(Revue de presse) La presse américaine refait les Feux de l’Amour. Au menu : amour passionnel, trahison, vengeance… Dans la peau de Brandon, François Hollande. Valérie Trierweiler, elle, jouera le rôle de Pamela, l’ex-copine rancunière. Avec son livre « Merci pour ce moment », Valérie Trierweiler ne remportera peut-être pas le prix Goncourt, mais une chose est sûre, celle qu’on surnomme « le rottweiler » aura déchaîné les passions.
Bloomberg News est surpris par ce grand déballage. Pour le quinquennat d’Hollande, il s’attendait à plus de retenue, à une vie privée « vraiment privée », surtout après Nicolas Sarkozy, décrit comme l’homme « toujours avec des Ray-Ban, qui passait ses vacances sur le yacht d’un ami milliardaire ». Sacrés Français. Pourtant, Bloomberg News, le New York Times, ou encore CNN, après s’être demandé comment pouvait-t-on critiquer celui qui « symbolise la Nation » de la sorte, reprennent tous en cœur les détails choquants – mais en même temps croustillants – contenus dans le livre de l’ex première copine.
La tentative de prise de somnifères de Valérie Trierweiler, après avoir appris la liaison de son conjoint avec Julie Gayet, occupe d’ailleurs bien souvent une large partie des articles consacrés au livre. Certains médias américains, à l’image du New York Times, ont ainsi oublié la dimension plus « politique » du livre pour ne retenir que le côté « romantico-dramatique » de ces 300 et quelques pages. La description des protagonistes en dit long sur ce point. L’ancienne première dame de France est présentée par le quotidien comme « une mère deux fois divorcée », une « femme humiliée », qui « n’a jamais été populaire en France, et qui a souvent été critiquée pour sa froideur ». François Hollande lui, est « l’homme qui n’a jamais été marié », « à la popularité déjà incroyablement faible ». Les feux de l’amour, vous disait-on.
Les juges français seraient-ils trop gentils ?
Autre Français à la une, Jérôme Kerviel. Tout juste libéré par la Cour de Cassation, l’ancien trader fait parler de lui. Le New York Times s’interroge sur cette liberté conditionnelle, alors que « M. Kerviel n’a jamais nié avoir falsifié des documents et avoir entré de fausses transactions dans le système informatique de la Société Générale, la troisième banque française ».
Le Financial Times s’étonne lui aussi, titrant: « La Cour de Paris a décidé que Jérôme Kerviel pouvait se promener librement après 110 jours ». « Juste 110 jours, poursuivent-t-ils, après avoir fait perdre 4,9 milliards d’euros”… Comme beaucoup, ils ont du mal à percevoir le côté « activiste engagé » de l’ancien trader, que son avocat a toujours présenté ainsi.
Mistral gagnant
Malgré les apparences, la France n’a pas accumulé que des points négatifs auprès des médias américains cette semaine. Les journaux ont été agréablement surpris de la décision de François Hollande, d’annuler la livraison du navire de guerre Mistral à la Russie. Une décision d’autant plus appréciée que, comme le rappelle USA Today, « l’Ukraine n’est pas un membre de l’OTAN, et les Etats-Unis et alliés européens ne sont pas obligés de la défendre ».
La presse se réjouit de ce « volte-face », qui va à l’encontre des vieux discours de François Hollande, dans lesquels ce dernier maintenait qu’il honorerait ses contrats avec la Russie, en dépit de l’opposition des Etats-Unis. Business Insider, pour marquer le coup, ressort de vieux dossiers poussiéreux : « sous la présidence de Jacques Chirac, la France, comme la Russie, s’étaient opposés à l’invasion des Etats-Unis en Irak en 2003, qui mis fin au règne de Saddam Hussein ». La France aurait enfin pris la bonne décision !
Ambiance "Feux de l'Amour" à l'Elysée
Bubble, la start-up qui veut mettre les codeurs au chômage
C’est dans la version new-yorkaise et moderne du légendaire “garage” de la Silicon Valley -le café de l’East Village avec connexion internet, qu’Emmanuel Straschnov prépare la prochaine révolution de l’internet. Et, en attendant, met la dernière main à la présentation qu’il fera ce mardi au célèbre NY Tech Meetup, première véritable sortie publique de leur entreprise sur laquelle lui et son co-fondateur travaillent depuis presque 3 ans.
