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Dirty Dancing au festival "Eat See Hear"

Pour les retardataires, sachez qu’il reste deux dates pour profiter du Eat See Hear Festival. Le 6 septembre, on révise ses classiques avec la projection de “Dirty Dancing” avec le superbe Patrick Swayze. Le 13 septembre, on retombe en enfance avec le cultissime “Les Goonies” de Richard Donner.
Pour un minimum de 10$, vous pourrez en plus assister à des concerts de groupes californiens, dont “Cheers Elephant” et “Sun Rai” (6 septembre) et “The Janks” (13 septembre). Le tout en présence des meilleurs food trucks de la côte ouest…
Les projections et concerts auront lieu au Centennial Square et au Will Rogers State Park.
 
 
 
 
 

Un jeune Versaillais à la conquête d’Hollywood

Pour Benjamin Walter, tout a vraiment commencé lorsque Pink Zone, son premier film, a été projeté fin mai dernier au sein du mythique Chinese Theatre d’Hollywood.
«Voir son film scruté par une salle quasi-pleine, c’est un formidable souvenir. Mais aussi un grand frisson d’angoisse !» raconte le jeune Versaillais de 26 ans, dont le film avait été sélectionné par le festival indépendant « Dances with Films », qui a lieu tous les ans à L.A.
Mêlant habilement les genres de la science-fiction et de la série B, Pink Zone raconte un monde où les femmes sont sur le point  de disparaître. Un virus mortel pour la gente féminine, transmissible par un simple baiser, a déjà exterminé 80% d’entre elles. Seul un petit groupe d’adolescentes est parvenu à survivre. Le gouvernement américain va alors mettre en place une zone spéciale appelée « Pink Zone », censée les protéger.
«Le recours au film de genre peut être un moyen d’ouvrir en douceur un public qui n’est pas forcément tourné vers le cinéma indépendant, à de nouveaux thèmes ou de nouvelles idées. C’est une façon plus inclusive de faire du cinéma « indie ». Ce que font à la perfection les frères Cohen ou encore Steven Spielberg» explique Benjamin Walter qui avoue être aussi bien influencé par les block-busters hollywoodiens que les films d’Olivier Assayas ou des frères Dardenne.
« J’ai commencé à m’intéresser très jeune au cinéma. A Versailles, j’habitais juste en face d’un cinéma de quartier où je me ruais tous les mercredis après-midi, après l’école » se souvient-il. Diplômé de la Sorbonne et du Celsa, Benjamin Walter a abord été tenté par le journalisme, en tant que critique de cinéma. « Après avoir passé un an au service culture de France 24, j’ai réalisé que je voulais pleinement vivre ma passion : non pas parler de cinéma, mais en faire ! ».
Le jeune cinéphile se lance alors dans l’obtention d’un visa pour aller vivre son rêve à Los Angeles : il est admis en 2012 au sein du Directing Program de la prestigieuse université UCLA.
Premier film indépendant tourné à UCLA
«Pink Zone était à la base mon film de thèse et devait se résumer à un court métrage. Mais l’occasion de me lancer dans mon premier long-métrage était trop belle : le film a été réalisé en 12 jours avec un budget de 5000 dollars ! Après avoir beaucoup insisté auprès du campus de UCLA, j’ai obtenu l’autorisation de filmer à l’intérieur de l’université, une grande première pour un film indépendant ! Mais avec l’obligation de respecter les temps de tournage à la minute près». Des contraintes techniques et financières qui, au final, ont « boosté la créativité » du jeune réalisateur.
Le succès est au rendez-vous puisque que Pink Zone vient tout juste d’être doublement récompensé par l’Indie Fest de San Diego, qu’il a fait vendredi dernier l’ouverture du festival de Monrovia et qu’il est sélectionné au Razor Reel Fantastic Film Festival de Bruges en novembre prochain. En attendant d’obtenir son visa d’artiste, Benjamin Walter, infatigable, négocie actuellement avec plusieurs distributeurs la sortie en salle ou en V.O.D de Pink Zone. Et travaille déjà à l’écriture d’un nouveau script.

