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L’épéiste Thibault Ferage transmet son expérience à Miami

En garde ! Une nouvelle académie d’escrime vient de voir le jour à Miami. Que votre progéniture ait quelques notions ou qu’elle soit néophyte, elle peut, dès l’âge de 10 ans, intégrer la Miami Fencing Academy. Située en plein cœur de Downtown, cette structure a été créée par l’épéiste belge Thibault Ferage, qui est installé depuis tout juste un an dans la métropole floridienne.

L’athlète de 35 ans manie l’épée depuis son plus jeune âge. Grand passionné de la discipline, il a fait ses classes au centre de formation de l’Adeps (l’équivalent de l’INSEP en France) avant de décrocher un contrat professionnel avec l’Administration générale du Sport de la Fédération Wallonie-Bruxelles. « J’ai été le premier escrimeur belge à bénéficier de ce programme gouvernemental initié en 2005, précise le sportif originaire de Dinant. C’est un soutien financier qui m’a permis de me dédier à 100% à cette discipline afin d’atteindre les meilleures performances ». Et, forcément, les médailles se sont enchaînées pour Thibault Ferage qui a entre autres été six fois champion de Belgique. 

Julius DeStefano (en haut à gauche), de la Miami Fencing Academy, récompensé lors du Circuit régional 6 de Daytona Beach. © Miami Fencing Academy

Ayant également atteint les finales à la Coupe du monde junior de Göteborg (Suède) en 2008 et les quarts de finale lors des Championnats du monde junior à Catane (Sicile) la même année, l’épéiste belge a rapidement obtenu le respect de ses pairs. « J’ai notamment été le partenaire d’entraînement en 2012 de l’ex-numéro un mondial Silvio Fernandez, qui préparait alors les Jeux olympiques de Londres, raconte-t-il. Il m’a appelé et m’a dit : « J’ai besoin de toi. Tu dors chez moi à Paris et on s’entraîne pendant un mois ». J’ai pris ma voiture et le lendemain j’étais chez lui. C’était une belle reconnaissance. »

L’entrepreneuriat à 25 ans

À la fin de son contrat avec l’Administration générale du Sport de la Fédération Wallonie-Bruxelles, alors qu’il n’avait que 25 ans, Thibault Ferage a opté pour une reconversion dans l’entrepreneuriat en montant sa société de construction. « Il faut dire qu’avec un père ingénieur, une mère décoratrice d’intérieur et une sœur architecte, je baignais dans ce domaine depuis toujours », confie l’athlète qui s’est par ailleurs autofinancé afin de continuer en parallèle les entraînements et les compétitions. Il atteindra notamment les quarts de finale de l’épreuve par équipes, aux côtés de Jean-Michel Lucenay, lors des Championnats de France d’escrime en 2018 et finira par tirer un trait sur sa carrière sportive deux ans plus tard.

Après avoir vécu en Belgique, en France et au Luxembourg, c’est désormais aux États-Unis que le trentenaire a choisi de s’installer avec sa femme et ses deux petites filles âgées de deux et quatre ans. Bien que sa vie sous les palmiers floridiens soit rythmée par sa famille et son travail, Thibault Ferage n’envisage pas pour autant l’avenir loin des pistes d’escrime. « J’ai remarqué que de nombreux escrimeurs américains allaient s’entraîner en Europe, plus particulièrement en France, l’un des fleurons de la discipline. Je me suis dit qu’il fallait faire l’inverse : faire venir les entraîneurs français sur le sol américain et créer une véritable académie. »

Deux médaillés olympiques

Le champion du monde Yannick Borel. © Yannick Borel

Le passionné a alors contacté deux de ses proches, l’épéiste français Yannick Borel, champion olympique (par équipe aux Jeux d’été de 2016) et champion du monde (en 2018), et l’escrimeur vénézuélien Rubén Limardo, médaillé olympique, pour leur exposer son projet. Et ces derniers ont tout de suite été séduits. « C’est une chance de les avoir à mes côtés, souligne Thibault Ferage, dont l’académie d’escrime enregistre déjà une quinzaine d’inscriptions. En plus des entraînements, nous allons organiser des séances de rencontre avec des athlètes de haut niveau. Ils viendront notamment expliquer aux jeunes sportifs ce qu’ils ont mis en place pour en arriver où ils en sont aujourd’hui. »

Fourmillant d’idées, l’entrepreneur belge compte prochainement mettre en place des ateliers de team building autour de cette discipline qu’il chérit tant. « L’escrime ne se limite pas à maîtriser les techniques d’épée. C’est un sport de combat qui demande beaucoup de confiance en soi, de concentration et de précision : des valeurs qui sont primordiales au sein d’une entreprise. »

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Spectacle pour enfants: «Les cinq anneaux perdus» à la Maison Française de DC

Après San Francisco et New York ces derniers jours et avant Paris cet été, l’esprit olympique soufflera sur la Maison Française ce samedi 17 février à 4:00pm avec le spectacle pour enfants « Les cinq anneaux perdus ». Mise en scène par Marc Wolters et interprétée par Léa Marcilloux et Tullio Cipriano, la pièce raconte la quête de Camille et Charlie pour sauver l’idéal olympique. 

