Le festival Austin City Limits revient du 3 au 12 octobre. Fondé il y a 40 ans déjà, il est devenu une véritable institution. Il est désormais l’un des événements musicaux les plus importants des Etats-Unis, accueillant cette année encore plus de 130 artistes venus du monde entier.
Parmi eux, de grandes pointures de la musique, et un métissage des genres détonnant. Du rap à l’électro en passant par le pop-rock ou encore le jazz, les styles sont variés, et vous trouverez forcément votre bonheur parmi les artistes présents. Sont au programme: Eminem, Skrillex, Foster The People, Lana Del Rey, Beck, Iggy Azalea, bref, de grosses pointures de la musique, mais aussi des groupes en devenir.
Avec ses huit scènes, trois jours, et plus de 70 000 personnes attendues, il y aura de quoi donner un sacré coup de fouet à l’Austin’s Zilker Park, où se dérouleront les festivités … L’ambiance se voudra conviviale, entre gastronomie locale et marché d’art en plein air. Rien ne vous empêche de venir en famille. Bien au contraire d’ailleurs, puisque des activités pour les enfants seront prévues sur place pour occuper vos tendres chérubins entre les concerts…
Eminem et Lana Del Rey au festival Austin City Limits
La Femme recherche des sensations à LA
Le groupe néo-punk La Femme, auteur du tube entêtant “Sur la planche”, se produira à l’Echoplex le 23 octobre. Une vague de sensations en perspective.
Originaire de Biarritz, La Femme fait figure d’OVNI dans le paysage musical français. Depuis 2010, le groupe – dont les influences vont du Velvet Underground à Jacno en passant par le yéyé – mélange les genres musicaux, comme l’électro et la surf music, “en alliant sons de synthés et guitares anciennes“, explique Marlon Magnée, un des fondateurs.
Leur premier album, “Psycho Tropical Berlin”, sorti en avril 2013, est salué par la critique. C’est la consécration, en février 2014, lorsque le groupe biarrot remporte les Victoires de la musique 2014 dans la catégorie :album révélation de l’année”.
La Femme se produira également le 25 octobre à Santa Ana, dans le cadre du Festival Beach Goth.
Combien ça coûte un mariage à New York ?
Est-ce raisonnable de se marier à New York ? Oui… ou non. Petit guide à l’attention de ceux qui veulent dire “I do” dans la Big Apple.
1. Le mariage “business class” : 30 000 $ et au-delà
Pour Assetou Gaudissard, wedding-planner à New York Paris Connection, le coût moyen d’un mariage à New York en 2014 avoisine les 90 000 $. Un chiffre exorbitant qui comprend les prestations (lieu, photographe, fleurs, célébration du mariage, maquillage pour la mariée, nourriture, limousine) et le wedding-planner, qui à lui seul représente entre 10 et 15% du budget total.
Au Plaza – où se sont mariés Michael Douglas et Catherine Zeta-Jones – , au Marriott ou au Peninsula Hotel, l’ambiance conte de fée est assurée, avec, en plus du champagne qui coule à flot, un gâteau sur mesure réalisé par des pâtissiers de renom.
Sans compter toutes les prestations évoquées ci-dessus, on arrive facilement à 400 $ par personne (pour un total de 200 invités environ), taxes exclues. Il faut ajouter à cela la location de la salle, dont les tarifs avoisinent les 10 000 $.
Envie d’une ambiance carte postale ? Optez pour un rooftop. Pour une cérémonie nocturne (de 17h à minuit environ), la location d’un rooftop dans un hôtel privatisé coûte entre 2 000 et 4 000 $. A cela il faut ajouter les prestations : au 230 Fifth, d’où l’on peut admirer le Chrysler building, il faut compter 350 $ par personne. Au bar de l’hôtel Ink 48, on peut louer seulement une partie du rooftop. La location de l’espace entier revient évidemment plus cher.
Les rooftops ouvrent généralement en début de soirée : attendez-vous donc à ce que les prix augmentent pour une cérémonie en plein jour. Oubliez en revanche le mariage sur la tête de la Statue de la Liberté : c’est interdit.
2. Le mariage “economy” : aux alentours de 5 000 $
Rien de plus classique qu’un mariage dans un parc à Manhattan ou à Brooklyn. Un permis pour se marier à Central Park coûte 25 $. A cela, il faut ajouter les prestations pour le reste de la journée de mariage (photographe, limousine, champagne, diner, etc)… “On arrive facilement à une somme comprise entre 3 000 et 3 500 $“, précise Assetou Gaudissard. Et ce, pour un petit comité.
Au printemps ou en été, le Brooklyn Botanic Garden offre un joli cadre pour un peu moins de 200 $ par personne. Et si les rooftops vous paraissent hors de prix, il y a toujours celui du Brooklyn Grange, une ferme urbaine avec vue imprenable sur Manhattan. La location est comprise entre 2 500 et 10 000 $.
