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Le Petit Nicolas dans la Napa Valley

Ahhh, le petit Nicolas… Sûrement l’un des cancres les plus célèbres de l’histoire ! A l’origine, il est le héros des livres de Sempé et Goscinny. Mais le 7 décembre, c’est sur le grand écran du Cameo Cinema que vous le verrez apparaître.
Du haut de ses 8 ans, Nicolas a tout pour être heureux : des parents qui l’aiment et le chérissent, et une chouette bande de copains. Mais tout bascule le jour où le petit Nicolas apprend que sa maman est enceinte… Ce ventre qui s’arrondit l’inquiète au plus haut point. Il imagine le pire  scénario possible, celui d’un petit frère qui prendrait toute l’attention de ses parents,  jusqu’à le pousser hors de sa propre maison. Avec ses copains, il va alors imaginer toute une série de stratagèmes pour éradiquer ce futur petit démon…
Avec le duo Valérie Lemercier-Kad Merad en parents dépassés, cette comédie ne manquera pas de vous faire rire.
 
 

À Austin, une sous-filiale de la RATP mise à l'amende

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Un compromis a été trouvé dans le bras-de-fer qui opposait depuis deux ans une sous-filiale de la RATP au Texas à des travailleurs dont les avantages sociaux avaient été mis à mal lors d’une opération d’acquisition.
Début novembre, le National Labor Relations Board (NLRB), l’agence fédérale chargée de réguler les relations sociales, a reconnu que la sous-filiale en question, McDonald Transit Associates, avait “enfreint la National Labor Relations Act quand, entre autres choses, il a unilatéralement procédé à des modifications dans les couvertures santé et retraite des salariés au moment où il a commencé à assurer des services de Capital Metro, en 2012 », peut-on lire dans un communiqué de l’agence.
Lire: À Austin, la RATP coupe les coûts
Le bras-de-fer portait plus précisément sur la protection sociale des 853 salariés de Capital Metro, l’operateur du réseau de bus d’Austin. Cette société a été rachetée en 2012 par McDonald Transit Associates, qui appartient à RATP Dev America, une filiale de la RATP implantée à New York. Problème: s’ils ont été repris aux mêmes niveaux de salaires par McDonald Transit Associates, les salariés de Capital Metro n’avaient obtenu aucune garantie de maintien de leur plan d’épargne retraite, ni de leur couverture santé.
A la suite de cette décision du NLRB, la filiale du groupe RATP au Texas a été contrainte de négocier avec le syndicat des travailleurs Amalgated Transit Union la compensation qui serait versée aux 600 salariés ayant enregistré des pertes. Les deux parties sont tombées d’accord sur la somme de 655.000 $. McDonald Transit Associates a aussi été condamnée par un juge administratif à informer ses collaborateurs de cette décision et de leurs droits par voie d’affichage.
Pour Joneth Wyatt, le président de la section 1091 de l’Amalgated Transit Union, c’est « une victoire majeure ». McDonald Transit et la RATP n’ont pas donné suite à nos demandes d’interview.
 
 

