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Investir dans l’immobilier en France depuis les États-Unis en 2024: Quelles perspectives?

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[Article sponsorisé] En ce début d’année, il est essentiel de s’intéresser aux perspectives 2024 du secteur de l’investissement immobilier. Investissement-Locatif fait le point, pour vous, sur les tendances du marché.

2023 VS 2024 : transactions, taux, et prix

L’année 2023 a marqué une période de consolidation avec près de 928 000 transactions immobilières, sans toutefois entraîner de recul significatif du marché. Les prix ont démontré une résilience remarquable, et 2024 s’annonce comme une période propice à des investissements judicieux.

Concernant les taux de crédit immobilier, après une augmentation notable en 2023, une orientation à la baisse est prévue pour 2024. Il est possible d’anticiper une réduction progressive des taux, pouvant atteindre environ 3,50% d’ici la fin de l’année, ce qui devrait revitaliser le marché et favoriser les conditions d’investissement.

Une légère correction des prix de l’immobilier a été observée en 2023, et cette tendance devrait se poursuivre en 2024. Selon les données des notaires de France, l’on s’attend à une baisse continue, particulièrement en Île-de-France, offrant ainsi des perspectives d’achat plus attractives pour les investisseurs avisés.

Crédits - Shutterstock

2024 : une année cruciale et prometteuse

L’année 2024 est aussi cruciale puisqu’elle signale la fin du dispositif Pinel, représentant une opportunité ultime de bénéficier de taux de défiscalisation avantageux. Avec une diminution des prix dans le neuf dans les grandes agglomérations et des incitations proposées par les promoteurs, investir en Pinel en 2024 pourrait être particulièrement profitable, en particulier dans les métropoles dynamiques où les loyers sont révisés à la hausse.

La tension persistante sur le marché locatif constitue un levier important pour les investisseurs. La demande soutenue en location garantit une rentabilité stable et minimise les risques de vacance locative. Ainsi, les investisseurs peuvent envisager une rentabilité locative brute moyenne allant de 3,3% à plus de 10% selon les localités, faisant de l’investissement immobilier en 2024 une option très séduisante.

En conclusion, l’année 2024 se profile comme une période extrêmement prometteuse pour l’investissement immobilier en France. Entre la baisse attendue des taux de crédit, une correction des prix avantageuse, l’expiration du dispositif Pinel, une tension locative bénéfique et une rentabilité alléchante, le marché immobilier présente des opportunités substantielles.

En tant qu’expert, Manuel Ravier d’Investissement-locatif vous incite à prendre en compte ces éléments déterminants et à exploiter les opportunités qui se présenteront pour maximiser votre potentiel d’investissement en 2024. Pour être directement accompagné, rendez-vous ici.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Rudy Gobert, le pivot des Minnesota Timberwolves (NBA), à La Maison Française de DC

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La Maison Française vibrera aux couleurs de la NBA le mardi 23 janvier à 7pm, alors que le basketteur français Rudy Gobert sera l’invité d’honneur d’une soirée spéciale. L’événement mettra en lumière le film documentaire de Jonathan Bensimhon « Rudy Gobert N°27 », diffusé pour la première fois aux États-Unis. La projection sera suivie d’une discussion en tête-à-tête entre le pivot des Timberwolves et le réalisateur français Sébastien Onomo.

Le documentaire de 52 minutes offre un regard privilégié sur l’ascension de Rudy Gobert vers la célébrité, un parcours jalonné de défis surmontés avec une résilience exceptionnelle. À travers les voix de ses amis proches et coéquipiers, le film tisse une toile captivante qui dévoile les moments clés de sa vie, depuis ses débuts jusqu’à son statut actuel de star du basket. On y apprend qu’il était loin d’être le meilleur joueur de sa génération et qu’il a fait l’objet de nombreuses critiques avant d’atteindre la NBA. Sa réussite avec les Timberwolves du Minnesota et sa contribution à l’équipe de France (JO de Tokyo en 2020 et JO de Paris cet été) ont solidifié sa place parmi les grands noms du basketball international.

Les amateurs du ballon orange sont invités à s’inscrire dès maintenant pour cette soirée réalisée en collaboration entre la Villa Albertine et La Maison Française, avec le partenariat de French In Motion.

Qui a dit qu’il n’y avait que du shopping à faire à Soho?

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On entend parfois parler de Soho comme étant devenu un « mall à ciel ouvert » avec ses nombreuses boutiques de luxe qui ont petit à petit remplacé les ateliers d’artistes grunges d’autrefois. Il n’en reste pas moins un quartier magnifique avec ses cast iron buildings tous aussi beaux les uns que les autres, ses perpectives où l’on aperçoit au sud le One World Trade Center et au nord l’Empire State Building et le Chrysler Building.

Il y a bien d’autres choses à faire à Soho en dehors de ses magasins et de ses restaurants branchés, notamment découvrir ses nombreux centres d’art et galeries. Voici nos trois préférés.