Les deux enfants, champions de billes dans la cour de récré, trouvent un jour une boîte mystérieuse animée par l’esprit de Pierre de Coubertin. Celui-ci les prévient que la lumière de l’olympisme est en train de s’éteindre, et que pour la raviver, il faut retrouver les cinq anneaux perdus. Camille et Charlie n’hésitent pas un seul instant et se lancent dans une course contre la montre effrénée autour du monde, qui les ménera en Éthiopie, en Australie, au Brésil, et au Japon. 

Le spectacle (55 minutes) a été joué au Festival d’Avignon. En anglais et labellisé Paris 2024, il s’adresse aux 5-11 ans. Les places (réserver ici) sont à 15$ par les enfants de 12 ans et moins, 30$ pour les plus de 12 ans et les adultes.

Première de l’Opéra comique de DC le 8 mars

En octobre dernier, French Morning faisait le portrait de Simon Charette et de sa passion pour l’opéra. En août 2023, il avait décide de lancer une nouvelle association : L’Opéra comique de Washington. Après des mois de répétitions, le voilà prêt à présenter son premier spectacle, « La Vie Parisienne » du compositeur franco-allemand Jacques Offenbach, prévu à la Maison française le vendredi 8 mars 2024 de 8pm à 10pm.

« La Vie Parisienne » est une œuvre comique écrite en 1866. L’histoire se déroule dans le Paris animé du Second Empire et suit les aventures d’aristocrates, de bourgeois et d’artistes qui se mêlent dans les plaisirs et les intrigues de la vie nocturne de la ville. L’opéra met en lumière les thèmes de la satire sociale, de la romance et de la farce, offrant une représentation colorée et vivante de la société parisienne de l’époque.

« Je suis un passionné d’Offenbach donc c’est sans surprise que j’ai choisi ‘La vie parisienne’ pour ce premier spectacle, avait-il confié. L’opéra sera interprété par des acteurs et de chanteurs professionnels, contrairement aux chorales qu’il dirige. Avec 7 chanteurs, 15 musiciens et 20 choristes, cet événement fera partie d’une de ses plus grandes productions.

Ski: France ou États-Unis, quel est le moins cher?

C’est le sujet qui anime bien des dîners : est-ce moins cher d’aller skier en France qu’aux États-Unis, malgré l’éloignement ? La hausse des prix spectaculaire aux États-Unis ces deux dernières années – le prix d’un forfait remontées mécaniques pour une seule journée dépasse désormais 300$ à Vail par exemple – rend le sujet plus que jamais d’actualité. Alors pour en avoir le cœur net, Frenchly, le site frère de French Morning, s’est livré à une comparaison détaillée. Avant de lire, un petit jeu : devinez quel est le moins cher, et par combien ?

Nous avons examiné les dépenses associées aux voyages de ski pendant la haute saison, en choisissant spécifiquement la deuxième semaine de février, en France et aux États-Unis. Les dépenses prises en compte couvrent la quasi-totalité de coûts : frais de déplacement, billets de remontées mécaniques, locations, logement, cours, nourriture et boissons…

Transport

Nous avons pris New York comme point de départ. Pour la France, nous volons vers Genève, mais aussi Paris; côté États-Unis, vers Salt Lake City (Utah) et Denver (Colorado). Comme pour les autres dépenses, les prix sont ceux qui étaient disponibles un mois avant le séjour. Les coûts sont pour un vol aller-retour, du 10 au 18 février.

New York – Paris : 571$ (aller-retour, direct)

New York – Genève : 512$ (aller-retour, escale), 919$ (aller-retour, direct)

New York – Salt Lake City : 293$ ou 343$ (aller-retour, direct)

New York – Denver : 217$ ou 257$ (aller-retour, direct)

Pour ceux qui arrivent à Paris, un transfert en train sera nécessaire vers les Alpes françaises. Compter environ 150$ pour Chamonix (avec un changement) ou Bourg-Saint-Maurice (direct).

Si vous souhaitez rejoindre la station en voiture de location, il vous en coûtera aux États-Unis aux environs de 300$ pour la semaine. En France, ou depuis Genève, compter entre 400$ et 500$.

Vainqueur : États-Unis, par au moins 500$ (spoiler: si vous avez parié sur les États-Unis, profitez-en, c’est votre dernière victoire…).

Forfaits de ski 

Cet article n’a pas vocation à trancher entre les adeptes des Alpes françaises et ceux des Rocheuses américaines, mais notons que la majorité des stations « haut-de-gamme » françaises offrent des domaines skiables plus grands que ceux des stations comparables de l’Ouest américain.

Dans les Alpes françaises, les billets de remontées journalières coûtent en moyenne 50$ et un pass 7 jours à Chamonix ne coûte que 379€, soit 414$. Tignes propose un pass similaire à 396€ (430$), tandis que le pass six jours de La Plagne coûte environ 330€ (359$).

Aux États-Unis, les forfaits de ski atteignent facilement 250$ par jour de ski. Par exemple, un pass de 7 jours à la station Aspen Snowmass pendant nos dates de février s’élève à 1218$. Vail coûte 1442 $, soit 206$ par jour, et Park City 1673$, soit 239$ par jour. En comparaison, Whiteface, sur la côte Est, propose une option de billet légèrement plus accessible à 124$ par jour, ou 620$ pour 5 jours.

