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Joseph Altuzarra, un prodige de la mode au FIAF

Le jeune créateur français Joseph Altuzarra, dont la marque est sollicitée par des stars comme Rihanna, sera au FIAF le 19 mars pour une discussion axée sur son travail.
En présence de Mark Holgate, du prestigieux magazine Vogue, et de Pamela Golbin, conservatrice en chef de la mode aux Arts Décoratifs de Paris, Joseph Altuzarra, de nombreuses fois primé pour ses créations, révèlera ses coups de coeur, ses inspirations et ses projets.
Né à Paris d’une mère sino-américaine et d’un père basque, le jeune prodige s’inspire de son multiculturalisme pour ses collections. Joseph Altuzarra a fait ses classes auprès de figures célèbres de la mode comme Marc Jacobs et Riccardo Tisci. Il lance sa propre marque en 2008. Deux ans plus tard, il obtient une première reconnaissance officielle en recevant le Prix Ecco Domani qui soutient les jeunes créateurs de mode. En 2011, il décroche le prestigieux Prix CFDA/Vogue Fashion Fund.

Dictée de la Baie: bravo aux vainqueurs!

Ils étaient 51 participants à se lancer dans la bataille de l’orthographe à l’occasion de la Dictée de la Baie, ce samedi 8 mars, organisée par les Alliance Françaises de San Francisco, de Berkeley, de la Silicon Valley et de Sacramento.
Au programme, l’un des textes du livre 50 dictées commentées de Philippe Dessouliers. Chaque catégorie avait bien entendu une dictée adaptée et un thème différent. “La plus jeune participante avait 7 ans, elle est Américaine, est inscrite dans une école américaine, mais prend des cours à l’Alliance Française depuis deux ans. Un autre enfant la fait avec ses parents depuis huit ans», raconte Christine Lemor-Drake de Apple to Pomme, l’instigatrice de la Dictée de la Baie.
Une nouveauté cette année : aux catégories habituelles s’est rajoutée celle des «Pros», pour toute personne dont le métier les expose quotidiennement au français, comme les professeurs de français ou les traducteurs.  
Le consul de France, Romain Serman, a remis les diplômes aux courageux «étudiants» du week-end. Et les lauréats sont repartis avec de nombreux prix donnés par les sponsors. Quant au fameux billet aller-retour San Francisco-Paris, il a été gagné par la benjamine de l’événement, Esther Bomse-Lumbrick, qui a eu la main très heureuse en piochant son prix.
Les vainqueurs :
Catégorie “Pro” : Yves Averous, 5 fautes
Catégorie “Francophones” : Delphine Addad, 5 fautes
Catégorie “Francophiles” : Tammy Woolbright, 8 fautes
Catégorie “Juniors (Lycée)” : Amir Kerrar, 9 fautes
Catégorie “Cadets (Collège)” : Remi Seddigh, 2 fautes et Stella Krampe, 3 fautes

