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Brèves new-yorkaises: Éclipse, avion supersonique et bottes d’Elton John

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

?️ Un groupe d’hommes appartenant à une communauté juive hassidique de New York a été arrêté dans un tunnel secret creusé le long d’une synagogue de Brooklyn.

? Le New York Times a mené l’enquête pendant une trentaine de jours : le maire de NYC possède 10 costumes, 19 cravates et change de tenue au moins quatre fois par jour.

? Le vent a soufflé cette semaine et la nouvelle tour de Brooklyn a beaucoup bougé, comme on peut le voir sur cette vidéo impressionnante.

?‍? La gouverneure de l’État de NY a annoncé la création d’un nouveau centre informatique baptisé « Empire AI ». Doté de 400 millions de dollars de financement public et privé, le centre réunira sept institutions de premier plan de l’État avec, pour objectif, la création d’emplois, la recherche et le développement dans le domaine de l’IA.

? Expulsés du Brooklyn Bridge, les vendeurs ambulants occupent désormais les rues de Dumbo, en dessous. On compte environ 20.000 personnes en attente de permis de vente dans la rue. L’obtention de ces permis – et donc l’obligation de déclarations de chiffre d’affaires – génèrerait 17 millions de dollars de profit pour la ville.

? Les vitraux colorés qui ornaient le cabinet de travail d’Émile Zola dans sa maison de Médan (Yvelines) ont été retrouvés, 120 ans après leur disparition, à… New York.

? Le classement des villes les plus chères au monde (la première ne va pas vous étonner).

Ⓜ️ Apparemment, il serait très simple de passer les nouvelles portes du métro sans payer. MTA a déjà dépensé 700.000$ pour développer ce nouveau système censé éviter la fraude.

? La gouverneure avait promis d’ajouter 850 lits dans des hôpitaux publics et privés de l’État, dont environ la moitié dans la ville de New York pour soigner les malades atteints de maladies psychiatriques. Jusqu’à présent, 629 lits sont utilisés.

?‍♀️ Tous les mois, 200 officiers de police démissionnent de leur fonction.

? Pour la première fois depuis un siècle, une éclipse totale du soleil est prévue le 8 avril prochain à partir de 3:15pm et ce, pendant trois heures et demie.

? La librairie Bluestockings, située dans le Lower East Side est menacée d’expulsion par son propriétaire en raison des services qu’elle propose aux sans-abri et aux drogués, comme une salle de bain, des produits d’hygiène, des snacks, des vêtements et des kits de prévention d’overdose. Les voisins et le propriétaire s’opposent à ces services et demandent la fermeture de la librairie.

? De nouveau, un adolescent a été tué alors qu’il faisait du « subway surfing », c’est-à-dire qu’il sautait de wagon en wagon depuis le toit d’une rame de métro à Brooklyn.

? Une page Facebook rend hommage aux livreurs de nourriture décédés à New York, les considérant comme des héros tombés au combat. Depuis la mise en ligne de la page en 2020, plus de 40 livreurs sont décédés, principalement dans des accidents de la route.

✈️ L’aéroport JFK fait partie des 10 aéroports les plus stressants au monde, à cause, notamment, du nombre important de voyageurs et des retards fréquents.

? Fermeture de la librairie Barnes and Noble de Tribeca après seize années d’existence.

✈️ La NASA a dévoilé son avion supersonique X-59 volant à une vitesse d’environ 1.500 km/h. Objectif : relier Londres à New York en 90 minutes.

? Le quartier le moins cher de New York pour acheter une maison ou un appartement est celui de Briarwood, dans Queens.

? Le fameux chocolat de Glace (prononcer « gloss » ) sur Madison vaut-il ses 10$ et ses 20 minutes, minimum, d’attente ?

? Elton John mettra ses bottes, un piano et une centaine d’autres lots en vente chez Christies en février prochain.

? En 1970, les taxis new-yorkais étaient des Peugeot 505… Mais pas très longtemps.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Le Frenchy Comedy Club revient à New York (line-up actualisé)

Ce ne sont plus cinq comme annoncé le mois dernier mais huit humoristes qui viendront finalement le vendredi 19 janvier sur la scène new-yorkaise. Pour sa deuxième édition, le Frenchy Comedy Club verra se produire les Belges Sérine Ayari (présentera en mai prochain, à Lyon et Paris, son premier spectacle «À l’aise ») et Alex Vizorek (chroniqueur sur France Inter et dans Télématin, il se produira au Casino de Paris en novembre 2024) et les Canadiens Virginie Fortin (actuellement en tournée pour son deuxième one-woman-show « Mes Sentiments ») et Mike Ward (présentera son nouveau spectacle « Modeste » avant de partir en tournée fin janvier).

