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Les ingénieurs informatiques français, c'est aussi du Made in France!

Julien, Sylvain et Guillaume font briller les ingénieurs informatiques français à San Francisco. Leur objectif: la connexion et la promotion des talents installés dans la Vallée.
Le réseau while42 regroupe des ingénieurs, tous francophones, aux quatre coins de la planète. Il compte aujourd’hui plus de 1.000 membres pour 30 chapitres (villes) à travers le monde. Le groupe s’est formé à l’initiative de Julien Barbier, directeur marketing chez Docker, il y a 18 mois.
Le premier repas a rassemblé une dizaine de personnes dans un restaurant. J’ai proposé mon aide à Julien pour l’aider dans la construction du réseau“, nous confie Sylvain Kalache (Operations Engineer chez SlideShare, entre-autres). Le second rendez-vous accueille quarante personnes, puis soixante-dix. “Nous sommes aujourd’hui le plus important groupe while42 au monde en termes de membres, devant Paris…  mais aussi le plus actif!
Qu’est-ce qui explique aujourd’hui une telle concentration d’ingénieurs français à San Francisco? “L’engouement marqué pour l’informatique et les ingénieurs, évidemment. Que peut-on leur apporter via ces rendez-vous? La promotion des ingénieurs français, généralement plus introvertis.
Le groupe faisait partie des privilégiés amenés à rencontrer le Président Hollande lors de sa visite à San Francisco, le 12 février dernier. “Le fait que le Président vienne ici était une chance pour nous. Nous étions ravis de pouvoir lui faire part de notre point de vue, mais aussi de lui proposer notre aide pour changer la situation”, explique Sylvain.Nous avons beaucoup d’ingénieurs talentueux en France, qui malheureusement partent à l’étranger pour relever des défis professionnels intéressants, mais aussi trouver une certaine reconnaissance, voire des salaires plus attractifs.
Satisfecit après la rencontre avec le Président? “Trois de nos membres ont été sélectionnés pour participer à la fameuse rencontre avec un  panel d’entrepreneurs triés sur le volet par l’Élysée. Donc, oui, évidemment que c’est une grande fierté!
Le réseau refuse d’être associé à une association statique d’anciens des grandes écoles façon copains d’alors. Les rencontres ont lieu dans la vie réelle – autour d’un pitch, de boissons et d’un repas – et ne se limitent pas à des discussions en ligne.  
Photo: While 42 – Flickr

Premier Café Culture à San Francisco

La French American Cultural Society présente son premier Café Culture dans le Financial District de San Francisco le 12 mars à partir de 8h30.
Au programme, une rencontre entre les grands acteurs de la culture cinéma de la Baie. Seront présents des représentants du San Francisco Film Festival, du Mill Valley Film Festival, du San Francisco Silent Film Festival, du Pacific Film Archive, du Disposable Film Festival, et de Frameline.
«Nous avons voulu démarrer ces rencontres avec la thématique du Cinéma car en terme culturel et d’échanges franco-américains, le Cinéma est un vrai fer de lance» explique Sophie Suberville en charge de la FACS, «mais nous prévoyons aussi d’en faire un sur les Arts Visuels ou sur les Arts de la Scène, à raison d’un par trimestre. L’idée est de permettre aux gens qui nous suivent de rencontrer les acteurs et les institutions qui font le cinéma à San Francisco et donc sont à même de promouvoir notre cinéma»
En partenariat avec le Ministère des Affaires étrangères, la FACS est un lieu de promotion de la culture française. Sophie Suberville qui en a pris les rennes il y a quelques années désormais, et peut se prévaloir d’une culture très internationale, considère San Francisco comme un formidable terreau pour la culture francophone : « C’est une ville extrêmement francophile. Les américains d’ici sont de grands voyageurs, ils sont curieux, ils aiment la France. San Francisco et Paris sont très liées. Nous visons bien entendu un public français et francophones mais aussi ces américains francophiles qui contribuent grandement à notre mission par leur amour envers notre pays
Parler la langue de Molière en  évoquant du  cinéma de choix et autour d’un bon café américain, voilà une initiative joliment française. A vos calendriers.

Ce qu'il faut voir à l'Armory Show

Il est loin le temps où l’Armory Show présentait des oeuvres considérées comme scandaleuses. Aujourd’hui, curieux et passionnés se pressent aux portes d’entrée de cette foire d’art moderne et contemporain pour admirer les oeuvres d’artistes qui n’en finissent pas de faire parler d’eux.