The Earth Room

The Earth Room, Soho @Olivia Garcin
The Earth Room, Soho. © Olivia Garcin

En arrivant au 141 Wooster St., on adore l’expérience de sonner à l’interphone de l’immeuble et de grimper les escaliers comme si on allait chez un ami du quartier, pour aller contempler une œuvre d’art planquée depuis presque 50 ans dans un loft. Et on découvre un espace immense, rempli de terre (environ 200 m3 sur 335 m2 de surface), silencieux, lumineux… étonnant dans une ville si bruyante. On se sent tout d’un coup très serein. Et puis on se met à imaginer le prix du loyer depuis si longtemps. Parfois l’art, c’est un peu fou quand même. Cette œuvre de Walter De Maria, qui pèse environ 127 tonnes, est exposé au public entre ces murs depuis 1977.

The Broken Kilometer

The Broken Kilometer à Soho. © Dia Art Foundation/Jon Abbott

C’est une installation artistique permanente, créée là encore par Walter De Maria, dans une devanture de magasin au 393 West Broadway : 500 tiges rondes en laiton massif posées sur le sol en 5 rangées de 100 tiges chacune. L’œuvre est éclairée par des projecteurs de stade aux halogénures métalliques, et si tous les éléments étaient mis bout à bout, la longueur totale de la sculpture mesurerait 1.000 mètres. D’ou son nom !

La sculpture est exposée au public depuis son installation en 1979 et est entretenue par la Dia Art Foundation comme l’un des onze lieux et sites qu’elle gère, dont le célèbre Dia Beacon dans la vallée de l’Hudson.

Judd Foundation

Judd Foundation, 101 Spring St
La Judd Foundation, 101 Spring St.

Au 101 Spring St., dans ce splendide cast iron building acheté en 1968 pour 65.000 dollars par Donald Judd (on vous laisse imaginer le prix aujourd’hui), des visites guidées d’1h30 permettent de pénétrer là où l’artiste a travaillé et vécu avec sa famille. On y comprend sa vision de l’art et sa volonté de posséder et d’exposer des œuvres de la meilleure manière possible. « Souvent, on a autant réfléchi au placement d’une pièce qu’à la pièce elle-même », écrivait Donald Judd. Dans cet immeuble, il a collectionné des œuvres d’art achetées ou commandées à d’autres artistes avant de s’exiler au Texas. En sortant du bâtiment, vous n’aurez plus qu’une seule idée en tête : aller à Marfa. C’est dans cette ville isolée en plein désert texan que Donald Judd a exposé un grand nombre d’œuvres, certaines monumentales.

Des publicités murales hors norme

Gucci Mural, Lafayette St @Olivia Garcin
Gucci Mural, Lafayette St. © Olivia Garcin

Et en vous baladant la tête en l’air dans Soho, vous vous êtes peut-être déjà interrogé sur les immenses publicités murales peintes à la main à même les briques, très nombreuses dans le quartier. Non, ce ne sont pas des photographies mais bel et bien des peintures. C’est la société Colossal Media de Brooklyn qui créé la plupart de ces publicités murales pour les marques les plus influentes. Et dans Soho, chaque marque à son propre mur. Le mur Gucci par exemple, situé sur Lafayette St. au niveau d’un parking lot bien connu et si photogénique, change régulièrement.

Il faut environ 5 jours pour produire des peintures murales photoréalistes à grande échelle avec un niveau d’efficacité et de précision inégalé, grâce aux talents des artistes peintres. Et le travail en amont est lui aussi colossal, ponctué d’étapes allant du studio de création à la peinture finale, en passant par le travail des graphistes sur papier calque géant et le transfert, à l’échelle, de l’image sur le mur.

Les murs de Colossal Média coûtent entre 35.000 et 150.000 dollars selon leur taille – à se demander si ces publicités ne sont pas de l’art – et les artistes peintres à l’œuvre, sur leur nacelle, est une attraction du quartier à ne pas manquer.

Soho@Olivia Garcin
© Olivia Garcin

Café à emporter: 10 adresses new-yorkaises hors des grandes chaînes

Marcher avec un café à la main dans les rues, ce n’est pas seulement dans les films, c’est une évidence, un besoin vital quand on est un vrai New-Yorkais. Après tout, comment la « ville qui ne dort jamais » reste éveillée? Mais attention pas avec n’importe quel café. On veut un café qui sent bon, qui a du goût, et on veut des grains bio issus du commerce équitable, fraîchement moulus à chaque tasse commandée.
On vous a sélectionné nos coffee shops indépendants préférés un peu partout dans la ville, en espérant, qu’après avoir lu cet article, vous appellerez le ou la Barista par son prénom… tellement vous serez addict.

Manhattan

Tribeca

À l’Interlude, tout est de très bonne qualité. Leur café est délicieux, chaud, froid, éthiopien, kenyan, guatémaltèque… Mais on aime aussi leurs thés et le Matcha Latte est lui aussi incroyable, sans oublier leurs pâtisseries maison. Zéro faute. Interlude Coffee & Tea, 145 Hudson St.

@ interlude, Tribeca
© interlude, Tribeca

Nolita

La Cabra est actuellement l’un des meilleurs cafés de New York. Cette importation danoise propose un café excellent, des pâtisseries à tomber, un service de table raffiné et un style scandinave épuré. Si seulement chaque journée pouvait commencer par un cappuccino parfait dans une jolie tasse en terre cuite et un petit pain à la cardamome… Ils ont également une deuxième adresse dans East village. La Cabra, 284 Lafayette St. La Cabra East Village, 152 2nd Ave.