Se joindront à la troupe l’humoriste et rappeur Youssoupha Diary, et les stand-uppers comédiens Redouane Behache et Samia Orosemane.Et aux commandes de la soirée, le plus français des Anglais, Paul Taylor que French Expat avait reçu l’an dernier (podcast ici).

 

Comme nous vous l’avions annoncé quand la représentation du 8 octobre dernier avait été annulée pour des raisons de salle, ceux qui ont gardé leur(s) billet(s) pourront venir à l’un des deux spectacles du vendredi 19 janvier, à 7pm ou à 9pm. Rendez-vous donc au Sony Hall, West Side à Manhattan (235 W 46th St). Les billets sont en vente ici.

 

Publié le 21 décembre 2023. Mis à jour le 16 janvier 2024.

Ouverture de la plateforme Parcoursup: Pourquoi poursuivre ses études en France?

[Article partenaire] Saviez-vous que la France est le quatrième pays d’accueil des étudiants étrangers dans le monde et le premier pays non anglophone ? Chaque année, de plus en plus d’étudiants du monde entier choisissent de poursuivre leurs études dans les écoles françaises, attirés par la qualité de l’enseignement et le cadre de vie propice.

C’est notamment le cas de Sofiane Zerouali, qui a choisi de rejoindre le bachelor de l’EDHEC Business School après l’obtention de son baccalauréat. « L’EDHEC est une école très prestigieuse et reconnue en France ainsi qu’à l’étranger. Je souhaitais absolument retrouver une dimension cosmopolite car j’ai eu la chance d’aller au Lycée Français de Singapour et en rejoignant le BBA de l’EDHEC, j’avais l’occasion de travailler avec des étudiants du monde entier et en anglais. »

Une école classée parmi les meilleures

En effet, pour la deuxième année consécutive, l’EDHEC se classe parmi les dix meilleures écoles de commerce en Europe selon le classement du Financial Times. Grâce à ses parcours entièrement en anglais, son programme post-bac a réussi à attirer des étudiants internationaux, représentant aujourd’hui plus de 70% des élèves dans ses parcours anglophones.

« L’aspect international a joué un rôle déterminant dans ma décision, car j’ai passé mon secondaire au Lycée Winston Churchill à Londres. Grâce au programme Global Business, nous avons la possibilité d’étudier sur trois continents, de nous immerger dans différents systèmes éducatifs à travers le monde et d’apprendre à être flexibles et adaptables, deux qualités essentielles pour réussir professionnellement », confie de son côté Périnne Sbraire. 

Des formations tournées vers l’international

Le programme EDHEC International BBA propose deux parcours dispensé 100% en anglais :

? Le parcours Global Business est dispensé sur trois continents, dans trois institutions prestigieuses : l’EDHEC Business School (France), l’UCLA Extension (États-Unis) et l’Université technologique de Nanyang (Singapour). Ce programme offre aux étudiants une expérience académique enrichissante au sein d’un environnement multiculturel. Ils auront l’opportunité de combiner des périodes d’études avec de longs stages, leur permettant ainsi de mieux appréhender les défis de la mondialisation et de se préparer à une carrière internationale dans un monde globalisé. « J’ai eu la chance d’avoir voyagé et vécu dans plusieurs pays dès mon plus jeune âge. C’est pourquoi je voulais à tout prix poursuivre mes études dans un environnement international », explique Mélanie Hervé, « lorsque j’ai découvert le programme post-bac EDHEC International BBA et son parcours Global Business, j’ai su qu’il était fait pour moi : il combine des expériences internationales avec des expériences professionnelles dès la sortie du lycée. » 

? Le parcours Business Management a été conçu pour les étudiants qui cherchent à atteindre un équilibre entre spécialisation académique, spécialisation professionnelle, expérience internationale et expérience professionnelle. Ils peuvent personnaliser leur parcours chaque année en fonction de leurs objectifs grâce à la flexibilité et à la diversité des choix offerts. De plus, ils vivront une expérience inoubliable lors d’un échange académique de six mois minimum dans l’une des 160 universités partenaires renommées de l’EDHEC. « Dans le cadre de mes études à l’EDHEC, j’ai rejoint Pace University à New-York pour y effectuer un Global Manager Certificate » , raconte Enzo Auer, « les enseignants étaient passionnants et les cours incroyablement dynamiques. L’abondance de choix de cours au sein du BBA et l’opportunité d’une expérience internationale m’ont permis de bâtir mon projet professionnel. Aujourd’hui, je suis en train de poursuivre ma troisième année de spécialisation en finance, entièrement en anglais. » 

Au cours de leurs études, les étudiants auront également l’opportunité d’effectuer l’ensemble de leur stage à l’étranger, pouvant cumuler jusqu’à 18 mois d’expérience professionnelle. Pour les accompagner dans leur projet, l’EDHEC a créé le Career Centre. Ce service spécialisé accompagne les étudiants tout au long de leur parcours académique pour créer un lien solide entre leur formation et leur future carrière professionnelle. Il leur propose un suivi personnalisé en fonction de leurs aspirations et de leurs besoins spécifiques.

