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Alain Eoche et son restaurant sans menu

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Au nouveau restaurant d’Harlem, Chéri, le chef et fondateur Alain Eoche sert aux clients les plats qu’il a imaginés le matin.

Quand j’étais jeune, tous mes amis faisaient la fête lorsque leurs parents étaient partis. Mais pas moi – j’organisais les dîners. J’invitais mes amis chez moi et cuisinais un repas pour eux. Ils pensaient probablement que j’étais fou”, rit-il.

Plus de 40 années plus tard, Alain Eoche continue à recevoir les amis pour le dîner, mais tout le monde est bienvenu. “J’habite juste au-dessus du restaurant. Chéri est une extension de ma maison. Ce n’est pas un restaurant ordinaire. Je sens que les gens viennent chez moi pour dîner et boire avec moi.

Il n’y a pas de menu chez Chéri. Chaque matin, Alain Eoche se réveille et décide ce qu’il va cuisiner le soir en fonction de son humeur et du temps. Ensuite, il se rend au marché pour acheter les ingrédients frais dont il a besoin. “Tout est organique, insiste-t-il. Tout. Et je fais tout ici, même le ketchup.

Il fait tout, et en plus sans filet. “Je n’utilise jamais des recettes pour cuisiner, explique-t-il. Je cuisine toujours de mémoire puisque j’ai une mémoire très bonne pour les goûts et les odeurs. Dans la cuisine, c’est mon odorat qui me guide.” Parmi ses créations: des petites courgettes farcies, de la ratatouille, du fromage de chèvre, du poisson avec un coulis de beurre blanc, et des pommes de terres ecrasées avec des olives et de l’huile. “Le dîner est plus que simplement l’aliment -c’est aussi la lumière, la musique, la forme de l’assiette.

Après avoir géré son propre restaurant à Paris pendant 20 ans, il a décidé de s’installer à New York, la ville pour laquelle il a eu le coup de foudre lors d’une visite à l’âge de 21 ans. “C’était effrayant, mais j’ai décidé de le faire. Je sentais que je regardais mon rêve à l’écran et je voulais passer à travers l’écran pour entrer dans mon rêve.
 

Le street art s'invite à la Maison d'Art

Ambiance street art à la Maison d’Art mardi 4 août : le vernissage de l’exposition “Getting Up, the evolution of graffiti” (visible jusqu’au 24 août) aura lieu  à 18h dans cette galerie d’Harlem. Lors de l’événement, la musique sera “made in France”, avec DJ Poska et DJ Akil.
Certaines des œuvres exposées le sont également, car “Getting up” a pour ambition de retracer quarante ans d’histoire d’art de rue, partant du graffiti pour devenir “street art”, et en passant par le Queens, le Bronx, Harlem, Philadelphie, Brooklyn mais aussi Paris. L’influence culturelle de cette forme d’expression artistique, et son lien avec la musique hip-hop, font partie des thèmes de l’exposition. Et avec des artistes tels que Terrible T-Kid, Paul Deo ou Mathamatics Patterson ou encore le français Oeno, la programmation est alléchante.

Suivez la Ligue 1 sur TV5 Monde

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(Article partenaire) A vos télécommandes ! Après avoir vibré pour la France, c’est l’heure de reprendre les couleurs de votre club. Pour le retour de la Ligue 1, TV5 Monde prévoit de diffuser chaque samedi le meilleur match de la semaine, à 22h55 (Eastern).
Pour rappel, la saison commence le vendredi 8 août, avec un premier match entre le Paris Saint-Germain – double champion de France en titre – et Reims au Stade Auguste Delaune. Marseille rentrera en jeu le lendemain en jouant contre Bastia, tandis que Lille, 3eme de la saison 2013-2014, accueillera le FC Metz. Monaco et l’OL joueront dimanche.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.