Vainqueur : France, d’au moins 1000$.

Location de skis 

Choisir la location de skis ou de snowboards peut être un peu délicat, étant donné les nombreuses options de location dans chaque station de ski. En moyenne, les locations de ski aux États-Unis tournent autour de 80$ par jour. Le magasin officiel de location de skis Aspen Snowmass facture 532$ pour les skis pour une période de 7 jours. À Chamonix, la location de skis coûte 115,50€ ou 125$ pour 6 jours, avec en plus un 7e jour offert.

Vainqueur : France, par 400$.

Guide et cours de ski

Si vous souhaitez améliorer vos compétences avec des cours, les cours collectifs coûtent généralement entre 400 et 600€ pour 5 jours en France, tandis que les cours particuliers peuvent coûter entre 400 et 600€ par jour. Aux États-Unis, un cours de ski privé d’une journée à Aspen par exemple coûte environ 1000$, et les cours collectifs coûtent généralement plus de 300$ par jour. Mais les prix varient grandement selon la station, voire selon le moniteur.

Vainqueur : France, par 1000$ pour les cours collectifs

Hébergement

Bien entendu, les prix varient selon le type d’hébergement et le standing. Nous avons comparé deux destinations « haut de gamme », Chamonix et Aspen Snowmass. Les hôtels de Chamonix coûtent en moyenne environ 300$ par nuit, soit un total d’environ 2400$ pour la semaine, en fonction de facteurs tels que l’inclusion du petit-déjeuner. Les locations de propriétés privées à Chamonix peuvent dépasser 10.000$ pour la semaine. À Aspen, les hôtels au cours de la même semaine coûtent en moyenne au moins 1000$ par nuit, soit environ 10.000$ pour la semaine. Les locations de lodges privés à Aspen dépassent largement les 3000$ par nuit, pour un total de plus de 20.000 $ pour la semaine (au minimum). Cependant, des options plus abordables, entre 250 et 300$ par nuit, sont disponibles à Park City, dans l’Utah, comparables aux complexes hôteliers français de haute qualité.

Vainqueur : France, de 8000$ pour les hôtels et plus de 10.000$ pour les locations de propriétés privées.

Restauration

Les coûts de la nourriture dans les stations de ski varient en fonction du lieu de restauration et du type de cuisine. Les stations de ski françaises proposent généralement d’excellents plats cuisinés au restaurant, tandis que certaines stations américaines peuvent proposer des options de restauration rapide dans les restaurants sur place. Les dépenses pour les repas peuvent s’élever à au moins 85$ par jour, soit un total d’environ 680$ pour huit jours aux États-Unis. Les dépenses supplémentaires pour les boissons ou les festivités peuvent augmenter le total pour atteindre au moins 800$. La nourriture dans les stations de ski françaises est également relativement chère, en moyenne autour de 53$ (48€) par jour ou 424$ en semaine. Participer à des événements comme les célèbres soirées après-ski de la Folie Douce peut contribuer à des coûts plus élevés. En fin de compte, le coût des expériences de restauration et de boissons liées au ski dépend des choix et préférences individuels.

Vainqueur : France, d’environ 200$.

Le vainqueur est…

Sans surprise, un séjour au ski, au départ de New York, sera moins cher en France qu’aux États-Unis, même en tenant compte du surcoût du voyage transatlantique. Plus inattendu : l’ampleur de la différence. Un séjour en France sera deux à trois fois moins cher qu’aux États-Unis dans une station comparable. En mode low cost, la différence peut être plus importante encore. S’il est possible de trouver des séjours « tout compris » en France pour environ 1000$ par semaine en séjour « économique » (type UCPA par exemple), le seul forfait 6 jours vous coûtera plus aux États-Unis…

Lire l’article en anglais sur Frenchly

Amélie Poulain fait à nouveau rêver les amoureux aux États-Unis

Les mélodies entêtantes de Yann Tiersen. Le regard candide de Audrey Tautou. Jamel déguisé en vendeur de légumes. La liste de choses qu’on aime faire, et de celles que l’on n’aime pas faire. Cette couleur verte et saturée donnée à l’image par le réalisateur Jean-Pierre Jeunet, qui découvrait comme un enfant dans un magasin de bonbons le procédé, nouveau à l’époque, d’étalonnage numérique (digital color-grading). Ce prénom surtout, indissociable depuis de ce film. « Amelie » (« Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain », dans son titre original) est ressorti sur les écrans américains à l’occasion de la Saint-Valentin, dans 250 cinémas à travers tout le continent nord-américain (billets ici en choisissant la ville).

