La France, patrie des Droits de l’Homme, vue par dix jeunes Américains. Entre visite des institutions, rencontres avec des jeunes français et découverte de la “banlieue”, ce projet nous offre un regard original sur la jeunesse de France.
Telle est la démarche du film documentaire “Les Marches de la Liberté”, de la réalisatrice, journaliste et activiste Rokhaya Diallo. Découvrez ce documentaire le 31 mars, lors d’une projection organisée par la French American Foundation de New York. Une discussion avec la réalisatrice suivra la séance. L’occasion d’explorer les questions de race et de multiculturalisme en France à travers un point de vue américain et de l’impact du mouvement des droits civiques sur la jeunesse aujourd’hui.
Découvrez "Les marches de la liberté" à New York
Conférence sur le rôle du français dans le Printemps arabe
Quel rôle a joué la langue française dans le Printemps arabe ? C’est à cette question que tentera de répondre la conférence intitulée “Le printemps arabe: le point sur la situation”, présentée à l’Alliance française de Los Angeles le 26 mars.
Déterminant dans l’éducation, la littérature, la presse et la politique, la langue française s’est retrouvée dans le slogan des manifestants -“Dégage!”-, témoignant de l’impact du français dans les pays arabes participant aux révoltes de 2012. La conférence, présentée en français explorera également l’influence du français aujourd’hui.
Des rafraîchissements tunisiens suivront la conférence.
Rabbi Jacob débarque à San Francisco
Tout le monde se souvient de la danse improvisée de Louis de Funès, alors déguisé en rabin hassidique dans le film Rabbi Jacob. Ce grand moment de cinéma est à revoir dimanche 30 mars dans le cadre du Jewish Cult Classic Marathon au Jewish Community Center of San Francisco.
Réalisé en 1973 par Gérard Oury, le film “Les aventures de Rabbi Jacob” suit les péripéties de Victor Pivert, un industriel français qui se retrouve lié malgré lui à un règlement de compte sur fond de révolte arabe. En tentant de fuir, il se retrouve déguisé en Rabin et est entraîné dans une Bar mitzvah où il retrouve son chauffeur juif qu’il vient de congédier.
Grand classique du cinéma français, le film, en partie tourné à Brooklyn est une des plus fameuses illustration de l’humour juif.
Deux autres films sont également diffusés la même journée : “The plot against Harry” de Michael Roemer et “The troupe” un film israélien d’Avi Nesher.
La transformation de Paris, d'hier à aujourd'hui
Au début du XVIIe siècle, Paris n’était que quelques monuments isolés. Comme d’autres villes européennes, la capitale était toujours en train d’émerger de son passé médiéval. Il aura suffit d’un siècle pour assister à sa méthamorphose dans la ville moderne et mythique que nous connaissons aujourd’hui.
Allant l’encontre de la croyance selon laquelle c’est au XIXème siècle que le Paris d’aujourd’hui a émergé, Joan DeJean montre que le modèle parisien de l’espace urbain fut en fait inventé deux siècles plus tôt. Le 27 mars, l’auteur de How Paris became Paris : the invention of the modern city présentera son ouvrage et en dédicacera quelques exemplaires au magasin Côté France.
Le français, langue d'avenir?
Revue de presse. La France, cette magnifique terre de contradictions. Alors que le français a de beaux jours devant lui, le pays est en proie à de basses querelles politiques, et n’offre, à ces entrepreneurs, qu’un système administratif kafkaïen qui décourage les plus vaillants d’entre eux. Rajoutez à cela la crise de la truffe et vous aurez un aperçu de l’image de l’Hexagone dans la presse américaine.
Commençons par la langue de Molière, qui, si l’on en croit le magazine Forbes, à de beaux jours devant elle. Si pendant longtemps, le français “était la langue officielle de la culture, et de l’érudition”, “la langue de la diplomatie et des arts“, force est de constater que les choses ont changé. “Le français est peut-être une belle langue, mais rares sont ceux qui soutiennent qu’elle est la plus utile, et presque personne ne dirait que c’est la langue de l’avenir“.