Six Français qui rêvent de NBA

Pendant que les stars des parquets goûtent au repos estival, nombre d’anonymes de la balle orange tentent de se faire une place au soleil de la NBA.
Au cours du mois écoulé, des centaines de joueurs venus du monde entier ont pris part aux Summer Leagues organisées par la ligue professionnelle américaine. Des compétitions destinées à tester les basketteurs recrutés lors de la dernière « draft » (bourse aux meilleurs joueurs universitaires de moins de 22 ans), mais aussi plusieurs joueurs au potentiel intéressant.
Parmi eux, six Français, dont un… arbitre ! Officiant dans les meilleures compétitions européennes et même lors du dernier Euro masculin en Slovénie, Joseph Bissang voulait vivre une autre expérience et a donc proposé ses services pour officier lors des Summer Leagues. Un premier pas sur les parquets américains, avant, peut-être un jour, de manier le sifflet en NBA.
Du côté des joueurs, Nobel Boungou Colo (2,02m, 26 ans) et Axel Toupane (1,97m, 21 ans) ont respectivement porté les couleurs des équipes de Miami et Dallas, mais sans parvenir à se mettre en évidence. Avec un faible temps de jeu, les deux hommes sont repartis sans espoir d’obtenir un contrat au sein du meilleur championnat du monde.
En ce qui concerne Rodrigue Beaubois (1,88m, 26 ans), ancien joueur des Mavericks de Dallas, ce passage en Summer League avec les Los Angeles Lakers était simplement destiné à se maintenir en forme, avant de reprendre la saison au sein de l’équipe du Mans.
A l’inverse, Edwin Jackson (1,91m, 24 ans), meilleur joueur du championnat français en 2013, attendait beaucoup de cette compétition estivale. Au sein de l’équipe de Boston, l’intéressé a montré de bons passages et quelques performances intéressantes (6,8 pts de moyenne en 12 minutes de jeu), sans toutefois que cela soit suffisant pour qu’il quitte la France et son club de l’ASVEL, dont le président n’est autre que… Tony Parker.
La surprise est en fait venue d’Amath M’Baye (24 ans, 2,06m). Cet ancien joueur de l’Université du Wyoming n’a jamais foulé les parquets français, mais s’est fait remarquer la saison passée dans le championnat du Japon ! Au sein de l’effectif des Los Angeles Clippers en Summer League, le jeune homme a terminé avec une moyenne de 13 points et 3,4 rebonds, au point d’attirer l’œil de nombreux recruteurs américains et européens. Aucun contrat garanti ne lui a pourtant été proposé à l’heure actuelle.
Par ailleurs, déjà engagé par les Utah Jazz, le Français Rudy Gobert (22 ans, 2,18m) s’est mis particulièrement en évidence lors de ces matches-tests, au point d’être sélectionné parmi la deuxième équipe-type.

Un festival de glace à Austin

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Vous en rêviez, Austin l’a fait. Le 9 août, la ville vous invite à l’Austin Ice Cream Festival. Quoi de mieux pour rafraîchir votre été?
L’imagination des organisateurs n’est pas en reste. En une journée, pas moins de trois concours auront lieu : celui de la fabrication de la meilleure glace artisanale – inscription 20$, règlement ici-,  de sculpture sur bâtonnet -gratuit et ouvert à tous- et notre préféré, le plus gourmand : le concours du plus rapide mangeur de glaces – inscription 10$.
Attention, les participants ne plaisantent pas : Joey Chesnut, le champion du monde des mangeurs de hot-dogs a déjà remporté ce challenge ! 
De la musique live, des jeux et activités seront organisés tout au long de la journée.

Trois jours à… Martha’s Vineyard

À une quarantaine de minutes de vol de New York, l’île de Martha’s Vineyard est un get-away apprécié de la gentry de la côte Est.
Moins show off que les Hamptons, Martha’s est une île paisible aux maisonnettes victoriennes multicolores et fleuries. Avec sa vingtaine de plages de sable blanc, elle séduit les amateurs de loisirs marins même si les locaux rappellent que leur île a accueilli le tournage des Dents de la mer en 1974 ! Et si l’océan Atlantique est trop froid pour vous, l’intérieur des terres regorge de prairies et petits lacs accessibles via de larges pistes cyclables.

Day 1

Martha’s vineyard s’organise autour de deux grands ports, Oak Bluffs et Edgartown. En terme d’hébergement, le premier est plus attractif, surtout ses Bed & Breakfast. N’hésitez pas à discuter les nuitées avec les hôteliers qui concèdent des forfaits « long weekends » (plutôt en basse saison). À Oak Bluffs, ces trois établissements offrent un bon rapport « confort – prix – emplacement » : The Pequot, The Nashua House et Narragansett House. Tous situés à une dizaine de minutes à pied du « centre ville » et de la plage municipale.
Comme les Obama, prenez votre premier déjeuner chez Nancy à l’entrée d’Oak Bluffs harbor ! Des deux niveaux du restaurant, préférez le grill du rez-de-chaussée et ses succulents lobster rolls, crab cakes et saint jacques grillées. Si l’attente s’avère trop longue, le diner d’à côté, Sand Bar & Grill est également sympa pour une douzaine d’huitres, quelques makis ou un bon vieux fish and chips…
En soirée, tentez le très raffiné The Sweet Life. Terrasse confidentielle, chandelles et deux plats remarquables à la carte : le Sesame and Coriander Crusted Tuna et le Seared Sea Scallops. On vous accusera encore de marcher dans les pas d’Obama (le Président aime y diner en famille). Pour un dernier verre ou un late diner face à la mer, jouez la simple au Lookout Tavern (et son surprenant raw bar).