Le jeune homme -31 ans- a de l’ambition et le CV pour le justifier (Polytechnique-Ecole des Ponts et Harvard). Avec son associé américain Josh Haas, il a créé Bubble.is, une start-up qui promet de mettre la programmation informatique à la disposition de tous. C’est ce qu’on appelle la “programmation visuelle”: permettre aux utilisateurs de créer des sites internet, ou des applications, en manipulant des éléments graphiques plutôt qu’en écrivant des lignes de code. Celui-ci existe toujours, mais il est généré, en arrière-plan, par le système.
“Sur Bubble.is il faudrait environ deux jours pour créer un site complexe comme Airbnb, assure Emmanuel Straschnov. Il faut certes prendre le temps d’apprendre à se servir de Bubble, mais cela ne n’est pas plus difficile ni plus long qu’apprendre à utiliser Excel ou Powerpoint. Rien à voir avec les centaines d’heures nécessaires pour maîtriser le code!”
Du coup, c’est toute la logique du développement d’une start-up qui s’en trouve bouleversée. “Aujourd’hui encore les investisseurs sont obsédés par la programmation. Il continuent de penser que la valeur d’une start-up est dans le code. Ils se trompent: c’est l’idée, la stratégie, le marketing qui font la différence. Si Airbnb est un succès ce n’est pas grâce au code!”.
Emmanuel Straschnov est persuadé qu’à terme 80 % des sites et applications sur internet seront construits sans passer par les langages de programmation. Mais la route est longue, reconnait-il, “c’est une vision à 20 ans” et c’est la raison pour laquelle lui et son partenaire ont décidé de ne pas lever d’argent, persuadés que les business angels et autres venture capitalists n’ont pas la patience nécessaire. Depuis plus de deux ans, ils vivent donc sur leurs économies et écrivent eux-mêmes le code de leur service -nécessaire celui-là et extrêmement sophistiqué: permettre aux utilisateurs de ne pas écrire une ligne de code nécessite en arrière plan du logiciel de haut niveau. Du code donc!
Les deux fondateurs ne sont pas les seuls à croire à l’avenir de la programmation visuelle (et donc à la fin de la suprématie des codeurs). D’autres start-ups sont sur le même secteur (Stamplay, Knack ou IFTTT) par exemple. Et s’il n’est pas sûr d’être qui l’emportera, Emmanuel Straschnov a une conviction: “celui qui gagnera sur ce secteur sera celui qui fera tourner le web dans 20 ans”.
Aux antipodes des “serial entrepreneurs” qui peuplent la “Silicon Alley”, il assure espérer que Bubble sera sa dernière start-up. “Je suis sincèrement persuadé que je ne pourrai pas travailler sur quelque chose de plus fondamental que ça. En libérant la création de sites et d’applications de la nécessité de coder, on démultipliera le nombre de créateurs potentiels. Si on réussit on aura créé le windows des serveurs“. Ambitieux on vous disait…
L'Alliance Française de Houston fête Paris pour sa rentrée
L’Alliance Française de Houston organise une fête de rentrée le 18 septembre pour célébrer la nouvelle année scolaire et culturelle. Le vernissage de l’exposition “Le Flâneur” de Gary Watson aura lieu la même soirée.
L’artiste américain rend hommage à Paris et aux photographes qui l’ont immortalisée, comme Brassaï ou Cartier-Bresson. Le titre, “Le Flâneur”, fait d’ailleurs référence aux poètes et intellectuels du XIXe siècle qui, à l’instar de Baudelaire dans Les Fleurs du mal, se mêlent à la foule pour en faire une observation critique. L’exposition se tiendra jusqu’à la fin de l’automne.
L’entrée est libre et gratuite. Du vin et du fromage seront au menu.
Pourquoi les cheerleaders s'appellent "pompom girls" en France ?
Si vous parlez de pompom girl à un Américain, n’imaginez pas qu’il va comprendre ce que vous voulez dire. Pourquoi les Francais n’utilisent-ils pas le terme de “cheerleader” comme les Americains? C’est la question bête de la semaine.
Contradiction de la langue française, l’anglicisme “pompom girl” n’est tout bonnement pas utilisé aux USA ! Un mic-mac linguistique, comme l’explique Elise PompomGirl, qui, comme son nom de scène l’indique, est elle-même danseuse, chorégraphe et professeur de pompom, et a été la première à ouvrir des cours de pompom pour tous à Paris: “C’est un vrai problème, qui mène à des confusions. Aux Etats-Unis, on utilise le mot générique cheerleading, alors qu’en France on pose une distinction entre pompom girl et cheerleader“.