3. Le mariage “low cost” : à partir de 35 $
Si vous voulez éviter de laisser votre compte épargne dans votre mariage, le City Hall fera l’affaire. C’est rapide (24 heures pour obtenir la licence de mariage) et limité à vingt personnes, dont un témoin obligatoire. Si vous habitez à New York, il vous suffira de payer 35 $ pour la licence, et 40 $ si vous habitez dans une autre ville américaine.
Après le City Hall, vous pouvez organiser une cérémonie sans permis dans la rue, sur le Brooklyn bridge, ou même dans le métro ! Jusqu’à vingt invités, c’est gratuit. Au-delà, il faudra payer 25 $.
Pourquoi la Californie s'appelle "Golden State" ?
La Californie ne s’appelle pas “Golden State” uniquement pour la beauté mirifique de ses couchers de soleil. Pourquoi, alors ? C’est la question bête de la semaine.
La Californie est associée à l’or depuis le XVIème siècle, au moment de sa colonisation par deux explorateurs espagnols – Ortuno Ximenez et Hernando Cortez – qui pensaient y dénicher ce métal rare. Ils avaient lu le roman de Garcia Ordonez de Montalvo, Les Exploits d’Esplandien, qui évoque une île remplie d’or nommée Calafia et aurait, par la suite, donné le nom de Californie.
En 1848, un ouvrier, James Marshall, trouve des pépites à Sacramento, neuf jours avant la fin de la guerre américano-mexicaine et la cession de la Californie aux Etats-Unis. L’état prend alors le surnom d'”El Dorado State”. Ce n’est qu’en 1968 qu’il adopte officiellement celui de “Golden State”.
L’or transparaît également au travers de la couleur jaune-orangé du pavot de Californie – très présent sur la façade pacifique – qui devient la fleur d’état en 1903.
“Golden” (doré) qualifie, au XXème siècle, la richesse de l’Etat en ressources naturelles et de son économie. Le Daily Beast explique en 2011 que la Californie s’est imposée, au siècle dernier, “comme un leader dans l’agriculture globale, l’énergie, le divertissement, la technologie.” Une distinction qui lui vaudra un autre surnom : le “Grape State”.
Pourquoi appelle-t-on le Texas le "Lone Star State" ?
Pourquoi le Texas est-il surnommé le Lone Star State ? C’est la question bête de la semaine.
Le Texas fut admis en 1845 comme le 28ème Etat membre des Etats-Unis. Son surnom, le Lone Star State, date de cette époque. Il est encore couramment utilisé aujourd’hui.
L’étoile en question n’est pas celle qu’arborent fièrement les shérifs dans Lucky Luke : elle provient du drapeau du Texas, le « National Standard of Texas », adopté en 1836.
Sur ce symbole, trois couleurs : le rouge, le bleu, et le blanc. Au beau milieu du bleu azur se dresse une étoile dorée à cinq branches. Que signifie alors cette étoile ?
En 1821, le Texas, qui était jusqu’alors une province espagnole, se retrouve sous l’égide du Mexique. Il faudra attendre 1836 pour qu’il devienne indépendant : c’est cette indépendance que l’étoile représente. Pour certains, l’étoile serait aussi le symbole d’une volonté de rejoindre les Etats-Unis. Cette union se concrétisera en 1845.
Mais ni cette fusion, ni la révision des statuts de 1879 qui fait disparaître des lois toute mention du drapeau n’entacheront le symbolisme de l’emblème. Ce drapeau, dont on ne connaît pas l’auteur, persiste de manière non-officielle, et reste très cher aux Texans.
Un troisième "The Little Door" ouvre à Brentwood
Frédéric et Nicolas Meschin étendent leur territoire. Déjà propriétaires de trois établissements à Los Angeles, dont l’inclassable “Acabar”, les deux frères viennent d’ouvrir un nouveau restaurant The Little Door, sur la 26ème rue, dans le très chic quartier de Brentwood.
“Cette fois, nous n’avons pas mis d’argent sur la table”, explique Frédéric Meschin. “Nous nous sommes associés à un jeune investisseur, Marc-Antoine Rambaud, à qui nous apportons notre savoir-faire, notre expertise, ainsi que le nom du restaurant. Sans pour autant en vendre les droits.”
Incités depuis plusieurs années à multiplier le concept de leurs établissements, les deux frères s’y étaient toujours refusé. “Nous ne voulions pas dénaturer l’esprit que nous donnons à nos restaurants. Et l’idée d’une franchise ne nous plaisait pas. Nous avons finalement trouvé un modèle économique différent : nous prenons en charge les assurances, les droits, le contenu, puis nous plaçons nos équipes – soit une cinquantaine de personnes – et le menu élaboré avec notre chef. Le reste est à la charge du partenaire de l’opération.”