Mais pourquoi Sony Pictures Classics, qui a racheté les droits à TF1 l’an dernier, a-t-il décidé de proposer à nouveau, 23 ans après sa sortie, ce film comparable à aucun autre au public américain ? « D’abord parce qu’on a adore le réalisateur, Jeunet, qui fait partie de ces directeurs qui résistent à l’épreuve du temps, explique Michael Barker, co-president et fondateur de Sony Pictures Classics. Ensuite parce qu’”Amelie” est devenu davantage populaire avec le temps. On a sorti à nouveau « Crouching Tiger, Hidden Dragon » (Tigre et Dragon) l’an dernier, et cela nous a conforté dans l’idée que ces films du passé avaient leur place dans les cinémas. »

Un jeune public «sophistiqué»

Sony Pictures compte notamment sur… le jeune public pour remplir les salles et découvrir ou redécouvrir ce classique du cinema français. « Pendant la pandémie, un public très jeune est devenu plus sophistiqué en matière de cinéma, estime Michael Barker. Et ce public-là souhaite désormais pouvoir profiter à plein de l’expérience du cinéma, du grand écran, avec les meilleures conditions technologiques qui permettent une diffusion optimale. »

Quand il a fallu définir une date de sortie, Sony n’a pas hésité longtemps : la Saint-Valentin s’imposait d’elle-même. « “Amelie” est un des meilleurs films romantiques de tous les temps, justifie le producteur. Il permet à notre imagination de respirer. » Pour l’entreprise, c’est peut-être aussi l’occasion d’engranger de nouvelles recettes. Le dirigeant de Sony s’étonne d’ailleurs d’avoir été énormément sollicité par les médias pour évoquer ce long-métrage qui restitue scène après scène le Paris fantasmé par les Américains.

267 millions engrangés depuis sa sortie

Trouver 250 salles intéressées n’a pas non plus été très difficile. « Si vous montrez aux cinémas qu’ils peuvent faire du business avec ce film, il n’y a aucune réticence à intégrer “Amelie” à sa programmation », fait remarquer Michael Barker. Depuis sa sortie en 2001, « Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain » a engrangé 267 millions de dollars de revenue. Adoré par le public mais un peu boudé par la critique et les prix (aucune statuette aux Oscars malgré cinq nominations), Amélie a depuis pris sa revanche.

Brèves new-yorkaises: Mardi Bras, métro gratuit et les 100 ans de Central Park

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

?️ Des records de chaleur ont été atteints ce week-end, et la neige est attendue ce mardi.

? La coupe budgétaire dans les cantines des écoles publiques, à hauteur de 60 millions de dollars, a eu comme conséquence la suppression au menu des burritos, du poulet rôti et des biscuits.

? Des employés corrompus de la NYCHA (New York City Housing Authority, l’agence responsable de la gestion des logements sociaux à New York) ont extorqué plus de 2 millions de dollars de pots-de-vin à des entrepreneurs dans des projets de logements sociaux à travers les cinq boroughs. Sept personnes ont été arrêtées.

Ⓜ️ Si vous vous endormez dans le métro, soyez vigilants : les vols auprès des personnes endormies sont en hausse.

? Une nouvelle loi pourrait permettre aux supermarchés de New York de vendre du vin.

? Elle avait pour objectif de parcourir toutes les rues de New York à pied, et elle l’a fait. En 5 ans, avec une interruption pendant la pandémie, Maya Gonzalez Berry a parcouru 640 miles (1030 km).

? The Undies Project, une organisation à but non lucratif qui fournit des vêtements, lance sa 9e collecte annuelle de soutiens-gorge ce mardi, jour de Mardi Gras. La collecte est appelée « Mardi Bras ».

? Seul 1,4 % des 2,3 millions de logements loués étaient disponibles en 2023. Il s’agit du taux d’inoccupation le plus bas depuis 1968. Cela signifie que la ville n’a pas assez d’appartements pour loger tous ceux qui voudraient vivre à NYC avec, pour conséquences, une augmentation des loyers et le départ des familles de Manhattan.

? Il y a 60 ans, le 7 février 1960, « quatre garçons dans le vent » – les Beatles –  foulaient pour la première fois de leur carrière le sol des États-Unis.

? Les millions de dollars dépensés par la ville pour financer le programme visant à aider les personnes atteintes de troubles mentaux graves dans les rues et le métro n’ont pas prouvé leur efficacité, selon un audit.

? Le plus vieil arbre de NY, âgé de 350 ans, se trouve dans un parc de Queens.

? Un appartement avec une chambre dans Queens était proposé sur le marché pour un loyer stabilisé (sans augmentation annuelle) de 1.100 dollars, soit la moitié du prix médian. Mais l’agence demandait 15.000 dollars de frais. Il a quand même trouvé preneur.

?  Les victimes de violences conjugales pourront bientôt demander le changement gratuit de leurs serrures.

Ⓜ️ La ville voudrait proposer la gratuité des transports en commun (métro, bus) pour les personnes âgées ou handicapées à faibles revenus. L’opération coûterait 65 millions de dollars.

❤️ 38% des célibataires de New York ont été dans une relation non monogame consensuelle (les deux parties sont ok avec le fait que l’autre ait d’autres relations), selon la dernière étude « Singles In America ».

?️ La plupart des parcs de New York auront 100 ans cette année. La gouverneur de l’État leur offre en cadeau d’anniversaire une subvention à hauteur de 300 millions de dollars.

?? Toilettes et vestiaires « non genrés » dans les écoles publiques. Le débat fait rage entre les pour et les contre.

? Le coût moyen d’un déménagement – un mois de loyer, les frais du courtier et le dépôt de garantie – dépassait les 10.400 dollars l’année dernière. Une somme supérieure de près de 30% à avant la pandémie et la plus élevée en plus d’une décennie.