Noho

Café Lyria est situé dans le hall d’un immeuble de bureaux de Crosby St, un petit café Grec rempli de détails déco amusants. On peut s’y installer confortablement tout en appréciant le fameux Freddo Espresso et les bons biscuits grecs faits maison. Café Lyria, 166 Crosby St.

Soho

Le Café Leon Dore est attenant à la boutique la plus branchée du quartier. Il propose lui aussi un menu grec car le fondateur de la marque, Teddy Santis, est grec mais a grandi dans Queens. On adore leurs mousseux Freddo Cappuccino et repartir avec un produit de leur mini-épicerie. Tout est très joli. Café Leon Dore, 214 Mulberry St.

West Village

Les Français connaissent le Café Kitsuné, une marque parisienne aux multiples facettes, dont le café savoureux et corsé, se distingue par des notes de chocolat et de noisettes grillées. On aime décidément tout chez eux, leur label de musique, leur coupe de vêtements soignée, et même leur logo renard… « kitsuné » en japonais. Un deuxième établissement à ouvert récemment dans le quartier de Boerum Hill à Brooklyn. Café Kitsuné NYC, 550 Hudson St et 112 Bond St. à Brooklyn.

Upper East Side

L’ambiance australienne de Hutch and Waldo, la good vibe par excellence, va vous faire revenir pour consommer plus qu’un café. Tout est tellement bon, tellement frais, tellement simple et… tellement sain. Hutch and Waldo, 287 E 81 st St.

@ Hutch and Waldo
© Hutch and Waldo

Upper West Side

On ne peut pas faire plus local. Black Press Coffee a noué un partenariat avec Parlor Coffee, ce torréfacteur de Brooklyn qui propose aujourd’hui du café pour le monde entier après avoir fait ses débuts à l’arrière du salon de coiffure Persons of interest à Williamsburg. Black Press Coffee, 274 Columbus Ave.

Brooklyn

Williamsburg

Anciennement connu sous le nom de Toby’s Estate Coffee, Partners Coffee est un café totalement local. Ce qu’on adore en plus de leur très bon café torréfié à Brooklyn, c’est s’assoir avec sa cup à la main, dehors en hiver, contre leur devanture en plein soleil. Un must ! Partners Coffee, 125 N 6th St, Brooklyn. Plusieurs autres adresses à découvrir sur leur site.

Dumbo

Pour les grains de café fraîchement torréfiés, il est difficile de battre % Arabica, café d’importation japonaise. On les avait découvert il y a quelques années à Kyoto, et on est ravi qu’ils aient ouvert leur premier site américain à Brooklyn en 2022. Ils ne comptes d’ailleurs pas s’arrêter là puisqu’ils viennent d’ouvrir une deuxième adresse à Prince St, à Nolita. % Arabica Dumbo, 20 Old Fulton St, Brooklyn. 

Greenpoint

Rhythm Zero, c’est un joli café/galerie d’art ouvert par un jeune couple originaire de Serbie, où vous pouvez siroter un très bon café de chez Partners (voir plus haut) préparé par Alex et repartir avec un objet ou un meuble design déniché par Ivana. Les œuvres tournent, alors n’hésitez pas à y retourner. Rhythm Zéro, 32 Kent St, Brooklyn

@ Rhythm Zero, Greenpoint
© Rhythm Zero, Greenpoint

Mais aussi…

Si vous n’êtes pas à proximité de l’un de ces 10 coffee shops, on vous recommande tout de même trois très bonnes chaînes qui ont débuté il y a quelques années de la même manière que les indépendants, avec une seule petite adresse, mais, victimes de leurs succès, comptent désormais plusieurs établissements à New York, tout en maintenant la qualité de leur café.

Dévoción Ce torréfacteur de Williamsburg affirme que ses grains de café bruts arrivent de Colombie quelques jours après leur récolte à Bogota. Un café frais comme on n’en boit peu. 5 adresses dans New York.

La Colombe a pris ses racines à Seattle où ses fondateurs, Todd Carmichael et le Français Jean Philippe Iberti, se sont rencontrés à la fac avant d’ouvrir ensemble leur café, quelques années plus tard. Vous pouvez le trouver désormais dans 9 endroits à Manhattan.

Blue Bootle Originaire de Californie et avec maintenant 20 établissements à New York, le Blue Bottle propose les cafés les plus « frais » de la Grosse Pomme. Comment ? Chaque tasse de café est moulue avec une méthode particulière dont la recette est précieusement tenue secrète.

Publié le 24 décembre 2023. Mis à jour le 19 janvier 2024.

Rugby: Antoine Dupont à LA en mars avant les JO de Paris

Avis aux fans de ballon ovale à Los Angeles ! Samedi 2 et dimanche 3 mars 2024, ils pourront voir Antoine Dupont, la star du rugby français, jouer sur la pelouse du Dignity Health Sports Park de Carson, au sein de l’équipe de France de rugby à 7. Après la défaite du XV de France à domicile en Coupe du monde, en octobre dernier, le capitaine des Bleus veut rebondir en rejoignant (temporairement) le 7 de France. Avec ce nouvel objectif en tête : décrocher l’or aux Jeux Olympiques de Paris, cet été.

