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[Vidéo] Immobilier locatif en 2024: Lois énergétiques, hausse des taux, rentabilité

Alors que les taux et les lois changent, une seule règle ne change pas : l’effet de levier sur l’immobilier locatif reste l’un des meilleurs moyens de se constituer un patrimoine rentable à distance, par exemple depuis les États-Unis si vous y êtes expatrié·e.

Un immeuble à Mulhouse ou un appartement à Paris ? Avec quel apport ? William, expert de l’immobilier locatif en France, vous a donné lors de ce webinaire des clés pour comprendre le marché, profiter des opportunités en 2024 et éviter quelques pièges.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre chaîne YouTube

 

 

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«On est au tout début»: L’Appartement 4F s’installe à Manhattan

L’Appartement 4F pousse les murs. Après le succès de leur première boulangerie à Brooklyn Heights, Gautier et Ashley Coiffard entendent en ouvrir une deuxième, à Manhattan cette fois.

Après six mois de négociations, le couple franco-américain a signé en décembre dernier le bail d’un local dans le West Village, au plus grand plaisir des nombreux fans de la petite entreprise sur les réseaux sociaux.

Situé dans une maison de ville au 119 West 10th Street, l’espace a abrité une boulangerie dans le passé et servi de domicile entre 1959 et 1973 au chef légendaire James Beard, qui donna son nom aux fameux prix récompensant les talents de la profession. Auteur de livres de recettes et pionnier des émissions culinaires à la télévision américaine, il y a même ouvert une école de cuisine ! « La construction n’a pas encore commencé. On est en train de finaliser les plans pour les soumettre au propriétaire, indique Gautier Coiffard. On est au tout début ».

 «On veut toujours tout cuire sur place»

Avec ce projet, le Français et son épouse poursuivent donc leur aventure dans le monde de la boulangerie, une marmite dans laquelle ils sont tombés par accident. En effet, leur business est né dans leur appartement de Brooklyn pendant la pandémie, quand le Français, alors ingénieur dans l’informatique, a voulu comme beaucoup se perfectionner dans la confection de pains et de viennoiseries. Face à leur succès, ils ont été invités par une association locale à investir un local à Brooklyn Heights. Leur commerce a rapidement fait un tabac grâce notamment à ses créations originales, comme ses « mini-croissants ».

« Quand on faisait des livraisons depuis notre appartement, nous avions beaucoup de commandes de Brooklyn mais aussi du West Village. Depuis le départ, on a donc pensé que ça serait une bonne idée d’ouvrir une boutique dans le quartier. Quand on s’est aperçu que notre boulangerie marchait bien, on s’est dit que c’était le moment de regarder », reprend Gautier Coiffard.

Le futur établissement n’aura pas de places assises comme celui de Brooklyn. Il ne proposera que des produits à emporter. L’avantage : une cuisine plus spacieuse qu’à Brooklyn. « On veut toujours tout cuire sur place. C’est important pour nous d’avoir beaucoup d’espace pour mettre notre grand four et tout le reste ». 

Le Français ne se risque pas à donner une date d’ouverture précise. « On aimerait bien le faire avant la fin de l’année, mais comme tout projet de chantier à New York, on ne sait jamais… Heureusement, on a beaucoup appris de nos erreurs lors de l’ouverture de la première boutique ». Quant à d’autres projets d’expansion ? « On n’a pas d’autres options, précise le boulanger. On va ouvrir et on verra après ».

«Anatomie d’une chute» en orbite pour les Oscars avec 5 nominations

« Fou de joie », « une satisfaction absolue », « un événement assez historique ».  C’est par ces mots que François Truffart, Directeur de l’American French Film Festival de Los Angeles, partageait sa fierté, ce mardi 23 janvier, après l’annonce des 5 nominations d’« Anatomie d’une chute » aux Oscars. Tôt ce matin, l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences a dévoilé, depuis LA, le nom des films short-listés dans les 23 catégories en lice pour la 96e cérémonie des Oscars, qui aura lieu le dimanche 10 mars prochain dans la Cité des Anges.

5 nominations dont meilleur film

Aux côtés des succès américains très attendus comme « Oppenheimer » (13 nominations), «Poor things » (11), ou « Killers of the Flower Moon » (10), le film de Justine Triet et Arthur Harari décroche 5 nominations dans les plus importantes catégories : meilleur film, meilleure réalisatrice, meilleure actrice pour Sandra Hüller, meilleur scénario original et meilleur montage… Le Graal, pour la Palme d’Or du dernier festival de Cannes, qui parachève sa moisson des plus belles récompenses, dont deux statuettes aux Golden Globes, le 8 janvier (French Morning en parlait ici).

2e film français autant nominé aux Oscars

« Dans l’histoire des Oscars, c’est la seconde fois qu’un film français obtient autant de nominations après “The Artist”, de Michel Hazanavicius, s’enthousiasme François Truffart. “The artist” était un film à part, vendu aux US comme une production hollywoodienne. Là, pour le coup, on a affaire à un vrai film français d’auteur, produit par des producteurs indépendants en France. C’est une reconnaissance par Hollywood de la qualité d’un certain cinéma français et de nouveaux talents. »

Pré-nominé dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère, « La Passion de Dodin Bouffant » de Trần Anh Hùng, avec Juliette Binoche, ne poursuit pas la course aux Oscars. En septembre, le choix des membres du Centre National du Cinéma (CNC) d’envoyer ce film, Prix de la mise en scène à Cannes, en compétition pour la France au lieu d’« Anatomie d’une chute », avait créé la polémique. 

Les autres Français en compétition

Si le pari ne s’est pas avéré gagnant, la France n’en est pas moins « ultra-représentée », assure François Truffart. Aux 5 nominations de Justine Triet, s’ajoute celle de la coproduction française « Les filles d’Olfa », de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania, pour le meilleur documentaire. Deux courts-métrages d’animation français brillent enfin parmi 5 finalistes : « Pachyderme », de Stéphanie Clément (à découvrir ici) et « Letter to a Pig » de Tal Kantor.

