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Vie d’Expat: Suis-je le seul à avoir peur à New York?

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.

Aujourd’hui, le récit de Vincent et de ses filles, prises de panique dans le métro.

« Eh bien moi, j’ai peur. »

C’est la phrase qui est sortie toute seule, presque malgré moi, à un dîner qui réunissait quelques amis français, résidant à New York depuis longtemps et un couple d’Américains. « Peur ? Mais peur de quoi ? m’a-t-on répondu, avec un peu de condescendance. New York est la ville la plus sûre des États-Unis ! » Et quelqu’un d’ajouter : « Je me sens beaucoup plus rassurée ici que dans le métro à Paris… » J’étais outré par tant de mauvaise fois. « Pardon ? Mais est-ce que tu sais que des crimes violents sont commis tous les jours à New York ? » « N’exagère pas non plus ! Pas tous les jours… Et puis, pas dans tous les quartiers… »

J’étais très énervé. Il faut dire que nous avions vécu quelques jours auparavant, un de ces événements quotidiens qui avait traumatisé mes deux filles. Nous rentrions de l’école en métro et dans le wagon, une jeune femme, peut-être sous crack ou schizophrène, ou peut-être les deux, s’est mise à nous hurler dessus, à nous insulter sans raison. Elle était à moitié nue, portait plein de sacs dont, je me souviens, un énorme paquet de papier toilette sur les épaules. Les filles étaient terrorisées. Nous avons dû changer de places et nous rapprocher des portes jusqu’à la prochaine station, mais la femme continuait à proférer des insultes violentes et grossières. Mes filles étaient collées contre moi. Je les tenais serrées, pas complètement rassuré non plus. Et si cette femme avait une arme ? Un couteau, un cutter. Et même un revolver ! Qui sait ?

Quand j’ai raconté cette histoire à table, tout le monde a essayé de minimiser l’événement. « Il n’y a vraiment aucun danger. Ils ne sont pas méchants. Il faut juste les laisser gueuler et ne pas y prêter attention. »

C’est exactement ce qui s’est passé. Business as usual. La plupart des voyageurs portaient des écouteurs, personne n’a rien dit, comme si cela faisait partie du quotidien normal du New-Yorkais. Pas un sourire réconfortant, pas d’empathie. Rien. Mais à la station suivante, la moitié de la rame est descendue. Eux aussi avaient peur. Mais personne n’ose le dire. On baisse la tête, on regarde ailleurs en espérant que ça ne nous tombe pas dessus. « C’est ça, la réalité de New York, ai-je fini par dire. Tous les jours, dans tous les quartiers, du Bronx à Brooklyn, des enfants, des vieux, des adultes, se prennent des coups de couteau, se font descendre en plein Times Square ou pousser sur des rails, par un fou furieux dont la place serait à l’hôpital. » « Allez… Tu exagères… » « Lisez les news locales. Pas seulement le New York Times… » « Come on. This is New York, get used to it. »

Depuis, les filles ne veulent plus descendre dans le métro et je les comprends. Elles voudraient prendre un taxi… à 45$ ? Ou le bus, mais alors multipliez le temps de trajet par deux. « Pourquoi on n’achète pas une voiture ? » Bien sûr. Sur un claquement de doigts.

Mes filles vont grandir. Elles finiront par s’habituer aux dangers, à ne plus avoir peur. Mais je ne suis pas sûr d’y réussir… »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Vincent. Michelle Larivey consacre un long article très éclairant à la peur dans La puissance des émotions. En voici un extrait.

Qu’est-ce que la peur ?

La peur est une émotion d’anticipation. Elle informe l’organisme d’un danger potentiel. Ce n’est pas ce qui se produit au présent, mais ce qui pourrait survenir dans un avenir plus ou moins rapproché (dans quelques secondes, quelques jours) qui représente un danger.

L’évaluation du danger est toujours subjective. La peur, donc, comme tantes les émotions, est subjective.

La peur est déclenchée par la perception d’un danger. Cette perception n’est pas forcément réaliste même si celui-ci est vécu comme inéluctable. L’imagination joue un rôle important dans la formation de la perception. L’opération mentale qu’est la perception est constituée de quatre éléments: des faits, des émotions, une production de l’imaginaire et un jugement.

Dans le cas de la peur, c’est l’anticipation, c’est-à-dire le fait d’imaginer ce qui pourrait se produire, qui déclenche l’émotion. La peur de se noyer, emporté par une vague déferlante, comme dans le deuxième exemple, apparaît irréaliste à certains. Mais celui qui n’est pas familier avec les vagues ou qui craint l’eau pense que l’éventualité est plausible. Il s’imagine être emporté par le reflux ou encore paniquer si la force de la vague le maintient quelques secondes sous l’eau. Mais l’événement prédit ne se produit pas fatalement.

La peur s’accompagne d’une série de réactions physiques de mobilisation. Lorsque l’organisme perçoit un danger, les glandes surrénales augmentent leur production d’adrénaline. L’organisme se mobilise alors pour la fuite ou la défense : accélération des battements du cœur, augmentation de l’acuité mentale, décomposition des graisses pour fournir plus d’énergie, etc. C’est seulement quand le péril est écarté qu’est ressentie l’intensité des effets physiologiques de la peur.

À quoi sert la peur?