Et pourtant, “les données suggèrent que la langue française pourrait bien être la langue de l’avenir“. Le français est en croissance rapide Il se propage dans les zones les plus dynamiques du monde, et particulièrement en Afrique subsaharienne. La dernière projection montre que le français sera parlé par 750 millions de personnes d’ici 2050.
Reprenant une étude menée par Natixis, le magazine souligne que “le français est encore une langue mondiale à croissance rapide” malgré “la méthodologie quelque peu discutable de l’étude qui considère comme francophones tous les habitants des pays où le français est une langue officielle, ce qui ne sera probablement pas le cas”. Affaire à suivre.
Encore un article sur les Français de Londres
Quand la presse américaine veut illustrer les déboires de l’économie française, elle fait un reportage sur ces pauvres français qui s’exilent à Londres. Le New York Times s’y est mis à travers le portrait de Guillaume Santacruz, “un entrepreneur français en devenir” qui travaillait il y a peu dans une société financière et qui a décidé de partir s’installer à Londres. «Il avait pris cet emploi après sa tentative de démarrer une entreprise à Marseille. Il avait alors abandonné, croulant sous un tas de réglementations gouvernementales et une accumulation interminable d’impôts. L’épisode lui a fait passer l’envie de démarrer de nouveaux projets en France. Pourtant, il a toujours envie d’être son propre patron“.
Si, comme l’appellent certains, la fuite des cerveaux de France n’est pas nouvelle, “l’exode actuel des entrepreneurs et des jeunes se produit à un moment où la France peut difficilement se le permettre“. Et si certains réussissent malgré tout à lancer leur entreprise, ils doivent faire face à un autre problème : “ceux qui ont réussi à le faire disent que la société stigmatise la réussite financière“. Rendez-vous le mois prochain pour un autre article sur les Français qui partent à Londres.
Crise de la truffe
Crise économique, mais crise de la truffe aussi. “Le monde de la truffe français tombe dans le désarroi” indique le New York Times. “Des truffes bon marché en provenance de Chine, inodores et insipides, inondent la France. De l’huile de truffe aromatisée synthétique se répand de plus en plus dans les restaurants. Et l’approvisionnement de la royale truffe noire du Périgord, le diamant noir de la cuisine française, est lui, en baisse“. Pour le Times, “la crise est si grave que le mois dernier, le gouvernement français s’est regroupé avec ses trufficulteurs pour déclarer la guerre aux importations chinoises “.
La solution réside peut-être dans la truffe de bourgogne “régulièrement snobée en faveur de son cousin aristocratique“. Moins chère que la truffe noire du Périgord, elle apparaît comme un bon compromis pour contrer l’invasion chinoise.
M. Chabert est en charge de la promotion du produit. “Le mois dernier, il a invité une douzaine des plus grands experts de la truffe de la nation à dîner, leur servant des pâtisseries crème fromage remplies de choux, des pommes de terre en purée, des macarons et un parfait sabayon – tous aux truffes de Bourgogne“. Tout n’est pas perdu : la France sait encore manger.
Public House veut rendre le cubi sexy
Le cubi en carton n’est pas vraiment un signe de sophistication. Et pourtant, Steffan Bankier y croit. Ce Franco-Américain vient de lancer un cubi de vin d’un nouveau genre, Public House. Sa cible : les jeunes adultes.
La petite histoire de Public House est bien rodée : « J’ai eu l’idée un jour où j’allais à Central Park avec des copains. On avait des bouteilles de vin et des verres dans une glacière. En arrivant, tout était cassé. Avec un cubi, nous n’aurions pas eu ce problème », raconte ce jeune barbu, qui vit East Village et pilote sa start-up de trois personnes depuis un open-space de Soho.
Pour séduire sa cible, Steffan Bankier a imaginé un packaging vintage, et misé sur le côté pratique : le cubi de trois litres comprend dix verres en plastiques, le tout pour 30$ (en boutique). Quant au choix, il n’y en a pas, histoire de ne pas déstabiliser des clients pas très connaisseurs : Public House ne propose qu’un vin rouge et un vin blanc.
Tout cela suffira-t-il pour rendre cool ce bon vieux cubitainer ? Point positif : la page est presque blanche, le marché du vin en cubi aux USA étant restreint (moins de 5% du marché, contre 20% en France). La start-up a aussi quelques idées pour faire monter le buzz et promouvoir “l’expérience” du vin entre amis – elle organise par exemple des diners à thèmes farfelus, dans des lieux insolites.