Sandra Hüller face à Emma Stone pour l’Oscar de la meilleure actrice

« Les courts-métrages d’animation français sont souvent mis à l’honneur aux Oscars, mais d’en avoir deux, c’est énorme !, se réjouit François Truffart. Cela récompense le savoir-faire des écoles d’animation en France, et leurs jeunes animateurs qui sont nombreux, ensuite, à venir travailler à Hollywood.» Sur les 15 courts-métrages d’animations pré-sélectionnés aux Oscars, 5 étaient français, dont l’hilarant « Boom », réalisé par des étudiants de l’Ecole des Nouvelles Images, à Avignon.

Au jeu des pronostics, combien de statuettes pour  « Anatomie d’une chute » ? Pour celle du meilleur film, François Truffart croit à « l’effet puissant de l’outsider » qui incite parfois les votants à choisir leur deuxième coup de cœur quand un film fait trop la course en tête. Mais face à « Oppenheimer », ce scénario lui « paraît difficile ».  Comme meilleure actrice, Sandra Hüller aura une rude concurrence face à Emma Stone, estime-t-il. C’est pourquoi il parie davantage sur l’Oscar de la meilleure réalisatrice et celui du meilleur scénario. Réponse le 10 mars.

L’actrice Stéphanie Szostak soigne notre santé mentale – et la sienne

Elle a joué aux côtés de nombreux « grands » du cinéma américain – Meryl Streep dans « Le Diable s’habille en Prada », Jeff Bridges, Steve Carell… – ainsi que dans la série à succès « A Million Little Things » sur ABC. Pourtant, la Française Stéphanie Szostak ne peut s’empêcher de ressentir le fameux syndrome de l’imposteur, ce sentiment de doute persistant sur ses propres compétences.

Elle se souvient notamment de la « paralysie intérieure » qui l’a foudroyée lors du tournage de « Dinner for Schmucks », la version américaine du « Dîner de Cons » et le premier long-métrage où elle occupa l’un des rôles principaux. « Je me suis retrouvée sur un énorme plateau avec des acteurs très connus (Steve Carell, Paul Rudd, ndr) et je ne savais pas comment trouver ma place. J’étais obnubilée par ce que les autres pensaient de moi. J’ai perdu mon habilité à jouer au sens premier du terme, à savoir prendre du plaisir à sauter dans l’inconnu les pieds joints dès qu’on entend ‹ action ! › », explique-t-elle, attablée dans un café de Westport (Connecticut), sa ville de résidence.

Maîtriser ses moments de doute

Cet épisode, elle l’aborde dans son livre de développement personnel, Self!sh. Publié en octobre dernier en partenariat avec l’association de sensibilisation au bien-être mental, Give an Hour, dont l’actrice est l’ambassadrice, l’ouvrage mêle témoignages et exercices interactifs pour aider le lecteur à se construire un « carnet de bord » afin de l’aider à affronter les moments de doute. Il est notamment invité à s’interroger sur ses réussites, ses objectifs, sa philosophie de vie, ce qui le plombe…

La démarche est inspirée de la feuille de route que Stéphanie Szostak s’est elle-même constituée pour faire face aux défis personnels et professionnels. Elle l’a entamée en 2013 sur le tournage du film « R.I.P.D. », dont elle partage l’affiche avec Kevin Bacon, Ryan Reynolds et Jeff Bridges. Saisie par l’anxiété, elle prenait alors l’habitude de lire chaque matin des cartes mémoires où elle avait reproduit des passage de The Seven Spiritual Laws of Success, l’ouvrage du gourou de la méditation Deepak Chopra, pour se mettre en confiance. « On a tous nos playlists de chansons qu’on adore, des bouquins de cuisine avec nos recettes préférées, des albums avec les photos qu’on aime etc, mais on n’a rien pour rassembler tout ce qui nous aide à naviguer la vie, affirme-t-elle. J’aurai toujours le syndrome de l’imposteur. Par contre, les moments de malaise durent moins longtemps car je les vois sous un autre jour. Ils m’enracinent dans l’humilité, la gentillesse et la compassion ».

«Trop vieille» pour être comédienne

Son manque de confiance s’explique en partie par le fait que la Française de 48 ans est arrivée au cinéma sur le tard. Élevée en région parisienne, l’ancienne étudiante de Nanterre est venue s’installer aux États-Unis, pays de son père, pour pratiquer… le golf au niveau universitaire. Diplômée d’une école de commerce en Virginie, elle décroche un poste d’assistante dans le domaine du marketing des soins de la peau au sein de Chanel à New York. « C’était le rêve mais je me suis rendu compte en même temps que ce n’était pas vraiment ce que j’avais envie de faire », dit-elle.

Cinéphile depuis l’enfance, elle se rapproche de l’univers de la comédie. Après quelques expériences dans le mannequinat et la publicité, elle décide de prendre des cours de théâtre. Elle a 29 ans. « J’ai dit à mon agent que je voulais suivre une formation, mais il m’a dit: t’es trop vieille, t’as un accent… Ça a mis trois ans et finalement, je me suis dit: m***e, et je me suis inscrite ».

Ses premiers pas sur scène sont difficiles. Dans Self!sh, elle explique avoir eu le sentiment d’être humiliée par la professeure et de s’être demandée ce qu’elle faisait là, au milieu d’acteurs et d’actrices plus confirmés. Mais elle s’est accrochée. « Quand j’étais gamine, je voulais être psy ou travailleuse sociale pour aider les gens. Jouer la comédie, c’est en quelque sorte une étude des caractères humains, de nos motivations ».

Un rôle déclencheur de l’écriture

Les rôles s’enchaînent : après Jacqueline Follet dans « Le Diable s’habille en Prada » en 2006, on la voit dans « Iron Man 3 », « Dinner For Schmucks », « The Good Heart », « We bought a zoo »… Mais c’est certainement celui qu’elle a occupé dans « A Million Little Things » qui a servi de catalyseur à l’écriture de Self!sh.

