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Combien ça coûte d'avoir un chien à New York ?

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Médor est sûrement le meilleur ami de l’homme, mais il a un prix. L’USDA -United States Department of Agriculture- estimait l’an passé qu’élever un enfant revenait entre 12,600$ et 14,700$ sur l’ensemble du territoire américain. A New York, un chien peut vite engendrer des frais dépassant largement cette fourchette.
1- En first class : autour de 17.000$ par an
Parce que le bonheur de votre ami canin n’a pas de prix, vous dépensez sans compter. Pour qu’il paraisse sous son meilleur jour, vous faites toiletter doudou régulièrement -quatre fois par an- et vous lui payez deux promenades quotidiennes de 45 minutes pour qu’il puisse se dégourdir les papattes, le tout réalisé par des professionnels.
Ce budget tient compte de la nourriture de votre chien – adieu les croquettes, bonjour la pâtée-, de sa visite annuelle chez le vétérinaire. Il prend aussi en compte le recours à un “dog-sitter” une fois par mois pour un week-end et les dépenses de garde-robe bien entendu!
2- En classe éco : entre 10.000$ et 13.000$ par an
Le vétérinaire est la seule charge incompressible. Pour le reste on peut toujours économiser. La promenade de votre chien par des professionnels est la dépense la plus onéreuse, pouvant s’élever jusqu’à 13.000$ à l’année…!  Le toilettage lui, est exceptionnel – une fois par an suffit amplement- et les promenades sont plus courtes – deux sorties par jours, de 30 minutes.
3- En low-cost : autour de 5.000 $ par an
Vous êtes dans un entre-deux où vous avez opté pour une balade de 30 minutes, trois fois par semaine. Le reste du temps c’est vous qui sortez votre chien. Vous lavez Médor vous-même et l’emmenez partout avec vous le week-end. De toute façon sans lui, vous êtes perdu.
4- En mode débrouille : entre 1.700$ et 2.000$ par an
Finalement, ce qui compte, c’est l’amour que vous apportez à votre toutou. Vous sortez votre chien vous-même quitte à vous lever aux aurores le matin et à veiller le soir. Le toilettage ? Vous trouvez ça “has been” et de toute façon ça enquiquine le chien. Les vacances et week-end, c’est avec encore avec Médor que ça se passe. Et si exceptionnellement vous voulez vous en séparer, vous faites appel à un housesitter qui, d’une pierre deux coups, gardera gratuitement votre maison et votre animal. Le vétérinaire et la nourriture sont donc vos deux seuls postes de dépenses.
 
 
 

Une soirée avec Isabelle Huppert au Lincoln Center

Une icône du cinéma français foulera le sol new-yorkais le 30 juillet. Isabelle Huppert viendra présenter deux de ses films au Lincoln Center.
Présenté dans la sélection du 51ème New York Film Festival à l’automne prochain, le dernier film de l’actrice, “Abus de faiblesse” réalisé par Catherine Breillat, sera diffusé en avant-première en début de soirée. Une discussion entre Isabelle Huppert et le réalisateur américain John Waters -qui considère la Française comme son “actrice préférée”- suivra la projection.
À 21h, l’actrice introduira le cultissime “Le Pianiste”, film de Michael Haneke qui a remporté trois prix au Festival de Cannes, dont celui de la meilleure actrice.
Les films seront diffusés en français sous-titrés anglais.

La France parmi les pays les plus américanophiles au monde

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La France fait partie des pays les plus américanophiles du monde, et se place dans le top 10 des Etats ayant le plus d’opinions positives envers les Etats-Unis.
Selon une étude du Pew Research Center, parue le 15 juillet, 75% des sondés français ont une opinion “favorable” ou “très favorable” vis à vis du pays, ce qui place la France en 10e position de ce classement.
Pew ResearchC’est plus qu’en 2013 (64% d’opinions positives), et surtout, beaucoup plus que pendant les années 2003-2008. A la suite de la guerre en Irak, le taux d’opinion positives des Français envers les Américains avait plongé à 37% (en 2004) et n’a guère dépassé 43% pendant toute cette période.
D’après cette étude, le pays le plus américanophile du monde, au printemps 2014, est l’archipel des Philippines, où 92% des interrogés ont une bonne opinion des Etats-Unis. En Europe, seule l’Italie dépasse la France dans son admiration (78% d’opinions favorables dans la péninsule).
Tout en bas de l’échelle, figurent la Russie, la Turquie, la Jordanie et l’Egypte. Dans ce dernier pays, 85% des sondés ont une opinion négative vis à vis des Etats-Unis. En Europe, l’Allemagne et la Grèce pointent aussi dans le top 10 les pays les plus américanophobes du monde.
Chaque année, le Pew Research Center sonde des habitants de toute la planète sur leur opinion envers les Etats-Unis.
 