Day 2

Si Martha’s Vineyard est « bicycle friendly », l’île reste vaste et la voiture ou le bus sont nécessaires pour en faire le tour. La plupart des loueurs de voitures sont à Oak Bluffs mais préférez les locaux de AAIsland, une agence 10% moins chère que ses voisins. Mettez ensuite le cap sur la pointe ouest de l’île (40 minutes de route) jusqu’au Gay Head Lighthouse, un vieux phare classé qui surplombe les falaises et la plage d’Aquinnah. À midi, ne manquez pas la cabane à frites locale Dreamcatcher et son célèbre croissant au homard (so french !). Excellents fruits de mer et burgers XXL…
En soirée, offrez vous un sunset picnic royal sur la mini plage de Menemsha. Il n’y qu’un seul restaurant à proximité : Larsen’s Fish Market, une autre baraquette où une famille de pêcheurs cuisine ce que ses filets a attrapé le jour même (crabe, homard, daurades…). Attention, cette partie de l’île est « dry » ! (la vente d’alcool y est interdite) Alors pour un diner en amoureux, penser à acheter votre bouteille à Oak Bluffs avant de partir…

Day 3

Déjà le troisième jour et vous voulez faire du sport. Louez un vélo chez Anderson’s Bike Rental (20$ la journée) et partez à la découverte du sud est de l’île. Depuis Oak Bluffs, pédalez environ une heure le long de Beach road puis de Katam road pour atteindre South beach, l’une des plages les plus sauvages de l’île.
À mi chemin, ne manquez pas Edgartown, l’autre petit port coquet de l’île qui abrite notamment la plus vieille maison de Martha’s, The Vincent House. Pour déjeuner jet set, réservez une table à The terrace, un excellent Relais & Châteaux dont la carte associe magistralement saveurs françaises et italiennes.
Plus casual, faîtes vous un gros « Lucky dogs » chez Lucky’s Hanks ou montez manger sur le rooftop de The Seafood Shanty. Vous y apercevrez le ferry boat local qui vous emmènera ensuite dans un autre éden de Martha’s Vineyard : la réserve naturelle de Cape Podge sur l’île de Chappaquiddick. Accessible aux vélos et voitures, ce parc s’apprécie surtout en canoë, paddle ou à pied à travers sa lande et ses étangs (pour votre repas, achetez vos sandwichs à l’avance chez Skinny’s à Edgartown).
Si vous voulez pénétrer les secrets de Chappaquiddick Island, contactez The Trustees of Reservations, des passionnés de Martha’s qui animent des visites sportives et écologiques (de 1h30 à 2h) autour de Long Island Beach, Cap Podge Bay ou le jardin japonais de Mytoi… Là, tout n’est vraiment que luxe, calme et volupté.

À savoir

• Y aller : Par avion avec depuis New York JFK Jetblue (45 minutes de vol) – 450$ AR par personne.
• Info : Tourism office, Vineyard Gazette
• Hôtels à Oak Bluffs : The Pequot (200$/nuit), Narragansett House (150$ /nuit), et The Nashua House (120$/nuit)
• Déjeuner : Nancy, Sand Bar & Grill, Seafood Shanty, Dreamcatcher, Skinny’s
• Diner : Sweet Life, Lookout Tavern, Larsen’s Fish Market, Atria, The Terrace, Lucky Hank’s
• 20 Plages à découvrir dont Oak Bluffs town beach, South beach, East beach, Wasque beach, Aquinnah Gay head public beach, Menemsha public beach…
• Visiter : The Vincent House & résidences de Martha’s vineyard, Gay Head Lighthouse, The Trustees of Reservations
• Transports : Bus de Martha’s Vineyard location de voitures AA Island, de vélos : Anderson bike rental, de bateaux et jet ski : Ocean sports
• Excursions : île de Chappaquiddick, Cap Podge, Japanese garden of Mytoi
• Transfert possible vers île de Nantucket (1 heure de bateau via Hy-line cruses ferry) – 35$ par personne par traversée.

Les photos mortelles d'André Chabot à Wynwood

C’est une exposition pour le moins peu commune qui est présentée cet été à Miami. La Lelia Mordoch’s Gallery à Wynwood présente les photographies d’Alain Chabot, spécialiste des cimetières et de l’art funéraire.
Le photographe, journaliste et concepteur de monuments funéraires français propose, à travers son art, une réflexion sur la mort. Les objets principaux de ses photos sont la tombe et le cimetière. Se faisant, ses oeuvrent tentent de connecter la vie et la mort, l’éternel et le passager.
A voir jusqu’au 31 août.