Dans cette série, elle joue Delilah Dixon, la veuve d’un homme dont le suicide secoue son groupe d’amis. Une réflexion poignante et fine sur le deuil, l’expression de la douleur et la santé mentale. Pour se préparer à ce rôle, elle a notamment travaillé avec la docteure Jennifer Ashton, dont l’ex-mari a mis fin à ses jours en sautant du pont George Washington à New York en 2017. Stéphanie Szostak elle-même n’est pas étrangère à la mort. Elle a perdu son frère toxicomane quand il avait 28 ans.

« On a reçu beaucoup de messages de la part de téléspectateurs qui nous ont dit que la série leur avait parlé, dit-elle. Cela m’a donné le courage d’écrire le livre, moi qui suis plutôt privée, observe-t-elle. Si ça peut aider au moins une personne, pourquoi ne pas le faire ? ». Au moment où les États-Unis traversent une profonde crise de santé mentale dans le sillage de la Covid, il n’y a pas de petit geste.

Publié le 26 décembre 2023. Mis à jour le 23 janvier 2024.

Pourquoi les Américains mangent-ils dans leur voiture?

Croquer dans un sandwich avec son café sur les genoux tout en tenant le volant dans une main est un exercice périlleux, mais qui est relevé tous les jours par une grande partie des Américains. En parallèle, depuis l’épidémie du Covid en 2020, les chaînes de restauration rapide redoublent d’innovation pour attirer les consommateurs. Selon une étude menée par l’institut de recherche Technomic et publiée par le New York Times les ventes en drive-through ont bondi de 30% entre 2019 et 2022. Pourquoi manger (et boire) dans sa voiture est si courant aux États-Unis ? C’est la question bête de la semaine.

La voiture, un «espace commun aux États-Unis»

Transport privilégié des Américains, la voiture fait partie intégrante de la vie des citoyens depuis l’urbanisation du pays, il y a plus de 70 ans. « Les gens aiment passer du temps seul dans leur voiture », affirme Kim Severson. Journaliste au New York Times et spécialisée dans l’écriture culinaire, la lauréate du prix Pulitzer a signé un article sur la croissance des drive thru aux États-Unis. « La voiture est un espace commun aux États-Unis. C’est même devenu un endroit tendance avec l’avènement des réseaux sociaux. C’est cool de se rendre dans un drive-thru, de commander une boisson et de poster une vidéo en ligne », ajoute la journaliste.

La relation des Américains avec les drive-through, aussi surnommés drive-thru, remontent aux années 1950. En 1948, le tout premier drive-in est créé en Californie. Ancêtre du drive-tru, le drive in est considéré comme une idée novatrice à l’époque. Il faut conduire sa voiture dans un couloir, descendre sa vitre et commander son repas en restant confortablement assis sur son siège. Peu cher et pratique, la restauration rapide séduit jusqu’aux personnalités politiques. Lors de la campagne présidentielle de 1960, Robert F. Kennedy se fait prendre en photo assis sur le capot d’une décapotable bleue pendant qu’il dévore un hamburger. Aujourd’hui, le drive-tru a remplace le drive in. La différence : une fois la commande prise, l’automobiliste mange son repas dans sa voiture. 

Pas un plaisir mais une commodité

« Je ne connais personne qui se lève le matin en pensant à manger dans sa voiture. Ce n’est pas quelque chose que les gens organisent et planifient comme ils le font pour un restaurant. Je ne pense pas non plus que ce soit un plaisir, c’est avant tout une commodité », nuance Jessica Sylvester, diététicienne et fondatrice de Nutrition Group LLC basée en Floride. « Les Américains ont souvent 20 minutes de pause pour manger le midi, ils n’ont pas le temps, ni parfois l’envie de cuisiner » ajoute-t-elle. Une explication partagée par Kim Severson : « Les Américains vont au restaurant pour le plaisir », affirme la journaliste, qui estime que le pays ne s’est toujours pas sorti de l’isolation post-Covid. « D’un côté, les consommateurs veulent retourner au restaurant, mais d’un autre côté, les gens n’ont pas forcément envie de se retrouver ensemble aux supermarchés ou en mangeant rapidement. La voiture est donc un espace sûr ».

Le rôle des réseaux sociaux 

Que ce soit par manque d’argent, par commodité pour son travail, pour rester seul, ou tout simplement pour se dépêcher, commander son repas dans sa voiture est devenu une action revendiquée sur les réseaux sociaux. Les grandes marques de restauration rapide l’ont bien compris et regorgent de spots publicitaires et d’innovations pour encourager les consommateurs à emporter leur repas dans leur véhicule et le partager sur la Toile. Partout, il est possible de consommer « On the move », en se déplaçant  Il existe même des gadgets uniques, comme des plateaux-repas qui s’accrochent au volant de sa voiture, des portes gobelets ou encore des portes sauces à accrocher sur les ventilateurs de la voiture. 

« Aujourd’hui, tout est digital. Il n’y a aucune raison de s’asseoir à une table seul et entouré par des étrangers lorsque l’on peut rester dans le confort de sa voiture », surenchère Jessica Sylvester en faisant référence aux problèmes d’insécurité dans les lieux publics. Reste que manger et boire dans sa voiture n’est pas sans risques. En 1994, une célèbre franchise de fast-food américain fut condamnée à verser 2,8 millions de dollars à une consommatrice qui s’était brûlée en renversant son café dans sa voiture.

À Miami, Musimelange dévoile sa nouvelle saison musicale

Après un tour de chauffe réussi en juin dernier, la série de concerts de musique de chambre Musimelange lance en grande pompe sa dixième saison à Miami. Quatre représentations intimistes figurent au programme de ce voyage musical qui débutera le lundi 29 janvier à 7:30pm, lors d’une soirée intitulée « Bohemia Travel », et qui se clôturera mi-mai. Comme à l’accoutumée, ces rendez-vous musicaux se dérouleront entre les murs du M Building, un espace événementiel implanté en plein cœur de Wynwood.

 

 

 

Créé par la violoniste française Anne Chicheportiche, qui s’est inspirée des salons de la Belle Époque, Musimelange a vu le jour en 2010. Alliant musique, gastronomie et vin, le concept multisensoriel de la jeune quadra originaire d’Antibes se déroule en trois actes. On commence par déguster de grands crus, tout en se sustentant de quelques hors-d’œuvre concoctés par le chef français Vincent Catala, avant de voir débouler les musiciens pour un concert intimiste. Puis, en fin de soirée, lorsque que l’on se régale de douceurs sucrées agrémentées de quelques bulles, le tout servi dans les jardins de l’établissement, on a également la possibilité de rencontrer les instrumentistes de l’orchestre.

