Onze jours durant, les passionnés de cinéma, les artistes et la communauté LGBT de la Baie de San Francisco (et du reste du monde) se donnent rendez-vous au Festival International de Films LGBT, du 19 au 29 juin.
Plus de 30 pays seront représentés, dont la France (avec entre autre « Violette » le 23 et « Yves Saint Laurent »le 21), avec une mise en lumière spéciale sur les films LGBT dans la Russie d’aujourd’hui. Le festival ouvrira les festivités avec « The Case Against 8 », un documentaire américain exceptionnel tourné sur cinq ans qui documente la bataille juridique de deux avocats contre la Proposition 8 en Californie, interdisant les mariages de personnes de même sexe.
Cette année, le festival a décidé de rendre hommage à l’acteur et activiste George Takei en lui remettant le Frameline Award pour avoir contribué à rendre visible les minorités LGBTQ dans les médias. Le film “To be Takei”, qui lui est consacré, sera montré pour l’occasion.
San Francisco célèbre le film LGBT
Vague de sirènes à Coney Island pour la Mermaid Parade
C’est le retour de la traditionnelle Mermaid Parade ! Rendez-vous à Coney Island le 21 juin pour participer au plus grand défilé artistique des États-Unis !
Cet événement célèbre, chaque année, la mythologie avec quelques 1.500 participants aux costumes (très) créatifs. Fondée en 1983, la parade n’a pas pris une ride. Les deguisements les plus fous, les chars les plus colorés et les personnages les plus déjantés défileront pour le plus grand plaisir de vos yeux. N’oubliez pas votre appareil photo pour immortaliser cette tradition new-yorkaise, qui attire des milliers de curieux.
Le défilé débutera à West 21st Street et Surf Avenue à Coney Island à 13h.
9 endroits pour jouer au foot sans pression à New York
Vous avez regardé tranquillement les pros jouer à la télé? L’heure est maintenant venue de chausser les crampons pour faire comme eux (avec les pauses clope en plus). Heureusement pour vous, plusieurs groupes de “pick up soccer” existent à New York. Le principe: des footeux et des footeuses, qui ne se connaissent pas toujours, se retrouvent pour jouer dans une athmosphère bon enfant. C’est simple, convivial et bon pour la santé.
Manhattan
Sarah Roosevelt Park: le paradis du footeux amateur, en plein cœur du Lower East Side. Des matches se déroulent en permanence au Nike Field, terrain synthétique, en 6 contre 6. Il se situe au croisement de Christie and Stanton Streets.
Chelsea Piers: Tous les vendredis, de 20h30 à 22h, sortez vos crampons. Le célèbre complexe sportif au bord de l’Hudson accueille les amateurs pour des matches de 90 minutes. Pour les plus de 18 ans seulement. Gratuit pour les membres. 10 dollars pour les non-membres. Tous niveaux.
Central Park: les terrains 8 et 9 de la Grande Pelouse (“Great Lawn) du parc sont réservés aux matches de foot le week-end. N’oubliez pas votre ballon! Entre les 79 et 95e rues.
East River Park (East 12th Street et FDR Drive). Il faut marcher un peu depuis le métro le plus proche pour y arriver (ça échauffe), mais le terrain, au bord de l’East River, grouille de joueurs en permanence, en particulier les week-ends en journée.
Fondé par un groupe d’amis qui en avaient marre de jouer avec des amateurs qui se croyaient en Coupe du monde, Pickup Soccer NYC propose des matches à Central Park, dans le Lower East Side, l’Upper West Side et Brooklyn. Les inscriptions sont en cours. Il est possible de s’inscrire en groupe. Pour les inscriptions individuelles: 125 dollars pour les matches en semaine. 330 pour un pass pour l’année. Il est possible de participer à un match gratuitement avant de s’inscrire.
NYC Soccer Pickup se retrouve tout le week-end à Manhattan (s’inscrire pour connaitre les lieux). Ouvert aux hommes et aux femmes. Tous les niveaux.
