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5 restaurants à tester pour la Saint-Valentin à Houston

Dans une ville aussi cosmopolite que Houston, la fête des amoureux est l’occasion rêvée de tester les cuisines du monde qu’offre la ville. Voici 5 adresses testées et approuvées par French Morning.

Lucille’s

© French Morning/Maxime Aubin

Avec ses influences africaines, caribéennes et indigènes, la « Southern cuisine » représente à merveille le brassage des cultures dans l’assiette. La meilleure adresse de la ville se trouve dans le Museum District. Lucille’s a été créé par deux frères en hommage à leur arrière-grand-mère, Lucille B. Smith, cuisinière et entrepreneuse afro-américaine réputée aux États-Unis au début du XXe siècle. On retrouve cette atmosphère familiale à l’intérieur, avec une décoration simple et un beau plafond avec des poutres en bois apparentes. Côté cuisine, on vous conseille leurs Chili Biscuits en entrée, plus proches du soufflé que du biscuit américain traditionnel, fourrés au chili con corne et au fromage (11$). Poursuivez avec le Yardbird, un poulet frit tendre et peu calorique, particulièrement délicieux avec sa sauce gravy relevée (23$). L’établissement dispose aussi d’un bar à cocktails pour débuter la soirée (14-16$). 5512 La Branch St, (713) 568-2505.

Aya Sushi

© ayasushi.com

Pour une expérience plus upscale, direction Aya Sushi du côté de Bellaire, au Sud-Ouest de Houston. Ici, on s’assoit derrière le bar où l’on prépare devant nos yeux un tasting menu toujours renouvelé. On vient à la fois ici pour la qualité de la nourriture, mais aussi pour Yoshi Katsuyama, le chef japonais pour le moins fantasque de l’établissement. À l’occasion de la Saint-Valentin, Aya Sushi propose le « Love Love Omakase », un menu surprise de 18 mini-plats affiché à 149$ par personne. 5407 Bellaire Blvd Suite A, Bellaire, (713) 485-4272.

Cocody

© cocodyrestaurant.com

La scène culinaire française est également bien représentée à Houston. Cocody vient d’ouvrir ses portes en janvier dans le très chic River Oaks. Aux commandes des cuisines, une tête bien connue du métier  : David Denis, Maître Cuisinier de France déjà derrière Le Mistral Restaurant et Bistro 555. L’établissement vous accueille dans un élégant décor fait de couleurs rose et or. Au menu pour la Saint-Valentinune formule de 5 plats avec tartare de thon et de homard, filet de bar, filet mignon, fromage et dessert. Comptez 170$ par personne. 1971 W Gray St, (832) 203-8899.

PS-21

© ps21htx.com

Non loin de là dans l’Upper Kirby se trouve une autre adresse française ouverte récemment, PS-21, le nouveau projet du chef Philippe Schmit. « C’est un restaurant français avec des influences internationales, le fruit de mes expériences et voyages à travers le monde », résume ce cuisinier globetrotter de 60 ans, passé par les plus grandes tables de l’Hexagone. PS-21 se veut « classe mais pas trop snob » avec des plats français revisités dans un décor sobre à l’éclairage tamisé. Au menu du soir, foie gras terrine (28$), bouillabaisse (32$), raclette pour deux (56$) et filet mignon (56$). Pour la Saint-Valentin, le chef propose une formule avec trois plats au choix pour 95$. 2712 Richmond Ave, (346) 571-8988. 

Kim Son

French Morning/Maxime Aubin

Houston ne compterait pas moins de 150 000 habitants d’origine vietnamienne, soit la deuxième plus large communauté des États-Unis. Le quartier de Little Saigon accueille de nombreux restaurants de spécialités du pays, dont Kim Son, une adresse recommandée par les locaux. Ici, on prend l’ascenseur au sein d’un bâtiment énorme, pour arriver au premier étage dans une salle à manger tout aussi vaste. Il s’agit d’un buffet à volonté de spécialités vietnamiennes, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on y trouve absolument de tout. Dim Sum, Pho, Cha ca (poisson grillé), crabe entier, brochettes de viande façon street food, sushis, woke… De quoi découvrir toutes les saveurs du pays. Comptez 31,5$ par personne. 10603 Bellaire Blvd Houston, Bellaire, (281) 598-1777.

Alinéa, l’app pour aider les GenZ à investir, lève 3,4 millions de dollars

Le meilleur moyen de savoir ce dont a besoin la Gen Z (les 18-25 ans en particulier), c’est d’en faire partie. Et c’est bien en constatant qu’elle ne savait absolument pas comment investir son argent que la Française Eve Halimi a eu l’idée de créer une application qui conseille et accompagne ces jeunes dans leur stratégie d’investissement sur les marchés financiers.