Grâce à son vaste réseau de partenaires d’entreprises, le Career Centre met à disposition plus de 60,000 offres de stages et d’emplois chaque année, tout en organisant de nombreux événements tout au long de l’année. Les étudiants pourront également bénéficier du vaste réseau alumni de l’école, qui compte plus de 55,000 diplômés répartis dans plus de 130 pays. « J’ai eu la chance de découvrir quatre entreprises, cumulant ainsi dix-huit mois d’expérience dans différents domaines du marketing. Forte de mes années au BBA et de mes expériences professionnelles, j’ai décidé de découvrir une autre facette du métier : le marketing opérationnel, en intégrant la maison Chanel », avance Mélina Belouet.

Quelles sont les conditions d’admission ?

Le programme EDHEC International BBA est accessible à tous les lycéens préparant le baccalauréat français ou son équivalent. Les admissions se font sur Parcoursup à partir du jeudi 18 janvier et une analyse complète du dossier de candidature et un oral de motivation constituent les deux épreuves requises pour l’admission.

Les candidats qui préparent un autre diplôme équivalent du baccalauréat français tel que le High School Diploma peuvent également déposer leur candidature, cette fois-ci directement sur le site du BBA.

Ce processus de candidature permet aux élèves de lycéens français de postuler au programme EDHEC International BBA depuis l’étranger, sans devoir se déplacer en France. De plus, il est possible de réaliser l’oral de motivation à distance, offrant ainsi aux candidats une grande flexibilité.

Pour en savoir plus, téléchargez la brochure en cliquant ici.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Neige: Où skier autour de Washington DC?

Washington DC n’est peut-être pas connue pour ses paysages enneigés, mais les États environnants offrent de beaux sites à ceux qui recherchent des pistes pour entretenir leur forme ou simplement pour se plonger dans l’ambiance d’après-ski. Que vous soyez un athlète chevronné ou un débutant désireux de dévaler la poudreuse, voici cinq destinations de ski autour de Washington qui promettent une jolie aventure hivernale.

À moins de 2h de DC

Liberty Mountain Resort : 16 pistes, jusqu’à 360 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2024.

Les soirées ski avec le Epic Pass commence à partir de 3pm pour 57 dollars. © Liberty Mountain Resort

Liberty Mountain Resort, située en Pennsylvanie à environ 1h30 au nord de Washington DC, est un paradis pour les amateurs de sports d’hiver. La station offre un mélange de pistes adaptées aux débutants et de pistes difficiles pour les skieurs et snowboarders avancés. Elle est ouverte les lundi et mardi de 9am à 8pm, les mercredi et jeudi de 9am à 9pm, le vendredi de 9am à 10pm, le samedi de 8am à 10pm, et le dimanche de 8am à 8pm. Comptez 99 dollars pour la journée avec un Epic Day Pass78 Country Club Trail, Fairfield, Pennsylvanie.

Whitetail Resort : 23 pistes, jusqu’à 550 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2024.

La station a 9 télésièges pour parcourir sa montagne. © Whitetail Resort

Situé à moins de deux heures de route de DC,toujours en Pennsylvanie, le Whitetail Resort est un choix populaire auprès des Washingtoniens. Bénéficiant d’une variété de pistes adaptées à tous les niveaux de compétence, le domaine est ouvert tous les jours de 9am à 9pm, et ferment à 5pm le lundi, mardi et mercredi. Comme pour la station précédent, la journée coûte 99 dollars avec un Epic Day Pass. 13805 Blairs Valley Rd, Mercersburg, Pennsylvanie.

Entre 2h et 3h de DC

Wisp Resort : 33 pistes, jusqu’à 950 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à mars 2024.

Cette année, la station propose des prix spéciaux pour les étudiants d’université. © Wisp Resort

Niché dans les montagnes du Maryland, le Wisp Resort constitue une escapade pittoresque pour les amateurs de sports d’hiver. À environ trois heures de Washington DC, la station de ski propose une gamme variée d’activités, notamment le ski, le snowboard et même le snowtubing. Avec ses vues imprenables sur le lac Deep Creek et ses pistes bien entretenues, le domaine est ouvert de 9am à 9pm du mercredi au samedi, de 9am à 5pm du dimanche au mardi. Pour voir le niveau d’enneigement des pistes, la station a deux cameras accessibles en ligne. Comptez 99 dollars pour un pass à la journée le weekend, et 89 dollars pour la semaine. 296 Marsh Hill Road, McHenry, Maryland.

Massanutten Resort : 14 pistes, jusqu’à 900 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2024.