Emmené par Jérôme Daret, le 7 de France masculin concourt actuellement dans le circuit mondial, récemment rebaptisé « HSBC SVNS » par World Rugby, son organisateur. De décembre 2023 à juin 2024, 12 équipes internationales, féminines et masculines, s’affrontent lors de 8 tournois de deux jours. Los Angeles est la cinquième étape du circuit, après Dubaï, Le Cap, Perth, Vancouver, Hong-Kong, Singapour et Madrid, où se jouera la finale (du 31 mai au 2 juin 2024).

Pas de Six Nations pour le capitaine des Bleus

Antoine Dupont, lui, jouera les étapes de Vancouver (23-25 février) et de Los Angeles. Un vrai challenge, car passer du rugby à 15 au rugby à 7 demande une adaptation, aussi bien technique que physique. Le rugby à 7, qui se joue en deux mi-temps de 7 minutes, requiert une vitesse et une intensité décuplées. Raison pour laquelle le demi de mêlée de 27 ans ne jouera pas le Tournoi des Six Nations en février et en mars. 

Pour supporter le 7 de France à Los Angeles, les billets sont d’ores et déjà en vente ici (à partir de 55$). L’événement se veut festif, avec beach club, live music, de quoi boire et manger. L’occasion idéale pour découvrir le rugby à 7, cette autre manière de jouer au ballon ovale… Et de soutenir les équipes tricolores, qui, on l’espère, brilleront aux JO de Paris en juillet.

Avant-première: «La passion de Dodin Bouffant» à Palo Alto et San Francisco

Juliette Binoche et Benoît Magimel seront bientôt réunis sur les écrans de la Bay Area. En effet, French Premiere, la nouvelle marque d’Arnaud de Fontenay et de sa société Next in Line Pictures, propose désormais chaque mois un nouveau film français en exclusivité dans les cinémas de la région. Elle organise deux projections en avant-première de « La passion de Dodin Bouffant », du réalisateur Trân Anh Hùng, à qui l’on doit notamment « L’odeur de la papaye verte » ou « Cyclo ». La première se tiendra le mercredi 24 janvier à 8pm à L’Aquarius de Palo Alto (430 Emerson St. Billets), et la deuxième le jeudi 25 janvier à 8pm au 4Star Theatre de San Francisco (2200 Clement St. Billets). 

 

 

 

Le long-métrage raconte l’histoire d’un fin gastronome, Dodin Bouffant (Benoît Magimel), et de sa cuisinière (Juliette Binoche) Eugénie. Depuis plus de vingt ans, leur passion commune pour la gastronomie fait des merveilles en cuisine, et pourtant, leur relation reste platonique. Dodin imagine de nouvelles recettes, Eugénie les crée de main de maître. Un jour, elle tombe malade, et Dodin décide d’inverser les rôles et de cuisiner pour elle.

Trân Anh Hùng a reçu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes et le film est en compétition dans la catégorie « Meilleur film étranger » aux Oscars qui se tiendront le 10 mars prochain.

Le festival Animation First nous emmène sur Mars en 2200

Sept ans, l’âge de raison ? C’est le cas pour Animation First. Pour son édition 2024, le festival d’animation du FIAF (French Institute Alliance Française) durera six jours (du mardi 23 au dimanche 28 janvier) et non trois comme les années précédentes. L’objectif, lui, n’a pas changé : présenter toute la richesse du savoir-faire du monde francophone dans le domaine du film animé.

 

 

Histoire de mettre la barre haut, très haut, celui-commercera par un voyage sur Mars. Avec la planète rouge et l’année 2200 comme décors, le film « Mars Express » raconte la face cachée de la capitale martienne, où une détective et son robot découvrent un univers noir mystérieux peuplé de fermes de cerveaux et de robots maléfiques. Vous reconnaîtrez peut-être les voix de Léa Drucker, Daniel Njo Lobé ou encore Mathieu Amalric. La projection, recommandée pour un public adulte, sera suivie d’une séance de questions-réponses avec le réalisateur Jérémie Périn (à la soirée d’ouverture du festival).

Parmi les autres temps forts de cette édition : la projection, vendredi 26 janvier, de « Sirocco et le royaume des courants d’air », où deux soeurs inséparables tentent de revenir au monde réel après avoir découvert un passage secret vers l’univers de leur livre favori. Le même jour, les organisateurs du fameux festival d’animation d’Annecy proposeront une sélection de courts-métrages présentés lors de l’édition 2023 de ce rendez-vous qui fait autorité dans ce champ artistique.

 

 

Le film « La Sirène », fruit d’une collaboration franco-iranienne, clôturera Animation First, en emmenant le spectateur dans la vie d’un jeune habitant de la ville portuaire iranienne d’Abadan, qui a choisi de rester aux côtés de son grand-père pendant le siège irakien de 1980.

Le reste de la semaine sera ponctué de films longs et courts pour tous les âges et goûts, ainsi que de rencontres avec les réalisateurs. Pour découvrir l’ensemble de la programmation (13 films), c’est par ici.