Mais le meilleur allié de Public House sera sans doute son rapport qualité-prix. On a testé le vin rouge et bien aimé : un très honnête choix pour une soirée. « Nous avons fait énormément de dégustations avant de choisir deux vins chiliens, un cabernet sauvignon et un sauvignon blanc. Cela nous permet de proposer un très bon prix pour un équivalent de quatre bouteilles par cubi », affirme Steffan Bankier qui, lorsqu’il était étudiant en psychologie du consommateur à U-Penn, a toujours préféré le vin à la bière, ovni parmi les siens.
« Notre idée, c’est vraiment de créer un marque de vins pour jeunes. Personne n’est vraiment allé sur ce marché », observe-t-il. Et coté marques, Steffan Bankier a une petite expérience, ayant travaillé en agence de pub pour plusieurs marques d’alcool. « La consommation de vin chez les jeunes Américains est en croissance. La moitié en boivent au moins une fois par semaine. »
Public House, qui termine une levée de fonds de 750 000 dollars, espère accélérer sa distribution pour les beaux jours, histoire de devenir le compagnon des pique-niques et sorties à la plage. Outre la vente en ligne, on trouve ces cubis chez une vingtaine de cavistes à New York. Environ 1500 ont été écoulés depuis leur introduction sur le marché il y a trois mois.
Rocky boxe sur Broadway
Il vous a accompagné lors de vos examens ou avant votre premier “date”. “Rocky” arrive sur Broadway.
“Rocky, the musical” vient tout juste d’ouvrir ses portes. La production-phare de ce début d’année, signée notamment du maitre du musical Alex Timbers, raconte l’histoire de Rocky Balboa, le boxeur de Philadelphie en colère sur le ring et amoureux en dehors.
Elle retrace la rivalité entre Rocky l’inconnu qu’il-ne-faut-pas-taquiner et le champion de monde poids-lourd Apollo Creed, qui a fait le plaisir des fans de la série Rocky dans les années 70. On y retrouve bien entendu la musique de Bill Conti. La comédie musicale a coûté quelques 16 millions de dollars. Il fallait bien ça pour que Rocky reprenne les gants.
Pourquoi les Américains utilisent les "miles" ?
La distance entre Philadelphie et Chicago est de 758 miles. Si vous n’êtes pas Américain, Birman ou Libérien, cette information ne veut rien dire. Pourquoi diable les Américains continuent-ils à utiliser les miles?
Hérité de l’Empire, le système métrique, plus communément appelé SI (système international d’unités) est en vigueur dans quasiment tous les pays du monde depuis les années 1970. Les Etats-Unis, le Libéria et la Birmanie sont les trois seuls Etats à faire de la résistance, lui préférant le système impérial anglo-saxon. Ce qui fait rire certains Américains eux-mêmes comme le montrent ces illustrations.
Pourtant le gouvernement américain n’a pas lésiné sur les moyens, et plusieurs textes ont été rédigés pour passer au SI : le Metric Act de 1866, la Metric Conversion Law de 1975 ou lorsqu’en 1988, le Congrès déclara que le SI était le système préférable. Le point commun de toutes ces lois : elles étaient non-contraignantes pour les Etats. Conséquence: aucun d’eux n’a franchi le pas.
La résistance à la métrification est lié aux habitude, certes – après tout, pourquoi changer alors que ce système convient très bien aux Américains – mais aussi financière, car pour justifier leur résistance, de nombreuses entreprises américaines ont invoqué les coûts engendrés par la main d’œuvre et les heures travaillées supplémentaires – il faut bien payer ceux qui convertissent toutes les données de l’entreprise! La NASA a avancé le chiffre de 370 millions de dollars…ce qui ne l’a pas empêché de se convertir en 2007.
Même si la métrification a un coût, il ne faut pas sous-estimer celui de la non-métrification. Selon Pat Naughtin, un consultant qui a aidé de nombreuses entreprises à sauter le pas et qui a été reconnu comme «Lifetime Certified Advanced Metrication Specialist» par la United States Metric Association, les pertes annuelles sont élevées. En utilisant le SI, les entreprises dans les pays « non-métrifies » s’ouvrent de nouveaux marchés et facilitent les relations leur clientèle dans les pays “métrifies”.