Des leçons de ski sont également proposées pour 134 dollars de l'heure © Massanutten Resort

Massanutten Resort, situé à seulement 2h30 de Washington DC, est un joyau de la vallée de Shenandoah. La station bénéficie d’un dénivelé impressionnant et d’un large éventail de terrains, ce qui la rend adaptée aux skieurs de tous niveaux. Avec des tarifs abordables (52 dollars la journée), cette station de ski est ouverte de 9am à 9pm du vendredi au lundi inclus, de 9am à 5pm du mardi au jeudi. Avant de réserver, on peut regarder les pistes en temps réeel sur ce lien. 1822 Resort Dr. à McGaheysville en Virginie.

À plus de 3 heures de DC

Canaan Valley Resort : 47 pistes, jusqu’à 1305 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à début mars 2024.

Il est possible de loger sur place pour environ 200 dollars par nuit. © Canaan Valley Resort
Il est possible de loger sur place pour environ 200 dollars par nuit. © Canaan Valley Resort

Un peu plus loin de Washington DC, la Canaan Valley Resort offre une vraie expérience hivernale, haute en altitude pour la région, en Virginie occidentale. À environ trois heures de route, la vallée de Canaan est réputée pour sa beauté naturelle et ses chutes de neige abondantes. On peut voir le grand manteau sur toute la vallée avec les Live Cam du site. Comptez 80 dollars pour une journée le weekend ou 70 dollars pour 4 heures. Les pistes sont ouvertes tous les jours de 9am à 4:30pm donc il n’est pas possible de skier après le coucher de soleil. 230 Main Lodge Rd, Davis, Virginie Occidentale.

Avis de tempête au Texas: Comment se préparer à la vague de froid?

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Depuis que l’annonce d’une tempête hivernale est tombée, la vague de froid est au cœur de toutes les discussions. Une baisse du mercure qui étonne toujours les nouveaux arrivants – surpris de voir le thermomètre descendre en dessous de 0ºC au Texas – et panique ceux qui en ont déjà fait les frais par le passé.

Pour Jean-François Bonneté, comme pour beaucoup de Français installés au Texas depuis plusieurs années, l’évocation d’une tempête ravive des souvenirs douloureux. L’ouragan Harvey en 2017, ou encore la tempête de février 2021 qui avait privé des millions de foyers d’électricité et d’eau pendant plusieurs jours. « Comme dirait l’expression, chat échaudé craint l’eau froide, résume le conseiller consulaire, à Houston depuis 25 ans. Il y a un historique de catastrophes naturelles au Texas qui fait qu’on y prête plus attention. On est une région exposée plus que d’autres à des éléments naturels qui ont été traumatisants pour la population ».

Texas sous la neige. © Lea Bouknight

Des infrastructures mal adaptées

« Le Texas n’est pas aussi bien équipé que d’autres endroits pour les grosses vagues de froid, explique l’élu. Nous n’avons pas d’infrastructures ici pour les combattre. On sait que la grille d’électricité est plus fragile, que les problématiques historiques de grille d’électricité n’ont jamais été adressées correctement et qu’elles ne sont toujours pas au niveau auquel elles devraient être ». La production d’électricité des centrales locales à gaz et au charbon restent insuffisantes lors des pics de la demande lors des vagues de froid. Or le choix du Texas de maintenir un réseau électrique quasiment indépendant l’empêche de faire appel aux États voisins en cas de pénurie. Des failles qui laissent craindre des ruptures d’électricité, le gel des canalisations, et la perturbation de toute l’économie locale. 

Une communauté française soudée

Pour se préparer au mieux aux jours à venir, on privilégie le bon sens et on suit les recommandations des autorités, à savoir : isoler les tuyauteries, couvrir les robinets à l’extérieur, laisser les portes des meubles sous les lavabos entrouverts pour faire rentrer la chaleur et repérer le compteur d’eau dans la maison. Il est même recommandé de faire couler un filet d’eau en permanence pour éviter le gel des canalisations… Important également de prévoir des réserves d’eau (environ 1 gallon par personne et par jour) et de nourriture. Et puis, « avoir un générateur au Texas, c’est toujours bien ! » ajoute Jean-François Bonneté, père de 7 enfants, en connaissance de cause.

En cas d’urgence, on contacte en priorité le 911. Et plus que jamais, on se tourne vers la communauté française qui regorge de ressources à destination des résidents du Texas. « On s’assure avant tout d’être bien inscrit sur les registres du consulat pour que les équipes sachent qui se trouve où », rappelle le conseiller consulaire. Pour des questions relatives à la sécurité des personnes, on contacte le Consulat. Enfin, pour échanger des conseils pratiques ou en cas de besoin, on rejoint les groupes WhatsApp des Français de Houston, Dallas-Fort Worth, Austin-San Antonio ou reste du Texas en envoyant un message à Jean-François Bonneté (832 423-4810) qui vous ajoutera lui-même au groupe de votre choix. « En 2021, ces groupes WhatsApp nous avaient permis d’accueillir des familles en situation difficile chez d’autres couples de Français, de faire tourner des générateurs, d’amener des courses a des personnes isolées qui ne pouvaient se déplacer, etc. ». Des ressources précieuses qui vous permettront d’affronter la tempête avec sérénité.