Pour cette édition il faudra bien sûr compter sur les pionniers, déjà exposés lors de la première édition de 1913 et toujours présents en 2014 tant leur travail a façonné l’histoire de l’art contemporain et de cet événement. On retrouvera le sculpteur américain Alexander Archipenko, Marcel Duchamp qui avait choqué les critiques (et avait contribué à faire de l’Armory Show un événement incontournable) en 1913 avec son « Nu descendant un escalier », Vasily Kandinsky et ses abstractions lyriques, Henri Matisse, Pablo Picasso ou encore le peintre américain Edward Hooper.

Mais la foire ne présente pas uniquement des oeuvres de grands artistes disparus, de nombreux artistes contemporains, bien vivants eux, comme le plasticien britannique Anish Kapoor (le fameux Nuage renversé dans le Millenium parc de Chicago) ou le dissident chinois Ai Wei Wei seront exposées. Ce dernier, dont le travail dénonce régulièrement l’oppression du régime de son pays, a fait parlé de lui récemment, lorsqu’un artiste a brisé l’une de ses oeuvres (un vase estimé à 1 million de dollars) au Perez Art Museum de Miami.

Cette année, deux temps forts marqueront la foire internationale. Le premier, « l’Armory Focus » s’intéresse aux compatriotes de Wei wei puisqu’une vingtaine d’artistes chinois ont été choisi pour représenter la créativité de la Chine dans le domaine de l’art. Cette exposition est organisée par le curateur Philip Tinari, directeur du Centre pour l’art contemporain Ullens à Pekin.

La deuxième exposition à ne pas manquer se nomme « Venus Drawn Out » et met en avant le travail de femmes visionnaires telles que la peintre brooklynite Lee Krasner, Georgia O’Keeffe, autre grande peintre moderniste ou la sculptrice franco-américaine Louise Bourgeois. Organisée par la curatrice indépendante Susan Harris, cette exposition rend justice à des femmes de talent trop souvent dans l’ombre de leurs homologues masculins.

A 101 ans, l’Armory Show continue de tenir son rang parmi les principales foires d’art contemporain au monde.

Le designer Philippe Choplin jongle entre appartements et restaurants

Article Partenaire. C’est le Coffee Shop à Union Square que Philippe Choplin a choisi pour raconter à French Morning la grande aventure dans laquelle il s’est lancé en octobre 2013. Le style rétro du café se prête particulièrement bien à son récit : cet ancien ingénieur heureux gagnant de la greencard à la loterie, vient de monter Le Loft Interior Decoration à New York.
Oubliez le blanc, blanc cassé, gris et beige, les espaces immenses et froids. Philippe Choplin est un designer, « pas juste un shoppeur » qui « fait du neuf avec du vieux pour avoir plus d’authenticité » comme il aime à dire. Son credo : proposer des ambiances chaleureuses qui répondront à vos attentes.
La spécificité de Le Loft Interior Decoration c’est de satisfaire la demande des restaurateurs et des particuliers de la manière la plus précise possible en mêlant des objets anciens dans une ambiance contemporaine. Si vous avez le projet d’ouvrir votre restaurant et que vous souhaitez offrir une atmosphère unique à vos clients ou que, particulier, vous voulez redécorer votre intérieur, Philippe Choplin est votre homme.
« J’aime les gens qui ont des idées et des envies. Tout le monde en a ! » explique Philippe Choplin. Ce designer, qui rêvait, petit de devenir architecte travaille  enfin dans un domaine qui le passionne et prend son nouveau métier très à cœur. « Je sais où aller dénicher les objets qui feront la différence, et j’adore ça !» confie-t’il.
« Quand tu fais un décor, c’est comme au cinéma, au début du film, t’accroches ou t’accroches pas selon la qualité du travail. C’est la même exigence dans mon travail» explique-t’il à French Morning. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les clients apprécient son travail, puisque Philippe Choplin a reçu l’Award “Best of Houzz 2014” du site de déco spécialisé Houzz – une distinction soulignant un haut niveau de satisfaction de la clientèle.
Après avoir suivi des cours de design à la prestigieuse école Parsons à New York, Philippe Choplin réalise son premier projet pour le restaurant La Frite, un restaurant de Greenwich Village à la fois chic et chaleureux. Actuellement, il  travaille sur un nouveau projet à Harlem, et s’attellera cette fois à créer une ambiance hippie pour un restaurant, tout droit sorti des années 1970 .
Sa société est basée à New York mais le designer chine ses objets partout sur le territoire américain ou en France « Si je suis appelé pour un projet au Texas, je peux me déplacer pour quelques mois il n’y a aucun souci » explique-t’il.
Particuliers ou professionnels, confiez vos envies et vos désirs à Philippe Choplin, il s’occupera du reste: du design au choix des matériaux jusqu’au contrôle du chantier.