Brooklyn
McCarren Park (Williamsburg): McCarren Park Soccer for Advanced Players, comme son nom l’indique, s’adresse aux joueurs qui ont un bon niveau de foot. Le groupe cherche des joueurs capables de jouer à un niveau “compétitif” en 11 contre 11. Tous les mercredis à 20h. Pour les hommes uniquement.
Plus cool, Brooklyn Pickup Soccer joue tous les dimanches à 14h à Prospect Park.
Queens
Le groupe de “pick up” qui enregistre le plus de membres sur meet up est Fun Times Soccer. Ouvert aux joueurs et aux joueuses, il se réunit le week-end (samedi et dimanche), en matinée, à Long Island City, dans le Queens. Tous les niveaux sont acceptés. Les rencontres se terminent en général par un brunch.
Pour une liste de tous les parcs new-yorkais qui disposent d’un terrain de foot, consulter le site du Département des Parcs.
La Tarte Flambée ouvre son deuxième restaurant
“J’aime bien faire les étagères. Je m’engueule tout seul quand je me mets le marteau sur les doigts“. Mathias Peter repart de zéro. L’Alsacien vient d’ouvrir son deuxième Tarte Flambée, son restaurant spécialisé dans la flamme-küche. Depuis deux ans, il régalait l’Upper East Side. Il s’attaque à présent à Murray Hill en ouvrant sa tablée sur la 33eme rue (entre Lexington et 3eme avenue).
Lire aussi: L’Upper East Side, tout feu tout “flamme-küche”
“Beaucoup de personnes voulaient venir au restaurant de l’Upper East Side mais il était trop petit et je devais refuser du monde. Je perdais du business“, précise le restaurateur pour justifier l’ouverture de ce nouveau bébé.
Ce dernier est plus grand que sa grande sœur de l’Upper East Side, un restaurant tout en longueur sur 2nd Avenue. Il peut accueillir jusqu’à 35 personnes à l’intérieur et 40 autres en extérieur, sur une terrasse située à l’arrière du restaurant qui servira notamment à diffuser les matches de la Coupe du monde. Cerise sur le gâteau: l’espace comporte un bar et un four traditionnel à bois – le local était occupé par une pizzeria.
Pour l’heure, la Tarte Flambée est ouvert pour le diner uniquement. Il proposera le déjeuner dès la “fin juin“. Au menu: des tartes flambées salées, sucrées, à l’unité ou illimitées. “Nous comptons beaucoup de femmes dans notre clientèle, car la tarte flambée est un plat sain, beaucoup plus que la pizza, glisse Mathias Peter. Je suis excité, j’ai très envie d’ouvrir“.
Boris Diaw du purgatoire aux sommets de la NBA
A l’annonce d’une nouvelle confrontation entre San Antonio et Miami en finale NBA, tout le basket français espérait une nouvelle performance de Tony Parker, élu MVP (Most Valuable Player) lors du dernier titre des Spurs en 2007.
Contre toute attente, c’est pourtant un autre tricolore qui crève l’écran. Boris Diaw (32 ans, 2,03m) régale en effet tous les observateurs depuis le début des débats, signant à chacune de ses sorties des feuilles de statistiques ultra-complètes.
En l’espace de quatre matches face aux Heat de Miami, champions en titre, le Français affiche une moyenne de 6,5 pts, 8,5 rebonds et 6 passes décisives. Au-delà des chiffres, Boris Diaw étonne par sa capacité à évoluer à tous les postes, en assurant une présence précieuse sous les panneaux, mais également en défense. Ce travail de l’ombre permet à ses coéquipiers de briller, à l’image du vieillissant pivot Tim Duncan (38 ans), libéré de la « sale besogne » et redevenu fringant.