France : une croissance qui en bave

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Revue de presse. Crise économique et peut-être bientôt culinaire, ce sont, tout à tour la croissance de la France ou ses escargots qui sont menacés cette semaine !
Non l’État-Providence n’est pas responsable de la crise
Paul Krugman dans sa chronique du New York Times, s’est attelé à la la comparaison des économies américaines et françaises au regard de la récente étude du FMI sur les effets des politiques redistributives sur la croissance d’un pays. Et ce “libéral” revendiqué (au sens américain du terme, donc de gauche),  prend le contre-pied de l’idée selon laquelle l’État Providence freinerait la croissance économique et montre comment les choix politiques économiques de l’Hexagone sont victimes d’une mauvaise presse qui n’a pas lieu d’être si extrême.
Il reprend, dans un premier article, le rapport du FMI de février dernier, démontrant que les politiques de redistributions ne sont en rien un frein à la croissance, et auraient « peut-être même » un effet positif concernant la réduction des inégalités. Le ton est prudent mais la conclusion ferme : « Les données n’offrent aucune raison de croire que la crise économique a quelque chose à voir avec l’État Providence ».
Le prix Nobel d’économie compare ensuite dans un second article, les États-Unis et la France, « deux pays avancés qui ont clairement des niveaux de compétence technologique similaires mais qui ont fait des choix sociaux très différents, en particulier, la France qui non seulement est un pays qui redistribue beaucoup plus et qui  a élargi la spectre de la population qui en bénéficie au fil du temps, et a limité la hausse de l’inégalité globale à l’inverse des États-Unis ». Confrontant la santé économique des deux pays à l’aune de leur PIB, l’économiste constate que la France a une croissance inférieure aux États-Unis un résultat attendu mais « pas aussi catastrophique que leur mauvaise réputation aurait pu laisser présager ».
Encore faut-il convaincre le reste de l’Amérique ! Le Wall Street Journal est pour le moins sceptique quant à la reprise de la croissance en France et aux promesses de François Hollande :  «La Banque de France a laissé sa prévision de croissance inchangée pour le début de l’année, ses indicateurs de confiance n’ont montré aucune amélioration, et le bureau des statistiques de l’Insee indique que la production industrielle a chuté en Janvier, plombée par la baisse de la production d’énergie » avant d’ajouter que «ce que l’on appelle le «pacte de responsabilité » du président socialiste des chefs d’entreprise prend du temps à se matérialiser ».
La cuisine française fait couler de l’encre
Et l’économie n’est pas seule à traverser une période difficile.. la cuisine française aussi. Un ver en provenance d’Asie du Sud-Est menacerait l’approvisionnement en l’escargot de l’Hexagone, voilà ce que nous apprend le Los Angeles Times. Et le journal s’inquiète des répercussions possibles: « Imaginez ne pas pouvoir commander un plat tant convoité, ces escargots, trempés dans le beurre à l’ail dans votre restaurant français préféré ! ». C’est vrai que présenté comme ça, c’est assez terrible..
L’ouverture d’une boulangerie-pâtisserie  « absolument unique » ne peut être que… française !  Le site Citypost.com revient sur l’installation d’Isabelle et Vincent Koenig dans  le Connecticut, à Fairfield County : « Il s’agit d’une boulangerie-pâtisserie française authentique – une boulangerie où le propriétaire arrive chaque matin à 2 heures pour créer un assortiment incroyable de pains, quiches et pâtisseries ».
« C’est une entreprise ancrée dans la tradition, mais née d’une passion. Koenig est un boulanger de septième génération qui exploitait une entreprise prospère dans son Strasbourg natal, la France, avec sa femme, Isabelle, 18 ans avant que le couple ne décide de se lancer dans cette aventure » explique le journal. En 2007, Isabelle et Vincent et leurs enfants quittent tout pour « réaliser leur rêve », « sans même connaître l’anglais » .
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la clientèle semble conquise : « Absolument personne ne peut ramener la France à moi comme Isabelle et Vincent le font », atteste Anne-Elena Buckner de Westport, qui a passé les 25 premières années de sa vie à Paris. « C’est magique ».