 
 
 

Avalanche de stars pour fêter le cinéma français à New York

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Le festival « Rendez-vous with French Cinema » destiné à tous les cinéphiles francophones commence demain et se poursuivra jusqu’au 16 mars.
Parmi les temps forts de la dizaine, la soirée d’ouverture lors de laquelle sera diffusée « Elle s’en va » le dernier film de l’icône du cinéma, Catherine Deneuve, en présence de la star elle-même.
Le festival sera également l’occasion de découvrir « Quai d’Orsay », du réalisateur Bertrand Tavernier , dans lequel on peut voir Thierry Lhermitte, Niels Arestrup (qui a obtenu le César du meilleur acteur dans un second rôle pour sa prestation), Raphaël Personnaz et bien sûr Julie Gayet. Au total c’est plus d’une vingtaine de films qui seront diffusés en version originale sous titrée sur les écrans new-yorkais.
Les organisateurs du festival on vu les choses en grand puisqu’une pléïade de stars du septième art est attendue, notamment les réalisateurs François Ozon, Michel Gondry, Jacques Doillon, Rebecca Zlotowski et Bertrand Tavernier.
Le programme complet:
Soirée d’ouverture, Jeudi 6 Mars à 19h30 au Paris Theater
Elle s’en va (On my way) d’Emmnuelle Bercot, France, 2014, 113 min.
En présence de Catherine Deneuve
Soirée de fermeture, Dimanche 16 Mars à 15h40 et 21h au Walter Reade Theater (WRT)
Quai d’Orsay (The French Minister) de et en présence de Bertrand Tavernier
Vendredi 7 Mars
Elle s’en va (On my way), d’Emmanuelle Bercot, France, 2014, 113 min. A 18h45 à la BAM
La Bataille de Solferino (Age of panic) de et en présence de Justine Triet, France, 2013, 90 min. A 18h30 au WRT
Un beau dimanche (Going away) de Nicole Garcia, France, 2013, 95 min. A 18h à l’IFC.
Grand central de et en présence de Rebecca Zlotowski, France/Autriche, 2013, 94 min. A 21h au WRT.
Son épouse (His wife) de Michel Spinosa, France/Belgique/Inde, 2014, 108 min. A 22h15 à l’IFC.
Arrête ou je continue (If you don’t stop, I will), de Sophie Fillières, France, 2014, 102 min. A 15h45 au WRT
L’amour est un crime parfait (Love is the perfect crime) d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, France/Suisse, 2013, 110 min. A 13h au WRT.
Jeune et jolie (Young and beautiful) de et en présence de François Ozon, France, 2013, 95 min. A 20h à l’IFC.
Samedi 8 Mars
2 Automnes, 3 Hivers (2 Autumns, 3 Winters), de et en présence de Sebastien Betbeder, 2013, 90 min. A 16h au WRT
Elle s’en va (On my way), d’Emmanuelle Bercot, France, 2014, 113 min. A 19h à l’IFC
La Bataille de Solferino (Age of panic) de et en présence de Justine Triet, France, 2013, 90 min. A 15h à la BAM
Grand central de et en présence de Rebecca Zlotowski, France/Autriche, 2013, 94 min. A 16h45 à l’IFC.
La Marche (The marchers) de et en présence de Nabil Ben Yadir, France/Belgique, 2013, 120 min. A 21h45 à l’IFC.
Tirez la langue, mademoiselle (Miss and the doctors), de et en présence d’Axelle Ropert, France, 2013, 100 min. A 13h au WRT.
Je fais le mort (Playing dead) de et en présence de Jan-Paul Salomé, France/Belgique, 2013, 104 min. A 18h au BAM et à 21h au WRT.
La Cour de Babel (School of Babel), de Julie Bertuccelli, France, 2013, 89 min. A 12h45 à l’IFC.
Suzanne de et en présence de Katell Quillévéré, France, 2013, 94 min. A 14h30 à l’IFC.
Jeune et jolie (Young and beautiful) de et en présence de François Ozon, France, 2013, 95 min. A 18h30 au WRT et à 21h au BAM.
Dimanche 9 Mars
2 Automnes, 3 Hivers (2 Autumns, 3 Winters), de et en présence de Sebastien Betbeder, 2013, 90 min. A 17h30 à l’IFC.
La Bataille de Solferino (Age of panic) de et en présence de Justine Triet, France, 2013, 90 min. A 19h30 à l’IFC
La cage dorée (The gilded cage) de Ruben Alves, France/Portugal, 2013, 95 min. A 21h30 au WRT.
Grand central de et en présence de Rebecca Zlotowski, France/Autriche, 2013, 94 min. A 16h30 au BAM.
Mes séances de lutte (Love battles) de et en présence de Jacques Doillon, France, 2013, 99 min. A 19h30 au BAM.