La peur nous avertit de la présence possible d’un danger. L’information qu’elle fournit nous permet de prendre les mesures propres à nous protéger. À ce titre, elle est précieuse et même indispensable à la vie. Cela dit, nous avons toutes sortes de réactions devant la peur. Il arrive que ces réactions soient tout à fait adaptées, mais à d’autres moments, elles peuvent aussi nous handicaper.
La paralysie
Dans certains cas, la paralysie est une réaction protectrice fort efficace. Si j’assiste à un cambriolage à main armée, il est sans doute préférable que je me fasse oublier plutôt que je tente de m’échapper ou de crier de peur.
L’évitement
Il est tentant d’éviter tout ce qui nous fait peur sans discrimination. En vivant ainsi, toutefois, nous nous aménageons une existence qui deviendra de plus en plus restreinte. Pour gagner de la liberté, il est au contraire nécessaire d’apprivoiser nos peurs.
L’important est d’évaluer le prix que nous paierons pour apprivoiser notre peur, comparativement à celui qu’il nous en coûtera de l’éviter.
La négation du danger
À l’opposé de l’évitement se trouvent les comportements dits « contre-phobiques » : la personne fonce, tête baissée, apparemment insensible au danger. Elle aborde le danger en le minimisant ou en ne le considérant pas comme réel. Une telle attitude amène ces personnes à se lancer dans des aventures qui sont nettement au-delà de leurs forces ou encore à négliger de prendre les précautions nécessaires pour minimiser les dangers.

Que faire avec la peur?

Il faut d’abord être toujours réceptif à l’information fournie par la peur, car c’est notre instinct de protection qui s’exprime à travers elle. L’instinct de protection est une manifestation de la force vitale qui pousse les êtres vivants à maximiser leur vie.

Il importe ensuite de vérifier s’il existe un danger réel. En effet, la peur est un avertissement que nous fournit l’évaluation d’une situation. Nous devons don nous assurer de la justesse de notre perception afin de pouvoir nous prémunir contre le danger en cas de besoin.

Enfin, il faut apprivoiser l’objet de la peur qui, par définition, se fait par étapes. Il s’agit de graduer le contact avec ce qui fait peur et de persévérer. »

? Retrouvons-nous dans 15 jours.

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Le guide de la déclaration de revenus aux États-Unis, édition 2024

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Lundi 15 avril 2024, la plupart d’entre vous devront déclarer leurs revenus à l’Internal Revenu Service (IRS), le fisc américain.

Comme chaque année, French Morning a préparé un guide de la fiscalité américaine qui vous donne de nombreuses clés.

Que doit-on déclarer de chaque côté de l’Atlantique ? Comment remplir sa déclaration ? Quelles nouveautés en 2024 ?

Téléchargez le guide gratuitement en remplissant le formulaire ci-dessous

Si le formulaire ne s’affiche pas ci-dessus, vous pouvez également y accéder ici.

Brèves new-yorkaises: Snow Day, Freedom Plaza et 10.000$ pour déménager

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

❄️ Eh bien oui, finalement, il a neigé sur New York et les 915.000 enfants des écoles publiques se sont connectés – avec difficultés – à Zoom pour suivre l’école à distance. 

? D’après l’enquête de CBSnews, il est tout à fait possible d’acheter de plaques d’immatriculation illégales sur Amazon de manière à ne pas payer les péages. 

? Dénoncez les conducteurs qui bloquent les voies cyclables et les trottoirs et encaissez 25% de l’amende. 

? Si vous aimez faire la queue pour goûter de nouveaux produits dont tout le monde parle sur TikTok, alors vous aimerez « The Britney Brûlée » (dans l’Upper East Side), un chocolat chaud, un expresso, de la chantilly et un cône de sucre caramélisé avec la lettre « B ». Le tout pour 14$. 

? Il sera bientôt interdit de fumer aux tables de restaurant en plein air. 

? Shakespeare & Co. ouvre sa troisième librairie à Manhattan, la deuxième sur Broadway, Upper West Side.

? Fashion Week à New York : une fashionista a fait sensation avec sa paire de « Rat Cage Boots ». Cliquez ici pour comprendre (sauf si vous êtes phobique des rats, bien sûr). 

? Une étude du Joint Center for Housing Studies de Harvard a révélé que la moitié des locataires du pays consacrent plus de 30% de leurs revenus au loyer et aux services publics. 

❤️ Saint Valentin : la ville a délivré 70.244 certificats de mariage l’année dernière, contre 36.142 en 2020. Si vous souhaitez en obtenir un, vous aussi, n’allez pas à Vegas, restez à New York et inscrivez-vous au Manhattan Marriage Bureau. 

?️ Chambre des représentants au Congrès américain : le démocrate Tom Suozzi a remporté le siège laissé vacant par le républicain George Santos, alias « supermenteur » selon l’expression de Libération. 

? À New York, Donald Trump condamné pour fraude à payer 355 millions de dollars (plus intérêts). L’ancien Président a fait appel. 

? La ville de New York a besoin de 177,6 milliards de dollars pour payer ses dettes, soit 61.800 dollars par habitant. 

? 45% des électeurs new-yorkais interrogés ont déclaré avoir peur de l’IA. 

? Si l’on additionne l’ensemble des coûts liés à un déménagement à NYC, le montant total s’élève à 10.000$ en moyenne. 

?« TikTok, Instagram, YouTube, Snapchat et Facebook ont ​​​​contribué à une crise de santé mentale parmi les jeunes de New York qui coûte 100 millions de dollars par an aux contribuables », a déclaré le maire Eric Adams. En conséquence de quoi, la ville attaque les cinq géants des médias sociaux qu’elle accuse d’augmenter la dépression chez les jeunes, la désinformation, les comportements imprudents et les pensées suicidaires. 

? Bonne nouvelle : les rorquals, des mammifères de la famille des baleines dont l’espèce était en voie d’extinction, les rorquals ont fait leur réapparition autour de l’État de New York, dont Montauk. 

? Christie’s : Elton John vend aux enchères ses effets conservés dans son appartement d’Atlanta. Il pourrait gagner plus de 7 millions de dollars, soit le même prix que l’appartement qu’il a également vendu en novembre dernier. 

? Jetez un œil au surprenant projet pour Freedom Plaza et son incroyable rooftop. Le Freedom Plaza forme un rectangle de 2,7 hectares situé en face du siège des Nations Unies (ONU) dans le quartier Midtown East de Manhattan, orienté vers l’East River. Sa réalisation devrait voir le jour en 2028. 