Touché par la tempête, le bar à vin Winemak’Her lance un appel à l’aide

La stupeur et l’émotion s’entendent dans la voix d’Alexandra Charpentier. Vers 6:30pm, mardi 9 janvier, alors qu’une violente tempête balayait New York, une bourrasque de vent a emporté l’abris qui servait de terrasse à son restaurant-bar, Winemak’Her, à Park Slope (Brooklyn). « D’un coup, il s’est envolé et retourné sur son toit au milieu de la route, comme un papier que l’on lance dans le vent. On se serait cru dans un film », explique la Française.

Elle précise que personne n’a été touché comme la rue était vide en raison de la météo. Et ce qu’il reste de la structure a été « sécurisé » avec l’aide de voisins en attendant d’être pris en charge par la Ville de New York. 

© Facebook Winemak’Her Bar

L’épisode marque un nouveau revers pour l’entrepreneure. Ancienne conseillère bancaire, elle a fait le pari de s’installer dans la Grosse Pomme avec sa famille pour ouvrir ce bar à vin qui met en avant les productions de vigneronnes du monde entier. Elle et son mari Davy ont vendu leur maison en Picardie et levé des fonds auprès de la communauté française de New York pour concrétiser ce rêve. Après un retard de quelques mois dû à un problème de permis pour la cuisine, elle a finalement lancé son commerce en pleine pandémie, avant de subir comme le reste du secteur les pressions de l’inflation ces dernières années.

Appel à la génériosité et solidarité

Pour l’aider à faire face, elle a décidé de lancer une cagnotte en ligne sur la plateforme GoFundMe. L’argent récolté doit permettre à terme de reconstruire la terrasse détruite mais aussi de combler le manque-à-gagner découlant de ce coup dur et d’assurer certaines dépenses. « Pendant ce soir-là, on a eu quasiment zéro client, souffle-t-elle. Je suis hyper résiliente, mais je me suis demandée si je ne devais pas tout arrêter. Toutefois, ma personnalité fait que j’aime aider les autres, comme les femmes dans le besoin ou les sans-abris pour qui je recueille des manteaux, des couches, avec d’autres commerçants… Maintenant, il faut nous aider. Sinon, on devra fermer. Nous n’avons ni banque ni investisseur. Ce n’est que moi et Davy ».

Depuis la tempête, la mobilisation du quartier lui fait chaud au cœur. « Le fait que tout le monde partage mes stories sur Instagram, que je reçois énormément de messages de soutien, que nos clients soient venus pour nous aider… Tout cela, ça remonte le moral ! », s’émeut-elle. Son espoir : tourner rapidement la page pour pouvoir se concentrer sur la mission de son bébé. « Ce bar, c’est avant tout une communauté dédiée aux vigneronnes ».

Bourses scolaires 2024-2025 à Houston: Dépôt des dossiers au consulat avant le 9 février

Le Consulat général de France à Houston a ouvert sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2024-2025. Pour les écoles de la ville, les dossiers sont à déposer en personne au consulat avant le 9 février après avoir pris rendez-vous en envoyant un email à [email protected]. Pour les autres écoles de la circonscription, les dossiers sont à déposer à l’établissement et c’est au ou à la responsable de ce dernier d’envoyer les dossier au consulat avant le 12 février.

Dans le détail de la procédure, les demandes de bourses pour Awty International School et le Lycée international de Houston (LIH) peuvent être déposés au consulat mais ils doivent être d’abord lus par l’établissement. En revanche, pour les écoles de Dallas, Austin et de La Nouvelle-Orléans, les dossiers doivent être déposés auprès de l’établissement directement – chauffe école fixe sa propre date limite de dépôt des dossiers.

Pour rappel, ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

    • être de nationalité française
    • être âgés d’au moins 3 ans au 31 décembre 2024
    • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
    • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Houston
    • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
    • être inscrits ou en cours d’inscription dans l’un des établissements du réseau AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) présents dans la circonscription consulaire
    • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)

    Le conseil consulaire des bourses se réunira une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin.

    Pourquoi «ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas»?

    Tout le monde sait qu’à Sin City, What happens in Vegas, stays in Vegas. Littéralement traduit par « Ce qui se passe à Vegas, reste à Vegas », ce slogan a fait le tour du monde grâce à de nombreux films comme « Very Bad Trip » (« The Hangover » en anglais) et « What Happens in Vegas » avec Cameron Diaz et Ashton Kutcher, mais aussi en tant que question dans des jeux télévisés comme « Jeopardy ». Mais d’où vient ce slogan ? C’est la question bête du jour.