La différence? Le cheerleading et ses acrobaties se rapprochent de la gymnastique, alors que le pompom, destiné à encourager les équipes sportives, serait plutôt assimilable à de la danse. En France, les équipes sont spécialisées dans l’une ou l’autre de ces disciplines, alors qu’aux Etats-Unis, elles exercent les deux. Quant aux majorettes, elles n’ont rien à voir avec cette affaire “il s’agit d’un amalgame que les Français font souvent, mais c’est une activité complètement différente“, dit Elise.
Le mot “Pompom Girl” serait donc d’après elle “une erreur de langage“, fausse traduction inspirée par leur accessoire-phare, le fameux pompon. Nouvelle contradiction, certaines équipes de cheerleading n’en utilisent même pas, pour des raisons de sécurité liées aux acrobaties qu’elles effectuent. Il aurait été plus juste de traduire le terme “cheerleader” (“meneuse d’encouragement“) par “meneuse de claque“, à l’image de nos amis québécois.
Et cette traduction abusive n’est pas sans conséquence pour le développement de ce sport. En effet, les pompom girls sont, dans l’imaginaire populaire, blondes, souriantes à l’excès et vêtues de minijupe. Alors qu’à leur débuts, en 1898, ces cheerleaders étaient plutôt barbus et musclés: oui, c’étaient exclusivement des hommes jusqu’en 1923. Et cela peut mener loin, puisque plusieurs anciens présidents des Etats-Unis (dont Ronald Reagan et George W. Bush) ont fait du “cheerleading” dans leur jeunesse.
Mais si l’appellation américaine est unisexe, le terme “pompom girl” marque clairement la nature féminine de l’exercice, ce qu’Elise trouve regrettable: “Il y a beaucoup de clichés autour de ce sport. J’aimerais l’ouvrir à tout le monde, notamment en utilisant plutôt l’appellation pom’dance, car pour l’instant l’idée d’un homme pompom boy n’est pas bien acceptée en France“. Les garçons, à bon entendeur.
"La Sirène du Mississippi" fait surface à New York
En 1969, Catherine Deneuve et Jean-Paul Belmondo déchaînaient les passions dans le film de François Truffaut, La Sirène du Mississipi. Si 45 ans plus tard, vous ne l’avez toujours pas vu, une petite séance de rattrapage s’impose. Elle aura lieu le 16 septembre prochain dès 19h30, au French Institute Alliance Française.
Au menu, une romance obscure et passionnelle… Louis Mahé, Réunionnais, rencontre sa dulcinée grâce à une petite annonce. Alors que celle-ci arrive sur l’île pour enfin le rencontrer, surprise : elle ne ressemble en rien à la photo que Louis avait reçue. Une question se pose alors : la ténébreuse Julie Roussel est-elle vraiment celle qu’elle prétend être ? Et sinon, qui est-t -elle vraiment ? C’est ce que Louis, pourtant éperdument amoureux, va tenter de découvrir.
La projection du film sera précédée d’une rencontre avec Richard Brody, célèbre critique pour le New Yorker, et auteur du livre Everything is Cinema : The Working Life of Jean-Luc Godard.
Maille à la conquête de l'Amérique
Forte du succès de sa tournée sur la côte Est au début de l’été, la “Maille Mustard Mobile” remet le couvert. Jusqu’à fin septembre, ce food truck aux couleurs de la marque française va sillonner la côte Ouest à la rencontre des consommateurs américains. Une aventure marketing pour le leader mondial, qui souhaite se faire une place dans le marché de la moutarde aux Etats-Unis.
“La ‘Maille Mustard Mobile’, c’est l’opportunité de parler de nos produits aux Américains, sans imposer l’histoire de Maille“, explique Elisa Galassi, responsable de la marque outre-Atlantique.
Si les Américains connaissent la mythique moutarde de Dijon, la marque Maille, elle, existe aux Etats-Unis depuis seulement dix ans. Elle atteint aujourd’hui une croissance de 8%. En développant des produits “spécialisés” ou “gourmets“, le but, pour Elisa Galassi, est de devenir leader toutes catégories confondues.
“On doit se rendre accessible aux Américains, et les laisser explorer leurs goûts“, explique-t-elle, en ajoutant de la moutarde ou des cornichons dans un sandwich ou un hot-dog, par exemple.