Preuve de l’efficacité du Français dans tous les compartiments du jeu, les Floridiens semblent incapables de l’arrêter et de lire ses mouvements balle en main. Jeudi soir, lors du quatrième match de la finale, Boris Diaw a ainsi écoeuré les intérieurs de Miami en défense, tout en distribuant les « caviars » en attaque à ses partenaires, pour terminer avec 8 points, 9 rebonds et 9 passes décisives. Une performance qui permettait aux Spurs de s’imposer (107 à 86), de mener 3 victoires à 1 et de se retrouver en position de force avant le 5e match, programmé dimanche sur leur terrain.
L’activité du n°33 des Spurs a séduit les commentateurs de la finale. L’ancien coach Jeff Van Gundy n’a eu de cesse de louer le sens du collectif de Boris Diaw, en le comparant à l’individualisme des membres de l’équipe adverse, Dwayne Wade et LeBron James en tête. Ce type a des yeux derrière la tête s’enthouiasmait le site SB Nation à propos de cette passe d’anthologie:
Décidément sous le charme du Français, les observateurs soulignaient son importance et s’étonnaient qu’en plus de dix années de carrière en NBA, aucun coach, avant Gregg Popovich, n’ait su exploiter le potentiel du tricolore. Certains en faisaient même un MVP potentiel, tout comme Kwahi Leonard.
Diaw n’est pourtant pas un inconnu sur la planète basket. MVP du championnat français en 2003 avec Pau-Orthez (avec qui il fut champion de Pro A en 2001 et 2003), puis désigné « Most Improved Player » (joueur ayant le plus progressé) en NBA en 2006, l’intéressé s’était révélé sous les couleurs de Phoenix, avant d’être transféré à Charlotte. En Caroline du Nord, il ne trouvait toutefois pas sa place et son temps de jeu chutait, au point de ne plus faire partie des plans de l’entraîneur. Toujours en quête de joueurs au profil atypique, San Antonio sautait sur l’occasion pour l’embaucher fin 2011, avec à la clé deux finales consécutives.
Titulaire du brassard de capitaine en équipe de France, Boris Diaw y a connu ses plus belles réussites : trois podiums lors des Championnats d’Europe, dont une médaille d’or en 2013. Un palmarès qu’il pourrait étoffer dès cette année avec un titre NBA, histoire de dépasser définitivement celui de sa mère, Elisabeth Riffiod (7 fois championne de France entre 1968 et 1982, 247 sélections nationales et une médaille d’argent aux championnats d’Europe).
Nouveau fromage de la FDA
Branle-bas de combat chez les producteurs et défenseurs du fromage aux Etats-Unis. Plusieurs lettres de la FDA (Food and Drug Administration) à propos du manque d’hygiène de l’affinage sur planches de bois, procédé utilisé par de nombreux fromagers, affolent la profession.
Après avoir redressé les bretelles d’un petit producteur de gouda de l’Etat de New York, où des traces de listeria ont été détectées, l’agence a écrit que ce procédé présentait des risques – ces planches ne pouvant être lavées et stérilisées de façon adéquate.
« Depuis le temps d’Adam et Eve, les fromagers ont fait vieillir le fromage sur des planches de bois. Le bois permet au fromage de respirer et de développer une saveur riche et acidulée », écrit, sur sa page Facebook, le député Peter Welch (Vermont), qui tente de mobiliser les parlementaires à cette cause et souhaite faire voter un amendement.
Le 10 juin, l’American Cheese Society a fait paraître un communiqué alarmiste : « La plupart des fromages les plus renommés et les plus fins issus du monde entier pourraient disparaître du marché américain si les régulations changeaient ». Une pétition a été initiée sur le site de la Maison Blanche recueillant à ce jour 5.900 signataires. Un hashtag #saveourcheese a aussi a été lancé sur les réseaux.
Face à la tempête, la FDA s’est empressée de clarifier les choses. Le 11 juin, elle a précisé que ces différentes lettres n’avaient pas valeur de régulation. « Pour être clair, nous n’avons pas, et nous n’allons pas interdire l’utilisation de tablettes de bois pour la fabrication de fromages artisanaux. » Mais le député Peter Welch n’a pas été convaincu. Il continuait, le 12 juin, d’appeler à la mobilisation – accusant l’agence de double language.