L’app s’appelle Alinéa – évocation du retour à la ligne, et d’un nouveau chapitre du monde de l’investissement pour cette nouvelle génération – et elle vient de lever 3,4 millions de dollars pour un tour d’amorçage (seed), emmené par F7 Ventures, GFR et d’autres investisseurs dont le cofondateur de Dropbox, Arash Ferdowsi.

Un concept né à Columbia, accéléré chez Y Combinator

Eve Halimi a suivi le parcours typique d’une étudiante internationale, qui a enchaîné les institutions de renom : Lycée français de Londres, puis celui de Tel-Aviv et des études d’économie à Columbia, où elle a rencontré son associée Anam Lakhani. « Nous avons réalisé que beaucoup d’hommes autour de nous étaient déjà actifs en investissements et faisaient du stock-picking. Mais la Gen Z, et en particulier les jeunes femmes, ne savent pas par où commencer, ils doivent faire leurs propres recherches car ils n’ont pas assez d’argent pour avoir un conseiller financier », analyse Eve Halimi.

L’app Alinea d’aide à l’investissement. © Alinea

À la fin de ses études, la jeune femme est allée travailler pour Contentsquare pendant un an, mais avec l’arrivée de la pandémie, l’idée de créer une start-up s’est précisée. Eve Halimi et Anam Lakhani ont développé le concept et ont été acceptées chez Y Combinator dès début 2021. « Nous avons levé 2,3 millions de dollars en pre-Seed en 2021, et cela nous a pris un an d’avoir une licence et de mettre en place notre offre ».

Une cible de GenZ et de femmes

Pour Alinéa, le duo a construit une expérience d’utilisateur la plus proche possible des besoins et envies de la Gen Z, et en particulier des femmes : « Notre onboarding est très personnalisé et permet de donner des conseils ciblés. Nous n’utilisons pas d’ETF (des fonds indiciels qui se présentent avec des acronymes, ndlr) qui n’évoquent rien à nos utilisateurs mais des noms de sociétés. Par ailleurs, nous n’utilisons pas de rouge ou de vert pour créer une expérience calme et non stressante ». La communication reste quotidienne avec les utilisateurs : l’application envoie des notifications tous les jours pour expliquer les variations de leur portefeuille et des marchés.

Mais contrairement à l’app Robinhood par exemple, l’ambition n’est pas d’inciter les utilisateurs à acheter et vendre frénétiquement sur les marchés. « 95 % des utilisateur d’Alinéa ont des investissements récurrents. D’ailleurs, nous ne nous prenons pas de commissions sur les transactions mais facturons un flat fee de 120 dollars par an », explique Eve Halimi. Alinéa propose ses propres portefeuilles d’investissement, les Alinea All Stars, mais les utilisateurs sont aussi friands de leurs propres playlists personnalisées, des portefeuilles qu’ils partagent avec leurs connaissances sur la plateforme.

Dépasser le cap du million d’utilisateurs cette année

Avec cet argent frais, la start-up compte mettre encore plus à profit l’intelligence artificielle dans les stratégies d’investissement. « C’est un secteur très régulé, nous ne pouvons pas utiliser l’IA pour les transactions, mais nous avons beaucoup de levier sur les recherches et les tendances macro-économiques ». La croissance est déjà au rendez-vous : Alinéa affiche 250.000 utilisateurs – dont 86 % de femmes – particulièrement au Texas et en Californie où sont situés les campus américains.

Elle compte passer le cap du million cette année, grâce au buzz qu’elle génère sur les réseaux sociaux comme Tiktok, où ne sont pas présents les grands du secteur de l’investissement. Une grande ambition, tout en gardant une stratégie très lean de croissance à bas coûts : la start-up, qui emploie six personnes dans ses bureaux à Soho à New York, a généré 1,8 million de dollars de revenus en 2023, est profitable depuis l’été dernier et vise les 10 millions de dollars cette année.

«Les cinq anneaux perdus» au Lycée Français (changement de date)

UPDATE : en raison du snow day, ce mardi 13 février, le spectacle est décalé au mercredi 14 février, à 5:30pm.

Après San Francisco ce samedi 10 février et avant Paris cet été, l’esprit olympique soufflera sur le Lycée Français de New York, le mardi 13 février à 5:30pm avec le spectacle pour enfants « Les cinq anneaux perdus ». Mis en scène par Marc Wolters et interprété par Léa Marcilloux et Tullio Cipriano, il raconte la quête de Camille et Charlie pour sauver l’idéal olympique. 

