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«Femmes du monde dans la musique» le 12 mars à New York

Elles sont peu nombreuses et bien souvent méconnues. Les femmes compositrices, dont les œuvres ne sont jouées que dans 5% des concerts de musique classique programmés dans le monde, seront à l’honneur le mardi 12 mars prochain, lors de la 2e édition de « Femmes du monde de la musique », organisée par l’orchestre symphonique des Nations unies et le groupe de diplomatie culturelle United Voices 4 Peace.

Ce concert unique, prévu à l’occasion de la 68e session de la Commission des Nations Unies sur la condition des femmes et de la Journée internationale de la femme, sera dirigé par la célèbre cheffe d’orchestre Amy Andersson – également pianiste et chanteuse -, lauréate d’un Grammy award pour « Women Warriors : the Voices of Change ».

La programmation est, comme l’an dernier, d’une grande richesse musicale : Kayla McIntyre « Sweeping Cities » (États-Unis); Germaine Franco « Margarita’s Theme » et « Tango de las Mujeres » (Mexique/États-Unis); Esin Aydingöz « The Romantic Rollercoaster » (Turquie); Augusta Holmès « Interlude-La Nuit et l’Amour from Ludus Pro Patria » (France/Royaume-Uni); Amy Andersson « They are not Forgotten » (Autriche/États-Unis); Shruti Rajasekar « Freely Mohin » (India); Shao Jean Sim « Elegy » (Singapore); Amy Beach « Gaelic Symphony in E minor » et « Allegro con fuoco » (États-Unis).

Mon Chou Chou, le restaurant français qui a séduit Victor Wembanyama à San Antonio

Impossible de manquer la Citroën 2 CV rouge et blanche qui trône devant l’entrée. Installée depuis 2020 au cœur du quartier chic du Pearl à San Antonio, la brasserie Mon Chou Chou fait dans la cuisine et les clichés français. Mais avec élégance et savoir-faire culinaire. « On fait de la bonne bouffe tout en restant accessible. On passe du hamburger à l’os à moelle, dans une atmosphère qui se veut très décontractée », résume Philippe Placé, l’un des trois associés français de l’établissement.

Un projet entre amis expatriés

Originaire de Chartres dans l’Eure-et-Loir, Philippe Placé a fait son école hôtelière à Blois, avant de travailler dans le prestigieux Claridge’s Hotel à Londres en Angleterre. « C’est un endroit qui attire les plus grandes personnalités. J’ai eu la chance d’y servir la Reine d’Angleterre et de prendre les commandes de Lady Diana et du Prince Charles », se remémore l’entrepreneur de 52 ans, qui travaille ensuite au Pavillon Ledoyen et au Lutetia à Paris.

Son départ aux États-Unis remonte à 1997, où il devient le directeur assistant d’un hôtel 5 étoiles à Lenox dans le Massachusetts, avant de suivre sa femme lors d’une mutation professionnelle à San Antonio en 2001. « On ne pensait pas forcément y rester, mais on est tombé amoureux de la ville », commente le Français.

Sur place, il se lie d’amitié avec Jérôme Serot, un Lyonnais qui comme lui a travaillé dans plusieurs hôtels prestigieux à travers le monde. Ensemble, ils lancent d’abord Southerleigh Fine Food & Brewery en 2015, un restaurant de cuisine traditionnelle du Sud des États-Unis porté par le chef local Jeff Balfour. Une deuxième adresse, Southerleigh Haute South, naît en septembre 2020 dans le centre commercial The Rim au Nord de la ville. « Entre-temps, on a rencontré un troisième Français, le chef Laurent Réa, qui lui aussi a fait le tour du monde après avoir notamment travaillé dans le restaurant de Paul Bocuse à Orlando. C’est comme ça qu’est née la brasserie Mon Chou Chou en décembre 2020 ».

« Il adore le sandwich à la raclette »

Au menu de ce restaurant décoré dans des tons art-déco, des plats généreux comme le confit de canard (28$), les moules marinières (24$) et le steak tartare au couteau (28). Une belle carte qui attire pas moins de « 600 à 700 clients par jour », explique Philippe Placé. Parmi eux, un client original a pris l’habitude de venir ou de commander à emporter : Victor Wembanyama, le jeune basketteur français des San Antonio Spurs (NBA).