Le sujet de l’hygiène du fromage revient régulièrement sur la table. L’année dernière, plusieurs tonnes de mimolettes vieilles importées de France ont été bloquées à la douane et interdites sur le sol américain.
Austin veut attirer les entreprises françaises
Alors que Houston et Dallas-Fort Worth disposent de chambres de commerce franco-américaines depuis la fin des années 1970, Austin s’apprête à se doter de sa première organisation franco-américaine dédiée aux affaires : le French-American Business Council of Austin. Une soirée de lancement est programmée mardi 17 juin.
L’objectif ? Développer les relations commerciales entre la France et le Centre du Texas en accompagnant les entreprises françaises désireuses d’explorer le marché local et en faisant connaître l’Hexagone dans la région capitale. Voilà pour les grandes lignes.
Dans le détail, « le projet sera ce que vous en ferez », indiquait le consul de France à Houston Sujiro Seam lors d’une récente réunion de membres potentiels. Plusieurs projets ont été évoqués : l’accueil d’une délégation d’entreprises technologiques franciliennes et l’organisation d’évènements à l’occasion des courses automobiles du circuit des Amériques ou de festivals comme South by Southwest. Mais aussi l’aide au recrutement d’étudiants et de jeunes diplômés français.
« Le projet a suscité de l’enthousiasme », se réjouit Liz Wiley, l’avocate en droit de la propriété intellectuelle, blogueuse et organisatrice de voyages en France qui fait partie de l’équipe de création du FABC et a coordonné la préparation de la soirée de lancement.
« Nous formalisons maintenant tout cela dans le cadre d’une association de type 501(c)(6) et avons hâte de commencer à préparer l’agenda chargé de 2014-2015 pour défendre les intérêts de toutes les parties prenantes de la communauté d’affaires franco-américaine d’Austin. »
Yann Tiersen, Yelle et Tinariwen à Austin
Il n’a pas fallu longtemps pour que le Fun Fun Fun Festival devienne la coqueluche des festivals indépendants pour les amateurs de musique aux Etats-Unis.
Né en 2006, le Festival entre désormais dans sa neuvième année et est reconnu comme l’un des festivals les plus détendus, créatifs et novateurs. Il aura lieu du 7 au 9 novembre.
Côté scène française et francophone, vous retrouverez l’auteur-compositeur-interprète français Yann Tiersen, qui reviendra fouler le sol américain après y avoir fait sa tournée ∞ Infinity.
Les tubes électro-pop de Yelle résonneront également à Austin, tout comme les chants de Tinariwen, savant mélange de musique touareg, de blues et de rock. Une programmation éclectique et alléchante! Les dates de leurs concerts seront annoncées prochainement.
Où voir les matches des Bleus au Texas ?
Pas envie de regarder les matchs de Bleus dans le salon ou par internet ? Pas de problème ! Aux quatre coins du Texas, les Français et francophiles se regroupent pour encourager l’équipe de Didier Deschamps en Coupe du Monde.
Houston
Houston’s French Gang se retrouvera au pub irlandais Galway Hooker, 5102 Washington Ave. RSVP sur Facebook.
Le nouveau rassemblement des jeunes français et francophones Nos Rencontres Jeunes donne rendez-vous aux 18-30 ans à la résidence avec piscine AMLI 2121, 2121 Allen Pkwy. RSVP sur Facebook.
Dallas
Le Club des Français de Dallas propose, pour l’occasion, de découvrir un nouveau bar-restaurant du Nord de la ville tenu par un Français : la Draft House, 3940 Rosemeade Pkwy.
RSVP sur MeetUp.
Austin
Dans un esprit de « rivalité amicale », un professeur d’éducation physique et sportive français arrivé récemment à Austin invite ses compatriotes et tous les supporters de l’équipe de France à venir encourager la sélection tricolore en présence de fans de l’équipe adverse.