Les deux enfants, champions de billes dans la cour de récré, trouvent un jour une boîte mystérieuse animée par l’esprit de Pierre de Coubertin. Celui-ci les prévient que la lumière de l’olympisme est en train de s’éteindre, et que pour la raviver, il faut retrouver les cinq anneaux perdus. Camille et Charlie n’hésitent pas un seul instant et se lancent dans une course contre la montre effrénée autour du monde, qui les ménera en Éthiopie, en Australie, au Brésil, et au Japon. 

Le spectacle (50 minutes) a été joué au Festival d’Avignon. En français et labellisé Paris 2024, il s’adresse aux 5-11 ans.

Les places (réserver ici) sont à 15$ par personne ou 50$ par famille (4 à 6 personnes). Des places sont offertes eux deux premières familles lectrices de French Morning en remplissant le questionnaire ci-dessous. Les gagnants seront contactés par le Centre culturel du Lycée durant le week-end.

Dominique Crenn: «Je suis une amoureuse éternelle de la Californie»

Un an après la révélation du nouveau design de son restaurant Atelier Crenn à San Francisco, la cheffe française et triplement étoilée Dominique Crenn finalise le nouveau menu qui rythmera l’année 2024. Une année riche qui se concrétisera au mois de mai prochain par son mariage et des projets aux États-Unis et en Europe.

« Dans la vie, il faut savoir se remettre en question, explique la cheffe. La vie, comme la cuisine, est un long mouvement et j’ai toujours souhaité faire évoluer ma vie et mes projets. 2023 a été une année importante où nous avons réinvesti beaucoup dans la nouvelle configuration et le nouveau décor du restaurant Atelier Crenn et du bar adjacent Bar Crenn. »

Un «large melting-pot» source d’inspiration

Confié au décorateur d’intérieur Ethan Tobman, meilleur ami de sa compagne, et avec lequel elle collabora sur le film « The Menu » – « une expérience géniale où chaque plat a été créé de façon à ce que les acteurs puissent ressentir et manger avec émotion » -, le décor d’Atelier Crenn révèle désormais une grande salle à manger boisée, poétique avec sa longue structure lumineuse plissée en papier, mystique aussi avec ses paysages de nature japonaise plongés dans le brouillard, une région dont raffole Dominique Crenn.

« Pour la partie menu, c’est l’histoire de la Californie que j’aime et que j’ai envie de mettre à l’honneur cette année. Cette région est d’une richesse inouïe en terme d’influences, de cultures, de liens à la terre. Un large melting-pot dans lequel je puise mes idées. » Après un premier menu l’an dernier proposé sur la terre du Nord au Sud de la Californie, des influences chinoises et japonaises, celui de cette année s’inspirera de la mer et du littoral californien. « La mer est cet espace qui n’appartient à personne et qui dictera mon menu cette année avec un ancrage particulier sur la cuisine de légumes et les poissons. »

Le restaurant Atelier Crenn à San Francisco

Pour ce faire, la cheffe misera sur les produits cultivés dans sa propre ferme, Bleu Belle Farm dans la vallée de Sonoma, sur les trésors des petits producteurs et des pêcheurs de la région. « Je ne suis pas végétarienne ni vegane, mais ma philosophie est bien de lutter contre toute forme d’agriculture industrielle. J’en fais mon combat personnel et je milite depuis longtemps pour stopper cette industrialisation de la nourriture qui détruit le monde. Mes grands-parents venaient de la campagne, ont fait leur carrière comme petits producteurs. Je tiens cela d’eux et je pense inévitablement à ce que mangeront les futures générations, et mes deux enfants. »

Collaboration avec une maison de luxe française

Après une année 2023 marquée par l’ouverture du restaurant Golden Poppy à l’Hôtel La Fantaisie à Paris, sa participation au juré de Top Chef, et la signature des menus La Première et Business Air France il y a quelques jours, Dominique Crenn devrait donc concentrer toutes ses attentions sur San Francisco cette année, une ville « exceptionnelle en cuisine – 28 restaurants sont couronnés d’au moins une étoile Michelin -, et l’une des plus belles au monde. Les gens ont tendance à se concentrer uniquement sur le négatif, mais croyez-moi, il fait bon vivre à San Francisco et les gens sont adorables. »

Outre son restaurant étoilé, Dominique Crenn s’attèlera dans les prochaines semaines à l’organisation de son mariage, au Mexique, « une des régions que j’adore au monde, et notamment toute la péninsule du Yucatan » et devrait annoncer d’ici quelques mois une collaboration prestigieuse aux côtés d’une maison de luxe française. Débarrassée d’un cancer, amoureuse, et adorant recevoir chez elle, à Sausalito ou dans sa maison de Los Angeles, Dominique Crenn voit 2024 comme une année radieuse et terriblement californienne.