Great Escape Room: un drôle de jeu d'évasion arrive à Miami

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Envie de jouer aux détectives ? Du 12 au 21 septembre, The Great Escape Room propose à dix participants de résoudre une énigme digne de Sherlock Holmes. Enfermés dans une pièce, ils auront une heure pour en arriver au bout et s’échapper. Le concept fait déjà le bonheur des New-Yorkais.
Même si le fondateur, Nelson Rodney, précise que les indices sont difficiles à trouver et que seulement 20% des groupes parviennent à résoudre l’énigme, chaque scénario est adapté en fonction des participants. Et en cas d’échec, une session de brainstorming est prévue.
L’entrée est de 28$. Vous avez droit à 10% de réduction si vous achetez dix billets en une fois.

La mode en grand écran au Miami Fashion Film Festival

Les fashionistas ont rendez-vous au Miami Beach Cinematheque and Gallery du 10 au 14 septembre, pour le Miami Fashion Film Festival, présenté par Fashion Inspire More!
Documentaires, court métrage, films promotionnels…  L’industrie de la mode n’aura plus aucun secret pour vous après avoir visionné les 71 productions présentées en sélection officielle. Cette année, les spectateurs pourront admirer l’esthétique léchée de spots mettant en scène des marques prestigieuses, comme Hermès. Mais qui dit mode, dit France, il n’est alors pas surprenant que quelques touches frenchy se soit glissées dans la programmation.
L’hexagone sera représenté par le film “Madeleine Road”, qui conte l’histoire des deux amies d’enfance, Iris et Laureline, de retour dans leur village provençal, et des aventures bohémiennes qui s’ensuivent. Mais aussi “Source”, un court métrage stylisé,sur une jeune femme qui choisit de s’échapper dans ses rêves plutôt que vivre dans la réalité. Au programme également, “Man on the move”, “My sense of Modesty” , “The Anatomy of Gravity” et “Source” “Mykita + Martin Margiela”.
 

4 spectacles à ne pas rater à Miami

Essayons d’oublier que la saison des ouragans est loin d’être terminée et son pic d’activité météorologique bat son plein. La billetterie du Adrienne Arsht Center ouvre dans quelques jours, et celle du New World Symphony ou Seraphic Fire sont déjà ouvertes. Mais que choisir?
Impossible de rater le Daniel Lewis Miami Dance Sampler. Chorégraphe new-yorkais installé à Miami depuis les années 80, Daniel Lewis a permis d’introduire une danse plus moderne voire contemporaine en Floride. Avec des performances de 6 à 8 minutes sous forme de « sampler », il présente différentes danses du monde (flamenco, danse africaine, rythme latino, ballet etc.) pour éduquer un public toujours plus nombreux à apprécier la danse à Miami et surtout pour présenter le programme de l’année. Produit par Dance Now Miami !, cet événement est particulièrement attendu par les aficionados qui découvriront des nouvelles compagnies de danse ou des chorégraphes de renom invités. Little Haiti Cultural Complex Theater, 212 NE 59th Terrace, Miami
Les 18 oct à 20h et 19 oct à 15h. Site ici  
Dans un autre registre : de la musique grégorienne avec le plus grand ensemble de voix aux Etats-Unis ! Seraphic Fire, déjà nominé pour 2 Grammy Awards, est dirigé et fondé par Patrick Dupré Quigley. Cette année découvrez – entre autres –  Vivaldi : Gloria avec la participation exceptionnelle des Sebastians (orchestre new-yorkais).
A noter que les enfants âgés de moins de 8 ans ne sont pas acceptés ! Dommage pour eux! Le 7 nov à 19h30 : UM Gusman Concert Hall, Coral Gables; Le 8 nov à 20h : All Saints Episcopal, Fort Lauderdale; Le 9 nov à 16h : South Miami Dade Culltural Art Center. Infos ici