« Il adore notre sandwich au jambon de Bayonne sur lequel on fait couler de la raclette, et également notre os à moelle avec sa sauce chimichurri », nous expliquait une serveuse rencontrée sur place fin décembre. « Je crois qu’il est venu deux fois dîner sur place. Sinon il commande régulièrement à emporter avec sa famille. Les quantités sont impressionnantes (rires) ». 

« C’est un honneur qu’il nous ait choisis pour se rappeler la France. Lui et sa famille sont des gens vraiment adorables. Et pour la petite anecdote, il est venu en novembre dîner ici avec un autre joueur français de NBA, Rudy Gobert », poursuit Philippe Placé.

Une brasserie industrielle en 2025

Aujourd’hui à la tête de la holding Southerleigh Hospitality Group avec Jeff Balfour, Philippe Placé et Jérôme Sérot multiplient les projets. Ils viennent de créer une société de traiteur et travaillent actuellement sur l’ouverture d’une brasserie, toujours au Pearl, pour 2025. « Le quartier du Pearl a vraiment changé la scène culinaire de San Antonio. Jusque dans les années 2000, c’était un lieu industriel qui craignait. Et puis un milliardaire a racheté ça à la ville, et en a fait un endroit branché avec des boutiques, restaurants et logements », détaille l’entrepreneur.

Sa nouvelle brasserie fera également office de biergarten à l’allemande et de sports bar immense, puisque le bâtiment s’étend sur 2000 m2. « C’est notre plus gros projet avec plus de 250 employés à recruter. (…) Oui, on peut dire que je vis mon rêve américain », conclut Philippe Placé dans un sourire.

Nuit des Idées: Très attendu, le Centre Pompidou entrouvre ses portes à Jersey City

Pour la première fois (et peut-être pas la dernière), l’édition new-yorkaise de la Nuit des Idées se déroulera à Jersey City, le vendredi 1er mars. Avec un beau cadeau à la clé : la découverte de la future antenne du Centre Pompidou à Journal Square.

Cinq visites guidées de la structure, qui ouvrira ses portes au grand public en 2026, auront lieu pendant l’événement nocturne organisé par la Villa Albertine. Rendez-vous sur la page dédiée pour s’inscrire. Il y a fort à parier que les places s’envoleront rapidement. Les visites de trente minutes se feront par groupe de dix personnes.

Ouverture reportée de deux ans

C’est l’occasion en or de pénétrer à l’intérieur du bâtiment, symbole du désir d’internationalisation du musée parisien. Prévue pour 2024, l’ouverture a été reportée de deux ans en raison de la crise sanitaire et la lenteur dans l’obtention des contrats nécessaires, a annoncé le maire de Jersey City, Steven Fulop, lors d’une conférence de presse l’an dernier.

Si vous ne parvenez pas à décrocher votre place, consolez-vous, le programme de la Nuit des Idées comprend, comme à chaque édition, une série de conférences, d’ateliers, d’installations multimédia et d’activités gratuites qui se dérouleront au Hudson County Community College (HCCC) de 6pm à 1am le lendemain. Le thème de cette année : l’impact du développement urbain.

Discussions et théâtre

Le marathon intellectuel rassemblera auteurs, poètes, artistes, universitaires qui exploreront différentes facettes de la vie urbaine. Les participants assisteront par exemple à une discussion autour du pouvoir des monuments en évoquant le cas du remplacement de la statue de Christophe Colomb à Newark dans le sillage du mouvement Black Lives Matter de 2020, de l’architecture des musées du futur ou encore de l’histoire de l’immigration à Jersey City, l’une des villes les plus diverses des États-Unis. Les membres de L’Avant-Scène, une troupe de théâtre francophone de Princeton, organiseront une lecture d’œuvres, notamment de l’auteur sénégalais Felwine Sarr, qui sera présent à la Nuit des Idées. Le programme complet est disponible sur le site de l’événement.

Tristan Cabello (New York): Déconstruire l’imposture et cultiver l’identité authentique

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« Il doit y avoir une erreur de casting, ce n’est pas possible autrement ! », « Non mais c’est juste de la chance, je n’y suis pour rien ! »,  ou encore « Oh tu sais, je suis loin d’être un expert ». Avez-vous déjà prononcé ces phrases ? Si oui, alors vous aussi souffrez ou avez souffert du complexe de l’imposteur, cette perception dévalorisante de soi qui nous fait douter de notre légitimité et ce, malgré des réussites apparentes.