Hélène Drummond, de l’immuno-oncologie à l’écriture de romans

Un jour, j’écrirai un livre. Nombreux sont ceux qui l’ont rêvé ou dit, mais peu sont passés à l’acte. C’est pourtant le cas de la médecin belge Hélène Drummond, qui a changé de carrière et vient de sortir son troisième roman, La Sagesse du Papillon, publié aux éditions d’Avallon.

Cette vocation est arrivée tard pour celle qui a commencé sa carrière comme médecin en hôpital. Après avoir vécu à Bruxelles et à Singapour, elle pose ses valises à New York en 2014, avec son mari et ses deux enfants. Elle passe dans l’industrie pharmaceutique et décroche un emploi prestigieux de directrice médicale dans la recherche clinique en immuno-oncologie, un métier « passionnant » mais aussi très intense et exigeant. Rapidement, elle grimpe les échelons. « J’ai une personnalité perfectionniste, on me donnait de plus en plus de responsabilités et je ne savais pas dire non », se souvient-elle. Elle est à deux doigts du burn-out, lorsque le destin l’oblige à décrocher : un problème de santé de son fils, si bien qu’elle quitte son emploi pour l’accompagner dans son traitement.

Passage à l’écriture

Elle prend alors la résolution de se consacrer à son autre passion : la littérature. Fervente lectrice depuis le plus jeune âge, Hélène Drummond décide de prendre la plume. « J’avais commencé à écrire et cela me plaisait beaucoup, mais je ne m’étais jamais autorisée à imaginer en faire mon métier ».

Elle sort son premier roman, une romance new-yorkaise, rebaptisée Plus jamais seule pour Thanksgiving, en auto-publication en 2020. Puis un recueil de nouvelles, Mensonges Innocents, l’année suivante. Parmi elles, une nouvelle, Enlèvement, retient l’attention de la maison d’édition Avallon, qui la contacte pour republier ces deux premiers ouvrages à son compte.

Devenir écrivain, «un processus de long terme»

Et lui commande un troisième roman : La Sagesse du Papillon, un roman psychologique à suspense, dans lequel une disparition est vécue du point de vue de trois personnages. On y suit les réflexions intérieures d’une petite fille, Vanessa, qui cherche l’attention et l’amour de sa mère Charlotte, une bourgeoise aisée de province qui a une double vie, entre égoïsme et souffrance. Et enfin de sa babysitter américaine Ivy, qui entre dans une faille dysfonctionnelle. La situation s’envenime et la tension monte, avant un dénouement inattendu. Un roman qui a reçu de belles critiques, pour le plus grand plaisir de son autrice. « J’aime analyser la psychologie humaine, suivre les personnages et les faire évoluer. C’est fascinant de suivre les méandres de l’âme humaine ».

Hélène Drummond est totalement épanouie dans cette nouvelle vie. « C’est un processus de long terme de devenir écrivain. Il m’a fallu un vrai travail sur ma confiance en moi, trouver une routine et une discipline, mais c’est si enrichissant ». Elle travaille déjà sur le prochain livre, une romance entre New York et la Belgique. Mais ce ne sera pas une « rom-com », prévient-elle.

En Floride, la Nuit des Idées porte conseil sur le monde de demain

« Outside the Lines » (« Hors des lignes »), tel est le thème retenu pour la nouvelle édition de la Nuit des Idées, ce marathon nocturne de débats, discussions et performances artistiques coorganisé par la Villa Albertine et l’Institut Français dans une vingtaine de villes aux États-Unis. 

En Floride, ce rendez-vous annuel gratuit se tiendra le samedi 24 février de 6pm à 10pm à la librairie Books & Books de Coral Gables. Un événement autour de la pensée contemporaine durant laquelle le public réfléchira et philosophera autour du sous-thème « The Day After Yesterday » (« Le lendemain d’hier »), choisi en clin d’œil au film catastrophe de Roland Emerich « Le Jour d’après », qui interpelle sur les conséquences du changement climatique.

Les nouvelles technologies, la gentrification, l’activisme social et autres grands défis de notre temps seront aussi au cœur des échanges qui réuniront des activistes, artistes, auteurs et universitaires, parmi lesquels le paysagiste et pépiniériste engagé Éric Lenoir et l’historien Sébastien Marot, qui essaieront de répondre à la question « l’agriculture urbaine est-elle contre-culturelle ? », mais aussi le journaliste Guillaume Pitron, auteur notamment de deux essais consacrés aux ressources naturelles nécessaires aux nouvelles technologies.