Carpeaux, le sculpteur de l'Empire, au Met

Sculpteur phare du Second Empire, protégé de Napoléon III, Jean-Baptiste Carpeaux fait l’objet d’une rétrospective au  Metropolitan Museum of Art, la première depuis 1975.
Organisée en partenariat avec le Musée d’Orsay, “The passions of Jean-Baptiste Carpeaux” est présentée à New York, jusqu’au 26 mai, et s’installera à Paris, en juin. L’occasion de revenir sur la carrière, courte et fulgurante, de celui qui a parfaitement incarné la figure de l’artiste romantique de la seconde moitié du XIXème siècle.
Connu comme sculpteur, Jean-Baptiste Carpeaux était également peintre et dessinateur. Le spectateur est invité à découvrir ses oeuvres picturales et ses croquis à travers une exposition qui retrace l’évolution de l’oeuvre de l’artiste. Sa vie privée, jonchée de rencontres et d’épreuves a fait émaner différents thèmes qui ont considérablement marqué son travail : la Bible, Dante, l’Empereur, la famille, le naufrage pour ne citer que les principaux.
L’exposition débute lorsque Jean-Baptiste Carpeaux  remporte, en 1854, le prestigieux prix de Rome avec la sculpture “Hector implorant les dieux en faveur de son fils Astyanax”. Il s’installe à la Villa Médicis et étudie les grands maîtres tels que Raphaël ou Michel-Ange. Ces années sont fécondes puisque c’est à cette époque qu’il réaliste “Jeune pêcheur à la coquille”, un de ses premiers succès et sa dernière oeuvre d’étude “Ugolin et ses enfants”.
La rétrospective se poursuit lors de son retour à Paris, en 1862, où sa notoriété ne cesse de grandir. Il devient alors le sculpteur officiel de Napoléon III et est chargé de l’éducation artistique du Prince. Une salle dédiée à cette période rassemble les bustes et portraits réalisés de la famille impériale par l’artiste.
Quelques années plus tard, Jean-Baptiste Carpeaux se marie, et le thème de la famille inspire alors l’artiste. Sa femme, la vicomtesse de Montfort, est alors sa muse et inspire bon nombre de ses oeuvres -une salle y est consacrée. Au même moment, son ami Charles Garnier lui commande “La Danse” pour l’Opéra de Paris.
Des fragments sont exposés ainsi que des photographies de l’Opéra. Représentant une farandole de femmes encerclant le génie de la danse, cette sculpture provoqua l’indignation de l’opinion publique notamment à cause de la nudité des personnages et de son réalisme.
Les dernières salles sont consacrées aux ultimes oeuvres de l’artiste. Plus sombres, les réalisations ont pour thème majeur le naufrage, qui symbolise la futilité de la vie humaine sur terre. Le cancer qui atteint l’artiste, couplé au siège de Paris en 1870-71, expliquent ce pessimisme artistique.
Cet artiste suscitera toutes les émotions chez le spectateur : larmes, sourire…” explique Henry R. Kravis le commissaire de l’exposition, avant d’ajouter : “Il capture la chair et le sang  dans le marbre et le bronze, c’est ce qui fait la force de son oeuvre“.

Les dix meilleures vues de New York

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Pour éviter de sécher lorsque votre cousin de France vous demandera un inventaire des plus belles vues de New York, French Morning vous a concocté une petite sélection des panoramas les plus spectaculaires de la ville.
Il y a bien sûr les nombreux rooftops qui dominent la ville (consulter notre guide 2013), les traditionnels Rockefeller Center et Empire State Building, mais aussi “The View”, le restaurant panoramique du Marriott Times Square (46 et Broadway). Trois raisons pour ne pas abuser de ses cocktails: 1. l’ascenseur archi-rapide file à travers les étages et peut donner une sensation de vertige. 2. le restaurant circulaire tourne sur lui-même pour voir New York à 360 degrés. 3. Les cocktails ne sont pas donnés quand vous n’êtes pas client de l’hôtel. Pas besoin de réservation pour lever le coude. Il en faudra une, en revanche, pour diner.
C’est un secret qui l’est de moins en moins: le téléphérique entre Manhattan et Roosevelt Island. Embarquez à bord de cet engin “made in France” pour enjamber l’East River depuis Midtown (60e rue et 2e Avenue) et vous poser lentement sur Roosevelt Island, la longue île entre le Queens et Manhattan. Petit plus: le téléphérique longe le Queensboro Bridge et sa spectaculaire armature en fer. Il suffit d’une simple metro card pour utiliser le téléphérique. Conseil: le prendre de jour pour l’aller et de nuit pour le retour.
De l’autre côté de l’Hudson River, le New Jersey offre aussi quelques pépites. A commencer par la ville de Hoboken, qui fait face à New York. Accessible en train PATH. Après la balade le long de la rivière, un petit tour sur Main Street, l’artère commerçante de la ville, est conseillé. Autre pépite : Union City, plus au nord. La ville, accessible en bus (New Jersey Transit) depuis le terminal routier Port Authority, dispose d’un parc tout en longueur surplombant l’Hudson. Descendre  à l’arrêt « Boulevard East et 62nd St », l’un des premiers arrêts dans le New Jersey et admirer la vue.
Passé le Brooklyn Bridge, dont la vue fera aussi chauffer votre Lumix, vous avez le choix: aller au Brooklyn Bridge Park au nord pour déambuler le long de l’East River et admirer la skyline de Manhattan; aller vers le sud pour gagner la Brooklyn Heights Promenade, une promenade de 100 mètres en bordure du quartier de Brooklyn Heights, qui surplombe l’East River et le Sud de Manhattan. Y aller pour le coucher du soleil (la promenade est orientée vers l’ouest). Romantisme garanti.
Sunset Park. Ce petit parc peu connu, coincé dans le quartier du même nom, un peu plus au sud à Brooklyn, se situe en hauteur. Il permet à ses visiteurs de s’élever au-dessus des toits pour une belle vue sur la Statue de la Liberté et le Sud de Manhattan. L’été, les nombreuses communautés hispaniques du coin s’y retrouvent pour des barbecues. Paisible, familial, surprenant… succès garanti. Descendre à l’arrêt 45th St sur la R.
Dans le Queens, les visiteurs trouveront leur bonheur au Gantry Plaza State Park de Long Island City, le quartier qui borde l’East River, face à Manhattan. Depuis ce parc bien entretenu, paisible, Midtown Manhattan, le Chrysler, l’ONU s’offrent à vous. Des transats en bois au bord de la rivière et les pelouses propres permettent d’apprécier la vue sans se casser le dos. Accessible en metro (arrêt Hunters Point sur la ligne 7)
Le ferry vers Staten Island a plusieurs avantages. Il est gratuit, passe devant la Statue de la Liberté et surtout, il offre une vue scotchante sur la pointe sud de Manhattan, à l’aller comme au retour. Comme tout le monde a la même idée, mieux vaut repérer une bonne place à bord et la tenir. Prendre le ferry au Whitehall Terminal, arrêt South Ferry sur la ligne 1 du metro. Governors Island, l’ile au sud de Manhattan ouverte pendant l’été, offre aussi de belles perspectives sur le sud de Manhattan. Elle est accessible gratuitement en ferry.
Et vous, vous avez un “spot” préféré pour photographier la “skyline”? Partagez-le en commentaire!
 