Pour le premier match, dimanche, à 14h, contre le Honduras, rendez-vous est donc donné au restaurant hondurien Las Hamacas, 825 E Rundberg Ln. L’établissement offrira des appetizers.
RSVP sur Facebook.
Photo : Coda via Flickr.
Joël Dicker en dédicaces à Houston
L’auteur suisse du gros succès littéraire La Vérité sur l’affaire Harry Quebert sera à Houston pour une conférence le 13 juin à la librairie Murder By The Book.
A seulement 27 ans, Joël Dicker a réussi le pari d’obtenir coup sur coup le Grand prix du roman de l’Académie française et le prix Goncourt des lycéens en 2012 pour ce roman, son deuxième.
La Vérité sur l’affaire Henry Quebert raconte comment un écrivain atteint du syndrome de la page blanche met tout en oeuvre pour prouver l’innocence d’un de ses amis, lui même écrivain, accusé dans une sordide histoire de meurtre. Vendu à plus d’un million d’exemplaires (traductions comprises), le livre est un succès dans le monde entier.
Joël Dicker se livrera également à une séance de dédicaces après la conférence.
"Violette" : une écrivaine incomprise sous les projecteurs
Fort de ses sept Césars pour « Séraphine », biopic sur la peintre autodidacte Séraphine de Senlis, Martin Provost réitère dans le genre et s’intéresse une fois de plus à un personnage féminin autodidacte : l’écrivain Violette Leduc. Le film sort en salles à New York le 13 juin.
« Si vous ne m’aimez pas c’est parce que je suis laide? » demande une Violette Leduc désemparée à une Simone de Beauvoir impassible. C’est par cette laideur subie que Martin Provost ouvre son film « Violette » : on y voit la future grande écrivaine affublée d’un chapeau ridicule expliquant que si les belles filles sont dévisagées dans la rue, c’est pour leur beauté, et si les filles laides le sont aussi, c’est pour cette laideur.
Avec ce genre de réflexion, l’écrivain maudit ouvre la fenêtre sur son mal-être, l’estime médiocre qu’elle a d’elle même, elle qui a toujours cru qu’elle n’accomplirait rien dans sa vie. Elle se jette sur tous ceux qui ne veulent pas d’elle (les écrivains Simone De Beauvoir et Maurice Sachs, le parfumeur Jacques Guérin et Hermine, une femme mariée).
Violette Leduc se sent mal, et seule. Pourtant, elle a du talent, un talent tout de suite remarqué par celle qui deviendra son mentor, Simone de Beauvoir, elle-même au seuil de la gloire. C’est à elle que Violette Leduc donne le premier roman qu’elle écrit L’Asphyxie, qui parle de son enfance et de sa relation à sa mère. Un roman dans lequel elle a mis « toute sa vie ». Cette mère ne cessera de peser sur sa vie. En témoigne leur relation faite de hauts et de bas et la désormais célèbre « Ma mère ne m’a jamais donné la main », première phrase de L’Asphyxie.
Et puis elle grandira dans l’ombre des succès de Simone de Beauvoir et essuiera deux échecs avec L’Asphyxie et Ravages, qui passent inaperçus aux yeux du public et de la critique mais lui font gagner l’estime de ses paires, Camus et Sartre en tête. Elle ne connaîtra la gloire qu’à 57 ans avec La Bâtarde, thème qui la hantera toute sa vie étant elle-même un enfant illégitime.
Le ton est cru – souvent dira-t-on d’elle qu’elle parlait comme un homme – sans craindre la censure. Car Violette Leduc raconte ce que nulle autre femme n’avait osé. Elle décrit avec franchise mais poésie ses moments les plus intimes. Poussée par son mentor, elle parle aussi de sujets qui à l’époque étaient considérés comme tabou: l’amour saphique, son avortement, pour « rendre service aux femmes », dira le personnage de Simone de Beauvoir.