Musimelange © Loïc Ercolessi

Lors de la soirée inaugurale, les mélomanes en herbe ou chevronnés vibreront au rythme des mélodies du Trio « Dumky » du compositeur tchèque Antonín Dvořák, interprété par la pianiste Christie Julien et la violoncelliste Ashley Garritson, sans oublier la maîtresse de cérémonie Anne Chicheportiche.

Autres rendez-vous à noter dans vos agendas : le lundi 26 février pour une soirée baptisée « Music Soul », lors de laquelle les musiciens rendront hommage entre autres à Norah Jones et Corinne Bailey Rae, le lundi 8 avril pour un concert nommé « Rococo Rhapsody », mettant en lumière la musique baroque française, et le lundi 13 mai pour la toute dernière représentation de la saison, intitulée « Tutti », qui promet un répertoire éclectique, allant du Baroque au XXIe siècle, joué par la troupe Musimelange au grand complet.

Deux films d’animation francophones à la Maison française de DC

La Villa Albertine DC s’apprête à accueillir la première édition du Festival Animation First à Washington, DC, prévu pour le dimanche 28 janvier à la Maison française. Initié par l’Institut français Alliance Française (FIAF) de New York il y a sept ans, Animation First se distingue en étant le seul festival aux États-Unis dédié à l’animation française et francophone.

Au programme, deux films : à 2pm, le film canadien « Adam change lentement » (When Adam Changes) du Québécois Joël Vaudreuil, l’histoire d’Adam, un adolescent mal dans sa peau, qui voit son corps se transformer en fonction des moqueries de son entourage. Le film, animé par l’artiste français Nicolas Moussette, a reçu le Grand Prix du meilleur long métrage d’animation au Festival international du film d’Ottawa 2023.

 

 

Ce premier film sera suivi de « La grotte sacrée » (The sacred cave) à partir de 4:30pm. Ce film camerounais de Daniel Minlo et Cyrille Massose se passe au cœur de l’Afrique, où un roi est empoisonné par un de ses sujets. Un vieil ermite est appelé à la rescousse et, contre toute attente, il propose à deux proches de la cour de se rendre dans la grotte sacrée, chercher l’antidote capable de le guérir.

 

 

Chaque personne participant à l’événement doit avoir un billet enregistré à son nom et une pièce d’identité correspondant au nom figurant sur la réservation afin d’entrer dans l’ambassade. En raison de mesures de sécurité strictes, il est demandé d’arriver à l’heure et de prévoir un peu plus de temps pour le contrôle de sécurité.

À noter également que du lundi 22 avril au dimanche 1er mai, le Filmfest DC va dévoiler sa programmation, présentant un ensemble de 65 films issus de plus de 35 nationalités.

Publié le 15 janvier 2024. Mis à jour le 23 janvier 2024.

Vie d’Expat: Je me suis totalement trompée sur New York

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel. Aujourd’hui, Zoé, étudiante, qui s’était fait une fausse image de la vie à New York. 

Si vous êtes gentils, vous allez me trouver bien naïve. Et si vous ne l’êtes pas, complètement cruche. Mais voilà, lorsque j’ai décidé de venir à New York poursuivre mes études (un MBA à Columbia), j’étais sûre de trouver une coloc dans l’West Village ou Soho, un truc à la « Friends », des amis pour la vie avec lesquels je partagerais tout.

J’avais un plan. L’amie d’une amie d’un ami qui laissait sa chambre pour un prix d’ami. Elle m’avait dit « Passe me voir dès que tu arrives, on trouvera un moyen de s’arranger. » Prudente, je demandais le loyer de la chambre. « Très en dessous du prix du marché. Il faudra juste me la laisser dans le même état à mon retour l’année prochaine. Ça te va ? » Aucun problème. Je suis une maniaque de la propreté.

J’ai donc débarqué un samedi de septembre avec mes deux énormes valises pour prendre possession de ma chambre à Chelsea. Tout le monde m’a accueillie chaleureusement. C’était tous de brillants étudiants du monde entier promis à un brillant avenir. La chambre était dingue, avec sa propre salle de bains et un accès au roof-top. « Et donc, le prix ? » 2.200$. « Par mois ? » « Non ! » « Ouf ! J’ai eu peur. » « Bah si, par mois ! En vrai, elle est à 2.700 ». Je ne pouvais pas mettre plus de 1.200$. Et encore ! Il ne me restait presque plus rien pour mes sorties et mes cappuccinos à 6$ sans les tips.

Ils ont eu pitié de moi. Ma bienfaitrice a appelé des amis d’amis qui m’ont trouvé une coloc dans East Harlem, mais alors sans Chandler, sans Monica ni Rachel. Une chambre de la taille d’un lit dont la fenêtre ouvrait sur un mur. Des pièges à souris à peu près partout, des cafards de la taille de ma main (je le sais, j’ai dû en jeter plusieurs à la poubelle parce qu’on n’a pas le droit de les écraser). Des types complètement fous qui insultaient les passants près de la bouche du métro… Quand je m’en plaignais, les gens riaient en me disant « Welcome to New York ! »

Je ne sais pas si mes colocs étaient, comme ceux de Chelsea, promis à une brillante carrière, mais j’ai tout de suite posé un verrou à la porte de ma chambre et sangloté plusieurs nuits d’affilée. L’un d’entre-eux adorait se déguiser en poulet pour faire le buzz sur TikTok lorsqu’il se baladait dans les rues de New York. Trop marrant, non ?

Non.

Impossible de changer de coloc pour une vulgaire question de deposit. Eh bien oui : je suis à 800$ près. Évidemment, quand je dis ça ici, tout le monde est mort de rire. Mais voilà : tout l’argent, le mien, celui de ma famille a servi à m’envoyer à Columbia. Je suis fauchée. « Mais alors, qu’est-ce que tu es venue faire à New York ? » m’a répondu, très sérieusement, un étudiant.