Tristan Cabello connaît bien ce sentiment. Historien et politologue, professeur à l’université Johns Hopkins, il revient, dans ce nouvel épisode de French Expat, sur ses vingt dernières années passées aux États-Unis et sur ce complexe de l’imposteur qu’il a surmonté. Dès son lycée, Tristan est attiré par les études afro-américaines, une discipline qui captive son intérêt et qui a influencé la suite de son parcours. Profondément touché par la musique hip-hop et le mouvement Black Power des années 90, il poursuit ses études d’anglais en France et développe une véritable passion pour l’enseignement de la civilisation américaine, et en particulier afro-américaine. À la fin des années 90, une de ses professeurs lui suggère l’idée de continuer ses études aux États-Unis. Il part alors pour un an, dans la petite ville de Kalamazoo dans le Michigan, et a tout de suite l’impression d’être au bon endroit.

Tristan a depuis quitté le Midwest et nous parle aujourd’hui depuis Harlem (New York) d’où il partage ses réflexions sur la différence culturelle à l’université entre la France et les Etats-Unis. Au travers de son témoignage, il dévoile aussi l’impact culturel et l’évolution de son identité en tant que français établi à l’étranger.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Le Silencio, célèbre boîte de nuit parisienne, ouvre à New York

C’est en plein cœur de Midtown, à un jet de pierres de l’ancien et mythique Studio 54, que le club privé parisien Silencio a ouvert ses portes cette semaine. Un choix audacieux, les boîtes de nuit trendy de New York se situant plutôt Downtown ou à Brooklyn, mais un choix assumé. « C’est un symbole, nous avons envie de faire revivre ce quartier historique et d’être une destination de la nuit new-yorkaise », explique Arnaud Frisch, fondateur du Silencio, qui a essaimé avec quatre lieux à Paris (Silencio et Silencio des Prés, Wanderlust et FVTVR) et un à Ibiza.

L’univers de David Lynch

L’entrée est aussi discrète que le lieu se veut select : au coin de la 57e Rue et de la 8e Avenue, passé une volée d’escaliers anonyme, vous pénétrez dans l’antre du Silencio, dont le design a été imaginé par Harry Nuriev. L’intérieur n’est pas sans rappeler la première adresse parisienne, qui a accueilli des stars américaines comme Lana del Rey, Prince ou Pharrell Williams. L’inspiration est celle de l’univers de David Lynch, qui avait imaginé ce premier lieu regroupant programmation culturelle, salle de cinéma et boîte de nuit en 2011, au cœur du 2e arrondissement à Paris.

À New York, le rouge et l’ambiance surréaliste, immortalisés dans la mythique série « Twin Peaks » du réalisateur américain, sont mis à l’honneur : tapis en velours pourpre, néons rouges sur les encadrements de murs, plateforme pour les sets des DJ, alcôves décorées de banquettes dorées. Au bout de la pièce, un bar où les cocktails maison ont été conçus par le Franco-irlandais Remy Savage, élu meilleur mixologiste du monde en 2022. Le lieu est de taille modeste, cozy, chic et VIP.

© silencionyc

Créer une communauté créative à New York

Pour preuve, les premières soirées privées que vient de tenir le Silencio New York : l’inauguration de l’exposition Dean Collection au Brooklyn Museum par Alicia Keys et son mari Swizz Beats, où s’est rendu le producteur et rappeur (Alicia Keys était à Las Vegas pour performer au Super Bowl). Quelques jours plus tard, le club célébrait la sortie du Purple Magazine, puis celle de One Love, biopic de Bob Marley avec les acteurs du film et Rohan et YG Marley, fils du chanteur.

Mais le Silencio n’a pas vocation à n’être qu’une boîte de nuit. À Paris, il est aussi un club privé qui réunit la crème de la scène artistique, culturelle et du cinéma, et offre une riche programmation avec une quinzaine d’événements par semaine. L’abonnement coûte 1.200 euros par an, 600 euros pour les moins de 30 ans. L’objectif est à terme de proposer la même chose de l’autre côté de l’Atlantique. « Nous voulons créer une communauté créative à New York. Nous proposons une approche française de la culture, avec une portée internationale », explique Arnaud Frisch. Pour s’imprégner encore davantage de la scène culturelle new-yorkaise, ce dernier compte passer une grande partie de son temps à New York dans les prochains mois.