    Attirer les touristes étrangers

    Pour mieux comprendre l’origine de cette phrase, il faut remonter à 2003. À cette date, Las Vegas est non seulement le rendez-vous des fêtards, mais aussi celui des familles qui y viennent, surtout l’été, profiter des nombreuses et gigantesques piscines, ainsi que des attractions. Les touristes, dans leur majorité, sont des Américains de la côte Ouest, notamment des Californiens qui y passent le week-end. Mais cela ne suffit pas pour faire vivre la ville toute l’année. La LVCVA (Las Vegas Conventions and Visitors Authority) décide cette année-là de faire appel à l’agence publicitaire R&R Partners pour créer un slogan qui fera revenir les adultes et les touristes étrangers.

    Après plusieurs mois de travail, le slogan est lancé et beaucoup le considèrent comme l’une des meilleures campagne marketing, soutenue par des spots télévisés et une vaste campagne d’affichage. La diversification de l’image et la marque « Las Vegas » autour des jeux d’argent et des activités familiales porte rapidement ses fruits. La ville devient ainsi la destination où il est possible de faire tout ce que l’on veut. En quelques années, le nombre de touristes augmente jusqu’à atteindre les 40 millions de visiteurs en 2019.

    Un tournant en 2020

    Dix-sept ans après, LVCVA a voulu mettre à jour la célèbre devise. En 2020, l’agence R&R Partners s’est donc remise au travail pour créer un slogan plus général et plus vendeur. C’est ainsi que naît « What happens here, only happens here » (« Ce qui se passe ici, ne se passe qu’ici »). La mention Las Vegas disparaît alors, avec comme idée de fond d’expliquer que tout est possible à Las Vegas, et seulement ici. « La ville de Las Vegas représente l’anticipation. Grâce à des études, nous savons que nos visiteurs savent que l’inattendu peut se produire à Las Vegas et qu’une journée ou une nuit ordinaire peut devenir extraordinaire, explique Arnie DiGeorge, Vice-président exécutif de R&R Partners. La devise « What Happens Here, Stays Here » a toujours été et sera toujours synonyme de liberté pour les adultes. Le nouveau slogan est simplement une évolution de cette façon de vivre. Les récits reflètent des scénarios dans lesquels les gens peuvent s’imaginer en train de vivre une expérience qui changera leur vie à Vegas.

    Le lancement de « What happens here, only happens here » a été réalisé en grande pompe lors des Grammy Awards 2020 dans un spot de 60 secondes diffusé après la prestation du groupe Aerosmith. Ayant nécessité sept jours de tournage sur le Strip, la publicité met en scène des célébrités habitant Las Vegas – Shania Twain, Christina Aguilera et Francis Ngannou, combattant de l’UFC. Le slogan « What Happens Here, Stays Here » faisait allusion aux moments vécus ici par les gens et qui n’appartenaient qu’à eux. Désormais, nous pouvons parler davantage d’expériences qui n’ont lieu qu’à Vegas », précise encore le publicitaire.

    Même si le premier slogan reste encore ancré dans tous les esprits, la nouvelle version semble porter ses fruits : Las Vegas est aujourd’hui la deuxième ville la plus visitée des États-Unis après New York.

    Ridgewood, un quartier de Queens à la «Brooklyn vibe»

    Envie d’évasion sans quitter New York ? Direction Ridgewood dans Queens, près de Brooklyn, un quartier qui offre le meilleur des deux boroughs. On y trouve à la fois la diversité et l’ambiance locale de Queens, et les offres branchées de Brooklyn, en particulier celles de Bushwick, le quartier voisin. Vous allez passer une journée à flâner dans ce quartier résidentiel qui abrite un certain nombre de petits commerces indépendants dans des rues calmes et très agréables. 

    Pour vous y rendre, montez à bord du métro M à destination de Metropolitan Avenue, depuis la 14e rue pour un trajet d’environ 40 minutes, et descendez à Seneca Avenue ou Forest Avenue. Vous aurez l’impression d’avoir changé de ville tellement l’ambiance est différente de celle de Manhattan. Vous pouvez aussi y aller en vélo, ça ne vous prendra pas plus de temps et ça participe à l’évasion.

    Un quartier à la fois old-school et tendance

    Dans ce quartier, qui abritait autrefois de nombreux immigrés allemands et d’Europe de l’Est, existent encore des endroits incontournables comme Rudy’s Bakery et Gottscheer Hall. De nouveaux bars et restaurants branchés ont plus récemment débarqué comme Pizzeria Panina, Café Plein Air ou Rolo’s. Bien que, comme tous les quartiers de New York, Ridgewood soit en constante évolution, on aime le fait qu’il garde son passé intact avec notamment ses rangées de maisons en brique à deux étages qui définissent bien le quartier. 