C’est vrai que le monde est grand, qu’il existe d’autres villes, d’autres expériences. Mais je suis bloquée ici et ça me rend furieuse. J’ai l’impression de m’être fait avoir. Furieuse contre moi, en fait.

Il ne me reste plus qu’à me promener en dinde pour faire du buzz sur TikTok.

La réponse de French Morning

Merci Zoé pour votre témoignage. Oui, la vie à New York est chère, très chère et nous n’avons malheureusement pas de solutions pour  la rendre plus abordable. Mais, comme toujours, le livre de Michelle Larivey La puissance des émotions pourrait vous aider sur les émotions que vous ressentez, et notamment la colère qui, vous concernant, serait même de la fureur.

À quoi sert la fureur ?

La fureur est une forme de colère relativement intense.

Sa particularité est de combiner mécontentement et impuissance. Elle est en effet une forme particulière de colère suscitée par l’impuissance à résoudre un problème. Nous nous considérons alors, à tort ou à raison, comme étant à la merci d’une personne ou d’une situation.

À quoi sert la fureur ?

Comme la colère, la fureur nous signale qu’un obstacle s’oppose à notre satisfaction. Mais en plus, elle traduit notre impuissance devant cet empêchement. Nous croyons être sans moyens devant l’obstacle, et c’est cette incapacité d’agir efficacement qui transforme notre énergie agressive en rage plus ou moins destructrice.

Ma fureur m’indique que je me sens impuissant, dépourvu de pouvoir sur ma satisfaction. C’est peut-être cette conviction qui m’a amené jusqu’ici à « répéter » une façon de faire qui ne mène à rien; ou, au contraire, c’est peut-être le fait de toujours recourir à une manière inefficace de l’atteindre qui me plonge dans l’impuissance. Je me vois de surcroît comme étant à la merci des autres. Je ne peux envisager aucune solution de rechange.

Il est donc essentiel que la personne enragée trouve un exutoire à sa frustration. À défaut de quoi, l’accumulation pourra l’amener à « éclater » dans une action extrême dont les conséquences seront beaucoup plus néfastes pour elle que le soulagement temporaire qu’elle en aura retiré.

Que faire avec la fureur ?

Si elle permet d’exprimer le trop-plein d’émotion, elle ne favorise pas la recherche d’une solution constructive. Mais il est bon, parfois, d’exprimer une fureur trop envahissante : une certaine évacuation de la charge émotionnelle me rend plus disponible; elle me permet de rester en contact avec l’émotion et, ce faisant, de trouver une issue qui me convienne.

Il est toujours important de ressentir ma fureur. La ressentir ne préjuge pas d’une action insensée. Au contraire, cela permet de trouver ce qu’il est approprié de faire pour sortir de l’impuissance.

Pour sortir de l’impuissance, il suffit souvent de prendre les choses en main au lieu de compter sur les autres. Mais lorsque je suis réellement impuissant, il n’y a rien d’autre à faire qu’à l’accepter. Devant certaines réalités existentielles, je suis en effet impuissant et le demeurerai quoi que je fasse. Dans ces cas, il est plus sain de vivre avec mon impuissance et les sentiments qu’elle provoque.

? Retrouvons-nous dans 15 jours avec l’histoire d’Emma.

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On a testé la livraison des courses par drone

Si vous vivez dans la métropole Dallas-Fort Worth, vous faites partie des 1,8 million de foyers qui peuvent désormais se faire livrer leurs courses par drone. Walmart, la première grande chaîne américaine de supermarchés à tester l’expérience après avoir signé un partenariat avec Wing, une société du groupe Alphabet, et avec Zipline, spécialisée dans la livraison par drone de matériel médical, vient d’étendre l’expérience à 75% de la population de la région.

Cela faisait plusieurs fois que nos siestes dans le transat étaient interrompues par des drones faisant des allers-retours autour de la maison – nous pensions que nos voisins testaient leur nouveau joujou. Jusqu’à l’arrivée du prospectus de Walmart qui nous informait que la livraison par drone était désormais disponible dans notre quartier. Gratuite et en moins de 15 minutes. Il n’en fallait pas beaucoup plus pour nous convaincre de missionner ce petit appareil volant de nous livrer notre goûter.  On fait le point sur cette première expérience.

Comment ça marche ?

  1. On télecharge l’application Wing Delivery
  2. On renseigne son adresse pour confirmer son éligibilité, puis la zone où seront livrés les paquets
  3. On fait ses courses depuis l’appli comme on le ferait depuis n’importe quel autre site de e-commerce
  4. On se dépêche de préparer la zone de livraison à réception de la notification de préparation de commande
  5. On suit le parcours de notre drone en vol comme on suivrait notre conducteur sur Uber, et on le cherche des yeux dans le ciel (il peut aller jusqu’à 113 km/h !)
  6. On s’installe bien confortablement pour admirer l’arrivée du petit engin. À vrai dire, on a à peine le temps de s’extasier devant l’opération que le drone a déjà repris son envol
  7. On ouvre le ou les petit(s) colis plastifié(s) que l’on prend soin de jeter dans la poubelle recyclable
© Wing Delivery

Qu’est-ce qu’on en a pensé ?

Cette première expérience est globalement une réussite. L’appli est ludique et l’approche gamifiée la rend extrêmement simple d’utilisation. On déchante un peu malheureusement en découvrant le catalogue : de nombreux produits low cost de la marque Walmart, beaucoup de choses à grignoter, quelques articles de dépannage (pêle-mêle des gommes, des post-it ou encore des pellicules de polaroïd ), très peu de produits bio, des fruits et légumes à des prix élevés donc dissuasifs (1,77$ la pomme Granny, 1,07$ la pomme de terre Russet ou encore 0,88$ l’orange) et un nutri-score moyen de D sur l’ensemble du catalogue. L’offre est alléchante pour une envie soudaine de M&MS ou d’un plat préparé à l’heure du déjeuner, un peu moins pour les amateurs de nourriture healthy.