De l'avantage d'être nul en français

Se mettre à une langue étrangère à l’âge adulte ? Est-ce possible, souhaitable ? William Alexander, auteur d’un livre sur le français à paraitre prochainement – “Flirting With French: How a Language Charmed Me, Seduced Me, and Nearly Broke My Heart” – explique comment son faible niveau en français l’a aidé à améliorer ses facultés mentales. Contre toute attente… Voici sa tribune traduite en français, parue dans le New York Times de mercredi.
“Avant, pour plaisanter, je disais que je parlais français comme un gamin de 3 ans. Jusqu’au jour où j’ai rencontré un gamin de 3 ans, et que je n’ai pas été en mesure de maitriser la conversation. J’avais pourtant suivi un an de cours intensifs. Un an à enchaîner deux heures par jour avec Rosetta Stone, Fluenz et autres logiciels d’apprentissage de langues étrangères, les cours collectifs, les cours du week-end, les films, programmes télé et radio en français, pour enfin, ce que j’avais espéré être le coup de grâce : passer deux semaines en immersion dans l’une des meilleures écoles de langue de France.
“La résistance française” revêtait un sens entièrement nouveau tandis que mon cerveau rejetait systématiquement chaque stratégie que j’employais. Mais mon échec n’avait plutôt rien d’extraordinaire. Quoiqu’en dise la publicité, peu d’adultes qui s’attaquent à une langue étrangère parviennent à maîtriser celle-ci complètement. En fin de compte, si je n’avais pas perdu une année à apprendre le français, mon cerveau de 57 ans s’en serait sans doute mieux porté.
Ces dernières années, alors incapable de retenir une liste de courses dans ma tête, je commençais à craindre pour mon état mental. Pour me rassurer sur mes facultés, j’ai subi, avant de m’attaquer au français, une évaluation cognitive appelée CNS Vital Signs (signes vitaux du système nerveux central), recommandée par un ami psychologue. Les résultats se révélèrent tout sauf rassurants : mon score se situait en dessous de la moyenne des gens de mon âge dans pratiquement toutes les catégories, et j’affichais un score très faible dans les tests de mémoire.
Ceci, de toute évidence, n’augurait rien de bon pour mon envie naissante d’apprendre une langue, mais j’ai quand même foncé. Sans aucun doute, apprendre une langue étrangère est une tache redoutable pour un adulte. Pourquoi un bambin réussit, avant même d’apprendre à lacer ses chaussures, là où un adulte échoue ?
Les psycholinguistes restent divisés sur la réponse, mais sont d’accord sur plusieurs points. D’abord, le cerveau d’un enfant de 2 ans possède un avantage neurologique conséquent : 50 synapses – les connexions entre les neurones – de plus qu’un adulte ! Soit plus qu’il n’en a besoin. Cet excès de synapses, qui permet d’éviter un possible traumatisme, est déterminant dans l’apprentissage de la langue, tout comme la plasticité et l’adaptabilité du cerveau.
Une fois passée la “période critique” – les six premières années difficiles pendant lesquelles le cerveau est configuré pour le langage -, l’enfant ne peut plus apprendre d’autres langues maternelles, car son cerveau fait de la place pour d’autres compétences dont il pourrait avoir besoin en grandissant, comme tuer un sanglier, apprendre les maths, ou faire fonctionner un iPad.
Autre avantage pour le bambin : son manque d’expérience. Nous, adultes, qui avons l’habitude de parler avec notre langue maternelle, ne pouvons nous empêcher de comprendre une langue étrangère à travers notre propre langue maternelle. Et cette particularité ne prend pas des années pour se développer. Des chercheurs ont découvert que les nouveaux-nés japonais savent faire la différence entre les “L” et le “R” anglais. Mais s’ils ne sont plus en contact avec les langues occidentales, ils commencent à perdre cette capacité ; non pas à 6 ni même à 3 ans, mais à 8 mois.
Les débutants dans une nouvelle langue, pour emprunter la phrase de nombreux psycholinguistes, sont trop intelligents pour leur propre bien. Nous engrangeons trop de données d’un coup, essayons d’avoir tout bon tout de go, et avons à cœur de faire des efforts. Mais les bambins saisissent instinctivement l’information importante et se contentent de dire “Tommy m’a tapé” tant que Tommy reçoit ce qu’il mérite.
Tout cela pour dire que nous, adultes, devons travailler dur pour acquérir une deuxième langue. Mais c’est ce pourquoi il faut essayer, car dans ma quête vaine pour apprendre le français, j’ai retiré un avantage inattendu. Après un an de lutte acharnée, j’ai de nouveau subi une évaluation cognitive, et j’ai été choqué par les résultats. J’avais progressé de façon spectaculaire, dépassant la moyenne dans 7 des 10 catégories et parvenant à la moyenne dans les 3 autres. Ma mémoire verbale et ma mémoire visuelle ont quant à elles quasiment doublé ! Apprendre une nouvelle langue s’est révélé aussi bénéfique que boire à la fontaine de Jouvence.
Qu’est-ce qui explique une telle amélioration ?
En 2013, des chercheurs à l’université de Hong-Kong et à Northwestern University dans l’Illinois ont lancé l’hypothèse selon laquelle l’apprentissage d’une langue s’avère bénéfique pour les seniors, ajoutant que les taches cognitives qui en découlaient – exercices mnémotechniques, raisonnement inductif, distinction des sons, passage d’une tache à l’autre -, se situent dans les parties du cerveau qui fonctionnent moins bien en vieillissant. En d’autres termes, ce qui s’avère exaspérant pour les adultes qui apprennent une deuxième langue est précisément ce qui rendra leur efforts si bénéfiques.
La quête pour une fontaine de Jouvence mentale, poursuivie par les baby-boomers qui craignent que leur corps survive à leur cerveau, et dont les poches sont aussi pleines que celles du conquistador Juan Ponce de León, a généré des entreprises milliardaires. Il est prouvé que des programmes d’entraînement cérébral comme Lumonisty ou Brain Age de Nintendo peuvent être bénéfiques, mais si je puis me permettre (malgré mon expertise non-scientifique avérée), je conseillerais plutôt d’apprendre une nouvelle langue à la place. Non seulement c’est bien plus utile et agréable qu’un entraînement cérébral abstrait, mais on peut en plus s’offrir un voyage à l’étranger en récompense de ses efforts. Et c’est la raison pour laquelle je prévois de passer l’année prochaine à ne pas apprendre l’italien. Ciao !”
Lire l’original de l’article ici