Pourquoi les Américains aiment-ils tellement l'accent français ?

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La légende raconte que nos amis américains seraient particulièrement friands de l’accent français… “Glamour”, “sexy”, “élégante”, la langue de Molière bénéficie de tous les adjectifs mélioratifs possibles et suscite un engouement certain outre-Atlantique. French Morning est parti enquêter sur les raisons de cet enthousiasme suscité par l’accent français.
Vous l’avez sans doute déjà expérimenté malgré vous, peut-être même cela vous agace-t’il. Vous avez à peine eu le temps de finir votre phrase en anglais, votre interlocuteur vous répond, tout sourire : « Ah, you’re French ! ». Et de rajouter bien vite : « I love the French accent, it’s so cute ». Les plus téméraires iront même jusqu’à qualifier votre accent de « sexy ». Interloqués par ces réactions nous avons été demander aux Américains. À la première question : “Aimez-vous l’accent français?» la réponse est unanime : oui.
Les choses se corsent lorsqu’on leur demande « pourquoi? ». La plupart ont du mal a exprimer les raisons de ce qu’il convient d’appeler une certaine affection. Et pour cause. « I don’t know.. It’s just…» Juste quoi ? «… just so elegant ». Bien. Donc l’accent français est élégant. Mais pourquoi ? Eh bien eh bien, au risque de vous décevoir, il semblerait que, dans la majorité des cas, ce soit l’image de Paris qui donne à notre accent tout son charme. La liste des qualificatifs qui nous ont été donnés « romantic » ; « sophisticated » ; « artsy » évoquent tous la capitale française dans l’imaginaire des Américains que nous avons interrogés.
L’un de nos interviewés, plus précis que les autres, explique que : « The french accent is very distinct, nasally, throaty » et ajoute que « French people move their mouths well ».
L’attrait pour l’accent français ne semble pas se cantonner aux États-Unis. Un sondage d’octobre 2013, réalisé par Hotel.com auprès d’utilisateurs du monde entier montre que la langue de Molière serait la plus attirante selon les voyageurs. Devant l’italien et l’anglais britannique, les quelque 8000 interviewés ont élu le français langue la plus romantique.