Le Silencio. © French Morning/Anne-Laure Mondoulet

En attendant, le Silencio ouvre ses portes au public du jeudi au samedi, de 11pm à 4am. Et les lecteurs de French Morning ont la chance d’être invités par Arnaud Frisch pour la soirée de ce samedi 24 février, avec Sis et Lokman. Vous pouvez vous inscrire à l’adresse suivante: [email protected]. Ne ratez pas une chance de découvrir ce futur haut lieu de la nuit new-yorkaise… avant qu’il ne devienne très difficile d’y entrer.

Conférence: «Élections américaines, analyse et perspectives» au People’s Forum

Le scrutin présidentiel de novembre aux États-Unis sera-t-il un « rematch » de l’élection de 2020 ? Les démocrates peuvent-ils encore choisir un autre candidat que Joe Biden, dont la candidature à sa réélection, à 81 ans, fait douter son propre camp ? À quoi ressemblera une présidence Trump si l’ex-président républicain accède à nouveau à la Maison Blanche ? Autant de questions qui seront abordées ce samedi 24 février – jour de la primaire des républicains en Caroline du Sud – lors de la conférence « Élections américaines, analyse et perspectives » organisée par le Parti socialiste de New York.

Trois experts des États-Unis aborderont les enjeux de la présidentielle 2024 : Alexis Buisson, journaliste que les lecteurs de French Morning connaissent bien, auteur du livre Kamala Harris, l’héritière et de la newsletter Le Caucus, interviendra depuis Washington; la politologue Fanny Lauby de Montclair State University; et Tristan Cabello, historien et politologue à la Johns Hopkins University.

La conférence se tiendra au People’s Forum, à partir de 2:30pm. L’entrée est gratuite mais les places sont à réserver ici. La conférence sera également retransmise en ligne ici.

Festival Artmosphère: Une célébration de la culture et des arts francophones

Du vendredi 15 au dimanche 17 mars, aura lieu la première édition du festival Artmosphère dans la Baie de San Francisco. Un événement créé pour célébrer la culture et les arts francophones qui mêlera projections de court-métrages, spectacles, dîners-soirées et ateliers créatifs pour adultes et enfants.

Imaginé par Anne-Lorraine Bahi, co-fondatrice de PIAFF, une structure à but non lucratif destinée à promouvoir les artistes francophones à l’international – elle a notamment produit Kev Adams, Anne Roumanoff ou encore Gad Elmaleh aux États-Unis -, et Marianne Vila, directrice des opérations US, le festival souhaite réunir tous les artistes de toutes les disciplines.

« Depuis plus de 25 ans, je travaille à faire connaître la culture francophone aux États-Unis, explique la dirigeante du PIAFF. On parle beaucoup de tech dans la Baie de San Francisco et dans la Silicon Valley, et notre événement apporte enfin une nouvelle diversité dans l’offre artistique de la région. Autour de tous nos partenaires – organismes culturels, consulats et écoles françaises – nous fêterons la francophonie pendant le mois de la francophonie, et mettrons à l’honneur les artistes francophones musiciens, photographes, sculpteurs, illustrateurs, peintres… confirmés, émergents et ceux qui manquent de visibilité. »

Ouverture avec 7 courts-métrages francophones

Pendant trois jours, le festival Artmosphère proposera sur les sites de San Francisco, Berkeley et Palo Alto, une série d’événements pour la plupart gratuits. Le festival s’ouvrira le vendredi 15 mars avec une première soirée organisée à l’Alliance Française de San Francisco (1345 Bush Street) à partir de 6pm et le vernissage de l’exposition de l’artiste suisse Misho.

Dès 7pm, une première séance de projection de courts-métrages francophones (avec sous-titrage en anglais) mettra à l’affiche six créations de réalisateurs luxembourgeois, québécois, belge, français et libanais. Parmi eux, La valise rouge, un film réalisé par Cyrus Neshvad et nommé lors de la 95e cérémonie des Oscars en 2023 dans la catégorie du meilleur court-métrage en prises de vue réelles.