? New York pourrait devenir le 21e État à autoriser de manière permanente les bars et restaurants à vendre des cocktails à emporter. 

? Une photo circule montrant un couple en plein ébat sur le toit d’un métro. 

? Grâce à une faille juridique, il vit cinq ans gratuitement dans le New Yorker Hôtel.   

Boulangerie: Fresh Baguette ouvre à Cleveland Park

Après l’ouverture de deux autres magasins en 2022 à Alexandria et à McClean en Virginie, Fresh Baguette débarque à partir du mercredi 21 février dans le quartier de Cleveland Park, au 3412 Connecticut Avenue, dans le Northwest de Washington DC. Croissants, cannelés, madeleines… Fresh Baguette est vite devenue une des boulangeries préférées des Français et des Washingtoniens. Le fondateur, Florent De Felcourt, s’est lancé dans son aventure américaine en 2013, avec l’inauguration de son premier magasin à Bethesda, avant d’ouvrir un deuxième point de vente et de production à Rockville. Onze ans plus tard, le voici à la tête de six boulangeries dans trois États américains différents.

« Fresh Baguette se veut être la boulangerie de quartier, comme on trouve en France, donc on espère pouvoir ouvrir 3 ou 4 boulangerie par an », a confié Celia Rambelomanana, responsable marketing de Fresh Baguette. « Nous souhaitons faire partie de la communauté, potentiellement développer des activités dans les écoles », a-t-elle ajouté. La boutique de Cleveland Park va suivre le nouveau concept déjà développer en Virginie avec un agencement qui met en avant la « fraîcheur » de Fresh Baguette. « Comme à Alexandria, explique Celia Rambelomanana, on aura en vitrine chaque pâtisserie placée individuellement, comme dans une bijouterie ».

Fresh Baguette est déjà présent à Rockville au 804 Hungerford Dr, à Bethesa au 4919 Bethesda Ave, à Georgetown au 1737 Wisconsin Ave NW, à McClean au 6707 Old Dominion Dr. #115 et à Alexandria au 1101 King Street.

Grey Art Gallery: Le Paris de l’après-guerre vu par les artistes américains

Qui s’en souvient ? Il fut un temps où Paris était le paradis des artistes. Une exposition à New York va justement s’intéresser à la période de l’après deuxième guerre mondiale durant laquelle la capitale française représentait le refuge de nombreuses figures américaines. Intitulée sobrement « Americans in Paris, Artists working in Postwar France », l’exposition ouvrira le samedi 2 mars et inaugurera les nouveaux locaux de la Grey Art Gallery, galerie historique de la NYU (New York University) qui approche du demi-siècle. Fondée en 1975, ce lieu emblématique de l’art dans la Grosse Pomme investira un espace bien plus vaste, situé 18 Cooper Square (Noho) et sera renommé Grey Art Museum.

« En travaillant sur l’une de nos précédentes expositions, Inventing Downtown, on s’est rendu compte que plusieurs artistes avaient passé du temps à Paris, explique Lynn Gumpert, la directrice du Grey Art. J’ai toujours été intéressée par les liens entre la France et les États-Unis. On a commencé à en discuter entre nous, et on a réalisé qu’on pouvait citer un très grand nombre d’artistes dans le même cas. » Nait alors l’idée d’une exposition consacrée à ce thème.

L’effervescence artistique d’après-guerre

Pour éviter le trop-plein, Lynn Gumpert et Debra Balken, en charge de l’exposition, ont décidé de restreindra la sélection à une période donnée (1946-1962), aux artistes découvrant la France à ce moment-là et ayant vécu à Paris au moins un an. « Donald Trump venait d’être élu et on pensait que de nombreux artistes allaient fuir à nouveau », relève Lynn Gumpert. L’exposition présente le travail de 70 artistes à travers plus de 130 peintures, sculptures, photos, vidéos, et mêmes textiles.

« Nous avons voulu montrer la diversité des styles, appuie Debra Balken, une spécialiste de l’art contemporain américain. Dans cette période de l’après guerre, l’abstraction et la forme figurative étaient toujours très présentes. »

Dans la foulée d’une scène littéraire très vivante dans la capitale française, que vient de rejoindre l’écrivain James Baldwin, c’est toute une communauté américaine qui se retrouve dans la chaleur des restaurants parisiens et le coût très modéré de la vie en France. « On était dans un contexte d’après-guerre, de nombreux hôtels étaient vides, on pouvait y dormir à 1 dollar la nuit, racontent les deux conservatrices. La culture du café comme lieu était également très importante : les artistes s’y retrouvaient, ils pouvaient y échanger, et surtout ils y bénéficiaient du chauffage, alors que leurs chambres, bien souvent, ne l’étaient pas. »

Ironiquement, au moment où s’ouvre cette exposition, New York semble avoir désormais remplacé Paris au panthéon des artistes. C’est dans la Grosse Pomme que se réfugient les créateurs, nourris par les nombreuses possibilités et l’effervescence de la mégalopole. « C’est vrai que New York a un peu ce statut-là désormais, mais Paris est toujours actif sur le monde de l’art, précise Lynn Gumpert. De nombreux artistes y ont déménagé dans la foulée du Brexit. Paris est une des plus belles villes du monde et les artistes sont des personnes très visuelles, pour qui l’environnement optique est très important ». Paris sera toujours Paris…

Champion de MLS, Maxime Chanot lance son école de foot à New York

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On l’avait quitté alors qu’il portait encore le brassard de capitaine du New York City FC en août dernier, avec qui il a été champion de MLS en 2021. Six mois plus tard, Maxime Chanot nous appelle de sa terrasse avec vue sur la mer en Corse. Le défenseur franco-luxembourgeois de 34 ans a signé en août dernier avec Ajaccio, dans le championnat de France de Ligue 2. « Ce n’était pas forcément prévu, mais l’opportunité s’est présentée en dernière minute. C’était l’occasion de retrouver une partie de ma famille en Corse, et également de montrer que j’ai le niveau pour jouer en France », résume celui qui a passé huit ans sous le maillot new-yorkais.