À Miami, une immersion dans la série télévisée «Friends»

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Nostalgie, quand tu nous tiens. Les fans invétérés de « Friends », certainement la série télévisée américaine la plus culte de tous les temps, ont rendez-vous à la Friends Experience. L’exposition immersive prend ses quartiers jusqu’au printemps dans le centre commercial Aventura Mall, au nord de Miami, et permet à ses visiteurs de plonger dans l’univers de Chandler, Monica, Rachel, Ross, Joey et Phoebe.

Cette attraction rassemble pas moins de douze salles où ont été recréés, dans les moindres détails, les décors iconiques de cette sitcom, dont le dernier épisode a été diffusé il y a quasiment vingt ans. Vous pouvez ainsi déambuler dans la cuisine de Monica, vous détendre dans les fauteuils de Chandler et Joey, mais aussi reproduire l’une des scènes cultes en tentant de faire passer le canapé de Ross dans la cage d’escalier. Il est aussi bien évidemment possible de prendre place dans le légendaire canapé orange de Central Perk, le café où la bande de six amis new-yorkais ayant marqué les années 1990 avaient l’habitude de se retrouver.

Publié le 24 octobre 2023. Mis à jour le 7 février 2024.

Damien Zouaoui: Après un tour du monde, j’ai lancé le Beer Spa dans la capitale de la bière aux États-Unis

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Il y a presque un an, au cœur de Denver, lors d’une soirée romantique dans un spa à bière, j’ai croisé le chemin de Damien Zouaoui. Co-propriétaire du lieu, Damien est le maestro derrière une histoire à la fois passionnante et unique. Originaire de la région parisienne, il a grandi avec des rêves d’entrepreneuriat aussi grands que la tour Eiffel, désirant créer une entreprise, inventer un concept original et semer des emplois comme des pétales de roses.

Son destin a pris une tournure inattendue lorsqu’il a bousculé un quidam dans un bar parisien alors qu’il regardait un match de foot avec ses potes. Cet inconnu, un Américain, est devenu son mentor en affaires, lui ouvrant les portes de l’opportunité outre-Atlantique. Malgré un anglais balbutiant, Damien s’est retrouvé parachuté à New York, la ville de tous les possibles. C’est dans cette fourmilière urbaine qu’il a croisé le chemin de Jessica French via une application de rencontre. À ce moment-là, Jessica, experte en recrutement et passionnée d’entrepreneuriat, s’apprêtait à s’envoler pour un tour du monde. Un tour du monde auquel Damien a décidé de se joindre quelques mois plus tard.

L’histoire d’amour entre Jessica et Damien s’est tissée avec leur quête commune d’un projet entrepreneurial qui donnerait un coup de pouce à leur destin. Ensemble, ils ont sillonné la planète à la recherche de l’idée lumineuse. Après des milliers de kilomètres parcourus, c’est finalement en Pologne, sous une pluie battante, qu’ils ont annulé une randonnée prévue pour découvrir le concept du beer spa.

Le couple a remixé et affiné cette idée pour la ramener sur le sol américain, donnant naissance au Oakwell Beer Spa. Cet endroit unique propose une détente associant les bienfaits d’un spa à bière à une ambiance chaleureuse et conviviale. Leur duo d’entrepreneurs a fleuri avec succès, puisqu’une seconde succursale devrait ouvrir cet automne dans la banlieue de Highlands Ranch, au sud de Denver.

L’histoire de Damien et Jessica, c’est un mélange d’amour, de découverte de soi et d’entrepreneuriat. Le Oakwell Beer Spa incarne leur vision commune et leur passion pour l’innovation.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Conseils pour acheter un bien immobilier dans la région de Washington D.C. en 2024

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Quelles sont les étapes pour acheter en tant qu’expatrié dans la région de Washington D.C. ?

Au programme de ce webinaire gratuit d’une heure :
– Présentation du marché immobilier de Washington D.C. et ses alentours.
– Quels endroits privilégier en tant que nouvel acheteur ou investisseur?
– Présentation de différents types de biens
– Quels taux d’intérêt en 2024 ?
– Comment bien choisir et travailler avec son agent immobilier ?
– De la recherche au financement : comment s’y prendre et par où commencer ? 