Un air de Hawai à San Mateo

Un air d’Hawai va flotter sur la Baie de San Francisco. L’association culturelle des îles du Pacifique (PICA) tiendra son Festival annuel Aloha les 2 et 3 août! Cette fois encore, c’est au San Mateo County Event Center qu’aura lieu l’événement.
Au programme, musique et danse polynésiennes, mais aussi arts, artisanat, et cuisine des îles pacifiques seront à l’honneur ! Des expositions et des ateliers éducatifs sont prévus. Un rendez-vous idéal pour les familles.
Entrée gratuite.
 

San Antonio célèbre la charcuterie

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La “Charc Week” revient à San Antonio du 22 au 26 juillet ! Vous avez une semaine pour vous remplir la panse de saucisson, jambon, mortadelle et compagnie.
Initiée par le chef Michael Sohocki du Restaurant Gwendolyn, la règle est simple : proposer sa charcuterie faite maison.
Les restaurants participants doivent proposer un menu à 20$ qui met à l’honneur la charcuterie. Parmi eux on retrouve: Biga on The BanksCured, The Granary ou encore The Monterey
 

Du fun en famille au French Legation Museum d'Austin

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Le 19 juillet, le French Legation Museum du Texas invite les familles à passer une journée très “frenchy”.
Venez vous initier aux joies de la pétanque avec l’Alliance Française d’Austin, et profiter de la visite guidée à l’ombre de cette demeure historique construite en 1841. Pensez à apporter votre pique-nique !
Les “Summer Saturdays” ont lieu au French Legation Museum jusqu’au 16 août.