En collaboration avec la Frost School of Music, cet événement jazzy porté par des chanteurs de renom et le chœur de Miami rendra un hommage vibrant à Ray Charles. Georgia on my mind compte pas moins de 10 chanteurs ayant reçu un Grammy award ainsi que de nombreux nominés. Si vous n’êtes pas encore convaincus, pensez que le célèbre pianiste Shelly Berg sera sur scène avec l’exceptionnel saxophoniste Kirk Whalum et le tout dirigé par le pasteur Marc Cooper ! Adrienne Arsht Center /  Knight Concert Hall 1300 Biscayne Boulevard, Miami. Le 7 novembre à 20h. Infos ici
Finalement, à part l’Australian Pink Floyd Tour, les concerts de Lily Allen ou de Patrick Bruel au Fillmore Theatre, notons le show de cirque burlesque plutôt réservé aux adultes Circ X qui donne deux représentations uniques et étonnantes. Inspirée par les cabarets parisiens et de Chicago, cette troupe formée à Miami avec danseurs, artistes de rue et du cirque se déplace avec sa qualité, son humour et sa bonne humeur. Fillmore Theatre at the Jackie Gleason Theatre 1700 Washington Ave, Miami Beach. Le 20 septembre à 19h 30 et 22h. Infos ici

Brocante géante à Huntsville

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Le rendez-vous incontournable des chineurs se passe à Huntsville. Pour la onzième année consécutive, la petite bourgade historique au nord de Houston organise une foire d’antiquaires les 20 et 21 septembre.
Plus de soixante commerçants seront sur place. Des joyaux victoriens à des meubles repeints, en passant par l’indispensable paire de bottes de cow-boy vintage, vous y trouverez certainement votre bonheur.
Cette année, l’accent sera mis sur la décoration.
 

Hommage à Louis de Funès sur TV5 Monde en septembre

Septembre sera le mois de Louis de Funès sur TV5 Monde! A l’occasion des cent ans de la naissance de l’acteur, la chaîne proposera, à la demande, certains de ses films les plus connus.
Celui qui a marqué le cinéma français du XXème siècle d’une empreinte indélébile est décédé en 1983, laissant derrière lui des dizaines d’œuvres cultissimes. “Oscar“, “Le grand restaurant“, la série des “Fantomas“, “La folie des grandeurs“, “L’homme orchestre“, “Hibernatus”… L’humour à la De Funès n’a pas pris une ride, et ses fameuses mimiques restent mythiques. Les éclats de rires seront donc aux rendez-vous avec ces monuments du genre. A voir ou revoir sans modération.
Liste des films disponibles :
– “Hibernatus“, 1969
– “Fantômas contre Scotland Yard“, 1967
– “Fantomâs se déchaîne“, 1965
– “Oscar“, 1967
– “Le Grand Restaurant“, 1966
– “Fantômas“, 1964
– “La Folie des Grandeurs“, 1971
– “L’Homme Orchestre“, 1970
 
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.

Affordable Art Fair, le retour!

Qui a dit qu’être amateur d’art était réservé aux plus riches ? Certainement pas Will Ramsay, fondateur de l’Afforable Art Fair. Selon lui, l’art n’est rien si il n’est pas partagé avec le plus grand nombre.

Deux fois par an se réunissent autour de l’Affordable Art Fair une cinquantaine d’artistes et de galéristes venus des quatre coins du globe. Cet automne c’est à Chelsea, au Tunnel, que se donneront rendez-vous les passionnés d’art contemporains, du 25 au 29 septembre.

Certains exposants sont des habitués, c’est notamment le cas des Londoniens de Bleach Box, spécialisés dans la photographie, d’Eyestorm, ou encore d’Onishi Project, natifs de Chelsea, qui nous promettent de belles découvertes, mettant sur le devant de la scène des artistes souvent méconnus… D’autres y feront leurs premiers pas, en présentant des sculptures autour du thème “Tunnel Vision”. Leur mission, plonger les visiteurs au coeur de ces infrastructures de fer, à coups de néon et rails de train.