Visionnez le replay du webinaire ci-dessous ou directement sur notre chaîne YouTube

Avec:
Mounira Al Hmoud, Realtor (VA, MD, et DC) et experte immobilier pour expatriés francophones
Contact: [email protected] / 202-599-7229 / CestLaVieRealty.com

Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC
Contact: [email protected] / 516-341-6020

Graceland Wedding Chapel: Pourquoi autant de couples se marient à Las Vegas?

À la Saint-Valentin, Las Vegas va connaître un pic du nombre d’unions célébrées dans les dizaines de chapelles de la ville, capitale mondiale des mariages rapides. Parmi les plus anciennes, la célèbre Graceland Wedding Chapel. Cette petite chapelle a vu défiler des milliers d’anonymes et de célébrités venus s’y marier ou simplement renouveler leurs vœux, quand d’autres n’ont fait qu’y passer pour découvrir ce lieu mythique. Depuis sa création en 1939, l’établissement a ainsi organisé plus de 300.000 cérémonies.

Parmi les mariés célèbres, on peut citer Billy Ray Cyrus (le père de la chanteuse Miley Cyrus), Jon Bon Jovi, Lily Allen, des membres des groupes Def Leppard et Kiss, l’actrice Andie MacDowell et bien d’autres – de nombreux films et émissions y ont été tournés. Évidemment, impossible de ne pas citer le passage d’Elvis Presley. En 1967, le King s’est rendu à la Graceland Wedding Chapel (qui pourtant ne s’appelait pas encore ainsi à l’époque) avec sa future femme Priscilla Beaulieu afin d’y organiser la célébration de leur mariage. Mais faute de place pour accueillir ses 250 invités, le couple a dû choisir un autre site, la chapelle de l’hôtel Aladdin.

© Courtesy Graceland Chapel

« Graceland Wedding Chapel est un lieu important pour les gens qui y travaillent et surtout pour ceux qui s’y sont mariés, explique David G. Schwartz, professeur et historien à l’Université de Las Vegas. Le fait qu’elle ait été la première chapelle à utiliser un sosie d’Elvis comme officiant est significatif, car cette pratique a souvent été reproduite et représente une image emblématique de Las Vegas. La combinaison de ce fait et de la longue liste de personnes – célèbres ou non – qui s’y sont mariées, confère à cette chapelle un intérêt historique ».

La naissance d’un mythe

Graceland Wedding Chapel a été construite en 1927 par Ollie McKee, un colon écossais. Il s’agissait d’une petite maison familiale située sur South 5th Street (aujourd’hui Las Vegas Boulevard). C’est seulement en 1939 que le propriétaire décide de se lancer dans l’organisation de mariages en nommant sa maison McKee Wedding Chapel. Deux ans plus tard, il la rebaptise Gretna Green Wedding Chapel, du nom d’un village écossais. En 1977, à la mort d’Elvis Presley et en hommage à celui-ci, la chapelle devient Graceland Wedding Chapel. Cette même année, on y a organisé la toute première cérémonie de mariage au monde sur le thème du King.

Quelques décennies plus tard, en 2022, Graceland Wedding Chapel devient la première au monde à être autorisée par Elvis Presley Enterprises LLC à organiser des cérémonies autour du chanteur. L’établissement propose depuis de nombreux packages permettant à la mariée d’être escortée par un sosie avec la performance de chansons durant la cérémonie. Un vrai programme rock’n’roll !

© Courtesy Graceland Chapel

Le mariage à l’ère numérique

Face à la concurrence des autres chapelles, Graceland Wedding Chapel a toujours su se démarquer. En 2020 par exemple, l’établissement a présenté le premier renouvellement de vœux virtuel au monde pour un couple du Royaume-Uni avec 40 invités regardant la cérémonie sur Zoom. Les réseaux sociaux sont aussi mis en avant. Il est ainsi possible de diffuser la cérémonie en live sur la chaîne Facebook de la chapelle. Pour de futurs mariés, il faut savoir que les packages sont compris entre 249 dollars et 500 dollars pour le mariage VIP. Les cérémonies peuvent aussi être organisées dans de nombreuses langues, dont le français. Tous ces prix n’incluent pas les taxes et les pourboires. Bref, c’est un budget, mais ce n’est pas tous les jours que l’on se marie dans un lieu aussi mythique de Las Vegas. À vos alliances !

Pourquoi la chemise bûcheron est-elle si populaire aux États-Unis?

Pas besoin de vivre aux États-Unis ou au Canada pour l’avoir dans son armoire : la chemise à carreaux rouge et noir se porte dans tous les pays du monde, en hiver comme en été. Mais aux États-Unis, le « Buffalo plaid », pratique, chaud et confortable, est incontournable. Pourquoi est-il si ancré dans la culture américaine et quelles sont ses origines ? C’est la question bête de la semaine.

