Accueil Blog Page 1171

A Santa Barbara, une pièce française pour dire "au revoir"

L’une des dernières scènes théâtrales aletrnatives de Santa Barbara s’apprête à mettre fin à ses activités, après quarante années d’exercice. Le “Circle Bar B“, situé au bout d’une route sinueuse au coeur de la forêt de Los Padres, fermera ses portes en octobre, suite à la décision de la famille Brown, propriétaires des lieux, de se tourner vers des activités plus lucratives : mariages, banquets…
Susie et David Couch, gérants de ce théâtre affichant plus de 350 abonnés à l’année, se sont donc mis en quête d’un nouveau lieu susceptible d’accueillir leurs représentantions. Mais pour l’heure l’incertitude plane sur la poursuite de cette activité.
Afin de clore en beauté ces quarante années de scène, la dernière pièce présentée ne sera autre que le vaudeville français “Boeing Boeing”, déjà joué au “Circle Bar B” par le passé et dont le succès fut l’un des plus importants enregistrés par les époux Couch. Programmée du 19 septembre au 26 octobre, elle sera assurée par la troupe habituelle de comédiens ayant fait les beaux jours de ce petit théâtre prolongeant la salle de restaurant et le ranch.
Créée en 1960 par Marc Camoletti, “Boeing Boeing” est une pièce de boulevard ayant fait le tour du monde. Elle narre les aventures d’un journaliste menant de front trois aventures amoureuses avec des hôtesses de l’air, multipliant les quiproquos et situations comiques.
Traduite en plus de trente langues, elle compte à ce jour plus de 15 000 représentations tous pays cofondus, notamment à Londres et Broadway. Jouée quasiment sans interruption à Paris, elle est recensée dans le Guiness Book des Records comme la pièce française la plus jouée à l’échelle internationale. Son succès lui a même valu d’être adaptée au cinéma en 1965, avec Tony Curtis et Jerry Lewis.
Selon Susie et David Couch, ces représentations de “Boeing Boeing” constituent en moyen idéal de saluer une dernière fois leurs spectateurs, “ce sera un moment mémorable, dans un grand éclat de rire“.

Devenez des experts de peinture française au LACMA

Faire découvrir au grand public les mystères et les subtilités de la peinture française, tel est le noble objectif poursuivi par le Los Angeles County Museum of Art, qui organisera une visite guidée gratuite le jeudi 11 septembre.
En compagnie de l’historienne de l’art et professeure Mary Lenihan, vous déambulerez parmi les œuvres de la période gothique, rococo, néoclassique et impressionniste.
Des tours à but éducatif, se concentrant sur une certaine époque ou style de peinture, sont régulièrement proposés au LACMA. Et lorsqu’on sait que ce dernier possède notamment des peintures de Claude Monet, Pierre-Auguste Renoir ou Jacques-Louis David, on peut dire que ce tour… vaut le détour.

GrapeFest: prenez de la bouteille

Comme tout Français qui se respecte, votre palais a du être titillé à la lecture de ce titre. Du 11 au 14 septembre, la ville texane de Grapevine présente la 28ème édition de sa célèbre GrapeFest. L’événement, qui est le plus grand festival de vin du Sud-Ouest des Etats-Unis, a lieu dans le cadre pittoresque du centre ville historique.
Parlons bouteille. GrapeFest, c’est avant toute chose le moment idoine pour découvrir des grands crus italiens, mexicains, autrichiens, mais aussi texans. Et se la jouer œnologue devant vos amis, en participant au People’s Choice Wine Tasting Classic : cent-soixante vins de la région sont en compétition, vous n’avez qu’à les déguster, puis choisir votre préféré.
Si être âgé d’au moins 21 ans est la condition sine qua non pour participer à ces dégustations, bien d’autres activités sont accessible aux plus jeunes. Pêle-mêle: un concours de foulage du raisin, une compétition de cuisine, une exposition de voitures…

Un air de Giverny au Jardin botanique de Miami

L’exposition “Inspiration from Paris”, de la peintre Elaine Marie Austin, prend ses quartiers au Jardin botanique de Miami Beach, du dimanche 21 au samedi 27 septembre. L’artiste sera présente lors du vernissage, afin de présenter son travail et répondre aux questions des visiteurs.
Le choix du Jardin botanique comme lieu de l’exposition est tout sauf anodin. Inspirées par une visite du jardin de Claude Monet, dans le Nord de la France, les peintures représentent les fleurs et autres plantes qu’elle a pu y observer. Elaine Marie Austin cherche ainsi à faire passer un message, celui de la préservation de la végétation qui nous entoure, notamment via l’écotourisme. Sujet qu’elle abordera le dimanche 21, via une présentation intitulée “Lessons from a Plant”.

