Les Twilight Concerts vont donner à vos semaines estivales un air de vacances : tous les jeudis, rendez-vous au Santa Monica Pier pour des concerts gratuits !
En place depuis le début du mois de juillet, vous avez jusqu’au 11 septembre pour en profiter. N’oubliez pas de réserver en ligne !
Voici les prochains concerts qui vous attendent -tous sont à 19h :
24 juillet: Cayucas/ PAPA
31 juillet: Omar Souleyman
7 août: Jagwar Ma
14 août: La Santa Cecilia / Sergio Mendoza
21 août: The Zombies / Mystiv Braves
28 août: Lee “Scratch” Perry / Mexico 68
04 septembre: Ok go
11 septembre: Charles Bradley /King James & The Special Men
Concerts gratuits tout l'été au Santa Monica Pier
La France, de Sète à Barbès
Revue de presse. Le Wall Street Journal revient sur les débordements survenus ce week-end, lors d’un rassemblement pro-palestinien dans le quartier parisien de Barbès, interdit par les autorités françaises. « “Chaque fois que le conflit s’enflamme au Moyen-Orient, nous voyons la violence exploser en France,” explique un chercheur de l’IFRI dans les colonnes du journal.
Pour le WSJ, « la controverse autour de ce rassemblement montre comment le gouvernement français fait tout pour éviter que le conflit israélo-palestinien n’attise les tensions entre musulmans et juifs dans le pays ».
Le Wall Street Journal brosse le portrait rapide d’un pays tiraillé entre ses communautés juive et musulmane. D’un côté, « les musulmans -qui représentent environ 10% des 65 millions de la population- se sont souvent plaints d’être marginalisés au sein de la société française. Bien qu’il n’y ait pas de statistiques officielles, beaucoup de musulmans de France vivent dans les banlieues les plus pauvres marquées par un taux de chômage élevé ».
De l’autre, « la communauté juive, estimée à environ un demi-million en France, se plaint d’être victime d’un antisémitisme omniprésent ».
Le New York Times à Sète
Prenons un peu le large pour se détendre, direction l’Hérault. Sète, sa plage, ses poissons. Élaine Sciolino a assisté à la célébration du saint des pêcheurs à l’occasion du grand pardon de la Saint Pierre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la journaliste du New York Times a aimé. Beaucoup aimé.
“Contrairement aux villes côtières de la Côte d’Azur à l’est, avec leurs yachts, hôtels de luxe et visiteurs célèbres, Sète est habitée par la classe ouvrière. La zone portuaire offre un mélange d’odeurs de la mer, de poissons avec un soupçon de diesel”, explique la journaliste, visiblement conquise par tant d’authenticité.
“Les pêcheurs se vantent de leur poisson, en en consommant de grandes quantités, le tout accompagné d’un verre de rosé du pays“, raconte Élaine Sciolino. Avant de conter la magie de la ville : “Paul Valéry, qui est né et est enterré ici, a immortalisé Sète dans sa poésie; le chanteur et compositeur Georges Brassens, un autre natif, a écrit et chanté une chanson entraînante à ce sujet qui semble être jouée un peu partout au moins une fois par jour”.
Le “fait maison” en force
L’authenticité, décidemment un maitre-mot en France, si l’on en croit la presse américaine de la semaine dernière. L’agence de presse Associated Press revient sur le lancement en France du label “fait maison”, qui certifie que les produits vendus dans les restaurants sont confectionnés sur place.
Dans son article, repris par le Seattle Times, AP observe que la quantité de produits surgelés a augmenté dans les restaurants français avec la crise, alors que la cuisine française est reconnue par l’UNESCO, rappelle malicieusement la journaliste.
Pour elle, ce label est une manière pour la France de “combattre la mauvaise nourriture de restaurant“. Et seule la France pouvait lancer pareille initiative. Elle cite Carole Delga, secrétaire d’Etat à la Consommation: “Il s’agit d’envoyer le signal que la France est un pays où l’on mange bien, où nous avons des compétences, en particulier des compétences culinaires. Nous voulions donner des outils concrets aux Français et aux touristes pour reconnaitre la cuisine comme une partie intégrante de notre identité française“.
Les Français, maîtres de la manifestation et de la drague
Terminons sur une note d’humour. Le Huffington Post rend hommage au pays des droits de l’homme en dressant une liste des 14 choses que la France fait mieux que les autres.
Mieux que quiconque, “Les Français semblent maîtriser parfaitement l’art de protestation” : “Qu’il s’agisse d’une manifestation autour de l’âge de la retraite, les chemineaux en grève ou les passagers fatigués de cette mobilisation et se positionnant contre, les Français ne sont jamais trop timides pour descendre dans la rue”, note le site.