? Vous savez que vous avez le droit de demander aux autorités une plaque d’immatriculation personnalisée pour votre voiture. Mais tout n’est pas permis. Voici la liste des plaques rejetées (on avoue ne pas toujours avoir compris pourquoi, mais quelques exemples sont assez faciles à comprendre, comme « ORG8ZM »).

Conseils de patron, Pierre Dubuc: Comment manager ses équipes à distance

« If I can make it here, I’ll make it anywhere ». Pour les entrepreneurs de la tech française, on pourrait renverser l’adage : si tu veux réussir, tu dois réussir ton implantation américaine. Comment les fondateurs français de start-up s’installent-ils aux États-Unis ? Comment se passe le transfert et comment gérer des équipes sur deux continents ? Nous interrogeons des entrepreneurs et entrepreneuses venus conquérir l’Amérique. Cette semaine : Pierre Dubuc, CEO et cofondateur d’OpenClassrooms.

L’histoire d’OpenClassrooms ne ressemble à aucune autre. Mathieu Nebra, féru d’informatique depuis son plus jeune âge, crée en 1999 un site gratuit pour enseigner le langage HTML, « Le site du zéro ». Parmi ses plus fervents visiteurs, un certain Pierre Dubuc, qu’il ne rencontrera que quelques années plus tard, et qui n’a à l’époque que… 13 ans. Les deux collègues décident de transformer ce projet-passion en entreprise, mais il faut attendre que l’adolescent entrepreneur soit majeur. C’est chose faite en 2007, et c’est ainsi que naît OpenClassrooms, l’une des pépites françaises de l’EdTech. Une entreprise à mission, celle de rendre l’éducation accessible à tous, et qui mesure son succès en nombre d’étudiants placés dans l’emploi – plus de 50.000 l’année dernière.

Pierre Dubuc décide de basculer son barycentre vers les États-Unis dès 2020. Covid oblige, le projet prend un peu de retard, et l’entrepreneur part finalement début 2021, en pleine pandémie, dans un avion vide. « Les débuts sont un peu lunaires, c’est difficile de s’imprégner d’une culture étrangère quand on est confiné chez soi ! ». Son associé Mathieu Nebra n’ayant plus de responsabilité opérationnelle dans l’entreprise, Pierre Dubuc est aujourd’hui le Global CEO d’OpenClassrooms. Il continue à gérer toute l’équipe, soit 300 personnes dont 250 en France, depuis son appartement de Brooklyn à New York, avec l’aide d’une COO basée en France.

1/ S’adapter au marché américain

Aux États-Unis, OpenClassrooms développe deux offres produit : la première est une offre d’apprentissage en alternance. « Nous avons constaté que l’apprentissage est sous-exploité et très peu développé aux États-Unis, et nous avons inventé un nouveau modèle d’apprentissage moderne, reconnu par le Department of Labor ». Deuxième axe de développement, l’offre de formations longues aux nouveaux métiers (« reskilling »), qu’OpenClassrooms vend aux entreprises comme bénéfice pour leurs employés. Elle compte aujourd’hui JP Morgan, Pepsi Co, Macy’s et Amazon parmi ses clients. « Nous avons bénéficié de la bonne réputation européenne dans notre marché. La France et l’Europe ont une légitimité très forte dans le domaine de l’alternance – au même titre que le vin, le parfum ou les sacs à main ! Cela nous a beaucoup aidé ».

Pour autant, Pierre Dubuc constate que le marché américain est très US-centric : « Il faut comprendre et adopter les codes, les cultures, les références, et mettre très vite des vendeurs américains en face des clients américains ». Des clients avec un degré d’exigence plus élevé que leurs équivalents européens. « Ils sont très exigeants sur la qualité produit, dit le service après-vente, ce qui nous oblige à monter la barre, souligne Pierre Dubuc. En contrepartie, ils sont prêts à payer plus cher ».

2/ Des promotions une à deux fois par an

On ne monte pas une équipe de ventes aux États-Unis comme on le ferait en Europe: « Les États-Unis ont une culture de la vente très marquée, très process driven et avec des postes très spécialisés : pre-sales, business development executive, account manager, customer success manager, etc. » La culture du titre est très importante outre Atlantique : « il faut prévoir tout un millefeuille de titres pour pouvoir proposer une promotion tous les 6 à 12 mois », analyse Pierre Dubuc. Au final, ces process plus codifiés et plus stratifiés sont-ils un atout pour la vente ? « Dans une entreprise assez mature, oui, c’est une machine de guerre extrêmement efficace. Dans une entreprise plus jeune, en revanche, on a parfois besoin de profils plus polyvalents, plus débrouillards peut être. »

3/ Gare au feedback trop franc

« De façon plus générale, je dirais que les employés américains sont plus transactionnels que leurs collègues européens, analyse Pierre Dubuc. S’ils ne sont pas contents dans leur emploi, ils partent, et le turnover est plus élevé qu’en Europe. En contrepartie, s’ils restent, alors ils font ce qu’on leur demande et ils chercheront moins à négocier leurs tâches que leurs collègues européens ». La culture du feedback est un peu différente également. Le « peut mieux faire » est beaucoup moins bien accepté aux États-Unis qu’en France. Résultat, les managers prennent plus de précautions avec le feedback, en s’assurant d’accompagner tout feedback négatif de beaucoup de feedback positif…