A environ 4 dollars le pot, la marque privilégie l'”affordable luxury“. En tout, six recettes de moutarde sont disponibles. Sans oublier les cornichons qui représentent plus de 18% de la croissance de Maille.
La route est encore longue pour la marque française. Même si Obama “adore” mettre de la moutarde de Dijon dans son hamburger, la moutarde jaune, aux Etats-Unis, reste indétrônable. “C’est notre plus gros challenge, avoue Elisa Galassi, car c’est un pays où ne nous sommes pas leader et qui représente pour nous un fort potentiel.“
Une série de films sur la Grande guerre à Miami
Alors que l’année 2014 marque le centenaire du début de la première guerre mondiale, le centre d’excellence de l’Union Européenne et le consulat de France à Miami se sont unis pour présenter un cycle de projections consacré à ce conflit.
Les cinq épisodes de l’excellent documentaire “Apocalypse: La 1ère guerre mondiale” seront diffusés en trois fois (le 8 septembre, 30 septembre et 29 octobre) au FIU MMC Graham Center.
Intitulés “Furie“, “Peur“, “Enfer“, “Rage” et “Délivrance“, ils retracent chronologiquement le déroulement du conflit. De la gestation de la guerre, le départ des soldats “la fleur au fusil” en 1914, jusqu’à l’armistice du 11 novembre 1918, en passant par les atrocités qui ont meurtri l’Europe et laissé des cicatrices incurables sur l’histoire du continent.
Ce documentaire montre des images d’archives, colorées par les réalisateurs Danielle Costelle et Isabelle Clarke afin d’atténuer la distance que nous pouvons avoir avec ces événements. Le premier épisode, “Peur“, est à retrouver lundi 8 septembre de 14h15 à 15h45.
Anne Sinclair revient à New York pour une conférence
Anne Sinclair est de retour à New York, en toute discrétion cette fois-ci.
Connue aux Etats-Unis dans le rôle de la femme trahie, au cœur de l’affaire DSK, la directrice du Huffington Post français, et ex-épouse de Dominique Strauss-Kahn, viendra presenter son nouveau livre My Grandfather’s Gallery, le 23 septembre sur le campus de NYU lors d’une conférence gratuite et ouverte au public. Elle s’entretiendra avec la journaliste Kati Marton.
A base de correspondances avec Braque, Picasso et Matisse notamment, l’ouvrage retrace la vie cassée de son grand-père maternel, Paul Rosenberg, marchand d’art parisien, pionnier de l’art moderne, exilé à New York en 1940 pour fuir le nazisme. Il est sorti en France sous le nom de 21, rue La Boétie, adresse de la galerie de Paul Rosenberg.
Derniers jours pour demander une bourse scolaire
Il ne vous reste plus que quelques jours pour faire une demande de bourse scolaire. La deuxième campagne annuelle s’achèvera le 19 septembre pour la circonscription consulaire de San Francisco.
Les bourses s’adressent aux élèves français scolarisés dans les écoles privées dispensant un enseignement en français. Les dossiers doivent être déposés au Consulat sur rendez-vous uniquement. Celui-ci doit être pris par e-mail: boursescolaire[email protected]
Derniers jours pour demander une bourse scolaire
Il ne vous reste plus que quelques jours pour faire une demande de bourse scolaire. La deuxième campagne annuelle s’achèvera le 12 septembre.
Les bourses s’adressent aux élèves français scolarisés dans les écoles privées dispensant un enseignement en français. Les dossiers doivent être déposés au Consulat sur rendez-vous uniquement. Le formulaire de demande doit être retiré auprès de l’établissement.
Pour prendre rendez-vous, contacter Joëlle Koening, joignable par e-mail [email protected] ou par téléphone au 713-985-3271.
Derniers jours pour demander une bourse scolaire
Il ne vous reste plus que quelques jours pour faire une demande de bourse scolaire. La deuxième campagne annuelle s’achèvera le 12 septembre.
Les dossiers de première demande doivent être déposés au service social du Consulat sur rendez-vous uniquement. Les demandes de renouvellement, elles, peuvent être effectuées sur rendez-vous ou par voie postale jusqu’au 12 septembre (cachet de la poste faisant foi). Pour prendre rendez-vous, c’est ici.
Les bourses s’adressent aux élèves français scolarisés dans les écoles privées dispensant un enseignement en français.