Cliché ou réalité ? S’appuyant sur un article publié par Alternatives Economiques, le journaliste fait une conclusion édifiante : “alors que le pays compte aujourd’hui moins de grèves que dans les années 70, la nation a toujours plus de grèves que la plupart des autres pays développés”.
Autre mode d’expression favori des habitants de l’Hexagone : la drague. “Avec ses bars mignons, les bords de Seine et Montmartre, cet endroit magique Paris est régulièrement en haut des listes des villes les plus romantiques au monde et est LA destination pour une lune de miel. Des mots comme “chérie”, “amour” et “baiser français” sont devenus partie intégrante d’un lexique plus global de l’amour”.
Hattemer Academy : l'excellence scolaire en ligne
Article partenaire. Attirée par the American Way of Life, la communauté française installée aux Etats-Unis a augmenté de 3,5% en 2013, classant les Etats-Unis n°12 sur la liste des pays où il fait bon s’expatrier.
Cependant, faire ce grand changement de vie n’est pas évident lorsque se pose notamment la question de la scolarisation des enfants. Pour accompagner cette aventure, Hattemer Academy propose une scolarité d’excellence pendant toute la durée de votre expatriation, accessible n’importe où et n’importe quand.
Priorité à l’enseignement des savoirs fondamentaux
Pour vous permettre de vivre cette expatriation sereinement, Hattemer Academy, l’enseignement à distance de l’école Hattemer qui a accueilli sur ses bancs, Jacques Chirac, Anne Sinclair, Jean d’Ormesson et bien d’autres anciens élèves devenus célèbres, propose une scolarité complète de votre enfant allant de la maternelle au lycée. Faciliter son apprentissage à travers une pédagogie unique qui a fait ses preuves, la méthode Hattemer combine l’enseignement des savoirs fondamentaux comme les mathématiques et le français, avec un suivi personnalisé. Votre enfant se sent en confiance et progresse à son rythme, ces raisons expliquent le succès grandissant de l’école à la maison.
Un programme scolaire adapté à toutes les situations
Que ce soit au moment de votre déménagement, pendant la période d’installation, tout au long de votre expatriation ou à votre retour en France, l’enseignement à distance proposé offre flexibilité, qualité et rigueur. La pratique de la « home schooling » est d’ailleurs très répandue aux Etats-Unis et votre enfant pourra se faire des amis au cours de ses activités de loisirs lui facilitant son intégration dans son nouveau pays. Immergé dans un nouvel univers linguistique, votre enfant bénéficiera de l’avantage de maîtriser sa langue maternelle et l’anglais.
En effet, en fonction de vos souhaits, l’enfant peut suivre les cours en scolarité complète, pour une ou plusieurs disciplines données (notamment le français) ou encore des cours de vacances. Le programme scolaire est d’ailleurs très bien adapté aussi pour des écoliers Américains qui souhaiteraient apprendre le français et ainsi devenir bilingues à leur tour ! Parce que c’est « so chic » de parler français aux Etats-Unis, bien maîtriser la langue de Molière est un atout au pays de l’oncle Sam, c’est aussi un moyen pour votre enfant de garder un lien naturel avec son pays.
La modernité au service de l’excellence académique
Pionnière des cours par correspondance, l’institution Hattemer a dès 1930 mis en place le système d’envoi des cours pour que les familles géographiquement éloignées de l’école puissent bénéficier de son enseignement. Aujourd’hui, les familles ont accès aux cours, devoirs, notes et bulletins sur le site Internet en se connectant directement sur leur espace personnel, facilitant encore plus l’apprentissage à distance… qui n’est finalement plus “si distant” que cela.
Grâce à un suivi individualisé et régulier créant ainsi une vraie proximité entre les élèves et l’équipe pédagogique, l’excellence scolaire est au rendez- vous comme on peut le constater lors de la cérémonie de remise des prix pour la 129ème promotion d’Hattemer qui s’est tenue au Théâtre du Châtelet ce 25 juin. En France comme aux quatre coins du monde, Hattemer Academy accompagne vos enfants vers la réussite. Faites d’emblée le choix de l’excellence pour éviter toute perte de temps ! Vous pouvez inscrire vos enfants à n’importe quel moment de l’année sans aucune contrainte de formalités.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.
Cosmos Copa: les Bleus de New York vont en quarts
L’aventure continue pour l’équipe de France de New York. Les Bleus ont terminé en tête de leur groupe, dimanche, avec sept points. Ils se qualifient pour les quarts de finale de la Cosmos Copa, la coupe du monde des footballeurs amateurs de New York.