« Redonner au football ce qu’il m’a offert »

S’il est parti loin de la Big Apple pour continuer à jouer au foot, Maxime Chanot prépare également son après-carrière. Il enchaîne en ce moment les allers-retours aux États-Unis pour mettre en place son nouveau projet : La Fabrique, une école de foot dont l’ouverture est prévue pour la mi-mars. « New York et la MLS m’ont tant apporté, il est tant de redonner au football ce qu’il m’a offert », justifie celui qui joue aussi avec la sélection nationale luxembourgeoise.

Pour monter La Fabrique, Maxime Chanot s’est associé à quatre personnes dont un entraîneur au NYC FC et deux spécialistes du développement business et marketing. L’académie accueillera des filles et des garçons de 4 à 18 ans, d’abord grâce à des after-school et lors de summer camps, puis en développant des « travel teams », des équipes plus compétitives qui jouent des matches régulièrement. 

Des entraînements avec le joueur en personne

Passer du temps avec des jeunes footballeurs est une évidence pour Maxime Chanot. Il entraînait l’année dernière l’équipe réserve du New York City FC en parallèle de sa carrière de joueur, et a récemment obtenu sa licence B de coach aux États-Unis, en plus de la nationalité américaine.

Avec La Fabrique, il rejoint un marché pour le moins concurrentiel à New York où la Fédération française de foot (FFF) s’est également implantée en 2019, tout comme la Juventus Academy, la Barça Academy PRO New York ou encore le Manhattan Soccer Club. « On a regardé ce qu’il se fait autour de nous, et aucune d’entre elles ne propose d’être entraîné directement par un joueur professionnel. C’est ce que je vais faire en étant très présent sur place », poursuit le jeune entrepreneur.

À la fin de sa carrière de joueur, il souhaite d’ailleurs revenir s’installer à New York. « Mon réseau dans le foot est là-bas, et c’est aussi ça la promesse pour les meilleurs jeunes de l’académie. De profiter de ma connaissance du haut niveau et de mes contacts pour faire le lien avec le monde professionnel ». À terme, Maxime Chanot espère, en parallèle de son académie, devenir entraîneur d’une équipe professionnelle aux États-Unis.

MMA: Après sa victoire à New York, Benoît Saint-Denis met le cap sur Miami

On avait laissé Benoît Saint-Denis victorieux au Madison Square Garden, à New York, en novembre. Le combattant français sera à l’affiche de l’UFC299 le samedi 9 mars prochain à Miami. Il affrontera l’Américain Dustin Poirier au Kaseya Center (billets ici). Une nouvelle fois après sa victoire face à Matt Frevola, Benoit Saint-Denis devra évoluer dans une ambiance hostile.

« Miami, c’est proche de mon camp d’entraînement, c’est proche de chez moi, a ainsi déclaré son adversaire au cours de l’émission The MMA Hour. Depuis la Nouvelle-Orléans, il suffit de prendre un vol direct pour Fort Lauderdale ou Miami, tout le monde pourra venir me soutenir. »

Le signe en tout cas que le tricolore est bien entré dans la cour des grands aux yeux de la direction de l’Ultimate Fighting Championship (UFC). Benoît Saint-Denis est l’actuel 12e au classement des poids légers de l’UFC, et affrontera l’actuel troisième de la catégorie. « Saint-Denis est sur une série de cinq victoires consécutives, et toutes avant la fin du troisième round, a déclaré Dana White sur son compte X (ex Twitter). Il dit qu’il est le nouveau “BMF” (“bad motherfucker”) de l’UFC et il aura l’opportunité de le prouver contre Dustin Poirier qui est un “sauvage” absolu et qui part toujours à la guerre ». Le ton est donné, mais ça ne reste que du sport, évidemment.

Ma vie aux États-Unis: 5 comptes à suivre sur les réseaux sociaux

Vous recherchez des conseils, des astuces ou simplement une communauté pour partager votre expérience de vie aux États-Unis ? Voici 5 créatrices de contenu à découvrir.

@Bonvoyagefroggy – De jeune fille au pair à American housewife

Venue comme jeune fille au pair en 2013, Claire-Lise alias « Bonvoyagefroggy » ne le savait pas mais sa vie venait de basculer. Dix ans plus tard, mariée à un Américain et maman de trois bambins, cette jeune femme, diplômée d’une école de commerce, est devenue une star de TikTok. Avec près de 500.000 abonnés, elle partage sa vie d’expatriée, ses anecdotes du quotidien et prodigue de nombreux conseils aux jeunes rêvant de se lancer dans l’aventure « au pair ».

@Frenchylo – La raison du cœur

Difficile de passer à côté du phénomène « Frenchylo » sur les réseaux ! Cette jeune Française, Laurène Le Berre de son vrai nom, communique son amour de la culture américaine auprès de ses 548.000 abonnés TikTok et Instagram. En couple avec Justin, un Américain rencontré il y a 6 ans, elle vient d’obtenir son visa de fiancée, le fameux K-1, pour venir épouser son cher et tendre. Elle parle, à cœur ouvert et avec beaucoup d’humour, de sa relation longue distance, des différences culturelles et des démarches administratives à rallonge pour rejoindre son bien-aimé. Une histoire à écouter en détail dans le podcast que nous lui avons consacré.