Un "Petit Prince" pas comme les autres à Mountain View

Le Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry est un grand classique de la littérature française, un conte philosophique qui se lit à tout âge. Et si la lecture n’est pas votre fort, le Theater You de Mountain View vous offre une seconde chance !
En s’inspirant de ce livre, la compagnie Haoexpression a imaginé un spectacle mêlant danse, théâtre et musique. Trois représentations auront lieu les 21 septembre à 14h, 27 septembre à 19h, et 5 octobre à 16h.
C’est Hao Bach-Thai Lueckhoff, professeure de musique, qui a eu l’idée de ce drôle de spectacle. Elle n’en est d’ailleurs pas à son coup d’essai, puisqu’elle a par le passé participé à l’organisation de ballets. Un univers bien loin de sa formation initiale, puisqu’elle était … informaticienne ! D’un métier très terre à terre, elle s’est finalement dévouée à sa passion, avec un seul but: vous mettre des étoiles plein les yeux.
 

13 endroits à New York où les Français ne vont jamais

0

D’accord. Il vous faudra parfois voyager un peu, sortir de votre zone de confort.  Mais après l’effort, le réconfort: celui de se retrouver dans un lieu 100% new-yorkais. Notre sélection.
13. Cortelyou Road (Brooklyn)
Cette rue dans le centre de Brooklyn est ponctuée de restaurants et de petits commerces. On vous recommande tout particulièrement The Farm-on-Adderley pour le brunch. Arrêt Cortelyou Road sur la Q. 

12. Little Red Lighthouse (Manhattan)
L’un des derniers phares de New York se dresse au pied du mythique pont George Washington. Accessible en vélo en longeant l’Hudson River. Tables sur place pour pique-niquer. Fort Washington Park, Hudson River Greenway- 212-408-0100

11. New York City Police Museum (Manhattan)
Pour tout savoir de l’histoire de la police new-yorkaise, indissociable de l’histoire de la ville. Conseil: faites un tour à la boutique! 45 Wall Street. Site ici

10. Green-wood Cemetery (Brooklyn)
Ce Père-Lachaise de Brooklyn est une invitation à la déambulation. Ouvrez les yeux : vous y croiserez Jean-Michel Basquiat, Samuel Morse et le fondateur de Tiffany’s.  500 25th St. Arrêt 25th St sur la N, R, D

9. Queens Museum of Art (Queens)
Ce musée au milieu de Corona Park (où se déroule l’US Open) est la vitrine de l’histoire du Queens et de ses artistes. New York City Building – 718-592-9700. Site ici

8. Barretto Point Park (Bronx)
Si vous trouvez un Français dans ce petit parc du South Bronx, on vous donne une médaille. Un oasis de verdure complétement improbable dans un quartier industriel. Notre coup de coeur. Au bout de Tiffany St – 212-639-9675. Site ici

7. Aqueduct Racetrack (Queens)
C’est le seul hippodrome de New York accessible en train. Perdez vous dans les gigantesques halls du lieu. Arrêt Aqueduct Racetrack sur la A. 110-00 Rockaway Blvd, South Ozone Park. Site ici

6. Campus du Pratt Institute (Brooklyn)
Un morceau de verdure dans le centre de Brooklyn, où il fait bon faire une pause et contempler les oeuvres d’art. 200 Willoughby Ave. Site ici

5. Sunset Park (Brooklyn)
Un secret bien gardé de Brooklyn. Ce parc en hauteur offre une vue superbe sur le sud de Manhattan. Y aller au coucher du soleil. Fifth Ave et 41st St. Arrêt 45th St sur la N, R.