Cinéma et ateliers avec les écoles

Parmi les temps forts du samedi 16 mars, l’Alliance Française de San Francisco fera se rencontrer les enfants et plusieurs auteurs et illustrateurs français jeunesse autour d’ateliers créatifs et de dessins. L’École bilingue de Berkeley prendra le relais autour d’ateliers d’écriture créative avant une seconde nuit de projections de 7 courts métrages. Parmi eux, Yvette du réalisateur français Julien Potart et son portrait attendrissant d’une ancienne concierge de 95 ans, reclue depuis six ans dans son appartement. Une soirée spectacle (25 $) conclura la soirée à Berkeley autour d’un plateau d’artistes, de musiciens et comédiens, une autre invitant à San Francisco à la Soirée Baobab pour découvrir en cuisine et en musique la culture francophone sénégalaise.

Lors de la troisième et dernière journée, le dimanche 17 mars, une exposition d’artistes, photographes et sculpteurs français sera proposée à la Silicon Valley International School de Palo Alto, complétée par des ateliers d’écriture créative réservés aux enfants.

« Un programme riche et multi-sites, qui devrait, nous l’espérons, inspirer les 120.000 français vivant dans la Baie de San Francisco et tous les sponsors qui souhaitent participer à l’événement, conclue Anne-Lorraine Bahi. Notre place est aux côtés des artistes, aucune commission ne sera prélevée sur la vente des expositions. Les deux soirées payantes aideront, elles, à rétribuer les performances auxquelles le public assistera. »

Une soirée chic pour les 100 ans de l’Alliance française de Pasadena

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Elle fait rayonner la langue française à Los Angeles depuis un siècle ! Pour marquer son 100e anniversaire, l’Alliance française de Pasadena organise une soirée chic ouverte à tous, le jeudi 18 avril 2024, de 6pm à 8 pm, au Pasadena Hotel and Pool, autre institution quasi centenaire de la ville. Petits fours, vin, et mélodies jazz signées Chloé Perrier et ses musiciens régaleront les invités de ce cocktail élégant. Une soirée placée sous le signe de l’amitié franco-américaine, à laquelle participera Julie Duhaut-Bedos, Consule générale de France à Los Angeles.

Fondée en 1924 par Paul Elie Perigord, un professeur d’histoire européenne à Caltech, l’Alliance française de Pasadena est l’une des plus anciennes du réseau de 107 Alliances françaises aux États-Unis. Grace Hubble, femme de l’atronome américain Edwin Hubble, fût l’une de ses premières présidente. Cours de français pour adultes, enfants et entreprises ; certifications en langue française ; activités culturelles et festives… Dirigée avec passion depuis 6 ans par Emmanuelle Franks, la non-profit fait partie des centres culturels francophones les plus dynamiques de Los Angeles. 
Les billets sont en vente ici, au prix de 100$

Bilal Coulibaly, l’autre Français parmi les étoiles de la NBA

Il s’en souviendra toute sa vie. Le temps d’un week-end, du 16 au 18 février, Bilal Coulibaly a fait partie du NBA All-Star, cet événement qui prend place à mi-saison pour mettre en avant les meilleurs joueurs de la compétition, ou les plus spectaculaires. Après six mois seulement dans la prestigieuse Ligue américaine, le jeune Français de 19 ans s’est déjà fait un nom.

Le vendredi soir, il a pris part au « Rising Stars Challenge », le mini tournoi qui oppose les plus jeunes joueurs (dans leur première ou deuxième année). Placé dans l’équipe de son ami Victor Wembanyama, il s’est incliné dès son premier match, en demi-finale, mais l’essentiel était ailleurs : sa seule présence à Indianapolis, la ville choisie pour cette édition 2024, dit déjà beaucoup de la qualité de celui qui a grandi en région parisienne.

Le NBA All-Star, un rêve d’enfance

« C’était un objectif, je suis fier de moi », confie-t-il en marge des nombreuses célébrations qui émaillent le week-end. « C’est un événement que je suis tous les ans depuis tout petit, depuis que j’ai commencé le basket, poursuit-il. Je ne me suis jamais imaginé y être, plus jeune. Mais c’est vraiment devenu mon objectif en début d’année. Quand j’ai été drafté, je me suis dit que j’allais devoir prouver. »

Il a appris sa sélection, il y a quelques semaines, comme tout le monde : sur les réseaux sociaux. « La NBA a posté des photos des joueurs choisis de l’époque où on était enfant, raconte-t-il. Un membre du staff m’a envoyé le post en me disant : dis-moi que c’est toi ! J’ai reconnu la photo et j’ai compris que j’étais sélectionné pour le All Star Week end. J’étais très content, j’ai immédiatement appelé mes parents, mes sœurs, ils étaient tous très fiers de moi. »