    Ne ratez pas la plus ancienne maison coloniale hollandaise de New York construite en 1709, la Vander Ende-Onderdonk house, avec ses deux hectares de jardin magnifique et son architecture historique. Vous pouvez la visiter le week-end. 

    Pour les plus sportifs, on vous recommande d’aller faire le tour du réservoir, à Highland Park, qui a servi d’approvisionnement de secours en eau pour Queens et Brooklyn jusqu’en 1989. 

    Quelles rues ne pas manquer?

    On vous propose une balade le long du quartier historique de Central Ridgewood de l’angle Seneca Avenue/Bleecker Street à celui de Catalpa Avenue/Woodward Avenue, puis de remonter sur Forest Avenue, sans oublier Onderdonk Avenue. N’oubliez pas de passer sous le métro aerien, il y a une jolie photo à faire.

    Voici une petite liste de nos endroits préférés :

    • Café plein air Ici les ingrédients sont frais, locaux et préparés simplement, avec une forte inspiration du sud de la France et du nord de l’Italie.
    • Grace Land Du vintage joliment sélectionné dans une boutique raffinée.
    • Pizzeria Panina Vous allez adorer leurs pizzas artisanales au levain. À l’origine c’était une boucherie, l’espace est resté vacant pendant 5 ans avant d’être transformé en un espace art-déco très cosy. Si vous êtes seul, installez-vous au bar et voyez si vous pouvez repérer toutes les figurines de souris cachées un peu partout (le gérant est « un grand fan de Disney »)
    • Left Field Mi-boutique, mi-atelier, l’enseigne est une marque authentique new-yorkaise de jeans et vêtements de travail d’inspiration vintage, lancée en 1998 par Christian McCann et fabriquée exclusivement à New York.
    • Rolo’s Ce restaurant a été ouvert par cinq amis qui se sont rencontrés alors qu’ils travaillaient ensemble à la Gramercy Tavern. C’est le genre d’endroit cool et décontracté où l’on croise des habitués du quartier, pour les amoureux de viande et de légumes cuits au feu de bois.
    • Honey moon coffee shop Ce café-librairie propose un très bon café finement torréfié dans une conscience environnementale et au packaging très original. On aime aussi leur choix de livres et de vinyles.
    • Lichen NY Studio de design dont le showroom est ouvert au public le week-end-end de 12 à 5pm. Il y a une jolie sélection de meubles et d’objets design à vendre sur place ou sur leur site.  
    • Topo’s Bookstore Café-librairie avec une mini terrasse au soleil.
    • Julia’s Pour déjeuner, dîner et même bruncher le week-end et boire des vins naturels.
    • Stay Forever & Forever young kids pour repartir avec un souvenir de votre journée passée dans le quartier.

    Bonne balade !

    Le chef Gestel, «l’autre Éric» du Bernardin, distingué par la France

    Le New York Post l’a appelé « l’arme secrête » d’Éric Ripert, le chef du Bernardin. Il s’agit du Martiniquais Éric Gestel, le chef exécutif du célèbre restaurant de Midtown. Depuis décembre, il a un autre titre, plus officiel celui-là : chevalier dans l’ordre du mérite agricole, une distinction de la République française récompensant des individus qui se sont illustrés pour services rendus à l’agriculture. Il rejoint une longue lignée de toques blanches à l’avoir reçue : David Bouley, Roland Passot, Jacques Pépin... « Je n’aurais jamais pensé obtenir quelque chose d’aussi beau. Je suis très content, fier et honoré de savoir que quelqu’un ait pensé à moi », raconte-t-il entre deux services.

    «Essentiel au succès du Bernardin»

    Discret, les lunettes constamment posées sur le crâne, cet « autre Éric » du Bernardin n’est pas du genre à chercher la lumière. Faites une recherche Google sur lui et très peu d’articles feront surface. Et ce n’est pas pour lui déplaire. « Je n’aime pas trop parler. Je travaille et je reste concentré là-dessus », confie-t-il. Avec vingt-sept ans de maison au compteur, il est pourtant indissociable du succès du restaurant étoilé, régulièrement classé parmi les meilleures tables au monde. En tant que chef exécutif, il supervise la cuisine au quotidien et s’assure que les plats envoyés en salle sont à la hauteur de leur réputation. « Je travaille tous les jours. Ma tâche consiste à respecter tout le personnel, vérifier leur travail, goûter tout, du moins les mises en place », raconte-t-il. 

    « Éric est essentiel au succès du Bernardin, ajoute Éric Ripert. Nous entretenons une solide amitié depuis de nombreuses années et je lui fais confiance à 100 % pour garantir le fonctionnement optimal de la cuisine ».