Une librairie française d'e-books se lance aux Etats-Unis

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(Article Partenaire) Numilog, un des principaux sites français d’e-books, tente sa chance aux Etats-Unis. Lundi 24 novembre, sa filiale américaine a mis en ligne Ebookez-vous, un site de vente de livres numériques en français. Il rassemble, pour le moment, 70.000 titres.
Ebookez-vous est un site bilingue qui s’adresse aux lecteurs francophones installés aux Etats-Unis et aux Américains, francophones ou francophiles. Le catalogue propose des livres dans tous les domaines, littérature, essais, pratique, sciences, et des traductions en français d’auteurs anglo-saxons. Il proposera bientôt les traductions en anglais d’auteurs francophones.
Sur Ebookez-vous, on trouve ainsi Central Park de Guillaume Musso, le dernier Eric Emmanuel-Schmitt, un recueil intitulé New York vu par les écrivains, ou des romans ayant reçu des prix littéraires. “La mise en avant des livres sera faite en fonction de l’actualité littéraire et culturelle française, et des attentes spécifiques du lectorat résidant aux Etats-Unis”, affirme Numilog.
Pour Denis Zwirn, le PDG de Numilog, il s’agit d’une première étape. “L’idée est de développer aux Etats-Unis une plateforme d’e-books généraliste. On commence par la littérature francaise, car c’est là que nous avons une vraie expertise, mais petit à petit, nous allons signer des accords avec des éditeurs américains, et monter en puissance avec des livres en anglais”, dit-il par téléphone. Une évolution logique pour cette ex-filiale d’Hachette, qui dit arriver en quatrième position sur le marché de l’e-book en France, derrière la Fnac, Apple et Amazon.
“Aux Etats-Unis, l’e-book représente environ 30% des parts de marché pour les éditeurs. Cela peut même monter jusqu’à 40% pour certains titres. En France, c’est dix fois moins. La lecture sur tablettes est bien plus développée aux Etats-Unis”, constate-t-il.
Les livres achetés sur Ebookez-vous peuvent être lus sur des tablettes, smartphones, ordinateurs, et certaines liseuses “ouvertes” comme la Nook. Mais pas la Kindle d’Amazon. Une application Ebookez-vous en anglais a également été lancée (sur Android) pour acheter et lire via cette interface. Numilog prévoit aussi de commercialiser sa tablette sur le marché américain en 2015.
Numilog a dû renégocier les droits avec les éditeurs français pour le marché américain. “Nous avons signé des accords avec Hachette, Editis et Albin Michel. Et on espère avec d’autres dans les mois qui viennent, afin d’étoffer notre catalogue.” 
Reste un bémol : dans de nombreux cas, une fois la conversion de devises effectuée, les prix proposés sur Ebookezvous sont supérieurs (légèrement) à ceux pratiqués sur Numilog ou sur les sites français. Les expatriés ayant une carte de crédit française seront donc tentés d’aller sur ces plateformes. Ceux qui n’en ont pas ou qui veulent payer en dollars se rendront sur Ebookez-vous.

Jacques Grange et Fabrice Grinda distingués au gala du FIAF

Le point commun entre le décorateur d’intérieur Jacques Grange et l’entrepreneur du web Fabrice Grinda? Ils seront tous les deux honorés le 5 décembre lors du gala du French Institute Alliance Française (FIAF), qui se tiendra sous les ors du Plaza Hotel.
Les deux hommes recevront respectivement le Trophée des Arts et le Pilier d’Or, deux distinctions attribuées tous les ans par le FIAF à des personnalités du monde des arts et des affaires impliquées dans les relations franco-américaines. Jacques Grange est le décorateur des célébrités: il a travaillé avec Pierre Bergé et Yves Saint-Laurent, Isabelle Adjani et Caroline de Monaco notamment. A New York, il a assuré la décoration du Mark Hotel, qui a ouvert en 2009, et compté Ronald Lauder parmi ses clients.
Fabrice Grinda, lui, est bien connu dans le monde de la “French Tech”. Investisseur français, qui n’a pas sa langue dans sa poche quand il faut vanter les mérites de la “flexibilité” américaine, il est l’un des fondateurs de OXL, un hébergeur de petites annonces qui totalise 200 millions de visiteurs uniques par mois.

Un Goncourt de la poésie à NYU

Le Belge Guy Goffette s’entretriendra avec Olivier Barrot à NYU le 1er décembre.

Né en 1947 au pays des frites et du chocolat, Guy Goffette a depuis posé ses valises à Paris. Le poète et romancier a toujours baigné dans la littérature. D’enseignant, il est d’abord devenu libraire, puis éditeur, avant de se destiner à l’écriture, en vers et prose. Il a gagné de prestigieux prix, dont un prix Goncourt de la poésie, un Grand Prix de poésie de l’Académie française, et un Prix Mallarmé.

Olivier Barrot, journaliste, écrivain, et présentateur de l’émission Un livre un jour l’interrogera sur son œuvre, dont Eloge pour une cuisine de Province et Le pêcheur d’eau. La conversation se fera en français.

"Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu?" récompensé à New York

Le Prix du public du festival In French With English Subtitles est revenu, dimanche, à “Qu’est- ce qu’on a fait au bon Dieu?”. C’est la première fois que le festival de films français accordait une telle récompense, attribuée à l’issue d’un vote public sur les neufs films projetés pendant l’évènement.
L’annonce a été faite au French Institute Alliance Française (FIAF) par la nouvelle présidente du festival Carina de Naurois, après la projection de “Papa was not à Rolling Stone” en clôture de l’édition 2014 du festival. Aure Atika et Marc Lavoine, deux têtes d’affiche de ce film de Sylvie Ohayon sur la banlieue, étaient présents pour participer à un Q&A avec le public.
Lire: Marc Lavoine: « C’est difficile de gifler une fille » 
“Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu?”, une comédie avec Christian Clavier, Chantal Lauby et Ari Abittan, raconte l’histoire de parents “vieille France” qui désespèrent de voir leurs filles n’épouser que des non-catholiques.
Le blockbuster français de l’année 2014 était diffusé pour la première fois à New York, dans le cadre du festival. Le film n’a en effet pas trouvé de distributeur pour sortir en salle aux Etats-Unis. La faute au « politiquement correct américain » s’était enflammée la presse française (Le Point, par exemple).
Le réalisateur du film Philippe de Chauveron n’était pas présent pour recevoir le Prix du public, une statue de l’artiste Anne de Villeméjane, qui lui sera envoyée.
 
 

Les Petits carreaux, la "French Touch" de la mode pour enfants

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(Article partenaire) Alice est styliste et Stephanie a travaillé dans la mode et la communication pendant de nombreuses années. L’une vit à Paris, l’autre dans la Bay Area. Toutes deux aiment la mode et les enfants. Et toutes deux pensent que les enfants ont droit à des vêtements simples et stylés, des vêtements « casual » comme on les aime aux Etats-Unis mais avec cette petite touche de chic comme on l’aime en France.
De leur rencontre est donc née l’envie de créer une marque de mode enfantine ; celle de mamans qui ont envie de voir leurs propres enfants vivre une mode faite pour eux. Leur envie d’entreprendre et leurs gouts se sont rejoints et Les Petits carreaux ont vu le jour.
Les Petits carreaux, une marque qui sonne comme un cahier d’écolier, celui de notre enfance, celui où l’on note ses rêves et ses envies. Des deux côtés de l’océan, les Petits carreaux évoquent Paris et sa rue du même nom,  Paris symbole aux yeux de tous, d’une mode toujours créative et renouvelée.
Les Petits carreaux s’inscrit donc comme une ligne de vêtements aux coupes stylées et aux matières souples. Tous les vêtements sont imaginés avec goût, apportant une silhouette dans le choix du tomber, la couleur, les tissus choisis ou bien le petit détail qui change tout.  Une marque comme on les aime pour que les enfants évoluent dans leur quotidien avec douceur et aisance.
Stéphanie et Alice font fabriquer leur ligne à San Francisco, faisant travailler de petites entreprises locales du textile. Une évidence pour elles. Parce que les vêtements sont souvent le reflet d’une histoire, l’histoire des gens qui les portent mais aussi de ceux qui les confectionnent avec soin et intérêt.
Les Petits carreaux, c’est aussi un clin d’œil à ce motif “vichy” si “French Touch” . Décliné en couleurs et en formes, vous le retrouverez avec plaisir dans chaque collection. Cet hiver, il est même l’objet d’une robe tunique très vintage, absolument irrésistible.
La collection Hiver 2014 est en ligne sur le site et vous propose, entre autres, un joli manteau court, à poches et capuche , chaud mais pas trop encombrant pour enfiler les jours d’hiver, son cartable sur le dos… Couleurs subtiles et motifs toujours chics. On craque pour le bleu du sweat shirt et le moutarde de la jolie jupe. En quelques collections Stéphanie et Alice ont su créer des vêtements au style unique et reconnaissable parmi les grands.
Pas de doute, vous allez aimer et vos petits aussi…Les Petits carreaux, une mode à vivre et à écrire tous les jours.
Consultez le site des Petits carreaux 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Lafayette s'invite au Lycée Français de New York