Parmi la foule d’artistes, les Parisiens d’Envie d’art, seuls représentants de l’hexagone, viendront exposer leurs oeuvres d’art, dont la diversité ne manquera certainement pas de vous étonner. Leurs quatre galeries, entre Paris et Londres, détonnent de par leur savant mélange des genres, allant du photojournalisme à des tableaux d’inspiration Andy Warhol.

L’Affordable Art Fair est le paradis de ceux qui aiment l’art contemporain sans prétention. Les prix débutent  à tout juste 100 dollars, bien loin des standards du marché artistique.

 

Pourquoi on ne porte pas de blanc après Labor Day

Dans un pays qui en a peu, c’est une règle vestimentaire qu’on entend à chaque fin d’été: “on ne porte pas de blanc après Labor Day“. Mais pourquoi? C’est la question bête de la semaine…
Bien sûr, il y a d’évidentes raisons pratiques: le blanc c’est salissant en hiver… Mais cela n’explique pas que Labor Day soit la frontière à ne pas franchir en robe virginale, quand la chaleur peut durer bien au-delà, ni d’ailleurs que la règle s’applique également à des régions qui ne connaissent pas d’hiver.
La mauvaise nouvelle d’abord: aucun historien de la mode n’a semble-t-il réussi à indentifier précisément l’apparition de cette règle. Mais, comme Kevin Jones, conservateur du Fashion Institute of Design and Merchandising (FIDM), la plupart s’accordent pour dire que la coutume remonte à l’époque de l’âge d’or, fin du XIXème et début du XXème siècle. La période a produit un nombre considérable de “nouveaux riches” et l’argent n’est plus suffisant pour distinguer “la haute société” ou celle qui se considère comme tel. Ceux-ci inventent alors des dizaines de règles de la mode (détaillées par exemple dans “Gilded New York”, publié en 2013), destinées à permettre de se reconnaître immédiatement “entre soi” et d’écarter la vulgarité nouveau riche, de la longueur des manches des robes à la profondeur du décolleté selon l’heure de la journée ou l’occasion…
Sans doute en raison de sa simplicité, la règle de l’interdiction de porter du blanc entre Labor Day et Memorial Day a perduré bien au-delà de l’âge d’or et s’est répandue dans la société à mesure que le blanc devenait le symbole de l’été, grâce notamment aux fameuses “white parties” dans les Hamptons et ailleurs. La saison d’été (dans le nord-est en tout cas) se terminant officiellement quand les riches fermaient leurs maisons de vacances, à Labor Day, il était de bon ton d’abandonner le blanc.
Jusqu’à une époque pas si ancienne, toute jeune fille américaine du nord-est, mais pas seulement, avait de grandes chances d’avoir entendu sa mère la prévenir: “pas de blanc après Labor Day“. La phrase continue d’être répétée aujourd’hui, même si évidemment plus personne ne respecte réellement la règle. Et depuis un moment: déjà Coco Chanel avait rendu célèbre son costume blanc, qu’elle portait en toute saison. Aujourd’hui, même les héritiers d’Emily Post, la gardienne des bonnes manières américaines, ont déclaré forfait et admettent qu’on peut porter du blanc quand bon nous semble. On respire…

Urban Escape : plongée dans la magie des villes américaines

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Comment grimper les ponts de New York? À quoi ressemble une tour de refroidissement d’en haut?
Telles sont les questions auxquelles David de Rueda et Mélanie  de Groot van Embden ont décidé de répondre lors d’un voyage de trois mois à travers les Etats-Unis. Du haut du pont Queensborough au cimetière militaire de la baie de San Francisco, en passant par Detroit, Dallas, Nashville et le Lac Michigan, ils ont suivi des explorateurs américains lors de leurs aventures dans la jungle urbaine. Il en ressort un docu, Urban Escape, qui s’annonce surprenant.
David de Rueda et Mélanie de Groot van Embden sont journaliste et photographe, et passionnés d’exploration urbaine. Leur petit bijou sera dévoilé le lundi 8 septembre à Videology (Williamsburg).
 