Plusieurs mois ont été nécessaires avant de trouver l’emplacement idéal, même si les frères Meschin avaient une idée en tête. “Ces locaux à Brentwood nous avaient été proposés il y a six ans. Les lieux nous plaisaient, mais le loyer était fou. Finalement, quelqu’un d’autre a signé le bail au prix fort pour ouvrir un restaurant italien, alors qu’il y en 30 aux alentours. Il s’est cassé la figure, puis la crise est arrivée et les locaux sont restés vides. Nous avons donc pu le récupérer à un loyer abordable.”
Après plusieurs mois de travaux, la troisième enseigne de The Little Door a donc ouvert le 22 septembre. A l’intérieur, les moindres détails ont été étudiés pour que la clientèle se sente à son aise, derrière l’imposante porte couvrant la façade. “Rien n’existe aux alentours en terme de vie nocturne. Ici, nous n’ouvrons pour le moment que de 17h à 2h du matin. Nous avons plusieurs salles, dont une taverne à l’ambiance intimiste, pour que chacun trouve ce qu’il cherche, comme dans un riad romantique.”
Et visiblement, le concept séduit déjà. Dès le premier soir, l’acteur Jim Carrey est d’ailleurs venu s’y détendre. De quoi inciter les frères Meschin à poursuivre sur leur lancée. “Des projets sont lancés à Venice Beach, Santa Monica, Las Vegas et Miami.”
La France est-elle encore la France?
Revue de presse. Pour distinguer un Français d’un Américain, il y a trois critères : le Français fume beaucoup trop, se plaint de la nourriture outre-Atlantique (« parce que la gastronomie française, ça n’a rien à voir ») et fait toujours la grève.
Pendant sa pause (et aussi entre les pauses), le bon Français va fumer une petite cigarette. Enfin, « il allait ». Le gouvernement français serait enfin décidé à déclarer la guerre à la nicotine. Pour les Américains, qui fument beaucoup moins si l’on en croit les statistiques, cette nouvelle est jugée plutôt surprenante. Le New York Times nous en dit plus sur ces mesures destinées à faire baisser le nombre de fumeurs de 10% en cinq ans. Difficile à envisager, alors que « les précédents efforts du gouvernement français pour réduire la consommation de tabac ont été sans cesse retardés ces dernières années ».
Selon le New York Times, ces lois prévues par le gouvernement français sont étonnamment strictes, « plus encore que celles adoptées par le Parlement européen en automne dernier ». Le journal semble en tout cas plutôt sceptique quant à leur efficacité… Comme il le rappelle, « presque un tiers des adultes » en France sont des fumeurs réguliers, et « entre 2005 et 2010, cette proportion n’a fait qu’augmenter (…) malgré les hausses régulières des prix ». Le New York Times se demande en plus comment ces mesures pourraient encourager les consommateurs à arrêter de fumer, si elles s’appliquent aussi à la cigarette électronique.
Une nouvelle dure à avaler
Les mesures anti-tabac ont sans nul doute troublé les Américains. Mais alors quand il s’agit de la cuisine française, les médias s’offusquent. The Atlantic ne comprend pas pourquoi « l’amour entre les Français et le bœuf » semble mis à mal. « La gastronomie française deviendrait-elle moins française ? » s’interroge le journal… Au menu de cet article, le témoignage de Jacques Pepin, dont la mère « mangeait des steaks tous les jours », et ce, « même dans ces derniers instants ».
Après quelques conseils pour une cuisson parfaite, The Atlantic s’adonne à un hommage au steak, digne d’un éloge funèbre. Ah, il faut dire qu’il est particulièrement bon en France, ce petit morceau de viande, si bon qu’il est « presque impossible de le reproduire à l’identique à l’étranger », et qu’il est devenu « un marqueur de l’identité française ». Le journal américain semble désespéré, inquiet de ne plus jamais pouvoir croquer à pleines dents dans cette viande si tendre… Promis, on ne leur dira pas qu’en France, on met parfois du cheval à la place du bœuf.
Dernier espoir pour sauver les Français
Reste une chose que les Français n’abandonneront sans doute jamais : leur droit de grève. Entre la SNCF paralysée à cause d’une soirée crêpes trop arrosée, et les pilotes d’Air France, les journaux américains ne savent plus où donner de la tête…
Une situation visiblement impensable aux Etats-Unis. Le New York Times vise autant notre gouvernement que les pilotes. Selon le journal, il n’est pas normal que le gouvernement, qui détient tout de même 16% de la compagnie Air France-KLM « n’ait pas fait d’efforts pour montrer la France comme un pays compétitif ». Il aurait en revanche « causé le désordre concernant les plannings aériens ».