A New York aussi Julie Gayet défend sa vie privée

Dix caméras de télévision et une quinzaine de photographes dans une Alliance française pour un débat sur les femmes dans le cinéma français, c’est possible. A condition que l’une des intervenantes s’appelle Julie Gayet.
Les journalistes étaient là pour entendre la première “prise de parole publique” de l’actrice depuis la révélation de sa liaison avec François Hollande par le magazine Closer. Elle avait fini par décider de venir à cette table ronde qui suivait la présentation du documentaire Cinéast(e)s, qu’elle a co-réalisé avec Mathieu Busson sur les réalisatrices du cinéma français, ce samedi au FIAF à New York, dans le cadre du festival “Rendez-vous with French cinema”. Avec la ferme intention de ne pas se laisser entraîner sur un autre terrain que celui du cinéma. Elle y est parvenu brillamment.
L’actrice ayant annoncé qu’elle ne donnerait aucune interview, ne restait aux journalistes qu’à saisir le moment des questions du public, au cours de la table ronde qui suivait la projection du film et réunissait huit réalisatrices françaises et américaines. C’est Laurence Haïm, correspondante de Canal Plus aux Etats-Unis qui la première se saisit du micro pour demander, en anglais et sous quelques huées du public qui n’était visiblement pas venu pour ça “quelle est la chose la plus difficile pour vous comme femme, et qu’avez-vous à dire à propos de votre relation avec le président français?”.

Réponse aussi courte qu’attendue: “my private life is my private life”, dit l’actrice, avant d’ajouter une pirouette, assurant que “la chose la plus difficile pour moi en ce moment est d’obtenir une interview avec Catherine Bigelow pour mon documentaire, alors si vous pouvez aider…”
Une autre journaliste française revient à la charge avec un simple “comment allez-vous aujourd’hui”. “Très bien”, répond Julie Gayet, avant d’ajouter “j’ai pris un coup sur la tête là”. Emoi parmi les journalistes: l’actrice est-elle en train de se confier les conséquences pour elles de l’exposition publique de sa vie privée? Non: l’excitation retombe très vite lorsqu’elle précise que c’est le décalage horaire qui lui a “mis un coup sur la tête”, mais qu’un grand café va l’aider à retrouver ses esprits.
Le reste de la soirée aura été consacré au sujet prévu, les femmes réalisatrices. A la vie publique de Julie Gayet, donc.

Le "couch gag" de Sylvain Chomet pour les Simpsons

Une fois n’est pas coutume, les Simpsons ne parodieront pas la famille américaine moyenne de Springfield mais une famille française dans la fameuse et récurrente scène du canapé qui précédera l’épisode “Diggs” ce dimanche. Le nouveau Couch Gag qui introduira la série a été réalisé par Sylvain Chomet, l’auteur de « L’Illusionniste » et « Les Triplettes de Belleville » qui lui a valu une nomination aux oscars. Il prend ainsi la suite d’autres réalisateurs ou artistes qui s’étaient invités sur le canapé des Simpsons, comme Benicio del Toro pour une version Halloween.
Lisa a troqué son saxophone contre un accordéon, Bart gave une oie tandis qu’un Homer moustachu renonce à ses donuts pour se goinfrer d’escargots. On aperçoit au mur un portrait de François Hollande et le paquebot France qui sombre… Vous apprécierez (ou pas) les clins d’oeil satiriques et grinçants de Sylvain Chomet, dont on reconnait l’univers et le coup de crayon dès la première image.
Côté américain, l’étonnement côtoie l’enthousiasme : on peut lire sur internet et dans la presse que cette séquence est la plus “étrange” ou “bizarre” de sa catégorie, “surréaliste“, mais aussi “superbe” et “la plus cool“.
Ce nouvel épisode des Simpsons sera diffusé sur Fox dimanche, mais la chaine a d’ores et déjà dévoilé son Couch Gag frenchie sur internet.
[youtube http://www.youtube.com/watch?v=AOi5OF7gAiM?rel=0]

