Alors qu’une exposition lui est actuellement consacré au San Antonio Museum of Art, The McNay Art Museum s’intéresse lui aussi à l’oeuvre d’Henri Matisse.
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Cette fois, c’est avec Pablo Picasso que le chef de file du fauvisme partage l’affiche.
Du 18 juin au 10 août, “Matisse and Picasso : a Friendly Rivalry” propose de confronter les oeuvres des deux artistes majeurs du XXème siècle afin d’observer leur influence mutuelle.
Pour pousser la comparaison, des peintures mais aussi des sculptures et des dessins des deux maîtres seront exposés.
Matisse et Picasso réunis à San Antonio
"Les Trois Mousquetaires" croisent le fer à Sacramento
« Tous pour un, un pour tous ! » « Les Trois Mousquetaires », un pièce adaptée du roman d’Alexandre Dumas, est jouée au Sacramento Shakespeare Festival du 11 juillet au 3 août.
Athos, Porthos et Aramis, les trois personnages emblématiques du roman d’Alexandre Dumas (paru en 1844) sont accompagnés par le jeune gascon d’Artagnan, venu s’enrôler dans les corps des Mousquetaires. Les quatre hommes, fidèles serviteurs du roi Louis XIII, déjoueront les pièges du Cardinal de Richelieu et de ses complices, dont la mystérieuse Milady de Winter.
Le Sacramento Shakespeare Festival, organisé par le département de théâtre du Sacramento City College, propose chaque année des représentations de pièces de William Shakespeare dans différents lieux de la ville. Cette année, cette oeuvre du Français Alexandre Dumas figure au programme.
"Jeune et Jolie" et "Swimming Pool" au Castro Theater
Le Castro Theater diffuse deux films du réalisateur François Ozon le jeudi 17 juillet : sa dernière oeuvre en date, « Jeune et Jolie », et le thriller « Swimming pool ».
François Ozon aime filmer les femmes. Que cela soit une lycéenne de 17 ans qui se prostitue dans « Jeune et Jolie », ou une fille incendiaire dont les séances de bronzage finissent par troubler une Anglaise retirée dans le Lubéron, la femme n’est jamais victime mais plutôt indépendante, belle, forte.
Belle, Ludivine Sagnier l’est dans « Swimming Pool ». Sous les traits de Julie, elle passe quelques jours dans la maison de son père éditeur. Elle y rencontre Sarah, romancière anglaise entre deux âges en mal d’inspiration. Cette dernière est d’abord agacée par la jeune femme, puis finit par lier des liens étroits avec elle alors qu’un meurtre est commis dans la grande demeure.
Quant à Isabelle de « Jeune et Jolie », au retour de vacances d’été, elle explore sa sexualité en rencontrant des hommes dans des hôtels, le tout dans la nonchalance la plus totale, jusqu’à ce que ses activités soient mises à jour.
Présenté lors du festival de Cannes 2013, “Jeune et Jolie” s’est placé directement en tête du box office français le jour de sa sortie dans les salles de cinéma en France (le 21 août 2013). Quant à “Swimming Pool”, librement inspiré de “La Piscine” de Jacques Deray, il remporte en 2003 le prix du meilleur film au Festival du film de Bangkok.
La Nihonmachi Street Fair, bain de foule à l'orientale
L’an passé, plus de 30 000 personnes s’y étaient rendues. Pour sa 41ème édition, la Nihonmachi Street Fair compte sur vous !
Cette grande fête de rue consacrée à la promotion des cultures asiatiques propose des spectacles, concerts, des activités gastronomiques et un show de cérémonie du thé, le tout à Japantown. Pour la première fois cette année, un tournoi de basket sera organisé – vous avez jusqu’au 15 juillet pour vous inscrire.
Fondée en 1973, la Foire de Nihonmachi a été créée à l’origine pour encadrer les jeunes de Japantown, tout en valorisant leur patrimoine culturel, à l’époque en danger.
La foire se tiendra les 2 et 3 août. Un bon moyen de voyager !
A San Antonio, la cathédrale San Fernando prend vie
San Antonio prend des airs féériques, à la manière de la Fête des Lumières de Lyon. Jusqu’en 2024, la façade de la cathédrale San Fernando se mue en oeuvre d’art géante, réalisée par l’artiste français Xavier de Richemont.
Pour les dix prochaines années, les mardis, vendredis, samedis et dimanches, elle se parera d’habits de lumière pour conter l’histoire de la ville, en vidéo et en musique.
Baptisée « San Antonio, The Saga », cette gigantesque installation (de par son ampleur dans l’espace et le temps) est le théâtre d’une histoire de 24 minutes, pendant laquelle chacun pourra en apprendre un peu plus sur le rôle qu’a joué la ville texane dans le développement des Etats-Unis.
« San Antonio, The Saga » est la première exposition vidéo extérieure du peintre et scénographe Xavier de Richemont aux Etats-Unis. D’autres de ses oeuvres peuvent être vues en France, en Allemagne, au Mexique ou encore au Canada.