4/ La double culture, un atout au début

Sur les 15 employés américains d’OpenClassRooms, 3 sont binationaux et 12 américains. « La double culture est un avantage certain pour collaborer avec l’équipe en Europe, au moins au début, mais il faut passer assez vite au recrutement d’employés américains car sans eux, ce sera très dur d’attaquer le marché US ». OpenClassRooms emploie également des Américains en France, ce qui aide beaucoup les échanges entre les deux équipes. Elle a tiré profit de l’effet Trump et du French Tech visa de Macron : « il y a eu un petit exode d’Américains en France qui cherchaient des entreprises “US friendly” et qui appréciaient la plus grande qualité de vie et les congés supplémentaires malgré la baisse de salaire. »

5/ Aller recruter en dehors des grandes villes

OpenClassRooms bénéficie également de sa culture « remote first », alors que pas mal d’entreprises commencent à prescrire le retour au bureau. « Nous sommes allés chercher des talents hors de New York et de la Baie de San Francisco : en Arkansas, au Kansas…. La concurrence y est moins rude et les salaires moins élevés. »

6/ Le statut B-Corp, un atout pour l’embauche

Pas évident de recruter quand on est une petite entreprise française peu connue, et créer une vraie marque employeur prend du temps. Il faut inventer des points de différenciation. « Le nôtre a été d’être une entreprise B Corp. Ce type d’entreprise est rare aux États-Unis, et cela nous a permis de recruter des personnes talentueuses qui sont prêtes à rejoindre une entreprise moins réputée en échange d’une mission qui a du sens. »

7/ Pour manager à distance, développer une culture de l’asynchrone

Comme beaucoup d’entreprises, Pierre Dubuc a mis en place des rituels qui rythment la vie de l’entreprise, points hebdo ou bi-hebdos, évènements mensuels, trimestriels… Il a surtout développé une culture de l’asynchrone chez OpenClassRooms : beaucoup de décisions sont prises par écrit et non dans des meetings interminables. Les règles : Préparer toutes les réunions par écrit, collaborer par écrit, tout documenter. « L’exemple doit venir du boss. S’il propose une réunion dès qu’une décision se présente à lui, ça ne marchera pas ! »

Reconversion: Ichrak Baffoun, de la finance à l’organisation de fêtes de rêve

Mi-décembre, Tribeca. 9h du matin. Rendez-vous est donné dans l’entresol de l’un de ces luxueux buildings avec doorman en uniforme impeccable. Deux jeunes femmes s’affairent, l’une perchée sur un escabeau pendant que l’autre gonfle des ballons rubis. Partout des cartons entassés, du papier bulle, des bibelots et des sapins artificiels immaculés dans une ambiance de joyeux chaos. Quand tout à coup, une liane brune toute de noire vêtue, téléphone vissé à l’oreille, traverse la pièce. « Ah salut, ça va ? On vient tout juste de décharger le camion, Julie, tu peux arranger les sapins ? Caro, commence à décorer la rampe d’escalier please, désolée, je dois aller me garer mieux, je reviens ».

Pas le temps d’en placer une. Débit de mitraillette, énergie boostée à l’adrénaline, Ichrak Baffoun est déjà loin. La jeune entrepreneuse n’a pas une minute à perdre. Dans quelques heures, une vingtaine d’enfants, et autant de parents et nounous, investiront la « Winter Wonderland » party qu’elle a imaginée pour eux.

@ French Morning/Géraldine Bordère

De la finance à l’event-planning

Depuis un an, avec sa société Studio Mercerie, elle fait en sorte que les rêves de fêtes d’anniversaire et de célébrations les plus fous deviennent réalité. Alice au Pays des Merveilles, Pat Patrouille, Under The Sea ou Fées dans les Bois, aucun thème ne résiste à la créativité de cette jeune quadra à l’allure de teenager. Une activité à dix mille lieues de sa première vie.

Avant de confectionner des cupcakes arc-en-ciel et concevoir des décors dignes de productions hollywoodiennes, la maman de deux petites filles travaillait en finance à Paris. Il y a 7 ans, une opportunité liée au boulot de son mari les conduit à New York. La ville de tous les possibles. Alors Ichrak Baffoun se met à rêver. « J’ai toujours adoré recevoir des amis, organisé des diners à la maison. Après la fête du deuxième anniversaire de ma fille Rita, j’ai reçu beaucoup de compliments. Et de sollicitations. Je me suis dis que c’était ici ou jamais. »

Nutcrackers géants et pièce montée en biscuits de Noël. Crédit @StudioMercerie

«Je crée des souvenirs»

La jeune entrepreneuse mûrit son projet en s’inspirant d’autres event-planneuses sur les réseaux sociaux, elle se forme à la fabrication d’arches de ballons et commence à bricoler ses premiers back-drop. « Ce qui m’a vraiment lancé, c’est les 4 ans de ma fille Rita en mai 2021. J’ai loué un peu de matériel et j’ai bricolé le reste, j’ai confectionné les gâteaux, les décors. Une amie photographe Adelaide m’a offert ses services. On a posté le résultat sur Instagram et sur quelques groupes de maman. C’était artisanal mais j’y avais mis beaucoup de cœur. » Les réactions enthousiastes ne se font pas attendre et une maman lui commande son premier évènement rémunéré dans la foulée. “8000$, un beau projet. Qui m’a permis d’investir dans un peu plus de matériel pour les anniversaires suivants”.