La légende du Buffalo plaid 

Aux États-Unis, on les surnomme « flannels shirts » , « red plaid shirts » , ou encore « Lumberjack shirts » (« chemises de bûcheron »). Les passionnés d’histoire et de textile aiment rappeler que le terme historique est « Buffalo plaid ». Randonneurs, hipsters ou cow-boys partagent pourtant le même modèle à carreaux, à quelques détails près. La chemise iconique américaine n’est pas née aux États-Unis, mais en Écosse et en Angleterre. Au XVIIIe siècle, les Écossais filent la laine pour produire de la flanelle et des tissus imprimés. Ce sont les tartans, ancêtres de la chemise à carreaux. Chaque clan écossais possédait alors son propre motif. Les tartans étaient même devenus un symbole d’opposition à la couronne d’Angleterre, car ils étaient interdits.

Usine Woolrich Woolen Mills en Pennsylvanie, vers 1880. © Courtesy Woolrich Woolen Mills

Une centaine d’années plus tard, un cardeur de laine nommé John Rich s’installe en Pennsylvanie et ouvre une usine à laine, la Woolrich Woolen Mills. Le jeune Anglais se fait vite connaître par les bûcherons locaux et par les trappeurs pour ses couvertures et chaussettes en flanelle. C’est en 1850 que John Rich créé la célèbre chemise en laine à carreaux rouge et noir. La légende raconte qu’un Écossais, John Mc Cluskey, se serait implanté dans le Montana. Lors d’une rencontre avec les populations amérindiennes, il aurait échangé des fameux tartans contre des peaux de bison. Les deux hommes se seraient ensuite entendus pour surnommer les chemises à carreaux « Buffalo plaid ». Une autre légende raconte que John Rich élevait des bisons d’Amérique en parallèle de ses activités commerciales.

Ancienne publicité Woolrich Woolen Mills.

« Tout le monde possède une chemise en flanelle »

Ce qui est certain, c’est que les chemises à carreaux rouge et noir connaissent un succès important auprès des cow-boys, des pionniers, des agriculteurs et bien sûr, des bûcherons. « Il fallait des vêtements pour se protéger du froid. C’est un textile qui est toujours chaud et très pratique, c’est plus qu’un héritage », explique Gayle Houlton, fondatrice de la société Rocky Mountain Flannel Company. Basée au Canada, l’entreprise de vêtements possède de nombreuses adresses aux États-Unis et dans plusieurs pays du monde. « Lorsque nous avons commencé, c’était surtout un modèle pratique. Depuis 2012, c’est devenu fashion. Aujourd’hui, tout le monte possède une chemise en flanelle. Australie, Afrique du Sud… Le monde entier vient dans ma boutique », assure la passionnée de textile qui a fondé cette marque en 1989 au pied des Rocheuses canadiennes.

La chemise Buffalo Plaid pour femme, un classique dans le catalogue de la Rocky Mountain Flannel Company. © Rocky Mountain Flannel Company

La chemise à carreaux a traversé les âges. En 1914, le personnage de bande dessinée Paul Bunyan devient un des symboles du folklore américain. Le bûcheron géant arbore une hache et une chemise à carreaux… rouge et noir. Puis, le groupe de musique The Beach Boys fait d’elle une véritable star, en portant un modèle pour la couverture du single « Surfin’ U.S.A. » dans les années 1970.

Enfin dans les années 1990, le leader du groupe de rock Nirvana, Kurt Cobain, fait de la chemise à carreaux un emblème du style grunge. 200 ans après sa création, la chemise Lumberjack continue de traverser les saisons et les styles, des comédies romantiques américaines, jusqu’aux marches des podiums de prêt-à-porter les plus célèbres.

Vie d’Expat: Je suis le complice d’une situation que je ne cautionne pas

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.

Aujourd’hui, le récit de Sébastien, complice malgré lui.

« Je ne me définirais pas comme écolo, mais plutôt avec une « conscience écologique ». Je trie mes déchets, mais qui ne le fait pas ? J’ai levé le pied sur la viande il y a un bon bout de temps (avis aux amateurs de steaks : ça ne manque pas du tout). Je limite mes trajets au strict nécessaire. Quoi d’autre ? J’essaye d’utiliser le même sac pour les courses, de ne pas faire trop d’enfants (en l’occurrence, aucun. Si intéressée, écrire au Journal qui transmettra). Je m’achète un nouveau pantalon tous les ans. Rien de très impactant. Ce n’est pas moi qui vais sauver la planète. Mais on sait tous que les plus grandes marches commencent par un premier petit pas.