French Première, un nouveau film en français chaque mois dans la Bay Area

Depuis son arrivée à San Francisco en 2017, Arnaud de Fontenay est devenu le Monsieur Cinéma de la communauté francophone et francophile de la région de San Francisco. En effet, on lui doit la projection de plus d’une vingtaine de films sur les écrans du Théâtre du Lycée français, l’organisation des French Cinema Days en novembre dernier par le biais de la French American Cultural Society dont il est board member et en partenariat avec French Talent USA, et le lancement de la plateforme de streaming Cinessance en 2021. En France, il avait travaillé pendant plus de vingt ans dans l’industrie cinématographique, notamment avec Alain Chabat et Pierre-Ange Le Pogam, ex-associé de Luc Besson, avant de monter à San Francisco son entreprise de consulting juridique pour comédiens et sociétés, Next in Line Pictures.

Arnaud de Fontenay vient de lancer sa nouvelle marque, French Premiere, avec laquelle il entend combler un vide sur les écrans de Californie du Nord : la projection de films français quelques mois après leur sortie en France. À l’affiche pour les quatre mois qui viennent : « La passion de Dodin Bouffant » avec Benoit Magimel et Juliette Binoche en janvier, « Le règne animal » avec Romain Duris en février,  « Second tour » de et avec Albert Dupontel et Cécile de France en mars, et « Le procès Goldman » de Cédric Kahn en avril. 

Peu de films français projetés aux États-Unis

Avec seulement vingt à quarante films exportés par an aux États-Unis, la France ne représente, selon les chiffres du Centre National de la Cinématographie, que 0.2% des films projetés dans les salles américaines. « Les distributeurs font des sorties ciblées, à New York, à Los Angeles, à Washington, mais pas à San Francisco. Deux semaines plus tard, ils basculent sur la vidéo à la demande, et quatre mois après, ils signent un accord avec les nombreuses plateformes de streaming. »

Si les festivals sont un gros marché pour les distributeurs de films, les projections restent limitées, et la chance de voir un film français récent sur les écrans de la Bay Area est donc maigre. Pourtant, la demande du public est bien réelle. Arnaud de Fontenay l’a bien constaté grâce à l’expérience Cinessance. La plateforme proposait des films en streaming, mais son catalogue incluait surtout des classiques : « Notre offre était trop patrimoniale. Faute de moyens, nous avons cessé nos opérations au bout d’un an, mais j’ai tiré de nombreux enseignements de cette expérience qui ont permis de créer French Premiere, explique t-il. J’ai notamment constaté que les Français sont une communauté qui est très au courant de l’actualité culturelle française. Par exemple, ils écoutent le Masque et la Plume sur France Inter, et French Premiere s’inscrit exactement dans cette optique : répondre à cette attente de nouveautés sur les écrans de la région. »

Avec des projections prévues au 4Star Theater de San Francisco et à l’Aquarius de Palo Alto, French Premiere comble également une disparité avec la côte Est, beaucoup mieux servie en films français : « New York est une marmite culturelle, qui bouillonne en continu : de nombreux festivals y sont organisées, les Affaires culturelles y sont installées, et la distance avec la France n’est pas si grande. Il est aussi plus facile de faire venir des acteurs ou des réalisateurs », constate t-il. « Sur la côte Ouest, c’est beaucoup plus compliqué car ils ne vont pas se déplacer pour une projection, il faut donc être sûr que le film va sortir à San Francisco, mais aussi Los Angeles, Seattle, pour faire justifier leur déplacement. » 

Films à succès et primés

Avec French Premiere, Arnaud de Fontenay entend redonner aux francophones et francophiles l’envie de retrouver les salles obscures. De nombreux cinémas indépendants, comme Embarcadero, ou le Clay, qui projetaient des films français, ont malheureusement été victimes de la pandémie. Pourtant, le plaisir d’aller au cinéma est inégalable : « On pleure, on rit ensemble… Le cinéma a un effet démultiplicateur d’émotions. On se souvient toujours d’un film sur grand écran, où on l’a vu et avec qui, mais rarement d’un film streamé sur une plateforme…»

Le programme a été soigneusement choisi par Arnaud de Fontenay : « Ce sont des films que j’ai vus ou que j’aurais envie de voir. « La passion de Dodin Bouffant » est pré-sélectionné aux Oscars, « Le règne animal » a fait plus d’un million d’entrées et devrait rafler plusieurs César… J’ai vu « Second tour » de Dupontel à Los Angeles, et j’ai adoré le mélange d’humour et d’émotion, ainsi que la manière unique de filmer les comédiens. » French Premiere présentera dix films par an, avec une pause en juillet et août. Cette nouvelle offre culturelle rencontre déjà le succès escompté dès le premier film : « La passion de Dodin Bouffant » affiche complet à Palo Alto le mercredi 24 janvier. 

Laurène Le Berre: Mon histoire d’amour à l’épreuve de la distance

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L’histoire de Laurène Le Berre aurait pu être une histoire comme les autres. Lors d’une nuit insouciante, elle croise le chemin d’un chorégraphe et danseur hip-hop américain, Justin. Ce n’était rien de plus qu’une rencontre fortuite, mais le destin aime tisser des liens inattendus.