Ainsi l’industrie pharmaceutique américaine a-t-elle épousé la métrification tandis que l’industrie de la boisson utilise encore les deux systèmes. Ce qui ne va pas sans poser quelques problèmes. A titre d’exemple, la sonde Mars Climate Orbiter fut détruite en 1999 à cause d’une erreur de navigation : les paramètres avaient été entrés en système impérial alors que l’équipe qui recevait ces informations pensait avoir à faire à des données issues du système métrique. Une petite erreur qui coûta la modique somme de…125 millions de dollars. Le prix de l’entêtement en somme.
A Detroit, on chasse le "mal français"
En arrivant dans le quartier de Midtown à Detroit dimanche après-midi, les habitants n’ont qu’une idée en tête: chasser le Nain Rouge, également connu sous le nom de “French Evil” (ou “mal français”).
Déguisés de la tête aux pieds, pour que le diable ne puisse pas les reconnaître, plus de 4.000 Detroiters ont fait le tour du quartier jusqu’au temple de Mason pour célébrer ce mythe. On raconte qu’Antoine de la Mothe Cadillac, le fondateur de Detroit, aurait chassé la vilaine bête de la ville une première fois en 1701. La légende affirme que, chaque année depuis son exploit, les habitants en font de même.
“J’exige le départ des habitants de Detroit ou bien qu’ils soient tous gagnés par une grande dépression”, maugrée le Nain rouge dans un micro, caché de tous. Vers 13 heures, un habitant déguisé en Antoine de la Mothe Cadillac prend place sur une scène installée pour l’occasion. Il répond aux menaces du Nain rouge qui arrive sur son dragon. Et cela, sous les huées des spectateurs présents. Les festivités peuvent alors commencer.
Les Américains chérissent cette légende française qui leur permet de commémorer le courage du fondateur de la Motor City. “J’adore cet événement”, affirme Susane, 54 ans et habitante de Detroit. Cela fait maintenant cinq ans qu’elle participe à la Marche. Cette année, elle a préparé une surprise pour le diable: “ Avec mon groupe d’amis, nous avons fabriqué des têtes de nain que nous avons plantées sur un bâton, pour lui montrer ce qui va lui arriver!”.
De son côté, Nick, 25 ans, représente le centre-ville de Detroit. Cela fait trois ans qu’il organise un mini-cortège avec ses voisins. “Nous avons un cercueil pour le diable”, s’amuse-t-il.
Les Français de Detroit ne sont pas en reste. Armé d’un sabre et d’un drapeau français, Richard, originaire d’Orléans et étudiant en master de statistiques à Detroit, est ravi de pouvoir participer à cette grande mise en scène pour la première fois. “J’aime bien me déguiser et puis, je voulais voir ce que c’était exactement!” confie-t-il. Et il s’est très vite pris au jeu.
Plus qu’un défilé, depuis quelques années, cette tradition sert d’exutoire. La Marche donne l’occasion aux habitants de s’unir pour chasser la crise qui frappe la ville. A la différence du Nain Rouge qui revient tous les ans, ils espèrent la chasser de Detroit pour de bon.
Gagnez des places pour le concert de Caravan Palace
Quand la Caravan Palace, le public en redemande. Le 2 avril, les violons et les synthé du groupe résonneront au Best Buy Theater. Tentez de gagner une paire de tickets en remplissant le formulaire ci-dessous. Premiers arrivés, premiers servis!
Caravan Palace est bien plus qu’un groupe aux multiples références prestigieuses (le grand Django Reinhardt, Gorillaz, LCD Sound System pour ne citer qu’eux), puisque cela fait maintenant bientôt dix ans qu’il sillonne les routes à la rencontre de son public.
Passé par les plus grands festivals français, la joyeuse bande commence à se faire un nom par delà les frontières. C’est donc logiquement, après une tournée américaine assez discrète en 2010, qu’on les retrouve sur un continent qui apprécie tant leur musique teintée de swing.