L’amour est un crime parfait (Love is the perfect crime) d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, France/Suisse, 2013, 110 min. A 21h30 à l’IFC.
La Marche (The marchers) de et en présence de Nabil Ben Yadir, France/Belgique, 2013, 120 min. A 13h30 au WRT.
Tirez la langue, mademoiselle (Miss and the doctors), de et en présence d’Axelle Ropert, France, 2013, 100 min. A 13h à l’IFC.
L’écume des jours (Mood Indigo) de et en présence de Michel Gondry, France/Belgium, 2013, 95 min. A 19h au WRT.
Je fais le mort (Playing dead) de et en présence de Jan-Paul Salomé, France/Belgique, 2013, 104 min. A 15h15 à l’IFC.
Suzanne de et en présence de Katell Quillévéré, France, 2013, 94 min. A 16h30 au WRT.
Lundi 10 Mars
La Bataille de Solferino (Age of panic) de Justine Triet, France, 2013, 90 min. A 13h au WRT.
Les Apaches de Thierry Peretti, France, 2013, 82 min. A 12h à l’Elinor Bunin Munroes Film Center (EBM).
Un château en Italie (A castle in Italy) de Valeria Bruni Tedeschi, France, 2013, 104 min. A 18h à l’IFC.
Un beau dimanche (Going away) de Nicole Garcia, France, 2013, 95 min. A 16h à l’EBM.
Grand central de et en présence de Rebecca Zlotowski, France/Autriche, 2013, 94 min. A 15h30 au WRT.
Arrête ou je continue (If you don’t stop, I will), de Sophie Fillières, France, 2014, 102 min. A 22h15 à l’IFC.
Mes séances de lutte (Love battles) de et en présence de Jacques Doillon, France, 2013, 99 min. A 18h30 au WRT.
L’amour est un crime parfait (Love is the perfect crime) d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, France/Suisse, 2013, 110 min. A 21h15 au WRT.
Tirez la langue, mademoiselle (Miss and the doctors), d’Axelle Ropert, France, 2013, 100 min. A 13h50 à l’EBM.
L’écume des jours (Mood Indigo) de et en présence de Michel Gondry, France/Belgium, 2013, 95 min. A 20h à l’IFC et à 21h30 au BAM
Mardi 11 Mars
Les Apaches de Thierry Peretti, France, 2013, 82 min. A 18h30 au WRT.
Eastern Boys de Robin Campillo, France, 2013, 128 min. A 21h au WRT.
La cage dorée (The gilded cage) de Ruben Alves, France/Portugal, 2013, 95 min. A 18h à l’IFC.
Mes séances de lutte (Love battles) de et en présence de Jacques Doillon, France, 2013, 99 min. A 20h à l’IFC.
Au bout du conte (Under the rainbow) d’Agnès Jaoui, 2013, France, 112 min. A 22h15 à l’IFC.
Mercredi 12 Mars
Les Apaches de et en présence de Thierry Peretti, France, 2013, 82 min. A 19h à l’IFC.
Eastern Boys de Robin Campillo, France, 2013, 128 min. A 13h au WRT.
Son épouse (His wife) de Michel Spinosa, France/Belgique/Inde, 2014, 108 min. A 13h à l’EBM et à 18h30 au WRT.
Suzanne de Katell Quillévéré, France, 2013, 94 min. A 16h à l’EBM.
Tonnerre de Guillaume Brac, France, 2013, 100 min. A 16h au WRT.
Jeudi 13 Mars
Un château en Italie (A castle in Italy) de Valeria Bruni Tedeschi, France, 2013, 104 min. A 21h au WRT et à 21h à l’IFC.
Tip Top de et en présence de Serge Bozon, France/Luxembourg/Belgium, 2013, 106 min. A 21h30 à l’IFC.
Tonnerre de et en présence de Guillaume Brac, France, 2013, 100 min. A 19h à l’IFC.
Vendredi 14 Mars
La Marche (The marchers) de Nabil Ben Yadir, France/Belgique, 2013, 120 min. A 15h30 à l’EBM.
Je fais le mort (Playing dead) de Jan-Paul Salomé, France/Belgique, 2013, 104 min. A 13h à l’EBM.
Tip Top de et en présence de Serge Bozon, France/Luxembourg/Belgium, 2013, 106 min. A 13h et 21h au WRT.
Tonnerre de et en présence de Guillaume Brac, France, 2013, 100 min. A 18h30 au WRT.
Au bout du conte (Under the rainbow) d’Agnès Jaoui, 2013, France, 112 min. A 15h45 au WRT.
Samedi 15 Mars
La cage dorée (The gilded cage) de Ruben Alves, France/Portugal, 2013, 95 min. A 19h15 au WRT.
Un beau dimanche (Going away) de Nicole Garcia, France, 2013, 95 min. A 21h30 au WRT.
Arrête ou je continue (If you don’t stop, I will), de Sophie Fillières, France, 2014, 102 min. A 17h au WRT.
Dimanche 16 Mars
Un château en Italie (A castle in Italy) de Valeria Bruni Tedeschi, France, 2013, 104 min. A 18h30 au WRT.
La Cour de Babel (School of Babel), de Julie Bertuccelli, France, 2013, 89 min. A 13h30 au WRT
 