 

 

Autre observation, on ne trouve ici ni articles lourds ni articles volumineux qui menaceraient l’équilibre du drone en vol. Pour autant, on doit admettre que se faire livrer les courses par drone, c’est sacrément fascinant, pour les petits comme les grands. Plus encore quand on sait que la livraison restera gratuite pour une durée indéterminée pour les early adopters. On signe tout de suite le jour où Whole Foods ou Target décident de s’y mettre aussi !

Côté planète, on valide aussi pour l’impact environnemental beaucoup plus faible qu’une livraison traditionnelle (selon une étude realisée par Carnegie Mellon University, les drones pourraient avoir une consommation d’énergie par colis jusqu’à 94% inférieure à celle des autres véhicules); mais on déplore un peu le fait de devoir troquer la pollution de l’air pour de la pollution sonore.

Enfin, côté pratique, on note les horaires d’ouverture plus réduits qu’en magasin (9am à 5pm, 7 jours sur 7), la forte dépendance à la météo (interruption de service les jours de grands vents), le manque de fiabilité sur le temps de livraison (29 minutes au lieu des 13 annoncées). Mais on admet malgré tout que le service est utile pour un dépannage et qu’on renouvèlera rapidement l’expérience, rien que pour le fun !

Quand la «French House» rencontre les statues de Madame Tussauds à Brooklyn

Le collectif de DJs Maison Disco s’associe au musée de cire le plus connu au monde pour une soirée exceptionnelle le samedi 10 février à l’Avant Gardner à Brooklyn.

Une expérience immersive aux sons du meilleur de la « French House » des années 1990, dans un univers inspiré par Madame Tussauds et ses sculptures figuratives.

Le musée en profitera pour dévoiler en exclusivité deux nouvelles statues d’un duo français pionnier du genre ! Plein d’autres surprises prévues pendant la soirée. Tickets en pré-ventes à 25$ disponibles ici.

Les soirées Maison Disco rendent hommage au mouvement de la « French Touch » créé en France dans les années 1990 par des groupes comme Daft Punk, Cassius et Breakbot, et à son héritage actuel avec des artistes comme Yuksek, Myd et Gesaffelstein. L’objectif du collectif est également de faire découvrir des DJs talentueux.

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Brèves new-yorkaises: À la Saint-Valentin, dites-le avec un… cafard

Arrêtez tout : il a neigé à New York ! Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Le budget des bibliothèques et des écoles ne connaîtra pas de réductions majeures au cours de l’exercice 2025 grâce à des revenus meilleurs que prévu, a déclaré le maire Eric Adams.

? De son côté, la gouverneur de l’État a promis une enveloppe de 4,3 milliards de dollars pour aider la ville à gérer les dépenses liées aux demandeurs d’asile.

?Une étude publiée par une université de l’Ivy League a montré qu’Instagram a gagné en recettes publicitaires ciblée sur des adolescents de 13 à 17 ans, 4 milliards de dollars en 2022 et TikTok 2 milliards sur la même tranche d’âge. YouTube, un milliard auprès des enfants de 12 ans et moins et Facebook 140 millions. Sur le même sujet, la gouverneure a déclaré récemment qu’elle ferait pression pour que davantage de lois réglementent les médias sociaux, en particulier en ce qui concerne les algorithmes addictifs qui pourraient causer la dépression chez les adolescents.

??‍⚖️ Le tueur en série présumé, Rex Heuermann, surnommé le « Long Island Serial Killer », a été inculpé d’un quatrième meurtre. Toute son histoire à lire ici.

??‍⚖️ Le maire de NYC a collecté 732.000 $ en moins de deux mois pour payer les frais juridiques liés à une enquête fédérale sur la collecte de fonds de sa campagne, principalement auprès de l’ancien maire de New York Michael Bloomberg, l’oligarque ukraino-britannique Leonard Blavatnik et l’investisseur en cryptomonnaie Brock Pierce.

❄️ Après une absence de 701 jours, ça y est, elle est là ! Qui ? La neige ! À propos, rappel de la loi : les propriétaires d’immeubles sont tenus de dégager un chemin dans la neige d’un mètre vingt au minimum et de déblayer les arrêts de bus et les bornes d’incendie devant leur entrée. En une seule journée, 2034 plaintes ont été déposées contre des immeubles qui ne l’avaient pas fait. Les contrevenants risquent une amende de 100$ et 150$ en cas de récidive.

? Selon l’étude, le coût des dépenses d’un retraité à New York s’élève à 73.140 $ par an.

? Jusqu’en 2020, des centaines de New-Yorkais retiraient leur pantalon pour le « No Pants Subway Ride ». organisé par Improv Everywhere (connu pour ses évènements publics éphémères) et prenaient donc le métro en culotte et caleçon. Il semble que cette tradition soit désormais interdite.

? Le dépôt de sacs poubelles dans des bacs, plutôt que sur les trottoirs, a entraîné une diminution du nombre de rats de 68% dans certains quartiers qui servaient de test, selon le service d’assainissement de la ville. Ailleurs, la diminution se situe autour de 6% en moyenne.

? Le prix d’une location ou de l’achat d’un appartement à New York a bondi d’environ 68 % entre 2012 et 2022, soit une hausse plus importante que dans toute autre grande région métropolitaine des États-Unis.

? Après 5 mois et 2,4 millions de dollars de dépenses, le pont de Brooklyn brille à nouveau de mille feux (en fait, 56 nouveaux éclairages). 120.000 voitures, 30.000 piétons et 4.000 cyclistes l’empruntent tous les jours.

? Désormais, les employés municipaux dont les responsabilités professionnelles ne leur permettent pas de travailler à distance pourront bénéficier d’une semaine sur deux à quatre jours travaillés.

? La ville a reçu en 2023 plus de 51.000 plaintes concernant des voitures garées illégalement dans la rue sans plaque d’immatriculation. Sur ces plaintes, la municipalité n’a retiré que 1.821 voitures, soit seulement 3,5 %.

? Péage à l’entrée de NYC en dessous de la 60e rue : les habitants du Lower East Side attaquent le MTA qui « n’a pas pris en considération l’impact d’une telle décision sur la communauté ».