"L'Ecume des Jours", le festival visuel de Michel Gondry

Il n’y avait que le réalisateur un poil déjanté Michel Gondry pour avoir le culot d’adapter le roman « L’Ecume des Jours » de Boris Vian à l’écran. Le film sort à New York et Los Angeles le 18 juillet.

Michel Gondry, à qui l’on doit déjà l’excellent « Eternal Sunshine of the Spotless Mind » et le moins excellent « La science des rêves », semble trouver dans le roman de Vian toute la matière nécessaire pour satisfaire son imagination débordante et sa soif d’excentricité.

L’oeuvre littéraire ne serait-elle alors qu’un prétexte orienté vers ce dessein? Difficile à dire. En revanche, on sent que le réalisateur évolue dans son élément, et que la multitude de scènes qui se succèdent dans un Paris retro ont dû être jubilatoires à tourner pour lui. A tel point que le décor semble être le personnage central du film. Pourtant, l’histoire met en scène d’autres protagonistes.

Colin (Romain Duris), jeune homme aisé à la créativité débordante, vit dans une maison remplie d’inventions farfelues, et est très ami avec son cuisinier, Nicolas (Omar Sy). Lors d’une soirée, il rencontre la jolie Chloé (Audrey Tautou). C’est le coup de foudre entre les deux jeunes gens qui se marient quelques temps après. Leur histoire idyllique ne durera pas puisque Chloé a une maladie très grave : un nénuphar pousse dans son poumon. Sa santé se dégrade rapidement et Colin jongle de petits boulots en petits boulots pour pouvoir payer les frais médicaux, de plus en plus élevés. Leurs amis semblent aussi affectés par cette terrible fatalité et leurs relations se délitent lentement, à l’image de Chick (Gad Elmaleh), inconditionnel d’un certain Jean Sol Partre, et de sa fiancée Alise (Aïssa Maïga).

Les inventions les plus folles créées sous la plume de Boris Vian prennent vie sous la direction de Michel Gondry. On se trouve soudainement captivé par le “pianocktail” qui, malgré quelques réglages un peu hésitants, a la faculté étonnante de préparer des boissons tout en jouant une petite mélodie.

Les objets sont tous animés. Rien n’est à l’arrêt, à l’image du nénuphar qui grandit dans le poumon de Chloé et de l’épreuve du temps sur l’appartement du couple. Avec son univers particulier, entre loufoque, poésie et humour, Michel Gondry essaie de coller à l’univers du roman de Boris Vian. Le duo Audrey Tautou-Romain Duris, dont la complicité n’est plus à prouver depuis leur collaboration dans « L’Auberge Espagnole » de Cédric Clapish (2002), est convaincant, sans pour autant être épatant.

Il est toujours difficile d’adapter sur grand écran une oeuvre littéraire, mais Michel Gondry s’en sort plutôt bien. Le film, tout comme le roman, reste surtout une histoire de goûts : cet univers peut donner le tournis à certains et en enchanter d’autres.

Le film a remporté le prix du Meilleur Décor à la 39ème cérémonie des Césars. Une version plus longue de « L’Ecume des Jours » existe également et a été projetée dans plusieurs pays, dont la France. Aux Etats-Unis, c’est la version courte qui sort.

11 Français plus appréciés aux US qu'en France

A l’occasion de la sortie américaine de « Lucy », le dernier Luc Besson, le 25 juillet, gros plan sur ces Français qui, comme le réalisateur, sont davantage reconnus aux Etats-Unis que dans leur propre pays.
1. La Statue de la Liberté
Cadeau de la France aux Etats-Unis, la Statue de la Liberté a beau être française, elle fait la fierté des New-Yorkais, et des Américains dans leur ensemble. 