@NyCyLa – La vie de famille en Californie

Suivez le quotidien de cette famille française expatriée du côté de San Francisco depuis 2014. Originaires de la Côte d’Azur, Nycolas, Cécyle et Lana se sont parfaitement intégrés dans leur nouvelle vie californienne. Pendant que papa travaille dans la tech, maman vlogue et la fille s’épanouit dans le cheerleading. Arrivés grâce à un visa de travail L1, ils ont depuis obtenu la double nationalité. Ils partagent leur vie de famille, leur parcours d’immigration et leurs voyages sur une chaîne YouTube qui réunit près de 300.000 abonnés.

@Ellyhappytimes – Maman et tiktokeuse

Cette jeune mère de famille, installée dans le Maryland depuis septembre 2021, s’amuse des chocs culturels rencontrés depuis son arrivée et ça marche ! Sur son compte TikTok, qui cumule des millions de vues, elle se met en scène avec un béret et reproduit des anecdotes de la vie courante qui parlerons à tous les Français expatriés au pays de l’Oncle Sam. Un compte bilingue français/anglais pour rire avec nos amis américains de ces quiproquos du quotidien.

@Aurore à Miami – Corporate America

Installée en Floride depuis décembre 2016 avec son mari, cette Normande partage son quotidien de trentenaire, ses conseils avisés et ses aventures professionnelles avec ses 14.000 abonnés. Si vous recherchez des informations pratique sur la recherche d’emploi, la vie en entreprise et surtout les aspects financiers de l’expatriation, vous êtes au bon endroit ! Une chaîne YouTube à découvrir où se mêlent des vidéos informatives et des vlogs plus décontractés.

Industry City à Brooklyn, une ville dans la ville

Dans le quartier de Sunset Park, au sud-est de Brooklyn, à seulement deux arrêts de métro sur la ligne N depuis Canal Street, un énorme complexe de hangars industriels de plus de 140.000 m2 abrite le plus grand centre créatif de New York. Entièrement réhabilité, il accueille aujourd’hui plus de 550 entreprises allant du design à la fabrication, un lieu unique qui mérite bien une petite visite.

C’est le lieu idéal pour érrer pendant des heures à travers les seize bâtiments et dénicher des restaurants branchés, des boutiques d’artisanat, des galeries d’art et du mobilier vintage. C’est huge et il y en a pour tout le monde et pour tout les goûts – il y a même une salle de jeu pour les enfants, la Game Room, remplie de jeux d’Arcade. Le week-end des groupes de musique se produisent, on peut boire des verres autour des fire pits, patiner sur la patinoire en hiver ou jouer à la pétanque en été.

C’est ici également que vous trouverez les magasins outlet de déco les plus courus de New York comme Design within reach, ABC carpet, Restauration Hardware, alors pourquoi pas en profiter pour faire aussi de bonnes affaires ?

Camille Walala Wall, Building 1 @olivia garcin
Camille Walala Wall, Building 1. © Olivia Garcin

On vous conseille de regarder le plan à l’entrée de chaque bâtiment, un petit récap vous indique ce que vous pourrez y trouver, mais si vous préférez vous laisser guider, on vous a préparé une petite sélection.

Commencez par le 1er étage du Building 5, pile en face de la rue (35e rue) que vous emprunterez depuis la sortie du métro. The makers Guild rassemble des petites boutiques léchées comme Mr Boddington’s studio spécialisé en papeterie, jolis stylos et crayons, des artisans en plein travail comme le cordonnier Francis Waplinger, Soil to Studio, le studio de textiles de maison qui utilise des techniques telles que le tissage, l’impression au bloc, la teinture naturelle et la broderie à la main, ou encore la ravissante Bakery Japonnaise Tadaiama – on adore leur matcha latte et leur sablé au sésame noir.

Bakery Tadaiama @olivia garcin
Bakery Tadaiama © Olivia Garcin

Au rez de chaussée du Building 4, faites vos courses pour votre repas du soir au Sunrise Mart, et dégustez une délicieuse noodle soup, vous aurez le sentiment d’être parti à Tokyo. Puis montez au 2e étage pour découvrir le Loft, incontournable. Sur 2000 m2 vous trouverez tout le lifestyle japonais en passant par l’univers des mangas, celui de la céramique, et même des machines à cadeaux. Le supermarché Daiso lui aussi est très « local ».

On aime aussi Ejen, building 2, ce joli petit restaurant koréen minimaliste, Wanted Design qui propose de beaux accessoires pour la maison, des bijoux, de bonnes idées cadeaux; ou encore passer du temps à feuilleter des bouquins d’art, de culture pop à la Powerhouse, dénicher un comic parmi l’énorme stock de St Marks Comics (building 5) ou un vinyl chez Hi-Fi Provisions (buiding 3). Vous pourrez aussi ramener une baguette de chez Colson, cette boulangerie franco-belge de Park Slope, pionnière dans le quartier, un des premiers commerces à s’être installé depuis la réhabilitation du lieu.

Vous pouvez aussi vous inscrire à des ateliers pour découvrir différentes activités comme Rye Revolution Distillerie Tour où vous apprendrez les tenants et les aboutissants de la production du whisky et du vieillissement en fût, et même à mettre le whisky en bouteille et le déguster directement du fût. Mais aussi des ateliers de couture, de ferronnerie, de confection de bouquets secs… regardez sur le site avant de vous y rendre pour réserver un créneau.

On aime aussi les graffitis d’artiste dispersés un peu partout comme dans l’ascenseur du food hall du building 2 entièrement recouvert par l’artiste Barbara Graetzer, ou encore la façade de Camille Walala sur le Building 1, côté East River.

Barbara Graetzer Elevator Graffiti @olivia garcin
Barbara Graetzer Elevator Graffiti. © Olivia Garcin

Il y a mille choses à faire et à voir à Industry City, alors rendez-vous sur place, vous ne serez pas déçu !