Paris New-York pour 10 euros sur Ryanair: info ou intox?

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La récente annonce de Michael O’Leary s’est vite propagée sur la toile. Le patron de Ryanair, la compagnie aérienne irlandaise low cost, a déclaré au journal The Independent que sa société allait proposer des vols aller-retour depuis l’Europe vers les États-Unis pour 10 euros.
Ce n’est pas la première fois que le très volubile patron irlandais annonce son intention de faire éclater le marché transatlantique. Au cours de l’été 2013, Michael O’Leary avait déjà évoqué cette éventualité auprès de l’agence Reuters. Cette fois, il précise que les vols partiraient depuis 14 grandes villes européennes pour au moins douze destinations non précisées, avec prix d’appel à 10 euros pour un aller simple. Le dirigeant a vite précisé qu’un nombre limité de sièges serait proposé à ce prix et que les frais pour les bagages, le choix du siège, la nourriture à bord et autres seraient ajoutés sur le prix définitif -comme c’est actuellement le cas.
Mais peut-il vraiment tenir promesse? Pas si sûr disent les spécialistes. Le directeur de l’aéroport de Beauvais, Emmanuel Combat, a par exemple exprimé son scepticisme, en indiquant au Courrier Picard que le projet n’était pas à l’ordre du jour. Michael O’Leary lui-même explique qu’il faudra de toute façon attendre plusieurs années pour que la compagnie puisse acquérir le nombre suffisant d’appareil long courrier.
Surtout, “la situation réglementaire des vols transatlantiques est plus complexe que celle qui prévaut en Europe” prévient Henry Harteveldt, expert du secteur aérien. Les gains de productivité que Ryanair a pu imposer en Europe seront sans doute plus difficiles à obtenir en vol transatlantique. Il faudra aussi déterminer un niveau de confort adapté aux longs vols: les passagers pourront-ils survivre aux conditions spartiates imposées sur les vols européens de Ryan Air, avec des sièges non inclinables et pas de stores aux fenêtres par exemple?
Il faudra enfin trouver les aéroports susceptibles d’accueillir Ryanair. La compagnie choisira-t-elle, comme en Europe, des pistes plus éloignées des centres, et donc moins chères, tels Islip (sur Long Island) au lieu de JFK? Dans ce cas, la clientèle internationale est-elle prête à atterrir dans des aéroports non desservis par les transports en commun terrestres?
Mais en attendant de trouver toutes les réponses à ces questions, Ryanair fait parler de lui et Michael O’Leary fait sa pub…