Festival de rodéo à Bastrop

Accrochez vous ! Du 31 juillet au 2 août, le festival “Bastrop Homecoming and Rodeo” est l’occasion idéale pour découvrir cette tradition texane.
Carnavals, rodéos, dégustations et tournois en tout genres – sans oublier la Grande Parade le samedi matin – sont au programme de cette 67ème édition, créée peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale pour accueillir dans la joie et la bonne humeur les 90.000 soldats à Camp Swift, au nord de Bastrop.
 
 

"La soif du monde" projeté à Miami

Après “Home” le 13 juillet, c’est avec “La soif du monde” le 6 août que le festival “Cinema Green” continue de sensibiliser le public de Miami aux questions environnementales.
Dans ce documentaire, le photographe Yann Arthus-Bertrand s’intéresse à l’un des enjeux majeurs pour la survie des populations : l‘eau.

Projeté en avant-première au sixième forum mondial de l’eau et rassemblant des reportages réalisés en Europe, en Afrique, en Asie, en Amérique, le documentaire s’interroge sur le partage de la ressource la plus précieuse sur terre et sa consommation. 

 

Los Angeles honore le Japon

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C’est l’un des festivals ethniques les plus longs et les plus anciens des États-Unis : le Nisei Week revient dans la cité des Anges ! Neuf jours de festivités en l’honneur du Japon vous attendent du 9 au 17 août dans Little Tokyo.
Fondée en 1999, la Nisei Fondation est une organisation à but non lucratif qui supervise et organise la Nisei Week. La mission de la Fondation est de promouvoir le patrimoine et les traditions japonaises et américano-japonaises en réunissant les diverses communautés de la Californie du Sud à travers les arts et l’éducation culturelle.
Parmi les événements organisés, la Grande Parade se déroulera le 10 août à 16h et le Nisei Week Car Show le 16 août.

Atheli: deux hommes courtisent les femmes sportives

Il y a une frustration pour les femmes, car le marché du sport est encore trop masculin”.
C’est en partant de ce constat que Charles Bonnel, Français expatrié à Miami depuis 2006, décide de créer sa propre boutique en ligne, spécialisée dans la vente d’articles de sport pour femmes: Atheli Sports, “un nom court qui commence en A, et rappelle le mot “athlète” tout en ayant un côté féminin”, pour une start-up portée par l’ambition de devenir une véritable marque.
Après treize ans dans le monde de la cosmétique, ce Toulousain de naissance passé par l’EDHEC choisit de se tourner vers le business du sport, en lançant sa propre entreprise. Un grand écart ? Pas vraiment, puisque comme il l’explique, “j’ai utilisé ce que mon expérience m’a appris du marché féminin pour m’implanter dans un secteur qui me passionne, celui du sport”.
Il le sait, la vente sur internet de chaussures, accessoires et vêtements est bien plus importante chez les femmes, qui sont 29% à acheter en ligne, que chez les hommes, qui ne sont que 17% à le faire. Quant au marché du sport féminin aux États-Unis, “il est colossal, puisqu’il pèse 32 milliards de dollars”.
Charles Bonnel et son associé Carlos Ochagavia y apportent une touche haut de gamme, et un souci marqué pour l’esthétique qui transparaît jusque dans le design du site web, “afin d’éviter de se fondre dans la masse et de ne pas vendre uniquement Nike ou Reebok mais aussi des marques plus pointues comme ZEM ou YOGiiZA”. En activité depuis juin 2014 seulement, le site est tout nouveau, et Atheli veut lever des fonds, mais Charles Bonnel semble confiant.
Il tire de son modèle, Steve Jobs, deux leçons qu’il s’attache à appliquer : ne jamais abandonner, et savoir s’entourer. “Il vaut mieux essayer de ressembler au premier de la classe, même si on n’arrivera pas forcément à l’égaler!

Leos Carax à l'affiche au Castro Theatre en août

San Francisco pénètre dans l’univers parallèle du cinéaste français Leos Carax cet été. Du 14 au 28 août, trois films du réalisateur ainsi qu’un documentaire sur lui seront au programme du Castro Theatre.
Si vous ne connaissez pas encore son cinéma, partez vous immerger dans son monde poétique et mélancolique. Les amateurs de Denis Lavant seront ravis : l’acteur fétiche de Leos Carax apparaît dans tous les films sélectionnés par le cinéma.
Programmation :
Boy meets girls, Leos Carax, 1984
Le 14 août à 19h25
Mauvais sang (Bad Blood), Leos Carax, 1986
Le 21 août à 19h25
Les amants du pont-neuf ( the lovers on the bridge), Leos Carax, 1991
Le 28 août à 19h
Mr.X, Tessa Louise-Salomé 2014
Les 14 et 21 août à 18h