À 19 ans, face aux plus grands

Arrivé à Indianapolis, il a dû enchaîner de nombreuses obligations, notamment médiatiques. Lors du Rising Stars, le jeune Frenchy a ouvert grand les yeux dès son entrée du parquet. « Quand on a tous été présentés, un par un, au public, que notre nom était prononcé et qu’on faisait un petit signe au public, c’était un très beau moment », raconte-t-il. Le match a été plus difficile. Personne ne s’attendait vraiment à ce que l’équipe de Victor et Bilal, avec d’autres rookies déjà stars (Jaquez, Miller, Podziemski notamment), perde contre une sélection de joueurs qui paraissait moins talentueuse sur le papier, composée de basketteurs pour certains pas encore en NBA. « Il ont été plus agressifs que nous, ils ont été très bons au rebond », explique celui que les Américains appellent très souvent seulement « Bilal ».

Il va désormais revenir à la compétition avec son équipe des Washington Wizards. Les résultats collectifs ne sont pas conformes aux attentes pour l’équipe de la capitale américaine. Dans l’effectif, Bilal Coulibaly est celui qui donne le plus satisfaction. « Dans mon tir et mentalement, j’ai pris confiance en moi, assure-t-il. Quand le coach me fait défendre sur des joueurs All Stars, Jayson Tatum et d’autres, et je vois que j’arrive à leur tenir tête, je me dis qu’il y a quelque chose à faire dans cette Ligue. » De quoi se créer d’autres souvenirs en NBA et sur le sol américain.

[Vidéo] Immobilier à New York : acquisition et financement en 2024

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 20 février 2024 pour un webinaire dédié aux différentes étapes de l’acquisition d’un bien résidentiel à New York en 2024.

De l’état du marché immobilier actuel au “closing”, en passant par la négociation du contrat d’achat, ou encore les options de prêts hypothécaires résidentiels, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Big Apple.

Visionnez la vidéo ci-dessous ou directement sur notre chaine YouTube

Avec:
Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC
? [email protected]
? 516-341-6020

Mathias Youbi, avocat au barreau de New York, spécialisé en droit de l’immobilier
? [email protected]
? 212 825 0489

Renaud de Tilly, fondateur et Broker DE TILLY REAL ESTATE à New York
? [email protected]
? +1 347 614 6070

En Floride, la Downtown Doral Charter School décroche le LabelFrancÉducation

L’éducation française a le vent en poupe dans le Sunshine State. Moins de trois ans après l’ouverture de sa première classe de maternelle (Kindergarten) bilingue français-anglais, la Downtown Doral Charter School vient d’obtenir le LabelFrancÉducation. Que de chemin parcouru pour cet établissement public, implanté près de l’aéroport de Miami, qui s’est par ailleurs doté d’une classe de CP (1st Grade) et de CE1 (2nd Grade) proposant un cursus dispensé à parts égales dans la langue de Molière et celle de Shakespeare.

Attribuée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, cette estampille reconnaît l’action des établissements scolaires en faveur de la promotion de la langue et de la culture françaises. « Nous sommes extrêmement fiers d’avoir été accrédité par le gouvernement français, s’enthousiasme Jeannette Acevedo-Isenberg, la directrice de la Downtown Doral Charter School. À l’ère de la mondialisation, nous sommes convaincus que c’est une chance pour nos élèves d’être bilingues. Je cite souvent l’écrivain Frank Smith : Une langue vous place dans un couloir pour la vie. Deux langues ouvrent chaque porte en chemin’. »

Une classe de CE2 pour la rentrée

Concernant actuellement une soixantaine d’élèves de la grande section de maternelle au CE1, cette filière bilingue, qui permet de suivre des matières enseignées en français comme les mathématiques ou encore les sciences, devrait s’étendre progressivement à d’autres niveaux de la Downtown Doral Charter School. « Nous allons ouvrir dès la rentrée prochaine une classe de CE2 (3rd Grade) et nous espérons pouvoir aller jusqu’à la terminale (12th Grade) d’ici quelques années », indique la cheffe d’établissement, née à Miami de parents originaires de Cuba, qui a par ailleurs été récemment nommée Chevalier dans l’Ordre des palmes académiques. « J’en suis très honorée. Cette distinction est directement liée et résulte de ma passion exacerbée pour l’éducation bilingue. »

Créé en 2012, le LabelFrancÉducation a jusqu’à présent été attribué à plus de 600 établissements scolaires dans une soixantaine de pays à travers le monde. En Floride, quatre autres écoles s’enorgueillissent d’avoir reçu cette distinction : Sunset Elementary School, International Studies Preparatory Academy, George Washington Carver Middle School et Coconut Grove Elementary School.