Dernières chances de voir "Tartuffe" à Dallas
Pour sa 43ème édition, le festival de théâtre “Shakespeare in the Park” offre des représentations du “Tartuffe” de Molière, à Dallas. Il s’agit de la seconde pièce non-shakespearienne à profiter du cadre bucolique du Samuell Grand Amphitheater.
Mis en scène par le directeur artistique du festival, Raphael Parry, la pièce du célèbre dramaturge français a été choisie pour ses similitudes avec le théâtre et les sonnets de Shakespeare.
Que vous faut-il d’autre pour vous y rendre ? Les dernières représentations auront lieu les 16, 17, et 18 juillet à 20h15. Réservations ici.
"Home" de Yann Arthus-Bertrand en projection à Miami
L’ECOMB (Environmental Coalition of Miami and the Beaches) diffusera le 13 juillet le documentaire “Home” de Yann Arthus-Bertrand (2009), dans le cadre du festival “Cinema Green”.
Chaque année, les organisateurs ont à cœur de sensibiliser les habitants de Miami aux problématiques environnementales. Avec ces images de 50 pays vus du ciel, filmées par le célèbre cinéaste et militant écologiste français, le festival vise à susciter une prise de conscience et proposer des actions concrètes, en Floride du sud et dans le monde.
“Home” a remporté en 2010 le César du meilleur documentaire, ainsi que le prix “Wildlife & Nature” en 2009 par l’Australian Cinematographers Society.
La projection aura lieu à la Cinémathèque de Miami Beach à 18h30. Réservations ici.
Key West rend hommage à Ernest Hemingway
Le célèbre écrivain américain Ernest Hemingway est une figure emblématique de l’Amérique. Pour célébrer l’oeuvre de l’écrivain détenteur du Prix Pulitzer et du Prix Nobel de littérature, la ville de Key West organise, tous les ans, une semaine de festivités.
Venez assister à des représentations de pièces de théâtre, pêcher ou encore assister à diverses expositions ! Les festivités se dérouleront du 15 au 20 juillet, et le fameux concours de sosie de l’auteur, clou de la semaine, aura lieu le 17 juillet.
Pendant cette semaine, vous aurez également plusieurs occasions de rencontrer ceux qu’on surnomme les “Papas”, c’est à dire les précédents sosies de l’écrivain- lors d’un dîner ou d’un café – les 16 et 17 juillet notamment.
Un peu moins farfelu mais non moins intéressant, un concours de nouvelle sera organisé et le gagnant sera annoncé le 18 juillet dans la maison de l’auteur. Plusieurs lectures des oeuvres de l’écrivain auront également lieu durant la semaine.
Luc Besson à Los Angeles pour l'avant première de Lucy
Alors que “Lucy”, le dernier film de Luc Besson, sort aux États-Unis le 24 juillet, l’Egyptian Theatre de Los Angeles projette deux des oeuvres majeures du réalisateur.
Ne manquez pas “Nikita” le 18 juillet, “Le Cinquième Élément” le 20 et l’avant première de “Lucy”, le 24. Seuls les American Cinematheque Members pourront avoir accès à ce dernier événement auquel participera le réalisateur en personne.
Une belle occasion pour revoir les classiques du réalisateur sur grand écran ou de les découvrir.
Le Farmers Market de LA fête ses 80 ans
Le Farmers Market de Los Angeles célèbre son 80ème anniversaire avec l’évènement Taste of Farmers Market mardi 15 juillet.
Chaque année, le marché couvert Farmers Market, qui concentre plus de 100 restaurants et met en valeur les produits de la région de Los Angeles, régale les curieux et amoureux de la bonne cuisine lors de son Taste of Farmers Market. Pendant cette soirée, vous pourrez goûter le meilleur du meilleur de tous les distributeurs, les chefs, les restaurants de Farmers Market.
Cette année, l’évènement revêt un caractère solennel puisqu’il a ouvert ses portes à l’été 1934, faisant de lui un incontournable de la gastronomie à Los Angeles. Vous pourrez profiter du menu spécial crée pour l’occasion (à $35).
« Donogoo » de Jules Romains : une ode à l'absurdité
Si vous vous êtes déjà demandé où Mel Brooks a pu trouver l’inspiration pour son film « Les Producteurs », ne cherchez plus. Regardez du côté de la pièce hillarante de Jules Romains « Donogoo », actuellement au Mint Theatre, à New York.
Cette comédie jubilatoire, rarement mise en scène, saluée en 1930 dans le Figaro comme un « immense triomphe » (et dont le succès sauva accessoirement le Théâtre Pigalle de la fermeture), repousse les limites de l’absurdité. Plus encore que ne l’a fait Mr Brooks avec sa production.
Le dramaturge français du début du 20ème siècle, qui, à la fin des années 1930 était parmi les artistes les plus prolifiques, verse joyeusement dans cette farce surréaliste, finissant par devenir réelle, en faisant reposer son histoire sur la force la plus immuable du monde : l’insatiable avidité de l’homme.