Voici à quoi ressemble New York d'en haut…

Vous avez toujours voulu voir New York depuis le sommet du plus haut gratte-ciel de la ville ? C’est désormais possible. Le magazine Time a mis en ligne une photo panoramique interactive prise depuis la flèche du One World Trade Center.
Les internautes peuvent zoomer, dezoomer, orienter la camera comme bon leur semble. Ils peuvent même sélectionner un monument (Statue de la Liberté, Washington Square Park…) ou un quartier (Lower Manhattan, Midtown…) pour voir comment on le voit depuis la tour. Bref, c’est addictif!
Cliquer sur l’image:

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Julie Gayet vient parler cinéma à New York

Le secret a été gardé jusqu’au bout. Julie Gayet, l’actrice dont le magazine Closer a révélé la relation avec François Hollande, sera bel et bien à New York samedi 7 mars.
Hors de question, bien entendu, d’évoquer publiquement “l’affaire”. Mais c’est bien la première fois depuis la révélation qu’elle prendra la parole en public pour participer à une discussion autour de la place des femmes dans le cinéma, dans le cadre de l’évènement “Action! French and American Women Directors au French Institute Alliance Française (FIAF), organisé dans le cadre du festival Rendez-vous With French Cinema.
Avant la discussion, l’actrice-réalisatrice présentera “Cinéast(e)s”, le documentaire qu’elle a réalisé avec Mathieu Busson sur les cinéastes féminines.
Voir: Colbert et l’affaire Hollande-Gayet 
Depuis la révélation de la liaison supposée avec la président, les moindres sorties de Julie Gayet sont scrutées à la loupe. Elle a fait sa première apparition publique depuis la sortie du numéro de Closer aux Césars le 28 février.

Culture et startups : la French Touch à South by Southwest

C’est ce qu’on appelle sortir l’artillerie lourde.
Pour annoncer le French Tech Club qui fera la promotion de l’innovation numérique française du 9 au 11 mars prochains à Austin, dans le cadre du festival South by Southwest, le gouvernement français a mobilisé sa ministre déléguée à l’Economie numérique, Fleur Pellerin, mais aussi la ministre du Commerce extérieur Nicole Bricq et même le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. « Le projet porté autour de l’événement mondial qu’est South by Southwest témoigne du fort potentiel de renforcement du dialogue transatlantique sur ces sujets d’avenir », estime ce dernier dans un communiqué louant une France « dynamique et géniale ».
Mais comme le French Tech Club est avant tout une initiative d’entrepreneurs, à French Morning, on préfère entrer dans le vif du sujet en présentant les startups qui viennent se vendre la semaine prochaine dans la capitale du Texas.
Leur mission ? « Nouer des contacts et tâcher de comprendre le marché américain », résume Cédric Giorgi, le PDG et fondateur de réseau social de dîner chez l’habitant Cookening, qui est aussi un militant de l’économie numérique et l’un des organisateurs du French Tech Club. « C’est toute la beauté de South by Southwest. On ne doit pas forcément y poursuivre un objectif précis, mais surtout rester ouvert à toutes les rencontres et les opportunités. »
Porte d’entrée sur les Etats-Unis, South by Southwest était à l’origine, en 1987, un festival de musique et Austin se présente comme la capitale de la musique live. Bon nombre des startups françaises faisant le déplacement dans la capitale du Texas pour l’édition 2014 du festival s’attachent donc à imaginer les futurs modes d’écoute de musique.
Il y a  Sounderbox, qui offre la possibilité à chacun des participants d’un évènement de programmer la musique d’un lieu grâce à son smartphone. C’est aussi l’un des organisateurs du French Tech Club aux côtés de Cookening et de l’agence AF83.
Mais aussi Evergig, une plateforme de partage de vidéos de concerts, Moozar, qui permet de rémunérer les artistes qu’on aime comme on les “like”, Qobuz, un site de musique qui a récemment clôturé un nouveau tour de table de quatre millions d’euros, et Whyd, qui veut agréger la musique de toutes les plateformes disponibles sur le marché.
Toutes ces sociétés se rendent à Austin avec le soutien d’Ubifrance, tandis que la solution de vente de musique en ligne Wiseband bénéficie du soutien d’Austin Angers Music, le programme d’échanges musicaux entre Austin et Angers, dans le cadre du jumelage entre les deux villes.
Avec l’aide des services culturels de l’ambassade de France à Washington, le cinéma, qui prend de plus en plus de place à South by Southwest, est également bien présent. Le studio Transmedia Small Bang pitchera l’application Cinemacity, permettant de voir des scènes de film à l’endroit où elles ont été tournées. Tandis que Lumento Films présentera son projet Chasing Bonnie & Clyde que les lecteurs de French Morning connaissent déjà.
Illustrant également le poids croissant des jeux vidéo dans le festival, le projet développé par Darjeeling productions sur l’univers de l’écrivain américain Philip K. Dick est à mi-chemin entre le documentaire télé et le jeu vidéo. Tandis qu’Agat Films introduira le documentaire Type: Rider produit avec Arte France sous forme de jeu vidéo.
Les initiatives françaises pullulent également dans le domaine des techniques de narration. Au French Tech Club et sur le stand d’Ubifrance situé dans le hall d’exposition du festival, il y aura la plateforme interactive Klynt du studio interactif Honkytonk Films, les outils en ligne Djehouti, destiné aux journalistes, documentaristes et graphistes, et Intuilab, pour toute personne ayant besoin de préparer une présentation sans coder, ainsi que la solution RacontR, permettant de réaliser des vidéos aussi bien que des articles interactifs ou des webdocumentaires.
La société Forecomm proposant aux entreprises, imprimeurs et éditeurs de presse des solutions de publication numérique sur appareils mobiles sera également présente.
Les Français ne délaissent pas non plus le domaine de l’éducation, qui constitue aussi un volet à part entière du festival, avec SXSW Edu. Au French Tech Club, on pourra découvrir la startup Meludia, qui veut proposer une alternative à l’enseignement scolaire de la musique favorisant les sensations et des émotions. Tandis que le site Openclassroom offre des cours en ligne ouverts (les fameux “Moocs“).
Enfin, les réseaux sociaux qui ont fait le succès de South by Southwest (avec notamment le lancement de Twitter en 2007) ne sont pas oubliés, puisque la startup Bobler en propose un basé sur la voix et qu’Azendoo a développé un outil qui facilite la gestion du travail de manière collaborative.