Seulement, j’habite aux États-Unis. Je vis dans une grande ville américaine – Washington. Et donc, par capillarité, je pollue. Ma voiture est une grosse voiture. Pas un monstre, mais pas une citadine non plus. Je fais beaucoup de route. Les routes sont immenses. Difficile d’y échapper.

J’essaie de me faire livrer le moins possible. Sauf que rien n’est à portée de marche. J’ai le choix. Prendre la voiture ou me faire livrer. Il doit exister un comparatif en terme d’empreinte carbone. Quoi qu’il en soit, je pollue.

J’essaie d’acheter ma nourriture sur les marchés, le Mount Vernon Triangle si vous connaissez. Mais ce n’est pas toujours possible et me voilà en supermarché à empiler des fruits et des légumes emballés individuellement, à acheter des boîtes dans des boîtes que je jetterai en arrivant chez moi.

Quoi d’autre ? En cherchant un peu, je suis sûr de trouver plein d’autres sujets. Par exemple, en ce moment même, vous savez comment je refroidis mon appartement beaucoup trop chauffé ? En ouvrant la fenêtre, bien sûr !

Alors vous savez, j’ai l’impression de participer à quelque chose de mal malgré moi, par lâcheté, et de ne rien pouvoir y faire. De me tenir à la table de gens grossiers et d’être obligés de rire à leurs blagues, parce que c’est la table que vous avez choisie et que, pour mille raisons, vous ne souhaitez pas en changer. J’ai vraiment l’impression d’être pris en otage et de participer, pas complètement malgré moi, à un comportement qui me déplaît. D’en être le complice. Et je me sens impuissant. Est-ce que je suis le seul à penser comme ça ? »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Sébastien. Non, vous n’êtes pas le seul à éprouver ce genre de contradiction. Pour y réfléchir, tournons-nous vers l’inépuisable La puissance des émotions de Michelle Larivey, à propos du sentiment d’impuissance.

Qu’est-ce que l’impuissance ?

L’impuissance est un état désignant l’incapacité ou l’impossibilité d’accomplir des actes ou d’atteindre un objectif. Il existe des cas d’impuissance réelle, et des cas où nous avons l’impression d’être impuissant mais où nous ne le sommes pas. Il arrive aussi que l’impuissance soit l’expression déguisée d’un sentiment.

À quoi sert l’impuissance?

L’impuissance met en évidence que des obstacles s’opposent à ma satisfaction, mais mon incapacité, ou ce que je crois être mon incapacité, m’empêche d’y parvenir. Le sentiment d’impuissance m’invite à faire la part des choses entre le pouvoir dont je dispose réellement et celui qui n’est pas entre mes mains. Cette clarification permet souvent de sortir de la paralysie où l’impuissance nous confine parfois.

Le sentiment d’impuissance recouvre différentes réalités vécues. Scruter ce vécu est la seule façon d’identifier ce qu’il cache.

Que faire avec l’impuissance ?

Sortir d’une impuissance qui n’en est pas une suppose que j’aie identifié ce que je n’ose pas faire, puis que je le fasse.

En complément de cette remise en perspective, écoutons les conseils de Tal Ben-Shahar, toujours plein de bons sens et d’optimisme.

« On est facilement dépassé par le nombre impressionnant de problèmes auxquels le monde est confronté. La baisse du niveau scolaire, l’élévation du nombre de scandales au niveau des entreprises, la crise économique… sans parler des guerres, de la pollution et du terrorisme. Comment ma petite personne, avec ses faiblesses et ses appréhensions, peut-elle espérer changer sensiblement les choses ? C’est vrai, la plupart du temps ces événements échappent à notre contrôle; pourtant, en tant qu’individus, nous avons bel et bien notre mot à dire – et nous n’imaginons pas à quel point. Je peux effectivement changer les choses dès lors que je choisis de m’engager corps et âme et de passer à l’action.

Le sentiment d’impuissance face aux grands problèmes du monde provient d’une certitude : notre contribution individuelle ne serait qu’une goutte d’eau dans la mer.

Mais si on trouve un moyen d’intervenir qui motive aussi d’autres gens – même s’ils ne sont pas très nombreux -, on peut réellement changer les choses.

Dans le village planétaire où nous vivons, les réseaux sociaux connaissent une croissance exponentielle, et nos initiatives provoquent un effet domino dans le temps et dans l’espace.

Introduisez un changement positif dans le monde. Passez le relais quand on vous a rendu service et incitez les autres à vous imiter. »

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