Statue de la Liberté (Ellis Island)

2. Luc Besson
Son dernier film, “Lucy”, sort le 25 juillet aux Etats-Unis. Il a beau avoir doté la France d’une gigantesque Cité du Cinéma (surnommée « Hollywood sur Seine »), en région parisienne, rien n’y fait, le réalisateur de “Taxi” et du “Grand Bleu”, est assassiné par la critique française.
The Homesman Photocall - Cannes
3. Thomas Piketty
L’auteur du best-seller Le Capital au XXIe siècle, l’économiste français n’a jamais été reçu par François Hollande. Les Etats-Unis lui ont ouvert les portes!
piketty
4. Le Marquis de Lafayette
Personnage connu en France, le marquis de La Fayette est un héros national aux Etats-Unis pour avoir participé comme général à la révolution américaine au côté de George Washington.
marquis
5. Alexis de Tocqueville
L’auteur de De la démocratie en Amérique est le premier Français à avoir dit (ou plutôt écrit) aux Américains qui ils sont vraiment. Une œuvre exceptionnelle, jamais égalée.
Alexis-de-Tocqueville-portrait
 
6. Daniel Boulud
Star de la cuisine aux US, le chef français est le fondateur du célèbre “Daniel” à New York et d’autres restaurants à Las Vegas et en Floride.
daniel boulud
7. Yelle
L’artiste, qui effectuera une tournée américaine en novembre, a d’abord conquis les Etats-Unis avant de jeter son dévolu sur son pays natal.Yelle performs during the Coachella Valley Music & Arts Festival 2011 at the Empire Polo Club in Indio, CA, USA on April 17, 2011. Photo by Tiger/ABACAUSA.COM
8. Benjamin Millepied
Le danseur français a été révélé pour son travail sur le film “Black Swan”, où il rencontre sa femme l’actrice Natalie Portman. Il est passé par le New York City Ballet.
benjamin millepied
9. Julie Delpy
L’actrice franco-américaine a joué dans plusieurs films américains, avec Ethan Hawke et Chris Rock notamment. Formée à NYU, elle est l’auteure et la productrice de la série « Cancer Vixen » sur HBO avec Cate Blanchett. 
13 August 2013 - Beverly Hills, California - Julie Delpy. Hollywood Foreign Press Association's 2013 Installation Luncheon held at The Beverly Hilton Hotel. Photo Credit: Byron Purvis/AdMedia/Sipa USA
10. Eva Green
La fille de Marlène Jobert explose aux Etats-Unis en jouant une “James Bond Girl” dans “Casino Royale”.
Eva_Green
11. Gilles Marini
Le Français est apparu dans toutes les grandes séries américaines, de “Sex and the City” à “Nip/Tuck” en passant par “Criminal Minds”.
 
gilles marini

Où apprendre l'anglais gratuitement à New York?

Le New-Yorkais est pressé. Il ne perdra pas trop de temps à essayer de comprendre les grands gestes que vous lui ferrez pour lui signifier que vous cherchez le métro. Alors plutôt que de vous inscrire dans une école de mimes, frappez plutôt à la porte de ces quelques organismes:
YMCAComme le dit la célèbre chanson des Village People « it’s fun to stay at the Y.M.C.A ». En plus de proposer des repas, un endroit où dormir, prendre une douche, faire du sport et s’amuser, le YMCA de New York offre également des cours d’anglais aux adultes.
CUNY (City University of New York)L’université publique de New York propose dans plusieurs de ses campus à travers la ville des cours d’anglais. Attention néanmoins : pour pouvoir en bénéficier, il faut être soit résident de l’Etat de New York depuis au moins un an, soit résident permanent (carte verte) ou alors avoir un statut de réfugié. Il faut également être majeur pour s’inscrire (+18 ans).
New York Public LibraryQuoi de mieux qu’un lieu d’érudition pour apprendre et parfaire votre anglais! Le programme ESOL (English Classes for Speakers of Other Languages) de la New York Public Library a mis en place des classes d’anglais en journée, soirée ou week-end. Les sessions ont lieu dans diverses bibliothèques du Bronx, de Staten Island ou de Manhattan. Il faut être âgé d’au moins 16 ans pour s’inscrire.
NYC Department of EducationIl faut avoir au moins 21 ans pour bénéficier du programme du New York City Office of Adult and Continuing Education (OACE). Du lundi au samedi, sur plus de 175 sites répartis dans les cinq « boroughs », des classes d’anglais sont proposées à tous ceux qui le souhaitent. Les cours sont dispensés par des professeurs certifiés et sont gratuits (certains étudiants auront peut-être à payer des frais pour les livres, passer des examens ou acheter un uniforme en fonction des classes qu’ils choisissent).
Riverside Language ProgramCe programme propose aux réfugiés et immigrants qui vivent à New York de venir apprendre la langue de Shakespeare lors de classes intensives de 5h par jour pendant six semaines. Tous les niveaux de langues sont représentés et les classes mettent l’accent sur les compétences orales et auditives.
Rennert Language SchoolAvec le Rennert Program, l’anglais s’apprend dans un environnement chaleureux et détendu! Ici, même pas besoin de s’inscrire, et on ne teste pas votre niveau d’anglais : venez simplement dans la classe que vous jugez la mieux pour vous. Vous pouvez commencer n’importe quel jour, tant qu’il y a encore de la place, à condition d’avoir au moins 18 ans.
Union Settlement AssociationL’association de East Harlem donne la possibilité aux adultes de tous horizons d’apprendre l’anglais en deuxième langue. Trois niveaux de classes sont offerts. Là encore, pour bénéficier du programme, il faut avoir plus de 18 ans et être citoyen américain, ou être résident permanent.