Dans sa quête d’élargir ses horizons, Laurene décide de perfectionner son anglais. Un virage qui la conduit à devenir jeune fille au pair, une expérience ponctuée de hauts et de bas qui lui permettra de plonger dans la culture américaine au sein de deux familles qu’elle soutiendra, mais qui la laissera un brin dégoûtée du programme au pair. Parmi les méandres de cette aventure, une connexion résiste : celle avec Justin. Il l’invite à découvrir la Floride, son monde. De cette escapade ensoleillée naît une romance qui défie les distances, une histoire qui a traversé les frontières depuis 2019, lorsque Laurene est rentrée à l’issue de ses missions en tant qu’au pair.

Aujourd’hui, dans l’ombre de la distance géographique, le couple fait face à l’épreuve de la séparation, des kilomètres qui ne peuvent éteindre la flamme qui les unit. Les démarches pour un visa fiancé ont commencé, le mariage se profile à l’horizon. Dans le récit authentique de la French Expat de la semaine, l’amour transcende les frontières et chaque pas, qu’il soit dans la poussière des écuries ou sur le sol étranger, raconte une histoire de courage et de connexion inattendue.

Une histoire à écouter dans son intégralité dans French Expat.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

TDAH, dyslexique, autiste: Que vaut l’école américaine pour les enfants avec des difficultés d’apprentissage?

Dans un monde idéal, vous vivez à New York depuis des années, votre conjoint est américain et l’argent n’est pas un problème. Et lorsque vous découvrez que votre enfant rencontre des difficultés à l’école, vous le faites évaluer et le placez dans une école spécialisée. Après quelques mois, à peine, il a fait d’énormes progrès. Ses troubles d’attention ne disparaissent pas mais les apprentissages sont plus rapides, assimilés. Votre enfant s’épanouit et rattrape son retard. Il bénéficie toujours d’aménagements spéciaux qui lui permettent d’entrer en université. Sûr de lui, il ne porte plus ses difficultés comme un secret et n’a plus peur de demander « un peu plus de temps » ou de l’aide.

Voilà le parcours typique et idéal dans l’enseignement américain de centaines d’enfants atteints de dyslexie, diagnostiqués TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou encore autistes. Mais dans beaucoup d’autres cas, la situation est plus compliquée.

L’apprentissage des difficultés

Lorsqu’elle est arrivée à New York avec sa famille durant l’été 2021, Anne Bourgois savait que son garçon aurait du mal à assimiler les apprentissages scolaires, mais sans deviner précisément à quoi s’attendre. Un accident de naissance avait eu pour conséquences des difficultés motrices et intellectuelles. Mais pas de quoi, à priori, l’empêcher de suivre un cursus traditionnel. Anne et son mari l’inscrivent donc dans une école publique dual language : un jour en anglais, l’autre en français.

Les problèmes apparaissent dès les premières semaines : Léon ne veut pas apprendre l’anglais. Il se braque et se bloque, sans que ses parents soient capables de dire s’il s’agit d’un problème psychologique ou de troubles cognitifs. Les relations avec la maîtresse se tendent. Anne est perdue. Elle ne sait pas vers qui se tourner, et le quotidien de Léon vire au cauchemar.

Émeline Foster, récemment revenue à New York avec sa famille après deux années passées en France pour offrir une expérience française à ses deux enfants, se souviendra toujours de cette phrase de la maîtresse au sujet de sa fille, lui expliquant, de but en blanc « Le niveau d’intelligence de Lily ne correspond pas à ses résultats ». Qu’est-ce que ça veut dire ? Sa petite fille de sept ans est brillante, incollable sur la mythologie grecque, mais souffre d’un manque de concentration. Il faudrait la tester. Lorsqu’il apprend la nouvelle, le mari d’Émeline est inquiet. En tant qu’Américain, il connaît les processus. Il sait qu’il sera long et, probablement, coûteux.

Pour Victor, autiste, l’évaluation a été faite des années auparavant, à Londres, où il vivait avec ses parents, ses deux frères et sa sœur avant le déménagement de la famille à New York. L’intégration a été plus facile.

Évaluation et réponse de l’école

Tout commence donc par une évaluation permettant d’identifier de quoi souffre l’enfant. L’approche obligatoire consiste à demander à l’école une evaluation for special education. Elle est gratuite et doit être délivrée par l’établissement sous 60 jours. C’est la loi. Dans le public, comme le privé. Tout le monde serait donc sur un même pied d’égalité ? Pas tout à fait.

En parallèle de ces tests gratuits, les parents peuvent également avoir recours à des évaluations payantes, autour de 5.000 dollars, réalisées par des spécialistes en clinique privée. Plus précises, à la fois dans les diagnostics et les recommandations, ces analyses permettent aux familles d’être plus exigeantes sur les soutiens qu’elles peuvent attendre des écoles.

Car, oui, privées ou publiques, les écoles sont obligées d’apporter des réponses aux besoins des enfants. C’est à l’école de s’adapter à l’élève. Pas le contraire.

Pour Lily, les résultats montrent un déficit d’attention. Elle bénéficiera d’aménagements, de plus de temps pour les examens. Pour Emeline, « on est habitué aux cas des garçons hyper actifs qui embêtent tout le monde. Une fille inattentive est plus rare. »

Pour Léon, c’est plus compliqué. Les tests sont en anglais, que l’enfant refuse d’apprendre. Et sans test, pas d’aide. Finalement, Anne rencontre une éducatrice spécialisée française, Marianne L. Verbuyt qui débloque Léon. Après six mois d’échanges, Anne obtient que l’éducatrice vienne une fois par semaine. Beaucoup de temps perdu et, à la fin de l’année, la nécessité d’un redoublement. Mais dans quelle école ?