Si vous avez séché les cours d’histoire au collège, voilà une occasion de vous rattraper. Le Lycée Français de New York organise une discussion sur Lafayette, “une source d’inspiration”, le 9 décembre. L’écrivain Laura Auricchio y signera sa nouvelle biographie sur le célèbre marquis, The Marquis: Lafayette Reconsidered. L’occasion de découvrir cet ami historique de l’Amérique, à quelques mois du voyage transatlantique de la réplique de son navire, l’Hermione.
Dans l’ouvrage, l’auteure parle de Marie-Joseph Paul Yves Roch Gilbert du Motier comme un aristocrate français “qui a risqué sa vie au nom de la liberté“. Laura Auricchio, doyenne de l’université New School, va plus loin que le mythe du héros de la guerre d’indépendance des Etats-Unis, en reprenant des éléments de sa vie que la postérité a laissé de côté.
Laurent Ferri de Cornell University et Diane Shaw de Lafayette College participeront à la discussion, menée par Pascale Richard, directrice du centre culturel du LFNY.
 

L'urbanisme new-yorkais en question au Consulat

L’association des Anciens de Sciences Po et le think tank Club Praxis s’intéressent à l’urbanisme. Les deux groupes organisent une conférence, le 24 novembre au Consulat de France, en partenariat avec la Ville de New York, sur les stratégies privées et publiques dans le domaine de la planification urbaine.
Ils aborderont l’exemple de Vanderbilt Avenue et d’autres sites new-yorkais. La discussion sera animée par Edith Hsu-Chen, directrice pour Manhattan du département d’Aménagement urbain de New York.
Des boissons seront servies. La réservation est obligatoire. Entrée payante.

Pour être une bonne maman, soyez française

Selon le site Quartz, les Frenchies auraient trouvé la solution rêvée pour être de bons parents et réussir leur mariage.
Aux Etats-Unis, “la parenté [serait] devenue une religion” , selon le site d’information. Le problème ? Ces parents-poules qui surprotègent leurs enfants, ne vivent plus que pour leurs beaux yeux, et qui sabordent leurs couples. La France, titre Quartz, détiendrait en revanche “une solution simple pour brider les parents-poules” , qui rendrait “la vie des femmes plus facile” .
Ce remède miracle commence dès les premières années, à l’école plus précisément. Les parents français se contentent de laisser leurs chérubins à la porte, les confiant à une équipe pour la journée, en toute confiance, entre les mains de “l’Etat” . Ce n’est qu’à l’heure du goûter qu’ils viennent les rechercher. Aux Etats-Unis en revanche, les parents ont une fâcheuse tendance à ne pas couper le cordon. En témoignent les “heures passées” par les professeurs “à parler chaque soir avec des mères arrogantes” , selon Quartz.
Comme l’explique la journaliste, qui a récemment déménagé de Paris à Washington DC, “envahir l’établissement scolaire de leur enfant” est habituel pour les parents américains. L’auteure note “de constantes invitations à prendre le rôle du professeur, en donnant des cours de musique, de géographie, ou en organisant des sessions de lectures” . Sans compter tous les évènements durant lesquels les parents d’élèves se regroupent, en dehors du temps scolaire.
Ce système pose problème, parce qu’il serait discriminant, reléguant au second plan les “mères célibataires” ou les “familles plus pauvres“, n’ayant pas les moyens de prendre des congés pour participer à cette pléthore d’évènements péri-scolaires.
Les conditions de la maternité aux Etats-Unis favoriseraient aussi ces mamans-poules : “les soins pour les enfants sont rares, très chers, souvent très loins“, et ” les horaires d’école n’aident pas les mères à travailler” . La femme serait donc condamnée à exercer ce rôle à plein temps, et à se reposer sur son mari, “traditionnel soutien de la famille”, pour le reste. Difficile, dans ces conditions, de couper le cordon et de s’épanouir.
La France fait, à côté, figure d’exemple, avec ses congés maternité, ses “crédits d’impôt” pour des “nounous qualifiées“, “horaires scolaires” , et bien d’autres avantages, qui permettent aux femmes qui deviennent maman de ne pas “changer de vie (…) de manière aussi drastique” .
 