12 patinoires où glisser cet hiver à New York

Patiner au cœur de la ville, entre les buildings, dans un parc ou même – nouveauté cette année – sous le pont le plus emblématique de New York, c’est un petit bonheur dont on on ne se lasse jamais, que l’on habite la ville ou que l’on y vienne en touriste. Alors on chausse les patins à glace et on fait le tour des boroughs.

La toute nouvelle

Glide at Brooklyn Bridge Park

© Glide at Brooklyn Bridge Park

Depuis le 15 novembre, New York compte une nouvelle patinoire, et son cadre est aussi étonnant que spectaculaire. La Glide at Brooklyn Bridge Park est située à l’Emily Warren Roebling Plaza, juste sous… le Brooklyn Bridge. Magique ! Patiner sous le pont le plus emblématique de New York avec une vue unique sur Manhattan, ça vaut les 15$ (off-peak) voire 25$ (peak) pour les adultes – moins cher pour les résidents de New York et les enfants. Il faut ajouter 12$ pour la location de patins et 5$ pour un cadenas à casier pour ranger ses chaussures. Tout au long de la saison jusqu’au 1er mars 2024, des milliers de billets sont offerts aux New-Yorkais. Il y a également un coin café alimenté par des vendeurs locaux.

La plus haute

Sky Skate au Edge

© Sky Skate

On vous prévient tout de suite : si vous avez le vertige, Sky Skate n’est pas pour vous. En revanche, si vous avez envie de glisser sur la glace avec une vue incroyable sur New York, c’est la patinoire de vos rêves. Elle est la plus haute de la Grosse pomme, nichée à 345 mètres d’altitude, à l’intérieur du Edge, à Hudson Yards. Et au coucher du soleil, c’est spectaculaire. Sky Skate est ouverte de 2pm à 8pm jusqu’au 14 décembre, de 10 am à 9pm du 15 décembre au 7 janvier 2024 et de 3pm à 7pm du 8 janvier à la fermeture, le 14 janvier. Les billets comprennent l’entrée au Edge, 30 minutes de patinage et la location gratuite de patins. Ils s’échelonnent de 41$ (enfants de 6 à 12 ans) à 46$ (12-61 ans). 44$ pour les séniors de 62 ans et plus. Billets ici.

Les incontournables de Manhattan

Rockefeller Center

La patinoire du Rockefeller Center, 24 novembre 2023. © E. Guédel

L’iconique patinoire The Rink a entamé sa 87e saison au pied du 30 Rock. Même si elle est l’une des attractions préférées des touristes, elle reste sur la to-do list des New-Yorkais. Elle est ouverte tous les jours de 9am à 11pm et jusqu’à mi-avril 2024. Les billets comprennent l’entrée et la location de patins, les prix variant selon le jour et l’heure, de 21$ à 73$ (forte augmentation en un an !) à partir de 6 ans et de 11$ à 37$ pour les moins de 6 ans. Les après-midis et les soirées pendant les vacances de Noël correspondent aux plages horaires les plus chères. La patinoire propose également des cours collectifs et privés. Billets ici.

Central Park

La Wollman Rink à Central Park, 24 novembre 2023. © E. Guédel

Les terrains de pickleball ont cédé la place à la glace La Wollman Rink, située en plein cœur de Central Park, offre certainement le plus beau cadre de New York. Elle ouverte tous les jours, de 10am à 2:30pm les lundis et mardis, de 10am à 9pm les mercredis, jeudis et dimanches, de 10am à 10pm les vendredis et samedis. Des plages horaires qui peuvent s’élargir durant les vacances (à vérifier ici). La patinoire propose des cours de patinage (dès 6am pour les lève-tôt) mais aussi des spectacles sur fond de musique avec un DJ, des démonstrations de sculpture sur glace et même des présentations culinaires. Prix des billets : 15$ à 26$ pour les adultes, 10$ pour les moins de 12 ans. Il existe aussi des abonnements pour la saison : 250$ pour les adultes, 100$ pour les 4-12 ans et les plus de 65 ans. Comme l’an dernier, la Wollman Rink est partenaire de Culture Pass, le programme qui offre l’entrée gratuite à de nombreuses institutions culturelles de New York. Pour participer à Culture Pass, il faut posséder une carte de bibliothèque de la Brooklyn Public Library, de la New York Public Library ou de la Queens Public Library. Muffins, chocolats chauds mais aussi tacos disponibles au Woollman Café. Patinoire ouverte jusqu’au 12 mars 2024.

Bryant Park

La patinoire de Bryant Park. © Colin Miller/Courtesy of Bryant Park Corporation

La patinoire de Bryant Park, Midtown, est l’une des rares à être gratuites à New York mais il faut réserver son créneau horaire, que l’on apporte ou non ses patins. Les prix de la location de patins sur place sont d’ailleurs élevés, entre 21$ et 32$ en fonction des heures et les détenteurs de cartes bancaires, débit ou crédit, de Bank of America – le sponsor de la patinoire – bénéficient d’une ristourne de 10%. Attention cette année, aucun sac n’est accepté sur la glace. En attendant son tour sur la glace, il est toujours bon de grignoter un bretzel ou une gaufre en faisant le tour du Winter Village, les coins restauration ne manquent pas. La patinoire est ouverte tous les jours de 8am à 10pm, voire minuit certains week-ends et jours fériés – il y a généralement plus de monde en fin de journée. Ouverte jusqu’au 3 mars 2024.

Manhattan West et Brookfield Place

La patinoire de Manhattan West. © Courtesy of Manhattan West

Ouverte pour la première fois en 2021, The Rink du 385 Ninth Avenue, dans le quartier de l’Ouest de Manhattan, entre Hudson Yards et Madison Square Garden, permet de se détendre entre deux séances de shopping. Les horaires d’ouverture varient entre la semaine, le week-end et les jours fériés (vérifier ici). L’entrée pour patiner une heure est à 20$ la semaine, 22$ le week-end et durant les vacances et la location de patins à glace reste très abordable, à 5$. Ouverte jusqu’au 31 mars 2024.