    Eric Gestel (gauche) avec Eric Ripert (crédit: Nigel Parry)
    Eric Gestel (gauche) avec Eric Ripert. © Nigel Parry

    Né en Martinique en 1968, Éric Gestel a « grandi dans les cuisines de France » métropolitaine. À commencer par celle de la tante chez qui il a habité, en Seine-et-Marne, et qui adorait faire à manger. Par l’intermédiaire de son oncle, employé à la mairie de Paris, il fait la connaissance au début des années 1980 de son futur « mentor », Jacky Freon, le chef qui a représenté (et fait gagner) la France au premier Bocuse d’Or en 1987. Ce dernier le prend sous son aile. Il le place à l’École de Paris des Métiers de la Table et dans des restaurants et hôtels renommés de la capitale, comme le Nova Park et le Lutetia, pour son apprentissage.

    Connexion entre les deux Éric

    C’est ainsi qu’il atterrit dans les années 1980 chez Jamin, l’adresse en vogue d’un jeune chef ambitieux appelé Joël Robuchon. « Je ne savais pas qui il était. J’étais jeune », sourit-il. Il retire de cette expérience intense trois choses importantes pour son avenir : une « discipline » de fer, la recherche permanente de la « perfection » dans l’assiette et son amitié avec Éric Ripert, qu’il rencontre à ce moment-là. « Il était en charge du poisson, moi des sauces ! ». Lorsque les deux Éric partent chacun dans leur côté, au ministère de la Défense puis à Montréal pour Gestel, à Washington puis New York pour Ripert, ils restent en contact.

    Le duo se retrouve en 1996 à Chicago. Éric Ripert lui propose alors de venir travailler pour lui au Bernardin comme sous-chef junior (assistant). « Je n’ai pas hésité. Je suis venu pour voir et je suis resté ». Il devient chef exécutif en 2019 après avoir gravi patiemment les rangs.

    Entre celui qu’on surnomme « Coco » et son patron, il y a certes des liens professionnels, mais aussi une « connexion » personnelle. « Nous avons une relation de confiance car nous avons connu à peu près le même parcours. Nous avons tous deux évolué dans des restaurants trois étoiles et grandi avec la cuisine française. Nous comprenons d’où vient la perfection, dit-il. Par exemple, quand on goûte les sauces, on a parfois les mêmes réflexions sans se parler ! ». Il est là, le secret du Bernardin.

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    Celas Marie-Sainte: Le quotidien hors norme des expéditions polaires

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    Au sein de l’atmosphère maritime de la cité bretonne de Saint-Malo, Celas Marie-Sainte a émergé d’une jeunesse modeste pour devenir le protagoniste d’un récit hors du commun. Une fois ses études achevées, son destin a pris une tournure pour le moins inattendue lorsqu’une soirée sur Google l’a conduit à devenir ingénieur en Antarctique auprès de l’Institut Paul-Émile Victor. Ce plongeon dans l’inconnu l’a propulsé vers des expéditions exceptionnelles sur le continent blanc, dévoilant un voyage aussi captivant que mystérieux.

    Trois campagnes d’hibernation sur la toile immaculée de l’Antarctique en dix ans : Celas a exploré le continent, de l’archipel du Crozet à la base franco-italienne de Concordia, en passant par le pôle Sud géographique sur la base américaine. Il nous dévoile non seulement les mystères du processus de recrutement dans ces terres lointaines mais aussi les nuances de la vie quotidienne, un ballet fait de contraintes extrêmes et de passion. C’est dans cette atmosphère hors du commun qu’il a orchestré la première Marche des Fiertés du Pôle Sud, une célébration flamboyante au cœur de l’immensité glacée.

    Celas Marie-Sainte, conteur infatigable de ses expériences, révèle le paradoxe d’un lieu où la nature règne en maître mais où la naturalité se fait rare. Alors qu’il se prépare pour son ultime hibernation, cette fois-ci au pôle Nord, sur une base allemande, il partage son amour pour des horizons glacés et la lutte pour préserver la véritable essence de ces terres.

    Une histoire à écouter dans son intégralité sur French Expat.


    French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

    [Vidéo] Bien choisir son assurance santé aux USA : règles, obligations, coûts

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    Lorsque vous résidez aux USA ou que vous planifiez d’y séjourner, le choix d’une solution d’assurance santé peut être un vrai casse-tête.

    Lors d’un webinaire dédié organisé le 9 janvier 2024, Eric Thoby, Noémie Vermandel et Clémence Joppin d’AgoraExpat vous ont expliqué les caractéristiques et spécificités du marché de la santé aux USA, et vous ont apporté tous les conseils nécessaires sur les différentes solutions d’assurance santé possibles.

    Ils ont décodé pour vous le lexique de l’assurance santé américaine (notions de “market place”, “deductibles”, “co-payment”, “co-insurance” et “out of pocket”), et vous ont également expliqué le fonctionnement de la CFE (Caisse des Français de l’Etranger).

    Ce webinaire vous aidera à choisir la meilleure solution en fonction de votre situation personnelle, tout en prenant en compte la réglementation en vigueur, et le coût.

    Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur notre page YouTube

     

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