Combien ça coûte: l'anniversaire d'un enfant à New York?

A New York, on ne rigole pas avec les anniversaires. Pendant deux heures, rien n’est laissé au hasard. Animateurs professionnels, activités minutées, séquence pizzas, cadeaux, gâteaux, sachet de souvenirs et remerciements codifiés : de quoi laisser nombre de familles françaises pantoises. Car dans cette course au plus bel anniversaire, il s’agit aussi bien d’impressionner les enfants… que les parents.
 1- En first class : 500 $ et (beaucoup) plus 
Dans un endroit dédié
Des dizaines d’endroits proposent, à New York, d’organiser clé-en-main des “birthday parties”. Une liste très complète est disponible sur MommyPoppins. A Manhattan, les tarifs commencent à partir de 500 $. Par exemple, Kids at Work organise une fête “basique” d’1h30 pour 13 enfants facturée 515$, avec pizzas, gâteaux, deux animateurs et 20 ballons. D’autres options sont à payer en sus (petits sacs de cadeaux, musiciens, chapeaux…)
D’autres institutions proposent des activités plus élaborées : karaoké, cuisine, disco, fées, super-héros…  Par exemple, chez Kids At Art (Upper East Side, 695$ pour 10 enfants), les enfants font de la peinture sur du papier ou des objets (t-shirts, parapluies ou sacs à dos, à payer en plus). Très chic, la Art Farm In the City (Upper East Side) organise des anniversaires dans leur petite « ferme » (lapins, cochons d’Inde, poules), et propose des cours de cuisine (à partir de 675$).
Le parents plus bohèmes pourront jeter un oeil aux Yoga birthday parties de Karmakidsyoga (West Village, forfaits de 1h30 à partir de 550$, et jusqu’à 950$). Pour ce prix, les enfants pourront aussi faire de la peinture sur les matelas, avoir des massages de pieds ou des manucures.
Enfin, mention spéciale pour Let’s Dress Up, un endroit où les petites filles passeront deux heures à se déguiser avec des robes de princesses et de fées (590$ pour 10 enfants). Encore plus « girly », The Fashion Class organise des anniversaires sous forme de défilés de mode pour enfants (à partir de 6 ans).
2- En classe éco : Entre 100 et 400 $
Chez soi, avec un animateur.
C’est la solution intermédiaire. Time Out a dressé une liste d’artistes qui viennent chez vous pour distraire les troupes. Quelques tarifs ? Melinda, via son agence Children Parties NYC, viendra réaliser des peintures sur visages pour 175$ (une heure).  Speedo The Clown propose des prestations de clowns et musiciens à partir de 135$ l’heure.
Quant à Gary, magicien haut-de-gamme spécialisé dans les shows “à sensation”, il vous jouera des tours pendant 45 min pour 350$. Son assistant est un peu moins cher. Enfin, les parents hipsters pourront faire venir chez eux Nathalie Weiss, DJ new-yorkaise qui organise des animations “baby DJ”.
3- En low cost : moins de 100 $
Dans un parc, un jardin ou chez soi
On achète des accessoires sur Partycheap, on créé un événement privé sur Eventbrite (qui envoie des invitations et gère les réponses), et on prévoit quelques activités (des idées ici) : chasse au trésor, chaises musicales, pêche à la ligne, maquillage, peinture, jeux de rôles ou de ballons