4. Spa Castle (Queens)
C’est un peu le Disneyland du spa, utilisé par les familles asiatiques de Flushing. Dépaysant! 131-10 11th Ave. Site ici

3. Morris Jumel Mansion (Manhattan)
Ce manoir où vivait George Washington se dresse dans les hauteurs de Manhattan, au milieu d’un jardin coquet. Il a été reconverti en musée. 65 Jumel Terrace, 212-923-8008. Site ici

2. Little Italy (Bronx)
C’est le “vrai” Little Italy de New York, celui où l’on entend parler italien. Lire notre article dessus.

1. City Island (Bronx)
Cette île de pécheurs au bout d’une ligne de bus est un petit havre de paix. On vous recommande de manger du homard, au bout de l’artère principale (City Island Ave) et de faire un tour au City Island Nautical Museum, le musée local. Lire notre article dessus

Le Nevada célèbre ses 150 ans

Les Etats Unis sont un pays jeune, et l’anniversaire que s’apprête à célébrer le Nevada vient une nouvelle fois le rappeler. Le 31 octobre, « l’Etat du jeu » soufflera en effet sa 150e bougie, par le biais de célébrations organisées sur tout le territoire, depuis la capitale Carson City, jusqu’à Reno ou Las Vegas, en passant par Winnemucca ou Hawthorne.
Fondé en 1864, quelques jours avant l’élection d’Abraham Lincoln, le 36e Etat de l’Union dépendait auparavant de l’Utah. La séparation administrative intervint en 1861, avant que la création officielle ne soit signée trois ans plus tard. Ironie du sort, le Nevada était à l’origine une terre très religieuse, organisée autour de forts mormons. Mais la ruée vers l’or et le développement du jeu en ont fait aujourd’hui le symbole de tous les excès, à l’image de Las Vegas souvent qualifiée de « ville du péché ».
Afin de marquer cet anniversaire, plusieurs animations auront lieu. Un programme qui s’appliquera à mettre en avant « l’esprit du Nevada » : « Beaucoup de choses vont se passer durant ce sesquicentaire », indique Nicole Carlsen, membre du comité d’organisation baptisé Nevada 150. « Il est impossible de tout mentionner, tant la population s’est enthousiasmée et mobilisée pour cet anniversaire”.
Quatre grandes parades sont prévues le 31 octobre à Carson City, Las Vegas, Virginia City et Elko. Et l’exposition intitulée “36th Star: Nevada’s Journey from Territory to State”, laquelle présente quelques pièces historiques comme le document de proclamation d’émancipation, est à voir au Nevada Museum of Art.
Gouverneur républicain de l’Etat, Brian Sandoval parie sur ces célébrations pour donner un nouvel élan au territoire : « Nous avons vécu une décennie difficile sur le plan économique, avec notamment des fortes baisses immobilières. Mais cela est derrière nous et le sesquicentenaire marque ce renouveau. Il nous permet aussi de réfléchir sur ce que nous sommes, d’où nous venons et sur le brillant futur qui nous attend. »
Un optimisme forcené que l’intéressé martèle à chaque phrase : « Je suis persuadé que le Nevada se dirige vers de glorieuses années. Les célébrations qui ont été lancées fin 2013 et qui se poursuivent jusqu’en octobre démontrent notre détermination à devenir meilleur. Le Nevada est jeune, plein de richesses et d’opportunités. Nous avons gardé le même esprit d’initiative que nos fondateurs. Les expositions mises en place sur notre héritage vont d’ailleurs permettre de retrouver ce souffle et d’imprégner notre culture. En résumé, ce regard sur le passé constitue également un pari gagnant sur l’avenir. »
 
 

Ne ratez pas "Le dernier métro" à L'Alliance Française de SF

0

Le 16 septembre, l’Alliance Française de San Francisco projette “Le dernier métro” (1980) de François Truffaut, dans le cadre des “September Movie Nights” consacrées aux films français.
Cette année, l’événement fait la part belle aux minorités dans la société. “Nannerl, la soeur de Mozart” et “Augustine” ont été projetés au début du mois.
“Le dernier métro” raconte l’histoire de Lucas Steiner, directeur du théâtre de Montmartre en 1942, contraint de fuir parce qu’il est juif. Sublimé par le couple Depardieu/Deneuve, le film a obtenu pas moins de dix prix lors de la Cérémonie des Césars en 1981, dont celui du meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur et meilleure actrice.
Profitez de la version restaurée de ce chef-d’oeuvre autour d’un verre de vin.