École publique ou privée?

Dans son établissement public de l’État de New York, Victor bénéficie de tout le soutien dont il a besoin. Le district est riche et les écoles publiques ont quasiment les mêmes moyens que les privées. Mais est-ce suffisant ? L’autisme de Victor est sévère et une école spécialisée ne lui serait-elle pas favorable ? Ses parents hésitent. Ils prennent différents avis.

Pour parler franc : les 70.000 dollars annuels sont-ils justifiés ? Vont-ils vraiment contribuer à aider Victor ? « Son école actuelle assure qu’elle a toutes les ressources pour subvenir aux besoins de son élève, mais il y a un biais, explique la maman de Victor, Odile Grandet, qui travaille pour l’association Life Project 4 Youth. Si une famille arrive à prouver que l’école n’est pas capable de répondre aux exigences du plan d’accompagnement personnalisé, c’est à elle – l’école – de payer les frais d’une inscription dans le privé… Les familles peuvent même intenter un procès ! ». Finalement, les parents de Victor décident de le placer dans le privé… À leur charge.

Dans la perspective d’un retour en France

De son côté, Anne a beaucoup hésité. Inscrire Léon dans une école spécialisée aurait sans doute été le plus efficace. Mais quid de l’apprentissage du français, avec un retour probable dans un ou deux ans ? Léon suit désormais sa scolarité au Lycée Français avec un programme aménagé. « Nous aurions dû nous appuyer sur un avocat dès le début. Mais en arrivant à New York, nous n’avions aucune idée de la manière dont se passaient les choses ni aucun contact. En tant que mère d’un enfant handicapé, je pourrais y passer ma vie. Mais j’ai fait le choix de ne pas arrêter de travailler ». 

Lily vient de rentrer au collège d’une école publique américaine et bénéficie toujours d’un plan d’accompagnement personnalisé. Elle s’y épanouit et ses résultats sont bons.

Victor est rentré en France avec ses parents. Alors que sa maman l’a aidé à chercher du travail à New York pendant presque deux ans, sans succès, il a reçu plusieurs propositions quelques mois après son arrivée à Paris.

Léon semble avoir trouvé un équilibre. Il raconte même à ses parents ce qu’il a fait à l’école. Pour Anne, le plus important, c’est cette phrase prononcée par le psychologue qui le suit : « Votre garçon est un enfant joyeux. L’important est qu’il ne perde pas sa joie de vivre. »

Brooklyn French Bakers ouvre une deuxième boulangerie, cette fois à Park Slope

Ils avaient fait la Une de French Morning en mars dernier, après avoir remporté le prix du meilleur Croissant de New York, à l’issue du concours organisé à 5th&Mad. Aujourd’hui, le développement de Brooklyn French Bakers s’est concrétisé avec l’ouverture la semaine dernière d’une deuxième boulangerie, non pas à Caroll Gardens comme la première mais dans le quartier résidentiel et familial de Park Slope, au coin de la 2nd Street et 7th Avenue.

Teddy Collet, Nelly Azambre et Sabrina Labouré, les fondateurs de Brooklyn French Bakers, ont remportée le grand Prix du meilleur croissant de New York 2023. © CM/French Morning

« Nous avons étudié les opportunités à Brooklyn, dans un périmètre accessible autour de notre première adresse de Columbia Street. Cela a du sens d’ouvrir à Park Slope, où beaucoup de familles sont installées et où les Français arrivent », raconte Sabrina Labouré, cofondatrice de Brooklyn French Bakers.

Contrairement à leur premier point de vente de Carroll Gardens, la nouvelle boutique est étroite, avec un comptoir et huit chaises hautes. La cuisine et les fours restent centralisés à Carroll Gardens, et un livreur vient régulièrement réapprovisionner cette antenne. « Vous aurez bientôt des baguettes ? », s’enquiert une cliente américaine en milieu de matinée, qui se laisse finalement tenter par un pain de campagne.

Boulangerie Brooklyn French Bakers à Park Slope. © Anne-Laure Mondoulet

L’accueil de Park Slope a d’ores et déjà été enthousiaste. « Nous avons doublé la production de la cuisine pour approvisionner cette nouvelle adresse, et nous avons été sold out tous les jours de la semaine dernière », explique Sabrina Labouré. Les best-sellers sont toujours les baguettes (4$) et les croissants (4.25$), grâce à leur statut de lauréat du concours 2023. « Les gens cherchent le meilleur croissant en ligne, et viennent jusqu’à nous pour le goûter, en particulier le week-end. Le prix du Meilleur Croissant de French Morning nous a beaucoup aidés », reconnaît avec le sourire Sabrina Labouré.

La « puff brioche », signature maison

Sabrina, Nelly et Teddy, les trois fondateurs français qui étaient respectivement responsable d’agence bancaire, ingénieure et chimiste avant de se rencontrer à New York, se sont reconvertis pendant la pandémie, animés par l’envie d’apporter un choix de pains, de viennoiseries et de pâtisseries artisanales de qualité dans la Grosse Pomme. En ce moment, ils font aussi recette avec leur galette des rois (42$), leurs pains de campagne et une spécialité maison appelée la « puff brioche » (15$), un subtil mélange entre le feuilleté du croissant et le moelleux de la brioche. « Nos clients en raffolent ! ».