Jérôme de Bontin, le patron des NY Red Bulls, s'en va

Le développement du soccer à New York n’est pas un long fleuve tranquille. La démission, annoncée ce mardi, du français Jérôme de Bontin, general manager des New York Red Bulls le prouve.
Officiellement, ce départ se fait pour des “raisons personnelles” et le club comme l’intéressé s’en tiennent au communiqué officiel dans lequel Jérôme de Bontin rappelle qu’il avait été nommé en 2012 “pour aider le club à augmenter sa présence dans la région de New York”. Joint par French Morning, Jérôme de Bontin s’est refusé à tout commentaire mais, de sources proches du club, les “raisons personnelles” sont en réalité bien professionnelles.
Celui qui fut président de l’AS Monaco de 2002 à 2009, aurait raccroché les crampons face à la baisse d’ambition des Red Bulls dans le football. Après s’être lancé dans une offensive tous azimuts (outre New York, la compagnie de boissons contrôle aussi des clubs en Autriche, en Allemagne, au Ghana et au Brésil), Red Bulls a semblé s’essoufler ces derniers mois, annonçant notamment son retrait du centre de formation créé avec grand bruit au Ghana en 2008.
Au sein de la MLS (Major League of Soccer), aux Etats-Unis, les rivaux de l’équipe new-yorkaise ont investi dans de nouvelles recrues (l’Américain venu de l’AS Roma Michael Bradley et l’Anglais Jermain Defoe à Toronto; Clint Dempsey à Seattle notamment). Devant cette offensive, les Red Bulls, battus l’an dernier en play-offs, sont restés discrets à l’inter-saison. Thierry Henry va jouer cette année sa dernière saison avec les Red Bulls. Cette incertitude quant à l’engagement de la compagnie autrichienne pour l’avenir a semble-t-il poussé le Français à la démission.
En faisant ses adieux au personnel du club mercredi matin, Jérôme de Bontin aurait confié son souhait de rester dans le milieu du soccer aux Etats-Unis, si possible comme président de club. De quoi alimenter les rumeurs des sites spécialisés qui le voient déjà arriver dans le club concurrent des Red Bulls, le New York Football Club, lancé par les Yankees et le club anglais de Manchester City, qui doit commencer à jouer en MLS en 2015.

Yvan Jayne, un cowboy français chez les Texans

Parmi les noms des cowboys sélectionnés par les organisateurs du rodéo de Houston pour participer aux BP Super Series du 4 au 23 mars prochains, un certain Yvan détonne parmi les Matt, Cody et autres Sam. Il s’agit d’Yvan Jayne, un trentenaire originaire de Cuges-les-Pins, dans les Bouches du Rhône.
Le jeune Français est un professionnel du bareback riding, c’est-à-dire de la montée à cru de chevaux sauvages. Le but ? Tenir plus de huit secondes d’affilée sur le dos du cheval sans encaisser trop de coups.
Tombé amoureux de ce sport au travers des rodéos organisés dans le Sud de la France et en Italie par son prédécesseur Charles Beyssier, maintenant rentré en Camargue, il a appris la technique en venant au Texas à l’âge de seize ans en échange scolaire dans la région de Houston… Et en ne rentrant plus jamais durablement en France !
Après avoir étudié à l’université Sam Houston dans le cadre d’un programme sports-études et enseigné le français dans un lycée d’Huntsville, il est maintenant installé à Rockwall, près de Dallas, dont est originaire sa femme professeur d’éducation physique.
Pour participer aux différentes compétitions, « je passe beaucoup de temps sur la route, alors quand je suis à la maison, j’essaie de passer un maximum de temps en famille, confie le jeune papa. Mais je travaille aussi à ma société de visites guidées en anglais de la Provence : Lost Provence », conçue comme une façon de faire un trait d’union entre ses deux cultures française et américaine.
En partageant sa Provence, Yvan Jayne complète aussi ses revenus irréguliers de cowboy professionnel. On a beau faire partie des quarante meilleurs de sa discipline, on ne gagne pas à tous les coups. Et si l’on n’est pas classé dans les premiers, on ne remporte pas de prix au rodéo.
Alors Yvan Jayne passe aussi du temps à construire des maisons qu’il loue sur le terrain qu’il possède à Huntsville. Sans pour autant délaisser ses une à deux heures d’entraînement quotidien.
Il sera au rodéo d’Austin les 6 et 7 mars et à celui de Houston les 13, 14 et 15 mars.