Ouf! Emmanuel Macron va sauver la France

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Revue de presse. La France avait passé une sale semaine dans la presse américaine. Certes, l’économiste Paul Krugman avait-il souligné dans un édito traduit par French Morning que la France allait mieux que les Etats-Unis, mais il avait aussi terminé son article en notant que les politiques d’Hollande plongeaient le pays dans une spirale d’austérité.
Cet article faisait suite un post de blog de l’économiste intitulé Stockholm Syndrome in Paris, dans lequel il se demandait si François Hollande savait réellement ce qu’il faisait. “Quelqu’un pense-t-il que l’Elysée a une vision claire et pensée de comment plus d’austérité va produire une renaissance française? Le Palais vit au jour-le-jour, en attendant que quelque chose se produise, alors qu’il est plus probable que rien ne va s’arranger”.
Puis, soudain, est arrivé Emmanuel Macron, le jeune et soi-disant brillant ministre de l’économie nommé par Manuel Valls en remplacement du rebelle Arnaud Montebourg. Et de Macron, le Wall Street Journal en pense le plus grand bien. Le quotidien économique revient notamment sur les assouplissements aux 35h prônées dans une interview au Point avant sa nomination à Bercy. “Félicitations à M. Macron pour ses bons débuts“, applaudit le journal.
Entre Montebourg et Macron, le WSJ a choisi son camp. “La pensée claire de M. Macron sur les 35h et d’autres sujets marque un changement rafraichissant par rapport à son prédécesseur, dont l’ambition économique principale était de chasser les investisseurs étrangers“.
Macron est tellement fort que même Obama devrait s’en inspirer, indique le Wall Street Journal, en citant le ministre. “Il s’agit de sortir du piège dans lequel l’accumulation des droits des travailleurs se transforme en handicap pour ceux qui n’ont pas de travail, en particulier les jeunes et les étrangers… Nous oublions que, historiquement, la loi a permis de protéger les droits des plus vulnérables, mais qu’aujourd’hui, la surabondance de lois handicape les plus fragiles“.
Le site d’information Quartz aussi s’intéresse au ministre de 36 ans pour noter qu’il n’était pas né lorsque le pays enregistrait un surplus budgétaire. “S’il parvient à enrayer les déficits budgétaires, ce sera le succès de toute une vie. Littéralement“, note-t-il avec ironie.
Drôle de sondage
Vraiment, un Français sur six soutient l’Etat Islamique ?” C’est la question que se posent certains médias américains après la sortie de l’inquiétant sondage réalisé par l’institut de sondage russe Rossiya Segodnya.
Le Washington Post n’y croit pas et tente d’y répondre en démontant les chiffres. Il parait improbable pour l’auteur que le chiffre corresponde à la réalité, étant donné que “la majorité des personnes susceptibles de soutenir l’Etat Islamique sont les musulmans extrémistes“, et que la totalité des musulmans ne représentent que 7.5% de la population française (même si, comme le journal le précise, les chiffres sont peu précis étant donné que la France interdit les statistiques à caractère ethnique). “Impossible d’imaginer que tous les musulmans français soutiennent l’Etat Islamique” souligne le Washington Post.
Et l’auteur d’imaginer des explications plus plausibles à ce résultat surprenant : une méthodologie imparfaite, ou un malentendu entre Etat Islamique et l’Etat d’Irak…
Newsweek , qui aborde le même sujet, n’y trouve pas d’explications alternatives. Alors que sa correspondante en France Anne-Elizabeth Moutet n’est “pas surprise“, le journal dresse un drôle de parallèle. A en croire ce sondage, la cote d’opinion positive de l’E.I se retrouverait au même niveau que celle de… François Hollande, que l’IFOP plaçait récemment à 18%.
Maison of cards
Un “House of Cards” à la française! La promesse de Netflix pour sa première série originale française a fait grand bruit. Le site d’informations CNet s’est amusé à imaginer à quoi pourrait ressembler cette “Maison Of Cards” tant attendue. Mêlant corruption et lutte pour le pouvoir, avec une légère touche de trafic de drogues, “Marseille” se déroulera dans la ville d’où elle tire son nom. Un pitch proche de la série à succès américaine serait un gage de succès pour Netflix, qui est déjà un habitué de ce genre de processus. En effet, comme l’auteur le rappelle, “House Of Cards” elle-même était inspirée d’une production anglo-saxonne.