"Le Hendrix du Sahara" à San Francisco

Vieux Farka Touré, le guitariste malien surnommé « le Hendrix du Sahara », se produira lors du festival Stern Grove de San Francisco le 20 juillet.
Fils d’une légende malienne de la guitare, Ali Farka Tourné, Vieux Fraka Touré a évité le piège de grandir dans « l’ombre de… ». Guitariste reconnu, il a d’abord commencé sa carrière musicale comme batteur et joueur de calebasse, avant de se mettre à la guitare en 2001. Elève de l’Institut National des Arts du Mali, Vieux Farka Touré s’est d’abord heurté au refus de son père de le voir poursuivre dans cette voie. Il a finalement pu imposer ses choix et même enregistrer quelques morceaux avec son père, peu de temps avant le décès de ce dernier.
Depuis, le guitariste blues aux sonorités africaines a multiplié les collaborations prestigieuses avec Alicia Keys, Shakira, K’naan et Idan Raichel.

Cosmos Copa: "L'équipe de France est attendue"

L’ambiance ne sera sans doute pas aussi chaude qu’au Maracaña. Mais qu’à cela ne tienne: l’équipe de France de New York est bien décidée à briller une fois de plus lors de la Cosmos Copa, la coupe du monde new-yorkaise pour footballeurs amateurs.
Les Bleus seront attendus au tournant lors de l’édition 2014 du tournoi, qui commence ce samedi 19 juillet. Et pour cause: ils sont les champions du monde de New York, après leur victoire aux tirs au but l’an dernier contre une équipe sénégalaise tenace. “Il y a d’abord le bonheur de se retrouver. La Cosmos Copa, c’est une aventure de groupe. Et il y a aussi l’excitation de commencer le tournoi, de faire quelque chose de super“, souligne Zohair Ghenania, coach des Bleus NYC.
Lire: La France, championne du monde… de New York
Dans le groupe D, l’équipe jouera contre l’Italie le 19 juillet à Pier 40 (West Houston et Hudson River) et contre l’Albanie et l’Afghanistan le 20 sur Randall’s Island. La finale aura lieu le 2 août au Hofstra Stadium. “On avait battu l’Italie 5-0 en quarts l’an dernier et on a éliminé l’Albanie, mais pour l’Afghanistan, on ne sait pas trop ce qu’elle vaut“, glisse le Didier Deschamps new-yorkais. 
En attendant, les Bleus s’entrainent deux fois par semaine depuis un mois. Qualifiés d’office, ils n’ont pas eu à jouer de matches de qualification. Ils seront privés de leur meilleur buteur 2013 et du défenseur Alexis Pradié, un ancien de l’OM. “On a plus de pression, on est attendu, indique coach Zohair. Nous sommes les champions en titre mais on a hâte de relever le défi“.