62ème Congrès de la culture française à Orlando

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Pour la 62e édition du Congrès de la culture française, plus de 800 participants sont attendus à Orlando. Venus de toute la péninsule floridienne, des lycéens francophones de tous âges se retrouveront du 13 au 15 mars pour célébrer la France au moyen de poésies, pièces de théâtre et saynètes.
A la fin des trois journées, des prix seront décernés aux élèves ayant le mieux réussi à s’approprier la culture française. Parmi les distinctions de cette édition 2014, des bourses pour voyager en France cet été seront distribuées!
Crée en 1952 par trois professeurs de français venus de Jacksonville, le Congrès, dont la première édition en 1953 avait rassemblé 7 lycéens, attire chaque année de plus en plus d’élèves. Le Congrès se tient pendant le mois de la francophonie aux Etats-Unis.

Rated SR : éveiller les consciences à travers le cinéma

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Loin des paillettes et des exubérances de l’industrie hollywoodiennes, le festival de cinéma Rated SR Socially Relevant, dont c’est la première édition et qui se tiendra du 14 au 20 mars à New York, s’attarde sur des thèmes sociétaux forts, aux antipodes des clichés.

Nora Armani, l’actrice et réalisatrice égyptienne à l’origine de ce projet avait depuis longtemps à coeur d’organiser un tel événement «l’idée est née en moi en réaction à la violence croissante sur nos écrans, ainsi qu’aux formes cinématographiques agressives (musique et bruitages trop forts, montages saccadés et successifs, mouvements de camera impatients et fortuits), qui deviennent de plus en plus présents sous prétexte de rendre un film plus commerciale, et d’en générer plus d’entrées. » explique-t-elle.

Plus qu’une réaction à ce type de cinéma agressif, le festival a définit sa propre formule qui se veut résolument plus humaniste «le monde dans lequel nous vivons est plein d’histoires humaines, et thèmes sociaux qui méritent d’être racontés au grand public, et d’être partagés avec tout le monde. » souligne Nora Armani. C’est donc l’envie de faire de ce festival un pont de passage et de rencontre entre le travail de réalisateurs engagés et un public qui l’est tout autant.

Car le festival s’est octroyé une tâche importante : « sensibiliser à des sujets sociétaux parfois très durs, mais aussi et surtout être en mesure de proposer des solutions » explique Aude Lambert, en charge des partenariats. C’est le cas du documentaire Comedy Warriors – Healing Through Humor, présenté le 20 mars, qui suit des vétérans des guerres d’Afghanistan et d’Irak tentant une thérapie à travers la pratique de la standup comedy. Pour cela ils sont coachés par des comiques célèbres (comme Zach Galifianakis ou B. J. Novak), qui les aident à écrire leurs textes et à se produire sur scène. Ce film fait partie de la sélection pour les « spotlights » qui s’appuie sur des thèmes tels que l’immigration, la méditation, la cause LGBTQ, le symptôme post-traumatique ou encore la perte.

L’origine du projet et son intention ne doivent pas faire oublier que Rated SR est aussi une compétition à la fin de laquelle un documentaire, un court métrage et un film se verront récompensés. Parmi la sélection, deux productions françaises se détachent. La première, « Flore » réalisée par Jean-Albert Lièvre retrace le parcours de sa mère, Flore, atteinte de la maladie d’Alzeihmer et condamnée par les médecins. Le réalisateur décide de l’emmener dans sa maison en Corse et de se débarrasser de tous ses médicaments. Peu à peu, Flore se transforme et renaît : elle se remet à marcher, parler et sourire devant les yeux et la caméra de son fils.

Simon Brooke a pour sa part réalisé « Indian Summer », le deuxième film français en compétition qui suit le célèbre cancérologue Thomas Tursz et l’une de ses patientes qui se rendent en Inde afin que celle-ci puisse être traitée pour son cancer du sein. Le film explore les liens qui existent entre deux médecines que tout semble opposer. Au fur et à mesure, une question se dessine : ne vaut-il pas mieux traiter la personne plutôt que la maladie?

Pour cette première édition, le festival a su s’associer à une grande figure de la justice sociale : la journaliste et co-fondatrice de la radio Democracy Now!, Amy Goodman. Présente lors de la soirée du 18 mars pour un discours inaugural sur l’impact des films socialement pertinents, elle remettra également le prix « Rated SR Social Justice » à l’un des cinq films de cette catégorie.