En juillet 2021, Studio Mercerie est officiellement lancé. Avec un ou deux évènements en moyenne commandés par mois, elle n’a qu’une ambition : « créer des souvenirs, des moments uniques. Je veux que les enfants crient en découvrant le set-up, qu’ils soient éblouis. Mon idée n’est pas de faire le décor le plus instagrammable mais celui qui sera le plus propice à l’amusement ».

Mission réussie : Alexandra, la maman américaine qui a imaginé cette fête pour les enfants de l’immeuble, est aux anges et ne tarit pas d’éloges sur la Frenchie. « Elle est à la fois très à l’écoute et force de proposition. J’avais adoré ce qu’elle avait fait pour les deux ans de ma fille, alors j’ai eu envie de lui confier également cette fête de fin d’année ». Atelier de décoration de biscuits, pièce montée de macarons, bar à jus et chocolat chaud, service de catering gastronomique, atelier maquillage et arche de ballons géantes…

Un anniversaire de rêve à… 20.000$

Sans parler du décor digne d’une forêt de Noël enchantée, aucun détail n’a été laissé au hasard. Deux heures de magie et de divertissement, aboutissement de 6 semaines de travail. « Entre l’idée de départ, et la fête, il y a des heures de travail pour imaginer l’évènement, coordonner tous les prestataires, faire personnaliser la décoration, confectionner les gâteaux, obtenir les bonnes autorisations », confie celle qui gère tout de A à Z. Un travail d’orfèvre de la commémoration qui a un prix.

« Une fête comme celle-ci pour une quarantaine de personnes, avec ce niveau de prestation, c’est plus de 20.hjhg000 dollars ». On manque de s’étouffer avec un macaron. « C’est beaucoup, j’en ai conscience. Quand j’étais petite j’avais un gâteau aux smarties, trois ballons et on passait un super moment. Mes services s’adressent à un certain public. » Un public aisé majoritairement américain qui apprécie sa touche française. Avec un ou deux évènements commandés par mois, et des mois plus calmes en été, Ichrak Baffun réfléchit à son prochain challenge. « Pourquoi pas les demandes en mariage ? Tout le monde rêve de faire sa demande ici. J’ai déjà plein d’idées. »

Vintage, seconde main: Nos bonnes adresses à Washington DC

À la recherche de bons plans pour dénicher des vêtements tendance au meilleur prix ? Nous avons fait pour vous le tour des bonnes adresses de la capitale.

Friperies made in USA

Ce qu’on appelle ici des thrift stores fonctionnent à la manière d’Emmaüs : les biens reçus sur donation sont revendus au profit d’œuvres caritatives. On y trouve de tout, à prix cassés (en moyenne 8$ pour un pull, 12$ pour une robe). Le seul point négatif : il faut fouiller pour dénicher LA perle rare ! Nos 2 meilleures adresses :

Frugalista

Ouverte depuis 2001, cette friperie se définit elle-même comme la plus hype du district. N’hésitez pas à pousser la porte et à arpenter les rayons organisés avec soin de ce magasin plus grand qu’il n’y paraît. Vêtements pour hommes, femmes, enfants dans toutes les tailles et tous les styles. Avec des arrivages réguliers, vous ne savez jamais quelle pépite vous dénicherez. Frugalista, 3055 Mt Pleasant St. NW, Washington DC.

Goodwill of Greater Washington

Impossible de parler thrift store sans évoquer Goodwill. Cette chaîne possède des magasins partout aux États-Unis et participe à la réinsertion sociale de milliers de personnes à travers le pays. La seule adresse du district offre une large sélection de vêtements, meubles et objets divers, à des prix imbattables. Les articles sont classés par catégories et par taille et l’on y trouve parfois des trésors pour une poignée de dollars. Comptez environ 12$ pour une robe, 7$ pour un jean, 5$ pour un t-shirt. Attention, on devient vite accro ! Goodwill, 2200 South Dakota Ave. NE, Washington.

Dépôts-ventes et magasins vintage

Si le côté chasse au trésor ne vous séduit pas, nous vous conseillons les magasins dans lesquels les articles ont déjà été sélectionnés pour vous. Les prix sont plus élevés mais pas besoin de fouiller pendant des heures pour trouver des bonnes affaires. Les adresses à ne pas rater :

Current Boutique

Cette boutique de seconde main revend aussi bien des articles de marques grand public que des pièces de designers. Une paire de sandales Chloé pour 200$ ou une robe Sézane à moins de 100$, vous aurez l’embarras du choix. Deux autres magasins ont ouvert à Arlington et Alexandria. Current Boutique 1318 14th St. NW, Washington

Secondi

Ambiance cosy pour ce dépôt-vente de Dupont Circle installé depuis 1986. Une boutique mignonne et bien organisée, consacrée à la mode féminine. On y trouve des articles envoyés en consigne depuis tout le pays incluant du prêt-à-porter, du luxe, des sacs à main, chaussures et autres accessoires de mode. Secondi 1702 Connecticut Ave. NW, Second Floor, Washington.