En quarts, ils rencontreront le Salvador, qui est arrivé deuxième de son groupe. La rencontre aura lieu le 26 juillet à Flushing Meadows Park dans le Queens, à 8h ou 10h (horaire à confirmer).
Pour se qualifier, les Bleus sont venus à bout de l’Albanie 3-2 après avoir été menés 2-1, et ont étrillé l’Afghanistan 4-0. Samedi, lors de leur premier match, ils ont fait égalité avec l’Italie (0-0). Les Français sont champions du monde de New York.
Cacolac, le lait choco de Bordeaux, arrive aux USA
Cacolac a 60 ans. Et pour son anniversaire, la marque bordelaise se paie une traversée de l’Atlantique. Cet hiver, la boisson vintage au chocolat fera son apparition aux Etats-Unis, en commençant par New York et la côte est. Une première.
“On espère se démarquer par la qualité de notre produit, fabriqué en France, dont la recette n’a pas bougé depuis 60 ans. Les Américains consomment des boissons au lait de ce type, mais notre produit est moins gras, moins sucré, affirme le patron Dominique Rault. Nous n’avons pas le budget pour faire beaucoup de promotion, mais nous allons jouer sur notre côté vintage, patrimonial. On vend du goût et de l’excellence à la française.”
Depuis 2011, cet homme d’affaires a repris, via sa société Trixaim Investissements, cette PME basée à Leognan, à côté de Bordeaux.
L’histoire de Cacolac a débuté en 1954, lorsqu’un certain Robert Lauseig, patron d’une laiterie, imagine cette recette de lait sucré au cacao, et commence à en livrer des petites bouteilles par camionnette dans sa région.
Au cours de la décénie suivante, le Cacolac est distribué dans toute la France, puis dans les cafés. La “Société Fermière des produits Cacolac” connait son heure de gloire dans les années 70 et 80, avant de s’offrir une nouvelle cure de notoriété dans les années 90 grâce à Jean-Pierre Papin et aux Guignols.
Depuis, Cacolac a vécu quelques années difficiles. Mais l’entreprise, qui a réalisé 7 millions de chiffre d’affaires en 2013, a renoué avec la croissance en 2014. “Nous devrions faire +14% cette année, un chiffre tiré notamment par l’export”, indique Dominique Rault. Après l’Algérie, le Ghana, le Nigeria, Cacolac attend beaucoup de son arrivée au Canada et aux Etats-Unis.
“On envisage entre 50 et 100 conteneurs par an pour le marché américain, soit un chiffre d’affaires d’environ 1,5 million d’euros”, prédit Guyaume Arseneault, qui depuis le Canada, supervise l’implantation de Cacolac en Amérique du Nord. A voir si les Américains succomberont à cette autre boisson “made in Bordeaux !”
Pourquoi les fraternités utilisent-elles des noms grecs ?
Sigma Phi, Kappa Alpha, Delta Phi, Psi Upsilon, Chi Psi.. Vous n’avez pas pu passer à côté des fraternités, ces associations d’étudiants américains. Il n’a pas du vous échapper que certaines d’entre elles utilisaient des lettres grecques pour se nommer, ce qui leur vaut d’ailleurs l’appellation de “Greek letter organization”. D’où vient ce recours à l’alphabet grec ? C’est la question bête de la semaine !
Un peu d’histoire pour commencer. C’est au XVIIIème siècle qu’on trouve les traces des premières sociétés, plus ou moins secrètes, en Amérique. “Lieux hybrides où l’on débattait, buvait et mangeait, le rôle de ces sociétés était de fournir une structure conviviale aux étudiants et de stimuler leur intellect. Leurs créations sont à replacer dans le contexte des sociétés européennes, comme les corporations étudiantes en Allemagne où existait cette tradition de boire et de chanter entre les élèves“, précise John Churchill, ancien professeur de philosophie et “Secretary”de la fraternité Phi Beta Kappa, l’une des “frats” les plus anciennes.
L’histoire raconte que le premier de ces clubs en Amérique, “The Flat Hat Club”, fut créé en 1750, au College of William and Mary en Virginie. “Les initiales de la F.H.C. faisait en réalité allusion à une phrase secrète latine, “Fraternitas, Humanitas, et Cognitio”, explique-t-il. Thomas Jefferson en était membre.
Quelques années plus tard seulement naissait la première confrérie à se doter cette fois d’un nom grec. “Phi Beta Kappa” fût fondée en 1776 au College of William and Mary, avec un slogan grec, qui devint son nom : « Φιλοσοφία Βίου Κυβερνήτης » ou « la philosophie pour diriger la vie ».