? Uber et Lyft ont convenu de régler à leurs chauffeurs un arriéré de salaires impayés à hauteur de 328 millions de dollars. Par ailleurs, ces mêmes chauffeurs vont pouvoir commencer à bénéficier de congés maladie.

? Le zoo du Bronx propose d’offrir pour la Saint Valentin à l’être que vous aimez, un cafard. Un vrai. Plutôt que des fleurs (parce que c’est périssable) ou du chocolat (votre lover a probablement des kilos à perdre), un cafard. Vous pouvez même lui donner un nom (commande à passer avant le 8 février). Au pire, rabattez-vous sur les chaussettes aux imprimés cafardeux. Dans tous les cas, n’oubliez pas : « les cafards sont éternels », comme votre amour.

??‍⚖️ Depuis 1989, l’État de NY a versé 322 millions de dollars aux personnes incarcérées à tort. C’est le montant le plus élevé de tous les États d’Amérique.

?️ Les colossaux paquebots de croisière rejetant leur noire fumée issue de la combustion de diesel continueront à polluer NYC pendant dix ans encore. Le tout électrique pour ces gros bateaux sera obligatoire à partir de 2035.

? Comme chaque année, c’est l’immeuble de la société Verizon qui a été déclaré comme le « bâtiment le plus laid de New York ». Situé sur Pearl Street, il est souvent comparé à un lave-vaisselle.

? La plus ancienne forêt du monde, formée il y a 385 millions d’années, se trouverait dans l’État de NY.

Ⓜ️ Après qu’un groupe de jeunes a réussi à voler un métro pour faire une virée sur les rails, le MTA a décidé de poser des verrous sur tous ses trains.

? L’infirmière avait été payée par des parents pour délivrer de faux certificats de vaccination. Elle risque 300.000$ d’amendes et une interdiction d’exercer.

? Le groupe de rock Green Day a fait une apparition surprise à la station Rockefeller Center, jouant des hits tels que « American Idiot » et « Basket Case » après être entré dans le métro déguisé.

? Un voyageur a été arrêté vendredi à l’aéroport international John F. Kennedy pour avoir introduit de la cocaïne dans des sacs de crevettes géantes et congelées.

? D’après la loi, votre propriétaire est tenu de chauffer votre appartement à 68°F (20ºC) au minimum. Dans la réalité, les habitations sont tellement chauffées qu’il n’y a pas d’autre solution que d’ouvrir la fenêtre pour les refroidir…

✈️ Vous prenez l’avion à LaGuardia ? Allez donc faire un tour dans les nouveaux espaces sur deux étages du terminal B. Vin – dont certaines bouteilles « introuvables ailleurs », selon le sommelier -, cocktails et caviar sont au menu en attendant l’ouverture d’un grand restaurant l’année prochaine.

?‍? Cette petite fille découvrait NYC pour la première fois. Sa maman lui a passé une caméra au cou pour capter ses réactions – et les partager sur TikTok, tant qu’à faire – et l’enfant a détesté la ville. Oups !

⏰ Madonna poursuivie en justice par ses fans pour avoir commencé son concert en décembre dernier à NYC, à 10:45pm au lieu de 8:30pm, comme prévu.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Les meilleurs endroits pour jouer au flipper à New York

Vous les avez peut-être fréquentées, dans les années 80, ces salles de flippers où vous dépensiez tout votre argent de poche dans des machines bruyantes et colorées avec, pour objectif, faire claquer une partie gratuite, décrocher une extra ball ou, récompense ultime, laisser vos initiales associées au high score.

Les flippers ont suivi l’évolution de la société des loisirs pendant des années : cow-boys, pinups, films célèbres, sports divers, groupes de rock, missions dans l’espace, lutte contre des aliens… Chaque décennie a apporté son lot d’inventions technologiques comme le multiball, les voix de synthèse ou les scores digitaux.

© Nicolas Cauchy

Mais les flippers ont un énorme défaut : ils coûtent horriblement cher. À l’achat, mais surtout, à l’entretien. Ils consomment énormément d’électricité et tombent tout le temps en panne. On parle de mécanique, de fusibles, d’ampoules et d’élastiques… de belles voitures de course, en somme, dont il faut s’occuper.

D’autant que, et c’est là tout le plaisir du joueur, il est autorisé et même conseillé de les secouer un peu, ces grosses machines, pour éviter les « coulantes », aider la balle à rebondir, briser les trajectoires. Car, à la différence d’un jeu vidéo, l’aléatoire et l’imprévisible sont au rendez-vous de chaque partie. D’où, parfois, la brûlante frustration des parties expédiées en quelques minutes, les trois balles perdues à peine lancées.

À partir des années 2000, les salles de flippers ont fermé les unes après les autres pour disparaître tout à fait. À New York, le Musée du flipper n’a pas rouvert ses portes après la pandémie. Avait-on sonné la fin de la partie ? Non ! Welcome to New York, la ville de tous les possibles.

Nous avons visité sept salles où faire des flippers à Manhattan et Brooklyn et les avons toutes testées avec beaucoup de plaisir, mais aussi de subjectivité. Si vous vous y rendez à votre tour, attendez-vous à lire sur les panneaux de nombreuses machines, les initiales FMO – pour French Morning – parmi les meilleurs scores…

Barcade – Brooklyn & Manhattan

© Nicolas Cauchy

On compte trois salles Barcade à New York, dont une à Brooklyn, l’originale ouverte en 2004, et deux autres à Manhattan. Même s’il s’agit de franchises, elles ont chacune leur spécificité.

Pour y entrer, vous devrez d’abord prouver que vous avez plus de 21 ans. Munissez-vous donc d’une pièce d’identité (l’IDNYC n’est pas acceptée), sésame indispensable, pas de négociation possible. Ensuite, vous pénétrerez dans une grande salle longue ou carrée, à la population mixte, avec bar à bières (comptez environ 9$) ou soda (2$). Mais vous n’êtes pas obligé de consommer. Échangez ensuite vos billets de 1, 5, 10 ou 20 dollars contre des jetons à utiliser dans les machines (vous pouvez également retirer de l’argent sur place). Une partie de flipper coûte trois jetons, soit 0,75$. Un jeu vidéo comme PacMan, seulement un jeton, mais on n’est pas là pour ça. Un bon joueur peut donc y passer une bonne heure pour le prix d’un latte ailleurs. Qui dit mieux ?