C’est la même entreprise qui gère la patinoire de la Brookfield Place, près du One World Trade Center. Elle n’est pas grande mais sa localisation sur la marina, entre les boutiques chics du mall et les restaurants où l’on peut s’arrêter prendre un cocktail au coucher du soleil, est un petit luxe qu’on a bien envie de s’offrir en fin d’année. Les prix sont abordables : 15$ de l’heure en semaine (entre 2pm et 9:15pm), 17$ le week-end et jours fériés (entre 9am et 9:15pm), 5$ de plus pour louer les patins. Les leçons privées sont nettement plus chères, surtout si on veut prendre des cours avec deux anciens champions olympiques, Melissa Gregory et Denis Petukhov. Mais à chacun son petit bonheur ! Billets ici.

© The Rink at Brookfield Place

Les incontournables de Brooklyn

Industry City 

IC Ice Rink à Brooklyn.

Pour ceux qui cherchent avant tout une ambiance Christmas spirit bien new-yorkaise, la patinoire d’Industry City est idéale. Elle n’est pas grande mais elle est nichée dans une rue, au milieu des bars, restaurants et petites boutiques. On y déguste un chocolat chaud et une gaufre au chocolat avant d’aller patiner une petite heure au milieu des décorations lumineuses. Durant l’hiver, IC Ice Rink est ouverte 4 jours par semaine : les jeudis et vendredis de 4pm à 8pm, le week-end de 10am à 8pm avec des nocturnes les vendredis et samedi de 8:30pm à 10pm. Pendant les vacances de Noël, les plages horaires sont étendues – à vérifier sur le site. La patinoire sera dermée le dimanche 25 décembre. Entrée 15$, ajouter 10$ pour la location de patins, 5$ pour un casque.

Prospect Park

Les patinoires de Prospect Park. ©Michael Moran/Courtesy of Prospect Park Alliance

Prospect Park dispose de deux patinoires, regroupées sous le nom de LeFrak Center at Lakeside. L’une à ciel ouvert et l’autre semi-couverte, ce qui offre le grand avantage de continuer de patiner, même quand l’une ou l’autre est fermée le temps de lisser sa surface de glace. Des tables et des chaises tout autour permettent à ceux qui préfèrent regarder les patineurs de s’installer avec une boisson chaude du Bluestone Cafe. La patinoire extérieure a réduit ses horaires d’ouverture par rapport à l’an dernier : elle est ouverte tous les jours de 11am à 7pm avec prolongation jusqu’à 9pm les vendredis et samedis. La semi-couverte ferme plus tôt : à 4:40pm sauf le vendredi à 7pm . Horaires décalés durant le week-end : samedi 1pm-9pm et dimanche 1pm-4:30pm. Les prix des billets ont également augmenté mais restent abordables pour New York : 9,25$ durant la semaine, 13,50$ le week-end. La location des patins coûte 9,50$.

La patinoire des vacances à Staten Island 

La patinoire du Clove Lakes Park à Staten Island. © Malcolm Pinckney/Courtesy of NYC Parks

La patinoire WWII Veterans War Memorial Ice Skating Rink de Clove Lakes Park (qui ouvre chaque année pour le 11 novembre) vit au rythme des vacances scolaires jusqu’au 24 mars 2024. Elle est ouverte tous les jours entre Noël et le mardi 2 janvier 202 (vérifier les horaires ici), sinon durant les jours et ponts fériés. Le reste de la saison hivernale, elle est l’une des destinations de week-end préférées des habitants du borough, ouverte trois jours par semaine : le vendredi de 4pm à 10pm, le samedi de midi à 10pm avec une pause de 4:40pm à 7pm, et le dimanche de midi à 6pm. Le prix de l’entrée n’a pas changé, il reste à 12$ pour tous, enfants compris, et la location de patins à 7$. Un bar propose des snacks pour la pause entre deux séances de patinage.

Patiner toute l’année dans Queens

Long Island City

La patinoire de Long Island City, City Ice Pavillon. © Facebook/Courtesy City Ice Pavillon

Les habitants de Queens et les touristes ont un endroit pour patiner toute l’année (oui, on peut en profiter en plein mois d’août) 7 jours sur 7, et c’est sur un toit à Long Island City. Le City Ice Pavilion est une immense installation dotée d’une patinoire aux dimensions de la NHL (ligue nationale de hockey), ouverte toute l’année pour des séances de patinage libre. L’établissement de Queens propose des cours en groupe et privés, ainsi que du hockey pour les tout-petits, les jeunes et les adultes. Des fêtes d’anniversaire et autres événements spéciaux peuvent y être célébrés. L’entrée coûte 8$ en semaine (6$ pour les séniors), 12$ le week-end et les jours fériés. 6$ pour la location de patins. 47-32 32nd Place, Long Island City.

Flushing Meadows

La World Ice Arena dans Queens, ouverte toute l’année. © Facebook World Ice Arena

La patinoire World Ice Arena à Flushing, localisée à l’intérieur de l’Aquatic Center de Flushing Meadows Corona Park, est elle aussi couverte et ouverte toute l’année. Les patineurs peuvent s’en donner à cœur joie tous les jours de la semaine 10:30am à 5:15pm, le vendredi, de 9am à 9:50pm; le week-end, la patinoire n’ouvre qu’à midi mais reste ouverte jusqu’à 9:50pm le samedi, 4:45pm le dimanche. L’entrée coûte 8$ en semaine et 12$ les week-ends. Enfin location de patins à glace pour 6$. 131-04 Meridian Rd Flushing, NY 11368.

Publié le 17 janvier 2024. Mis à jour le 16 février 2024.