“Phi Beta Kappa” se distingue alors par sa volonté de se distancer des sociétés européennes pour mieux forger une fraternité qui soit à l’image de l’Amérique. Il s’agissait aussi de se démarquer de la F.H.C. qui utilisait la langue latine. En outre, selon William Hastings, auteur d’un livre sur les fraternités, l’un des fondateurs, John Heath, “était le meilleur élève en grec de l’université”.
Les Phi Beta Kappa n’ont pas seulement instauré une nouvelle tradition mais sont à l’origine des différentes règles sur lesquelles repose le “Greek System”, à savoir les noms en lettres grecques, les devises, le serment de discrétion et le rituel d’admission notamment.
Les "Triplettes de Belleville" débarquent à LA
Pendant tout l’été, des concerts et projections sont organisés sur la California Plaza, à Los Angeles.
Le 1er août, c’est le film d’animation franco-belgo-québécois “Les Triplettes de Belleville” qui est à l’honneur. Le compositeur de la bande sonore, Benoît Charest (César de la meilleure musique), mènera le “Terrible orhestre de Belleville”, avant la diffusion du film de Sylvain Chomet, le soir à 20h.
Nommé au Festival de Cannes 2003, “Les Triplettes de Belleville” raconte l’histoire de Champion, un petit garçon qui rêve de courir le Tour de France. Mais à peine a-t-il endossé le maillot qu’il est kidnappé par la “mafia française”. Sa grand-mère, Mme Souza, accompagnée de trois vieilles dames, se met en selle et part à sa recherche.
Lectures poétiques sur Governors Island
Écouter de la poésie, en plein air, au soleil… Voilà ce que propose le New York City Poetry Festival !
Cette année, la manifestation de deux jours, dédiée à la poésie et aux poètes, a lieu les 26 et 27 juillet sur Governors Island. Et elle est gratuite.
Pour sa quatrième édition, le festival présente des lectures de plus de 250 poètes. Au programme, les poèmes de Paul Muldoon, Mark Doty, Joyelle McSweeney ou encore Matthea Harvey entre autres.
"Le Magnifique" Bébel à Brooklyn
Dans le cadre du festival gratuit de films français, “Films on the green”, le Transmitter Park à Brooklyn accueillera la projection de “Le Magnifique” du réalisateur Phillipe de Broca, avec Jean-Paul Belmondo.
L’occasion de voir ou de revoir “Bébel” dans cette comédie cocasse dans lequel un écrivain confond son existence avec les aventures extraordinaires de son héros.
Le film sera projeté le 25 juillet au coucher du soleil.
A Harlem, un restaurant français maudit
Il est des séries de malchances qui laissent bouche bée. Gérald Huteau, lui, prend cela avec calme et philosophie.
Ce Français de Guadeloupe s’est installé à New York en avril dernier avec un projet de vie : monter un restaurant français, avec influences caribéennes, dans East Harlem. « Avec ma femme, nous voulions proposer quelque chose de nouveau dans ce quartier, qui compte avant tout des restaurants latino. »
A 36 ans, cet informaticien de la Sécurité Sociale, qui ne connaissait personne à New York, s’est démené pour trouver un local, obtenir les différentes autorisations, réaliser les travaux… « Tout le monde me disait : tu es fou. Mais je m’en suis sorti, même si ce n’était pas facile. Heureusement, l’anglais pour moi n’est pas un problème », relève-t-il.
Il a embauché trois personnes, et ouvert La Mulatresse au début du mois de juillet, le long de la 2e avenue à East Harlem. Le traiteur-salon de thé, propret et accueillant, proposait salades niçoises, sandwiches, quiches, croque-monsieurs, croissants, financiers et chouquettes. Il commençait à attirer une petite clientèle. Tout était réalisé sur place.
Mais c’est là que les ennuis ont commencé. Deux semaines après l’ouverture, la table chauffante, l’un des fours, puis la hotte, récupérés de l’ancien restaurant qui occupait l’emplacement, sont tombés en panne. Puis la climatisation.
Un dégât des eaux a abimé l’arrière-cuisine. Les portes en fer de sa cave, qui s’ouvrent sur le trottoir, ont été enfoncées par une voiture, rendant le local inutilisable. « Chaque jour, il y avait quelque chose de nouveau. » Gérald Huteau a dû fermer son restaurant la semaine dernière.