 

Visas, illégaux: ce que les annonces d'Obama changent pour vous

Barack Obama a annoncé hier, jeudi 20 novembre, une série des mesures exécutives pour assouplir les règles de l’immigration et régulariser certains personnes qui vivent sans documents officiels aux Etats-Unis.
Voici les points clés des réformes annoncées, qui peuvent vous concerner.
1- Régularisation des parents illégaux présents depuis cinq ans
C’est la mesure phare annoncée hier, qui devrait toucher cinq millions de personnes (soit environ la moitié de celles présentes illégalement sur le territoire).
Pour bénéficier de ce plan de régularisation massive, il faut remplir trois critères. Etre présent aux Etats-Unis depuis au moins cinq ans (entrée sur le territoire avant le 1er janvier 2010), être parent d’enfants américains ou titulaires d’une carte verte, et passer un “background check”.
Ces personnes ne recevront pas la carte verte, mais un permis de travail pour trois ans, un numéro de Sécurité Sociale, et auront la garantie qu’elles pourront entrer et sortir du pays sans problèmes. Ces mesures seront mises en place au printemps 2015.
2- Extension de l’OPT (Optional Practical Training)
La Maison Blanche a annoncé que le Departement of Homeland Security (DHS) allait proposer des changements pour allonger la durée de l’OPT, notamment afin de faire face à la pénurie d’ingénieurs dans le pays.
Ce dispositif permet à des jeunes diplômés d’universités américaines d’obtenir un permis de travail temporaire aux Etats-Unis, à la fin de leurs études. Actuellement, l’OPT est d’une durée de 12 mois après obtention du diplôme, avec possibilité d’extension de 17 mois supplémentaires pour les diplômés en sciences et techniques.
3- Autorisation de travail des conjoints de H-1B
La mesure avait déjà été annoncée, elle a été réaffirmée : le DHS finalise de nouvelles dispositions pour autoriser certains conjoints de H-1B à travailler sur le territoire américain.
4- Plus de souplesse pour les entrepreneurs étrangers
Le DHS (Departement of Homeland Security) veut “diversifier” et faciliter les conditions d’immigration des entrepreneurs étrangers qui remplissent certains critères (en fonction du nombre d’emplois qu’ils créent, de leur capacité à attirer des investissements et générer du chiffre d’affaires aux Etats-Unis).
5- Plus de souplesse pour les L-1 et H-1B
Le DHS va “clarifier” les conditions d’obtention des visas temporaires L-1, qui permettent à des entreprises de transférer certains de leurs employés étrangers dans leurs bureaux américains.
Le DoL (Departement of Labor) va également “moderniser” les formalités demandées aux entreprises qui veulent sponsoriser des travailleurs étrangers pour des visas, en particulier le « labor market test » (qui doit montrer que l’employé étranger ne va pas concurrencer d’employés américains). En revanche, aucune annonce n’a été faite concernant le quota annuel de H-1B délivrés.
6- Démarches familiales facilitées
Les personnes ayant un statut de résident légal aux États-Unis doivent parfois patienter des mois avant d’obtenir des papiers pour leurs familles. “Pour réduire le temps de séparation”, le DHS va étendre un programme existant, qui permet à des individus de venir de façon temporaire aux États-Unis, avant de rentrer dans leurs pays pour effectuer les démarches pour le visa, affirme la Maison Blanche.