"L'Enfant Sauvage" débarque à Houston

Le Museum of Fine Arts de Houston projettera les 13 et 14 septembre “L’Enfant Sauvage”, de François Truffaut. Le film sera en français, sous-titré en anglais.
“L’Enfant Sauvage” raconte l’histoire d’un jeune garçon, trouvé dans la nature. Muet, et solitaire, il n’a jamais été éduqué. Il devient très vite une bête de foire, perdu au milieu d’une civilisation jusqu’alors inconnue. Le docteur et physicien Jean Itard, joué par Truffaut en personne, est pourtant persuadé que derrière cette carapace sauvage, se cache une vraie sensibilité qui ne demande qu’à être révélée.
Le film se base sur une histoire vraie, qui s’est déroulée en 1978. François Truffaut l’a portée à l’écran avec brio, posant ainsi la question de la communication et du langage à ses spectateurs.
 
 

"Planet Ocean" de Yann Arthus-Bertrand à Miami

0

Yann Arthus Bertrand, écologiste convaincu et reporter, s’est bâti une renommée grâce à ses photos de paysages vus du ciel. En plus d’être un photographe talentueux, il réalise depuis quelques années des documentaires, dont “Home”, réalisé avec Luc Besson, et “Planet Ocean”.
La cinémathèque de Miami Beach proposera le 16 septembre de revoir ce dernier documentaire. Le film a été projeté pour la première fois à Rio, en 2012 à l’occasion de la conférence des Nations Unies sur le développement durable. En effet, le documentaire se veut spectaculaire, avec des images aériennes et sous-marines à couper le souffle. Yann Arthus Bertrand et Michaël Pitiot, qui a travaillé avec lui sur ce projet, ont filmé les océans mais aussi des endroits reculés du globe. Le but ? Nous faire découvrir la vie sous-marine, de ses origines jusqu’à nos jours, et surtout, l’impact de la pollution et de la pêche intensive, sur cet écosystème fragile.

Du jazz manouche au Lycée français de LA

Le Lycée français de Los Angeles accueillera le 19 septembre à 19h30 un groupe au nom plutôt atypique : The Lost Fingers.
Rassurez-vous, ce groupe québécois a bien tous ses doigts. Leur pseudonyme est en réalité un hommage au roi du jazz manouche, Django Reinhardt, qui, adolescent, perdit l’usage de deux de ses doigts. Il inventa alors une manière très particulière de jouer, dont les Lost Fingers s’inspireront des années plus tard.
Les membres des Lost Fingers se sont rencontrés au conservatoire en 2006. Ils partagaient alors la même passion pour la musique, et décidèrent d’unir leurs cordes et leurs  voix. Ils sortiront plusieurs albums, et joueront lors de prestigieux festivals, comme le Festival International de Jazz de Montréal. Ils auront même le privilège d’accompagner de véritables stars de la musique, d’AC/DC à Céline Dion, en passant par Michael Jackson et Stevie Wonder.
Depuis cette année, ils ont accueilli une nouvelle chanteuse à la voix d’or, Valérie Aymot, et un nouveau guitariste. C’est avec eux qu’ils présenteront à Los Angeles leur tout nouvel album, Wonders of the world.

"Germinal" sur les planches à Portland

Le théâtre contemporain et alternatif trouve chaque année son espace au Portland Institute for Contemporary Art, lors du 12e édition du Time-Based Art Festival. Et cette année, une place a été faite à une production française.
Germinal“, mis en scène et joué par Halory Goerger et Antoine Defoort, aux côtés de l’acteur Arnaud Boulogne, enflammera les planches du Lincoln Performance Hall les jeudi 18 et vendredi 19 septembre.
Cette pièce expérimentale, à la fois philosophique et comique, présente quatre personnes au centre d’un plateau vide de toute décoration. L’idée : au fil du spectacle, les protagonistes recréent l’univers à partir du néant, leurs pensées et reflexions étant projetées sur écran, à la façon de bulles de BD, avant d’être exprimées oralement. Au début de la représentation, tout reste donc à découvrir, tant pour les acteurs que pour le public. Une pièce surprenante à voir en VF, avec sous-titres anglais.