Bourses scolaires 2024-2025 à NY: Le consulat collecte les dossiers jusqu’au 16 février

Le Consulat général de France à New York a ouvert sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2024-2025. Vous avez jusqu’au vendredi 16 février pour déposer votre dossier lors d’un rendez-vous au consulat.

    Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, au sein de la circonscription consulaire de New York (New York, New Jersey, Connecticut et Bermudes), les enfants scolarisés dans un établissement relevant de l’AEFE et qui remplissent les critères suivants :

    • être de nationalité française
    • résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal)
    • être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur)
    • pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
    • fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
    • fréquenter les cours régulièrement
    • au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).

    Le dépôt du dossier s’effectue lors d’un entretien obligatoire avec le service social du consulat – un rendez-vous par famille, un seul parent est nécessaire. Prendre rendez-vous ici. Ou par courriel ici. Comme l’indique le consulat, le conseil consulaire des bourses se réunit une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin. Les familles sont ensuite avisées individuellement par courrier de la décision prise par cette commission.

    Au sein de la circonscription de New York, 9 établissement sont homologués. Certains pour tous les niveaux : le Lycée Français de New York (LFNY), le Lycée Franco-Américain de New York (FASNY), The Ecole (EINY), la French American School of Princeton (FASP) et la French American Academy (FAA). D’autres établissements sont homologués pour certains niveaux : l’United Nations International School (UNIS), le Lyceum Kennedy, l’International School of Brooklyn (ISB) et la Tessa International School.

    Publié le 4 janvier 2024. Mis à jour le 15 février 2024.

    L’assassinat de JFK au 6th Floor Museum de Dallas

    Dallas, 22 novembre 1963. À peine descendus de l’avion, le président de l’époque JF Kennedy et sa femme Jackie Kennedy se dirigent vers le centre de la ville à la rencontre de milliers de Texans venus leur souhaiter la bienvenue. Leur vie prend un tournant à l’intersection entre Houston et Elm Street, lorsque plusieurs balles viennent atteindre le jeune président qui mourra quelques heures plus tard.

    Cet assassinat qui a bouleversé le monde entier, c’est ce que raconte le 6th Floor Museum, un musée qui a ouvert ses portes le jour de President’s Day de l’année 1989 en réponse aux millions de visiteurs qui affluaient, depuis la mort de JFK à Dealey Plaza. À l’occasion de ce week-end de President’s Day, French Morning vous propose de (re)découvrir ce lieu chargé d’histoire.

    Une ouverture de musée controversée   

    En 1963, le bâtiment, rendu célèbre par le drame du 22 novembre, est loué par la Texas School Book Depository, une société de distribution de manuels scolaires. « Immédiatement après l’assassinat, Dealey Plaza devient le site le plus visité de Dallas et l’une des structures les plus photographiées au monde. À tel point que la société dont les affaires sont perturbées décide, en 1970, de quitter le bâtiment qui sera mis aux enchères dans la foulée », explique le conservateur du musée Stephen Fagin.

    Après une tentative avortée d’ouverture de musée par un producteur de musique de Nashville, Dallas voit naître un mouvement soutenu par des personnalités éminentes – telles que le coach des Dallas Cowboys Tom Landry et l’homme politique Ross Perot – qui prônent la démolition de ce bâtiment dans lequel ils voient un « symbole de honte et de culpabilité ». « Le Dallas County Government le sauvera finalement de la démolition en le rachetant en 1977 pour le transformer en un élément central de la communauté locale et le rouvrir au public, souligne Stephen Fagin. C’est ainsi qu’a commencé, à la fin des années 70, ce qui a été un effort de 12 ans pour créer une exposition qui honorerait la mémoire du président tout en fournissant le contexte nécessaire, le tout d’une façon qui ne porterait pas préjudice à la communauté locale. » 

    Le 6th Floor Museum ouvrira ses portes le 20 février 1989 pour offrir une seconde vie aux 6e et 7e étages du bâtiment et accueillir près d’un demi-million de visiteurs chaque année.

    Se réconcilier avec un moment sombre de l’histoire de Dallas

    Ce jour tragique de l’histoire des États-Unis a été immortalisé au sixième étage depuis lequel les coups de feu mortels ont été tirés sur le cortège du président. Le visiteur démarre la visite à la naissance de JFK, puis avance dans l’exposition tel qu’il avancerait dans sa vie, à la rencontre de sa famille, du jeune homme qu’il était à son ascension au pouvoir. La visite se poursuit avec les faits marquants du mandat du 35e président des États-Unis, dans le contexte international de l’époque.

    L’exposition apporte un éclairage sur les raisons qui auraient pu pousser Lee Oswald à appuyer sur la gâchette, mais également sur quelques-unes des sources des théories conspirationnistes qui perdurent jusqu’à ce jour. La pièce maîtresse du musée est la reconstitution de l’installation de l’assassin parmi les cartons de manuels scolaires, à l’angle sud-est du bâtiment, ainsi que toutes les pièces à conviction du drame. Le visiteur se trouve ici plongé dans une partie de Cluedo grandeur nature dans laquelle il est invité à explorer, recouper les éléments, voire remettre en question les faits du 22 novembre 1963.

    6th Floor Museum © Highsmith, Carol M.

    Enfin, le musée met en lumière la façon dont cet évènement tragique a influencé la réputation de Dallas, une ville qui a longtemps été portée responsable du crime. « La communauté locale a subi tant de haine internationale après l’assassinat; du fait du contexte politique de l’époque, les gens ont reproché à Dallas d’être le terreau d’une forme d’extrémisme qui a conduit à l’assassinat du président », souligne encore le conservateur du musée.

    Prévoyez de passer une heure et demi sur place et de conclure la visite par une courte promenade autour de Dealey Plaza pour y voir les croix sur Elm Street, le Memorial Plaza ainsi que la plaque sur laquelle on peut lire le discours que JFK aurait dû prononcer ce jour-là.