La prochaine étape est de pérenniser ce développement du côté des équipes. « Nous sommes ravis de la croissance du business, nos chiffres sont au-delà de nos espérances. Nos clients sont extraordinaires et on a de super retours de leur part. Le challenge va être maintenant de recruter les bonnes personnes, sur qui on peut compter sur le long terme ». Et bien sûr, l’autre objectif 2024 : la finale du prix de la Meilleure Baguette de French Morning, le mardi 19 mars prochain.

Los Angeles: Les incontournables à ne pas manquer en 2024

2024 devrait être une année riche pour Los Angeles. Outre l’actualité des festivals, des expositions phares et des réouvertures de musées, la ville se prépare à l’organisation des Jeux Olympiques de 2028 et verra dans les prochains mois son paysage urbain changer de dimension.

«Luna Luna», l’exposition star

C’est l’événement à ne pas manquer cette année. Créé en Allemagne puis remisé aux oubliettes, Luna Luna, le parc d’attraction dont les manèges ont été conçus par les plus grands artistes de la planète au milieu des années 80 – une grande roue imaginée par Jean-Michel Basquiat, un carrousel par Keith Haring, la forêt enchantée de David Hockney, une maison de miroirs signée Salvador Dali – vient de renaître de ses cendres. Stockés à Dallas pendant près de quarante ans, les attractions revoient le jour depuis plusieurs semaines grâce à l’initiative du rappeur Drake qui finança leur restauration pour la bagatelle de 100 millions de dollars. L’exposition « Luna Luna : Forgotten Fantasy » se tient jusqu’au printemps 2024.

Ouvertures de restaurants

Le Café Boulud s’installera au Mandarin Oriental

Attendu depuis quelques mois déjà, le Café Boulud, du chef français installé à New York Daniel Boulud, devrait finalement ouvrir ses portes au printemps prochain au sein de la partie Résidences du Mandarin Oriental à Beverly Hills. Spécialités lyonnaises au rendez-vous et décor signé de l’artiste franco-italien Marc Ange.

À suivre aussi, Zozo, la table de la boutique Maison Midi (au sein du magasin American Rag) qui s’inaugurera dans quelques jours. À sa tête, le chef John Sedlar, révélé au restaurant Rivera à Downtown, proposera une cuisine fusion inspirée de la Méditerranée, de l’Europe, de l’Amérique latine et de l’Asie.

À surveiller également l’ouverture prochaine de Maydan Market dans le bouillonnant quartier de West Adams, un marché de près de 1000 m2 où l’entrepreneure et cheffe Rose Previte dupliquera ses restaurants de Washington D.C, Maydan et Compass Rose.

Réouverture du Musée d’Histoire Naturelle de Los Angeles

Le NMH se refait une beauté. © NMH

Avec un peu plus d’un an de retard, le Musée d’Histoire Naturelle de Los Angeles rouvrira ses portes avant la fin de l’année. Un grand chamboulement et un budget de rénovation de 75 millions de dollars qui permettra la création d’une nouvelle aile de 5500 m2 intégrant un espace d’accueil, un théâtre de 400 places, un second café et une nouvelle boutique de musée. Une nouvelle entrée est également prévue face aux pelouses d’Exposition Park et du L.A Coliseum. Autre rénovation attendue, la nouvelle mouture du LACMA, est, quant à elle, repoussée à 2025.

Frieze, le festival de l’art et du design

Le festival de l’art et du design bientôt à Los Angeles.

Le monde de l’art et du design a rendez-vous au Santa Monica Airport pour la cinquième édition du festival Frieze Los Angeles du jeudi 29 février au dimanche 3 mars. L’événement réunira plus de 100 galeries d’art avec un espace Focus, dédié aux artistes émergents, curaté pour la première fois par Essence Garden, le directeur de l’image de l’African American Museum de Los Angeles, et thématisé sur l’écologie. En marge du festival, la galerie parisienne ultra cotée Perrotin inaugurera finalement le 28 février son tout nouvel espace dans l’ancien théâtre Del Mar Theater (5036-5040 West Pico Boulevard) avec l’exposition de l’artiste Izumi Kato suivie du collectif d’artistes new-yorkais MSCHF.

En vue des JO2028

Avec l’approche des Jeux Olympiques en 2028, Los Angeles fait sortir de terre de nouveaux projets. Outre l’ouverture du Sankofa Park dans le « South Los Angeles », un parc dédié à l’art et aux promenades, la ville devrait se couvrir progressivement d’abris de bus qui changeront la physionomie de la ville. 3000 sont programmés avec des zones d’ombre attendus par tous les voyageurs. Enfin, l’aéroport de LAX devrait voir avant la fin de l’année s’ouvrir un nouveau système de train automatisé de 3,6 kilomètres de long qui permettra de transporter les passagers entre leurs terminaux et le nouveau centre de location de voitures. Lancé il y a 5 ans, ce projet phare coûtera plus de 5 milliards de dollars.