Si le film de Martin Provost a le mérite de braquer le projecteur sur une femme peu connue, il n’en reste pas moins que la matière du film, le personnage de Leduc, est plus passionnante que le film lui-même. Emmanuelle Devos, blonde et enlaidie pour les besoin du film, est convaincante en féministe forte et fragile, influençable mais inflexible.
Quant à Sandrine Kiberlain, elle incarne Simone de Beauvoir avec force et conviction, même si son personnage, assez solitaire, se cantonne à jouer la protectrice de Leduc. On croise aussi Jean Genet, Raymond Galimard, la présence de Jean Paul Sartre est toujours palpable, même si on ne le verra jamais, tout comme Albert Camus, ajoutant au film une dimension historique parfois pesante.
Sans être le biopic de l’année, « Violette » met en lumière une femme résolument en avance sur son temps, talentueuse et incomprise. De la salle de cinéma, on ressort avec nous aussi l’envie de coucher des mots sur le papier.
1,2,3… Prêts pour l’été au camp Bleu Blanc Rouge
Article partenaire. Créé en 2010 par Brigitte Saint-Ouen, marchande d’art expatriée, le camp Bleu Blanc Rouge revient cette année pour sa quatrième édition à New York. Il est le lieu idéal pour parler français à travers l’art tout en s’amusant !
Tout au long des 6 semaines, les enfants participeront à des activités axées autour de l’art, de la langue française, de sa culture, de ses habitudes et de la galanterie.
Chaque semaine, plusieurs thèmes sont mis en avant tels que le théâtre, la peinture, la cuisine, le dessin, le chant (inclus dans le répertoire : « Let it Go » en français), la photographie, l’architecture et bien d’autres.
Le camp Bleu Blanc Rouge LLc propose des activités en plein air, des visites de musées, des cours d’écriture et des exercices de lecture pour les plus grands et bien sûr, la compréhension d’histoires en français.
A travers ces activités, les petiots apprendront le français avec leurs nouveaux copains et dans la bonne humeur.
Prenez-part à la magie d’un tournage
Cécile Ragot, productrice primée de films, est de retour cette année pour tourner un court-métrage avec nos petits bambins. Les plus grands auront l’honneur d’écrire le script et toute la classe aura un rôle en tant qu’acteur. Les enfants vont dessiner le décor et créer leurs costumes avec une initiation à la couture.
Voici le film réalisé l’année dernière
Ne vous inquiétez-pas, on assure !
L’encadrement et l’apprentissage sont dispensés par des professeurs et des professionnels d’origine française. Le camp Bleu Blanc Rouge convient parfaitement aux enfants qui parlent et qui aiment le français ou issus d’une famille qui encourage la langue française ainsi que sa culture.
Colonie de création et d’art en anglais
Et pour la première fois, le camp Bleu Blanc Rouge offre une classe d’art dispensée en anglais. Les enfants auront la possibilité de laisser libre cours à leur imagination et à leur créativité !
Les œuvres-d’art sont réalisées à partir de pâte à modeler, de charbon, de gouache, de poudre de Jell-O.
Ce camp d’art est basé sur un thème bien précis et ce dernier est ensuite travaillé sous tous les angles, artistiques, culinaires, etc.
Pour les plus courageux, les petits campeurs pourront s’essayer à de nombreux rôles sur le tournage. Et le dernier jour de la semaine, une représentation devant les parents aura lieu afin d’admirer le talent de vos enfants pour les campeurs francophones en français et pour les campeurs anglophones en anglais.
Il est également possible pour les petits anglophones d’apprendre à parler le français avec des sessions d’1 à 2 heures par jour.
Fondatrice de Bleu Blanc Rouge Brigitte Saint-Ouen explique, “La mission de Bleu Blanc Rouge est de présenter les bénéfices de l’art à tous les enfants et d’assurer l’avenir de l’art en inspirant la génération prochaine d’artistes et d’amateurs d’art.”
Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un client qui en détermine le contenu.