Le "Credit Score" expliqué à Houston
La Chambre de Commerce franco-américaine de Houston organisera une table ronde intitulée « understanding your credit score » le 8 octobre.
Le Credit Score, est un moyen bien Américain de mesurer votre solvabilité. Que ce soit pour un prêt ou pour louer un appartement, on vous demandera cette « note ». Il est très important de comprendre sur quels critères elle est établie.
Si vous souhaitez savoir comment ce Credit Score est calculé, et à quel point il peut déterminer vos acquisitions, cette discussion est faite pour vous. Elle aura lieu dans les locaux de la FACC de Houston le 8 octobre, à 17h30.
Une discussion sur la peine de mort avec des Consuls européens
Le 10 octobre, c’est le 12ème anniversaire de la journée mondiale contre la peine de mort.
Pour l’occasion, le Consul général de France Philippe Létrilliart prendra part à une discussion avec cinq autres représentants d’Etats européens. Seront présents les consuls d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni. Ils seront accueillis par le MEUCE (Miami-Florida European Union Center of Excellence) et le FIU College of Law. Ils débattront ensemble de 14h à 15h30 sur l’avenir de la peine capitale.
L’événement se déroulera au College of Law, sur le FIU Modesto A. Maidique Campus. Il est ouvert au public, et gratuit, mais il faudra réserver votre place pour assister au débat.
La littérature française en question à Columbia
Julien Gracq s’était demandé en 1960 à l’Ecole Normale Supérieure pourquoi la littérature française respirait si mal. Cinquante quatre années plus tard, c’est Pierre Jourde, auteur du très controversé La Littérature Sans Estomac paru en 2002, qui remettra cette question au goût du jour.
Il discutera de l’état de la littérature française avec Elisabeth Ladenson et Antoine Compagnon, de Columbia et du Collège de France. Le débat sera en français, et se déroulera le 8 octobre de 18h à 19h30, à la Maison française de Columbia. Simples amateurs ou passionnés, vous êtes tous les bienvenus pour partager vos avis sur le sujet.
Matisse en morceaux au MoMA
Après l’exposition sur Toulouse-Lautrec, le MoMA continue de rendre hommage aux artistes français. Le 12 octobre, cent papiers découpés de Matisse sont mis à l’honneur. Une première pour le musée new-yorkais depuis 1961.
C’est à la fin des années quarante, à la fin de sa vie, que le peintre de “La Danse” fait du découpage son principal moyen d’expression, opérant ainsi une révolution artistique. Son travail consistait à découper des toiles peintes et agencer les morceaux de manière à obtenir des formes et des tailles variées – du végétal à l’abstrait. Un procédé que Matisse expliquait d’ailleurs par le fait de “dessiner sans la couleur“.
La créativité dont l’artiste fait preuve pendant cette période a donné lieu à des interrogations sur le statut de l’oeuvre d’art.
A l’origine, le MoMA souhaitait restaurer un des plus célèbres découpages de Matisse, “La Piscine” (1952), qui représente le salon de celui-ci, à Nice. Au centre de l’exposition, l’oeuvre n’était pas accessible au public depuis vingt ans.
Photos: Austin International School fait peau neuve
Deux ans après avoir emménagé dans de nouveaux locaux, Austin International School vient d’inaugurer sa nouvelle bibliothèque et son premier laboratoire de sciences, ainsi que de nouvelles salles de classe.
“Cela a représenté un travail considérable, mais on ne s’arrête pas là, puisque dans deux ans nous poserons la fondation de notre collège, qui fera sa première rentrée dans trois ans”, a souligné le président du conseil d’administration de l’école, Barksdale English, lors de l’inauguration des nouveaux locaux, vendredi à Austin, en présence de dizaines de parents et quelques-uns des quelque 200 élèves.
A terme, le collège devrait empiéter sur l’amphithéâtre de l’école, aménagé dans l’ancienne église qui abrite l’établissement et offre de quoi accueillir sa croissance.
“Dans nos premiers locaux, la bibliothèque était littéralement une penderie”, a rappelé Christophe Bonnet, le directeur de l’école, pendant la visite des nouveaux locaux. “En emménageant dans le nouveau bâtiment, il y a deux ans, elle avait déjà quadruplé sa surface. Nous possédons aujourd’hui une véritable bibliothèque, avec un coin lecture et une salle multimédia attenante.”
Des outils essentiels pour inculquer “les valeurs de démocratie, d’ouverture et de tolérance” vantées par le consul de France à Houston, Sujiro Seam, qui avait fait le déplacement pour cette étape importante de la vie de l’établissement agréé par le ministère de l’Education nationale français.