Mathieu Palombino: "La pizza, plat du peuple"

C’est encore le chantier à l’intérieur du restaurant. Mais en enjambant les sacs de gravats, Mathieu Palombino nous dit que d’ici un mois, tout sera prêt pour l’ouverture de La Gamelle.
Un bistrot français traditionnel dans le Lower East Side, avec « de vrais meubles vintage, qu’on a ramenés de France dans deux containers. J’ai récupéré 60 chaises d’un bistrot qui fermait à Paris, des tables à Clermont-Ferrand ». De la cuisine, sortiront des steaks-frites, des tartares, des blanquettes et des crêpes Suzette.
On peut compter sur la presse américaine pour en parler, au vu de la passion que les deux restaurants de Mathieu Palombino, les pizzerias Motorino, ont suscité.
Pour comprendre, il faut remonter à 1999, lorsqu’à 21 ans, cet apprenti cuisinier quitte Mouscron, ville belge qui jouxte Tourcoing, de l’autre coté de la frontière. « Je suis arrivé à New York avec mon sac à dos, à l’ancienne, sans rien. Trois jours plus tard, je travaillais au restaurant La Petite Abeille », se rappelle-t-il.
Les années suivantes, il enchaine les places en cuisine dans une dizaine de restaurants français de New York, en particulier ceux du chef étoilé Laurent Tourondel (il a un temps dirigé la cuisine du BLT Fish). « En 2008, Laurent Tourondel m’a transféré à la brasserie Ruhlmann du Rockfeller Center, pour être chef de cuisine. Mais il m’est arrivé la pire chose possible pour un chef : je suis tombée amoureux d’une fille – l’hôtesse du BLT Fish. Je n’avais plus du tout la tête à ce que je faisais, et je suis finalement parti », raconte ce chef, aujourd’hui marié à la jeune femme en question, avec qui il attend un troisième enfant.
Il décide alors de lancer son projet : une pizzeria. « Autour de moi, les gens ne comprenaient pas. Mais moi, j’avais juste envie d’un truc simple, où je passerais la musique de mon I-pod et où je ferais de la vraie pizza napolitaine, de manière aussi pro que possible. » La pizza, il en parle comme d’un poème, sourire en coin. « C’est un plat du peuple, superbe. Avec des tomates de Naples, du Pecorino, de l’huile d’olive et du basilic, c’est une beauté. Il y a de la noblesse dans cette simplicité », dit ce fils d’une mère française et d’un père italien immigré à Roubaix.
Motorino, surnom du scooter en italien (« pizza et scooter en Italie, c’est le même registre, c’est pas cher tout le monde aime bien »), ouvre en 2009 à Williamsburg, et le succès est aussi fulgurant qu’il peut l’être à New York. « On a ouvert un mardi à 11h, à 11h30 on était plein. » Dix mois plus tard, il ouvre un deuxième Motorino dans l’East Village.
C’est à ce moment que le New York Times, via son spécialiste-ès-pizza, décrète que les siennes sont les meilleures de New York. Dans une ville qui porte ce plat aux nues, on ne pouvait pas rêver meilleur éloge. « C’est devenu complètement fou. » La queue devant ses restaurants s’allonge. « Aujourd’hui, à New York, on fait 600 pizzas par jour dans chaque restaurant, et encore plus le week-end. » Et depuis trois ans, des Motorino ont ouvert sous licence à Hong Kong et Manille. Un autre est prévu à Singapour en février prochain et Mathieu Palombino pense désormais à Paris.
Toutefois, le succès de ses pizzas l’a rapidement laissé sur sa faim. « En 2012, j’étais fort de mes victoires, et je me suis dit : je vais faire un diner américain. J’ai trouvé un endroit sur Bowery. Mais rien n’a marché comme je voulais. Rien ne se vendait à part des trucs nazes. Le soir il n’y avait pas d’ambiance. Les gens trouvaient ça trop cher. » 
Le Bowery Diner ferme en février 2014 – mais Mathieu Palombino garde le local, et rentabilise l’espace avec un restaurant éphémère, Chez Jeff, qui a fonctionné quatre mois avec une carte plus traditionnelle, dans le même décor.
Une parenthèse avant que n’y prenne place La Gamelle, un projet qui lui tient à coeur. « Je suis retombé amoureux du bistrot. C’était quelque chose que j’étais content d’avoir laissé derrière moi quand je suis venu à New York, et qui maintenant me manque. Là, maintenant, j’ai juste envie d’un bon restau français. »