Tout le monde rêve tellement de créer une ville de toute pièce qu’elle en devient réalité. Cette non entité, appelée Donogoo, prend vie lorsqu’un professeur de géographie, Le Trouhadec, y fait référence dans sa plus grande oeuvre. Lorsqu’il tente d’obtenir son ticket d’entrée pour la très vénérable Académie des Sciences, on découvre que Donogoo n’est en fait que le fruit de l’imagination de Trouhadec. Mais comment prouver son existence? C’est la question à laquelle tente de répondre cette “screwball comedy” (comédie loufoque) empreinte d’une folie toute “Marx Brotheresque”.
En cours de route, l’histoire nous amène sur les ponts parisiens, dans les cafés, les bureaux, les métros et les gares, les bateaux à vapeur, de Paris à Marseille, en passant par Saigon, San Francisco, Rio de Janeiro, et oui, aussi par Donogoo. Même avant que les lumières s’éteignent pour le premier des 23 tableaux, on s’interroge en voyant l’itinéraire surligné sur l’affiche : comment le modeste théâtre de 100 places peut s’en tirer avec autant de voyages?
Avec le regard inspiré de Gus Kaikkonen (également traducteur de la pièce), le Mint a peut-être à l’affiche l’une des productions les plus originales du moment. Les destinations sont projetées sur différentes surfaces de la scène, des murs au plafond, et bougent de façon aussi homogène que des images animées.
C’est même encore meilleur qu’un film lorsque ces images en deux dimensions, parfois de dessins animés (de globes terrestres, de machine à espresso, de cabines téléphoniques et d’écran de cinéma) deviennent soudainement animées au contact d’un acteur.
Les personnages, au nombre de 50 dans la pièce, sont joués avec dextérité par une troupe composée de treize comédiens. Ross Bickell, qui reprend le rôle de Margajat, banquier au parlé calme, sans nous rappeler un certain Bernard Madoff, est le plus convaincant. Le personnage est le premier à renifler l’embrouille, avant même que l’histoire ne soit complètement contée. Ross Bickell fait avancer l’histoire en donnant à cette arnaque toute la légitimité pour prendre son envol.
Le personnage principal, Lamendin, est joué par James Riordan avec presque autant de drôlerie qu’un Alan Rickman, mais pas tout à fait. Ses pleurnicheries occasionnelles sont de trop. Mais laissons cela de côté, tout comme la transformation abrupte qu’il opère entre un solitaire désabusé à un maître de cérémonie qui nous empêche d’y croire complètement. Peu importe, car cette production conserve le meilleur de la tradition des Screwball au Mint.
Le merveilleux, gâteau venu du nord, à la conquête de Los Angeles
Exit la mode des cupcakes et autres macarons à Los Angeles. Place au « merveilleux », un gâteau originaire du nord de la France à base de crème fouettée, de meringue et de copeaux de chocolat.
En décembre dernier, Audrey et Pascal Achcar, deux parisiens fraîchement débarqués dans la Cité des Anges ont décidé de lancer « Bo Nuage », une boutique entièrement consacrée à cette pâtisserie lilloise qui n’a d’ailleurs pas tardé à faire mouche.
Très bien située sur Melrose Avenue, le concept «marche fort » affirme la patronne Audrey Achcar, pendant que son mari, chef pâtissier, s’affaire en cuisine. Avant d’arriver à Los Angeles, le couple a vécu à Bamako, au Mali, où il a monté une boulangerie industrielle. « Nous avons dû quitter le pays en 2006, lorsque la guerre civile a éclaté » explique Audrey Achar. «C’est en venant régulièrement rendre visite à ma mère installée à L.A, où elle créé l’entreprise de macarons Lette, que nous avons eu l’idée de nous y implanter nous aussi et de lancer notre propre spécialité pâtissière».
Une recette américanisée au beurre de cacahuètes
A Paris, Audrey raffolait d’un gâteau lillois très à la mode dans la capitale, mais qui n’existe pas à Los Angeles : le merveilleux. Le créneau est donc vite trouvé. « Nous nous sommes amusés avec la recette et l’avons un peu américanisée pour coller davantage aux goûts locaux. Outre des parfums classiques comme chocolat, café ou caramel, nous avons développé des merveilleux au beurre de cacahuètes, Red Velvet, Snikers ou encore Nutella !».
En tout, quatorze parfums sont disponibles. «La majorité de la clientèle est américaine, mais nous avons aussi des clients français qui sont de vrais adeptes des merveilleux. Certains sont vraiment heureux de pouvoir trouver ces gâteaux à Los Angeles !”.
Pascal et Audrey font un effort particulier pour s’adapter aux spécificités et goûts de leur clientèle : «Certains de nos produits ne contiennent pas de gluten, d’autres sont bio, l’intégralité de notre gamme est casher et certains produits ne contiennent pas de produit laitier» précise Audrey Achcar. « C’est d’ailleurs assez amusant de voir la diversité de nos clients qui entrent dans la boutique, séduits par les merveilleux: on y rencontre aussi bien des religieux que des jeunes filles hipsters en mini-jupe ! ».