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A Harlem, la crèche bilingue "Les Petits Poussins" fait son nid
S’il y avait un CV idéal pour ouvrir une crèche bilingue, celui de Vanessa Handal-Ghenania serait en bonne position.
Installée depuis 14 ans à New York, cette jeune femme a été enseignante au Lycée Français (en ESL), puis dans le programme bilingue de l’école PS58, à Brooklyn. Mère de trois jeunes garçons, elle est diplômée de deux masters de Columbia, en éducation bilingue et en administration scolaire. Jusqu’en 2012, Vanessa Handal était directrice pédagogique de la New York French American Charter School (NYFACS) d’Harlem.
Autant d’expériences qui lui ont donné l’envie de transformer son « rêve » en réalité : gérer sa propre structure. Les Petits Poussins, sa crèche familiale bilingue français-anglais, a ouvert en septembre 2013 dans son appartement – une résidence moderne, au pied du métro. Elle accueille des enfants de 0 à 5 ans.
« J’ai choisi cet appartement dans cette perspective. Je voulais quelque chose de lumineux, de spacieux, bien équipé », explique-t-elle. Son salon regorge de jeux en tout genre, et les murs affichent les productions artistiques de ses jeunes poussins : quinze enfants issus de toute la planète, avec une bonne part de francophones.
Le modèle linguistique est classique : on parle français le matin, et anglais l’après-midi. Tout le personnel encadrant (cinq personnes en comptant la directrice) est bilingue. Quant à la pédagogie, elle est « à la française ». « J’utilise beaucoup de matériel pédagogique français, que je me fais envoyer », insiste Vanessa Handal, qui a suivi sa scolarité dans des lycées français de l’étranger, en Haiti et aux Pays-Bas. La journée est rythmée par des activités manuelles, des chansons, des lectures, des sorties dans le jardin ou la salle de jeux de l’immeuble.
Les repas sont préparés sur place, mais les parents qui le souhaitent peuvent fournir la nourriture. Quant au tarif, il est dans la lignée des crèches familiales : 400 $ par semaine (temps plein) pour les moins de deux ans, 375 $ pour les 2-5 ans. Le tout jusqu’à 18 heures. Les parents qui travaillent apprécieront.
Avec O, un parfum de poésie flotte à Miami
Oyé oyé ! Amoureux de l’art oratoire, amateurs, novices ou juste curieux, venez assister au Festival O, qui honore la poésie. Un mois, c’est le temps dont dispose le festival, pour inonder Miami de poésie. L’objectif : que chaque personne du comté de Miami-Dade croise le chemin d’un poème.
Une fois par jour, un événement sera organisé (la liste complète ici). L’atelier “Lettres anonymes” (18 avril-20 juin), dirigé par l’artiste Christina Pettersson proposera aux visiteurs, au Primary Project (151 NE 7th St), de choisir un poème à partir d’un livre puis le copier à la main avant de l’envoyer à une personne inconnue à Miami, choisie au hasard dans les pages blanches.
Avec “mâcher la poésie”, l’alliance de la nourriture et de la poésie est consacré. Ce projet, développé par Elizabeth Jacobson et sa fille, Willa Kaufman, part du principe que la poésie et l’acte de manger sont deux actes de joie et d’expression, et qu’elles exercent une influence l’une sur l’autre. Elizabeth et Willa, avec d’autres étudiants de poésie de l’Université de Miami, installeront des tables sur le campus de l’université pendant le mois d’avril et encourageront des étudiants à écrire des poèmes inspirés par des lignes de Pablo Neruda. Les poèmes seront ensuite imprimés sur des bouts de papier, ou sur des autocollants, et distribués par les boulangeries et les cafés locaux.
Le 6 avril, participez à la Poetry Pool Party et plongez-vous dans la lecture des poèmes “Postcards from Miami”… depuis la piscine.
Pour cette après-midi hors du commun, rendez-vous au Edgewater Poetry & Athletics Club à partir de 13h. Le 27 avril, vous pourrez entendre Jimmy Santiago Baca réciter ses propres poèmes à Books & Books . Cet homme, qui a découvert sa passion pour la poésie lors de son incarcération, a appris à lire et à écrire pendant ces cinq années en prison et y a couché ses premiers poèmes.