Un peu sonné, il planifie les travaux nécessaires. « Tout cela, c’est de l’investissement personnel, alors cela commence à chiffrer », dit-il modestement, espérant avoir les reins assez solides pour tenir, et surtout faire venir, à la rentrée de septembre, sa femme et ses cinq enfants. « Ils devaient arriver dès le début, mais pour des questions de visas, cela n’a pas pu se faire. Ils me manquent, et ils sont tous très impatients de venir.»
Gérald Huteau espère ré-ouvrir la Mulatresse pendant la deuxième quinzaine d’août. Si tout se passe bien. Et en espérant que les clients seront au rendez-vous.
Céline Dumerc en WNBA: "J’ai tout à prouver"
Meilleure joueuse française de ces dernières années et basketteuse reconnue sur la scène internationale, Céline Dumerc, 32 ans, effectue depuis le mois dernier ses débuts en WNBA.
Membre de l’effectif des Atlanta Dream, la jeune femme découvre un univers ultra-professionnel : « Tous les repères sont différents, indique-t-elle. Il m’a fallu tout de suite être dans le rythme, malgré le décalage horaire. J’ai eu besoin de 3-4 jours pour comprendre le fonctionnement du club et comment les choses s’organisent pour les entraînements et la préparation. »
La surprise initiale passée, Céline Dumerc s’est vite adaptée à son nouvel environnement, à mille lieux du basket européen : « Ici nous évoluons vraiment dans des conditions privilégiées. Nous sommes ultra-chouchoutées. Tout est fait pour que nous ne pensions qu’au basket. Nous arrivons à la salle « à poil ». Inutile d’emmener sac ou équipement. Tout est fourni par le club et lavé par le club, que ce soit pour les matches ou les entraînements : chaussures, maillots, shorts, chaussettes, même le gel douche ou les différents produits d’hygiène et de beauté sont fournis. En Europe, nous n’avons pas la moitié de cela… »
Le confort proposé et l’accueil chaleureux de la franchise lui ont donc confirmé qu’elle avait fait le bon choix en choisissant Atlanta plutôt que New York, qui lui faisait aussi les yeux doux : « Atlanta a été la première équipe à vouloir me recruter. De plus, sur ces quatre dernières saisons, elle a joué trois finales, et semble parfaitement structurée. Par ailleurs, le poste de meneuse est celui où il n’y pas de titulaire attitrée et où j’ai une carte à jouer. »
De fait, au fil des rencontres Céline Dumerc s’est imposée dans la rotation de l’équipe et a même été titularisée à plusieurs reprises dans le cinq majeur : « J’ai beau avoir quinze ans de carrière derrière moi, je débarque avec l’esprit d’une « rookie » (ndlr : débutante). Je montre que je veux gagner ma place et des minutes de jeu. Cet état d’esprit semble plaire au coach. Tout le monde a été très gentil lors de mon arrivée et j’ai entendu dire beaucoup de bien sur mon parcours en Europe et dans les compétitions internationales. Mais la vérité c’est que personne ne me connaît aux Etats Unis ! J’ai tout à prouver, d’autant que j’arrive dans une équipe structurée et qui avait déjà joué six matches de championnat. Je dois être un bon petit soldat et me fondre dans le collectif. »
Elément incontournable de l’équipe, au sein de laquelle son énergie est communicative, la Française avoue tout de même qu’elle peut encore mieux faire, notamment dans sa gestion des fautes : « Le rythme des matches est plus intense. Il peut arriver de jouer quatre fois par semaine, tout en effectuant de longs déplacements. Il faut apprendre à être plus à l’écoute de son corps et ne pas négliger la récupération. Quant au jeu, il est beaucoup plus libre et plus individualiste. Ce n’est pas évident pour moi car j’aime les systèmes plus « cadrés » et organisés. Du coup, je commets quelques erreurs et je n’ai pas mon rendement habituel. Je dois corriger cela. ».
En dépit de ces petites imperfections, Céline Dumerc ne regrette pas d’avoir fait le choix de privilégier la WNBA, plutôt qu’une préparation avec l’équipe de France, à qui elle a toujours donné la priorité depuis dix ans : « Soyons honnête, je suis une joueuse anonyme. Je ne vais pas devenir une star et multiplier les performances. Je ne veux pas chercher à « faire des stats ». Je trouve ce challenge excitant et plaisant à vivre. Je voulais découvrir une nouvelle forme de basket et c’est ce dont je profite actuellement. Vivre une nouvelle expérience et prendre du plaisir sont mes uniques souhaits. Si les résultats suivent, tant mieux. »
Pour l’heure, cette option se révèle payante puisque l’équipe d’Atlanta caracole en tête de la conférence Est et s’affiche au fil des matches comme un sérieux prétendant au titre à l’automne prochain.