Ce que la loi immigration en France change pour les conjoints non-européens des Français

La dernière mouture de la loi immigration validée par le Conseil constitutionnel, et promulguée par le président de la République fin janvier, prévoit quelques changements pour le conjoint ou la conjointe étrangère du Français, si le couple décidait de venir vivre en France. 

Allongement de la durée nécessaire de séjour régulier en France pour devenir éligible à certaines aides sociales (allocations familiales, aides personnalisées au logement, prestation de compensation du handicap, etc.), la période passant à 5 ans contre 6 mois jusqu’à présent; allongement de la durée de mariage requise pour obtenir la nationalité française, passant de 4 à 5 ans; doublement de la période de résidence requise pour obtenir la nationalité française, passant de 5 à 10 ans…

Autant de dispositions restrictives que le Sénat avait voté avant qu’elles ne soient analysées devant une commission paritaire qui, elle, en avait validé certaines et retoqué d’autres. 

Le Conseil constitutionnel a finalement censuré une grande partie des dispositions ajoutées par le Sénat, comme le confirme Alexandre Holroyd, député de la troisième circonscription des Français de l’étranger. Pour lui, qui a voté cette loi immigration, « il y a finalement très peu de changements pour les conjoints non européens des Français de l’étranger ». 

Carte de séjour

Mais des changements, il y en a quand même. Parmi eux, le niveau de langue nécessaire pour obtenir le renouvellement d’une carte de séjour pluriannuelle. « Dès son arrivée sur le territoire, le conjoint n’aura pas de problème », rappelle d’abord le député Renaissance. En effet, avant d’arriver en France, aucune condition n’est nécessaire pour le conjoint ou la conjointe demandant un visa de long séjour, valide jusqu’à un an. 

C’est au moment de la demande d’une « carte de séjour pluriannuelle vie privée et familiale », valable deux ans, que les choses changent. Auparavant, il n’y avait aucun niveau de français pré-requis. Dorénavant, « il faut avoir une connaissance minimale de la langue française », précise Alexandre Holroyd. Un niveau A2 (à l’écrit comme à l’oral) est ainsi nécessaire, ce qui correspond à un niveau élémentaire de connaissances pour comprendre des expressions et des phrases souvent utilisées dans la vie quotidienne (par exemple demander des informations, faire ses courses…). « L’idée générale de cette disposition est de dire que vivre en France sans parler le français paraît compliqué, surtout si la personne veut avoir accès aux services administratifs. Aussi, pour s’intégrer ou trouver du travail, il est plutôt recommandé de comprendre et de parler la langue ». 

Carte de résident et naturalisation française

Toujours en matière de niveau de langue, il est également « renforcé » pour les demandes de carte de résident en France (valable 10 ans) et de naturalisation française. Pour une carte de résident, il passe de A2 à B1 (à l’écrit et à l’oral) et pour la nationalité de B1 à B2 (à l’écrit et à l’oral). Une certification est bien évidemment nécessaire pour prouver son niveau de langue, rappelle le parlementaire. Ce que la loi a ajouté, complète Alexandre Holroyd, c’est la possibilité pour l’employeur du conjoint non-européen, s’il travaille, de financer l’apprentissage du français dans un plan de formation par exemple. 

Autre obligation, le conjoint étranger devra non seulement signer un contrat s’engageant à respecter les principes de la République française, mais aussi passer un examen civique, qui au même titre que le test linguistique, conditionnera la délivrance de la carte de séjour pluriannuelle, de la carte de résident et la naturalisation.

À noter qu’un titre de séjour pourrait être refusé ou retiré au conjoint étranger du Français s’il est reconnu coupable par exemple d’une fraude, d’un délit, d’un crime ou même d’une agression sur des agents publics.

Malgré ces changements, si le couple venait à se séparer ou divorcer, le conjoint ou la conjointe ne perdra aucun de ses droits de séjour.