Delorean 88 Vintage

Ambiance streetwear pour cette boutique jouant sur la nostalgie des années 80. Un concept store branché spécialisé dans les vêtements, baskets et casquettes vintage. On y retrouve les modèles des marques iconiques qui ont marqué les années 1980/90 : Nike, Adidas, Levi’s, Carhartt, etc. Avis aux collectionneurs ! Delorean 88 Vintage, 1526 U St. NW APT1, Washington.

Dominique Fils-Aimé en concert au théâtre Raymond Kabbaz

Sa voix grave et ses mélodies répétitives font voyager loin et apaisent les sens. Jeudi 15 février, Dominique Fils-Aimé sera en concert au Théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles. C’est la première fois que la chanteuse québécoise d’origine haïtienne se produit dans la Cité des Anges. Une étape incontournable de sa tournée américaine et canadienne, dédiée à son dernier album, «Our Roots Run Deep» (Ensoul Records).

Sorti en septembre 2023, ce quatrième album vient d’être nominé aux Juno Awards 2024 (l’équivalent canadien des Grammy Awards) dans la catégorie «Album vocal Jazz» de l’année. On y retrouve l’univers jazz, soul et R&B, qui a fait connaître cette auteure-compositrice-interprète déjà récompensée d’un Juno. Rendez-vous dès 7pm pour boire un verre au bar du théâtre et déguster un sandwich baguette avant de vous laisser emporter par cette voix envoûtante venue de Montréal.

En NBA, les Français ont animé le marché des transferts

Les transferts de mi-saison de NBA viennent de s’achever. Les 30 franchises du championnat américain avaient en effet jusqu’au jeudi 8 février au soir pour boucler des échanges entre elles. Le marché a été plutôt calme, les principales formations souhaitant parier sur la continuité. Mais au milieu de tout cela, trois Français ont été concernés par les transferts.

Evan Fournier a tout d’abord été envoyé par les New York Knicks, où il évoluait depuis 2021, aux Detroit Pistons. Le Français ne jouait plus beaucoup dans la franchise new-yorkaise, l’entraîneur Tom Thibodeau ne lui faisant plus du tout confiance. Depuis le début de la saison, il n’avait pris part qu’à trois bouts de matchs. Or, il lui fallait absolument retrouver les parquets dans l’optique des Jeux Olympiques, qui se tiendront à Paris dans moins de six mois. S’il avait passé le reste de la saison à s’asseoir sur le banc de touche, sa sélection en équipe de France pour les JO aurait pu être remise en cause par le sélectionneur, Vincent Collet.

Rejouer dans l’optique des Jeux Olympiques

Sera-t-il cependant plus heureux à Detroit ? C’est toute la question, alors que la formation du Michigan traverse une saison catastrophique, totalisant pour l’heure le pire bilan de la NBA (seulement 8 victoires en 51 rencontres). L’entraîneur des Pistons, Monty Williams, semble vouloir repartir sur de nouvelles bases et faire confiance aux jeunes joueurs de l’effectif (Ivey, Cunningham, Duren, Au. Thompson). Evan Fournier, fort de ses 12 ans d’expérience en NBA, et de son incroyable qualité de tir notamment à 3 points, aura-t-il du temps de jeu ? Les rumeurs laissent également entendre que le Français pourrait être coupé, c’est-à-dire voir son contrat être résilié contre indemnité. Il serait alors libre de s’engager où il le désire.

Deux autres Français ont été acteurs de cette fenêtre de transfert, et pas forcément pour les bonnes raisons. Le jeune meneur Killian Hayes a vu son contrat être résilié (il a été coupé, si vous avez suivi). Agé de 22 ans, il avait été sélectionné en très bonne position (7e, le plus haut total pour un Français avant Victor Wembanyama) lors de la Draft 2020. Mais il n’a jamais vraiment pu s’imposer dans le Michigan. La situation de l’équipe, en totale reconstruction, n’a pas aidé à son épanouissement. Il est libre désormais de négocier avec une nouvelle équipe, et son profil pourrait intéresser des franchises en manque de créativité.

L’ancien chouchou de New York libéré

Même situation pour Frank Ntilikina, lui aussi meneur, qui avait été drafté par New York en 2017 en 8e position et était à ses débuts un très grand espoir du basket français. Transféré depuis, et gravement blessé en début de saison (fracture du tibia), il avait retrouvé les parquets en janvier, avec son équipe actuelle de Charlotte (les Hornets). Il avait disputé cinq bouts de match mais sa franchise a décidé de partir dans une autre direction et il fallait faire de la place pour de nouvelles recrues.

Pour Frank Ntilikina comme pour Killian Hayes, retrouver une équipe est impératif dans l’optique des Jeux Olympiques. Hayes doit encore gagner sa place en équipe de France, quand Ntilikina est apprécié par le sélectionneur Vincent Collet pour sa rigueur défensive. Son absence lors des Mondiaux, l’été dernier pour cause de blessure, avait été très préjudiciable aux Bleus.