À Brooklyn, le contrôle de l’identité se fait au bar où l’on vous donne un petit verre pour y mettre vos jetons. La dizaine de flippers sont en bon état, récents, avec même, et c’est plutôt rare, une machine des années 90, pour les nostalgiques. À Manhattan, préférez la salle de St Mark’ Place à celle de Chelsea qui compte moins de flippers et pas toujours en bon état – le jour de notre venue en tout cas.

Pour conclure, Barcade est parfait pour le joueur solitaire qui passera des heures sur la dizaine de flippers, comme pour la bande de copains, ou de copines, un peu geek. Une partie de Donkey Kong ou de PacMan viendra même créer une petite respiration entre deux extra balls.

Barcade à Chelsea, 148 West 24th St; toujours à ManhattanSt. Mark’s Place, 6 St. Mark’s Place; à Brooklyn, 388 Union Ave.

Jackbar – Williamsburg

© Nicolas Cauchy

Avec ses quatorze flippers parfaitement entretenus, Jackbar pourrait bien être le paradis des amateurs de pinballs. Chaque partie vous coûtera un dollar en billet à introduire directement dans la machine. Pensez donc à venir avec du cash, même si le bar vous fera la monnaie. Les bières sont à 9$ et il nous a semblé indispensable de consommer. La bande son est plutôt rock, voire hard rock, le volume des flippers poussé à fond, le personnel derrière le bar vraiment sympa. L’après-midi, les joueurs sont plutôt des hipsters dans les règles de l’art – avec bonnet s’il vous plaît –  et le soir, des bandes de copains.

Si vous habitez Brooklyn, Jackbar est probablement le meilleur spot pour une expérience 100% flippers, sans aucun  jeu vidéo, dans un fracas étourdissant de musique et de sons synthétiques.

Jackbar143 Havemeyer St, Brooklyn. Ouvre à 1pm.

Sunshine Laundromat – Green Point

Le principe est celui d’un speakeasy. De l’extérieur, rien ne laisse imaginer que vous puissiez trouver ici autre chose que des machines à laver. Mais poussez la porte du fond et vous découvrirez le bar et ses quatre flippers. Comme ailleurs, la bière est à 9$, mais personne ne vous demandera de justifier votre identité. Il semblerait que vous puissiez venir avec vos enfants, des réhausseurs sont disposés sous chaque machine. Le jour de notre venue, l’ambiance était plutôt morose en cette fin d’après-midi et, détail de puriste, les flippers difficiles à bouger, comme fixés au sol.

Une expérience mitigée, donc, mais parfaite si vous avez une machine à faire, ou pour initier votre enfant à la passion du flipper – ou bien si vous pratiquez le pinball en secret et que vous cherchez une adresse cachée. 

Sunshine Laundromat860 Manhattan Ave, Brooklyn. Ouvre à 5pm.

Midway – Williamsburg

© Nicolas Cauchy

C’est davantage un bar qu’une salle de flippers, mais l’expérience en vaut la peine si vous êtes un hipster pur jus, ou que vous cherchez à en côtoyer. À la disposition des consommateurs, trois flippers plutôt sympas et peu sensibles au « tilt » – la machine s’éteint lorsque vous la bougez trop. Vous pourrez les bouger en tous sens.

Le soir de notre venue, la personne derrière le bar s’est montrée particulièrement antipathique. On se serait presque cru en France. Mais cela fait partie de l’expérience pour qui cherche du local, du brut, une bande son vraiment sympa et des toilettes couvertes de tags comme dans l’East Village des années 70. Bref, on n’est pas là pour boire des latte.

Une expérience à réserver, donc, à ceux qui ne veulent pas écouter Taylor Swift, qui n’en peuvent plus du jovial « What can I do for you ? » et chercheraient à côtoyer des hipsters en vrai.

Midway, 272 Grand St, Brooklyn. Ouvre à 5pm

The Bumper Factory – Upper West

© Nicolas Cauchy

Rarement, l’expression « autre salle, autre ambiance » n’aura été aussi bien employée pour comparer The bumper factory avec les autres adresses. On pourrait ici aussi parler d’un speak easy puisque la salle est cachée dans une école… d’arts martiaux. De l’extérieur, une discrète affiche signale la vocation secrète de l’établissement.

Le règlement se fait à la demi-heure, à l’heure ou même à la journée. Carte de crédit acceptée, mais pas d’Apple Pay. Dans ce laps de temps, vous pourrez jouer autant de parties que vous voudrez. La dizaine de flippers se trouve en sous-sol, sans fenêtre ni décoration. Aucune distraction. Le lieu est si peu convivial qu’il s’adresse au fan véritable, celui qui ne vient pas pour le décor, mais pour le jeu. Et ça marche. En deux ou trois parties, vous ferez corps avec la machine, plus rien n’existera d’autre autour de vous, comme au bon vieux temps.

Le mode « forfait » est idéal pour tester un nouveau flipper avant d’inscrire votre score parmi les meilleurs. Il est également très rentable pour initier votre enfant qui pourra perdre autant de balles qu’il veut sans avoir à remettre de l’argent dans la machine. Il manquera peut-être au puriste la joie de la « partie gratuite » obtenue grâce à son jeu exceptionnel – en mode forfait toutes les parties sont gratuites.

The Bumper Factory, 103 W 73rd St. Ouvre les samedi et dimanche uniquement, à partir de 2pm.

Pour résumer

  • Vous voulez passer un après-midi ou toute une soirée à jouer aux flippers sans vous ruiner ? Barcade.
  • Vous avez une lessive à faire ? Sunshine Laundrate.
  • Vous voulez passer une soirée sympa entre amis ? Jackbar.
  • Vous êtes un hipster ou vous cherchez du local, du vrai, du brut ? Midway.
  • Vous prenez le flipper très au sérieux et cherchez à renouveler vos souvenirs d’enfants ? The Bumper Factory.