Catherine Malandrino ferme sa boutique de Soho

La boutique de Broome Street fermera fin mars et propose d’ici là des prix réduits sur d’anciennes collections
Les fans de “Sex and the City” se souviennent de la séquence tournée dans la boutique Catherine Malandrino de Soho. Aujourd’hui des panneaux apposés sur la vitrine annoncent à la fois la fermeture de la boutique et des réductions allant jusqu’à – 65%. « Notre bail de 10 ans arrivait à échéance » nous précise l’équipe de vente.
Créatrice française installée à New York depuis quinze ans, Catherine Malandrino séduit les modeuses New Yorkaises (et des stars comme Halle Berry, Angelina Jolie ou Eva Mendes) avec ses modèles féminins, sophistiqués, sexys, qui jouent avec la transparence et subliment les couleurs vives tout en évoquant le raffinement de la couture française.  « Je dessine des vêtements pour créer des moments de sensualité” déclare-t-elle.
Depuis ses bureaux de New York, la créatrice a, au-delà de ses deux boutiques de Soho et Meatpacking, étendu sa clientèle sur le plan international. En août 2013, la marque est devenue majoritairement la propriété du groupe Bluestar Alliance, en partenariat avec Tahari. En novembre dernier, la première boutique Catherine Malandrino ouvrait à Montréal.
Le cap est aujourd’hui maintenu sur un développement international. « Nous garderons une boutique à New York » nous précise la Maison, “et nous allons continuer notre expansion internationale au Canada (Toronto) et en Arabie Saoudite“.
En attendant de savoir si la marque se contentera de sa boutique de Meatpacking ou choisira de se relocaliser ailleurs dans New York, les amatrices de Catherine Malandrino pourront aller faire un dernier tour dans la boutique de Soho pour profiter des réductions proposées avec des prix allant de 50 à 325 dollars.