chalets pour faire leurs courses de noël. Sur la glace, le port d’un casque (prêté par Disney) est obligatoire. 17$ (15$ pour les enfants de 3 à 9 ans). 1313 South Disneyland Drive, Anaheim. Jusqu’au 22 février. Plus d’infos ici.

Un millier de visiteurs au premier marché de Noël français de Dallas

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Essai transformé pour le premier marché de Noël à la française de Dallas : la première édition de cette manifestation orchestrée par l’Alliance française, en partenariat avec Dallas International School et Dallas Accueil, a attiré environ un millier de visiteurs, selon l’estimation des organisateurs.
Tout au long de la journée de dimanche, des représentations du Lone Star Circus, des cheerleaders de Dallas International School et des chants de Noël se sont enchaînés, tandis que les chalands se pressaient devant les stands de quelque trente exposants, dégustaient pâtisseries, chocolat et vin chaud, caressaient les animaux de la mini-ferme ou se faisaient prendre en photo avec le père Noël. Et « on nous réclame déjà une seconde édition », s’exclame Pascaline Thomas, l’assistante de direction de l’Alliance française.

Photos : Audrey Cho Photography.

Pas de prison pour le grimpeur français du Brooklyn Bridge

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Le Français Yonatan Souid, qui avait été arrêté pour avoir escaladé le pont de Brooklyn pour prendre une photo, a écopé de 240 heures de travaux d’intérêt général. Le verdict a été annoncé mardi au tribunal criminel de Brooklyn.
Une sanction que le jeune homme “accepte tout à fait”  même si son avocat la juge “excessive par rapport à ce que les autres (personnes ayant grimpé le Pont de Brooklyn, ndlr) ont eu” . Pour lui, son client a été victime du “climat politique actuel à New York” . En juillet et août, un touriste russe et deux artistes allemands ont également escaladé le pont. Le premier a été condamné à des travaux d’intérêt général également.
Yonatan Souid avait déjà effectué 40 heures de travaux dans le New Jersey. Mais le juge Gerstein n’a pas semblé être sensible à cet engagement, répétant que “cela [n’avait] rien à voir avec Brooklyn” . Yonatan Souid échappe à une peine de prison, demandée par le procureur de Brooklyn, mais réalisera tout de même sa peine en milieu carcéral puisqu’il sera chargé du nettoyage d’une prison.
“Reprendre une vie normale”
Yonatan Souid n’aspire désormais qu’à une chose : “reprendre une vie normale” au plus vite. Lui qui espérait “pouvoir passer [ses] examens au Consulat” devra finalement attendre une prochaine session. Si la photographie est une passion pour lui, ses études en agro-sciences PCA à l’université d’Aix-Marseille restent sa priorité. Il compte d’ailleurs “donner le maximum pour rattraper ça en septembre 2015” , durant la session de rattrapage.
Cette mauvaise expérience, Yonatan Souid en a finalement tiré quelque chose de “positif” , en grande partie grâce à un ami rencontré à New York, et son avocat “qui a été d’un immense soutien” .
Il veut revenir à New York, ou ailleurs aux Etats-Unis. Même si il pense qu’il aura “du mal à avoir un visa” , à cause de l’infraction. Son passeport lui sera rendu une fois la peine achevée.

Pourquoi l'eau de pluie s'écoule-t-elle mal dans les rues de New York?

Lors des jours de forte pluie, c’est la même histoire. Les métros marchent mal. Vous êtes en retard au travail. Et vous mettez allègrement le pied dans l’énorme flaque d’eau qui s’est formée aux abords du trottoir. Pourquoi l’eau met-elle autant de temps à s’écouler à New York? C’est notre question bête.
La faute à la bétonisation de New York. L’asphalte, qui recouvre 72% de la surface de la ville, est imperméable: il n’absorbe pas l’eau de pluie. Celle-ci se déverse donc dans les 12.000 km de canalisation que compte New York, acheminée vers des centres de traitement. Problème: 60% du système de traitement des eaux est dit “combiné” , ce qui signifie que l’eau de pluie transite par les mêmes conduits que l’eau issue des résidences et des commerces. Résultat: “En temps normal, New York traite 1,3 milliard de gallons d’eau. Par jour de pluie, lorsque l’eau du robinet, des toilettes et de la douche coule en plus de l’eau de pluie, le système se retrouve sous pression” , précise Mercedes Padilla, porte-parole au Environmental Protection Department, l’agence municipale qui gère l’immense réseau municipal de traitements des eaux.
La solution est donc toute trouvée: pour éviter de marcher dans une flaque d’eau avant d’arriver au bureau, ne prenez pas de douche! Alternativement, la Ville tente de développer des solutions d’absorption des eaux à travers la construction de “toits verts” , de trottoirs, de parcs et autres infrastructures capables de recueillir la pluie. Elle demande aussi à la population de lui signaler les accumulations de déchets qui ralentissent l’écoulement de l’eau dans les égouts.
Le système combiné est vieux de plus de 150 ans. Nous l’améliorons en permanence. Mais nous ne pourrons pas le changer en quelques mois ou quelques années.” En attendant, il faudra mettre des bottes!