Rated SR répond donc bien aux idées évoquées dans son slogan « entertaining, enlightening, inspiring » en proposant plus de sens et de solutions dans un monde qui en manque cruellement.
 
Rated SR vous offre la possibilité de gagner des pass pour le festival en remplissant le formulaire ci-dessous. Les 4 plus rapides seront  récompensés!
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Léa Journo, la coiffeuse frenchie que s’arrache Hollywood

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En matière de beauté, les stars américaines ont toujours fait confiance aux professionnels français, réputés pour leur savoir-faire : l’esthéticienne de Marilyn Monroe, Madame Renna, fut longtemps l’une des plus populaires d’Hollywood. En s’installant il y a trois ans en plein cœur de Beverly Hills dans le mythique Beverly Wilshire Hotel (où a été tourné « Pretty Woman »), la coiffeuse française Léa Journo, est elle-aussi très vite devenue la nouvelle coqueluche du show-business.

De Brad Pitt à Jennifer Aniston en passant par Orlando Bloom, Ellen DeGeneres (la présentatrice des Oscars cette année) ou encore Natalie Portman, pas une seule chevelure de star ne résiste à son coup de ciseau légendaire. Son secret ? « J’ose leur dire de but en blanc ce qui leur va ou pas » lance-t-elle, la cigarette aux lèvres, assise au bord de la piscine de l’hôtel, sur lequel donne son salon de coiffure.  « Je crois qu’ils apprécient mon honnêteté. C’est rare dans leur milieu. Du coup, pour eux, c’est même rafraîchissant. D’ailleurs, je n’ai pas de limites : à chaque fois, j’ai une idée très précise de ce que je vais faire et je vais jusqu’au bout. Comme lorsque j’ai coupé très court les cheveux de Jane Fonda (ndlr : une coiffure qui a beaucoup fait parler d’elle), confie-t-elle avec une pointe de fierté dans la voix.

« Et puis, chez moi, tout le monde est logé à la même enseigne : quand Brad Pitt vient se faire coiffer, il se retrouve à côté de parfaits anonymes. Que ce soit lui ou la femme de ménage, je mets le même soin à rendre les gens beaux». Mais les femmes de ménage ne sont pas légion chez Léa Journo: l’addition affiche souvent plusieurs zéros…

« Gamine, je scrutais les femmes dans la rue en imaginant de nouvelles coupes »

Au-delà de son franc-parler et de sa gouaille parisienne, c’est avant tout le talent de cette coiffeuse expérimentée qui a fait la différence à Hollywood. « J’ai su très jeune que je voulais être coiffeuse. Un cadeau de Dieu sans doute. Gamine, je scrutais les femmes dans la rue en imaginant de nouvelles coupes de cheveux qui auraient pu leur aller mieux. Au grand dam de ma mère qui était terriblement gênée ! » s’amuse-t-elle.

Petite dernière d’une famille de dix enfants, Léa Journo est née aux Lilas et a grandi dans le 20ème arrondissent de Paris. A 13 ans, elle entre en apprentissage dans un petit salon parisien. Très vite, elle gravit les échelons. A 21 ans,  elle remporte le grand prix du Mondial de la Coiffure du Festival de Cannes et à 24, elle ouvre à Paris son propre salon « Lea Saint Karl », qui se développe rapidement. « Sergio Bossi qui avait une centaine de salons dans le monde m’a ensuite proposé de devenir sa directrice artistique. Je me suis mise à former tout un tas de coiffeurs, partout sur la planète».

C’est comme cela qu’elle se fait remarquer par le Beverly Wilshire Hotel qui lui propose d’ouvrir son propre salon de coiffure dans l’hôtel, l’un de ses locaux étant vacant. « J’ai commencé l’aventure en juin 2003. La première année, j’ai pas mal galéré : j’avais tous les clients de l’hôtel qui venaient uniquement se faire laver la tête ! » se souvient-elle. Puis de fil en aiguille, par le bouche à oreille, sa clientèle hollywoodienne explose. « Ça a commencé avec Britney Spears, puis ça n’a plus arrêté ». Aujourd’hui, malgré un emploi du temps ultra-chargé, Léa Journo fourmille de projets. «J’ouvre un nouveau salon au Texas cette année !  Puis, un peu plus tard, ce sera certainement au tour de Dubaï et de New York ! ».

Santa Barbara : un nouveau livre pour le peintre Michel Lestrade

Cinq ans après la sortie de son premier ouvrage, baptisé « The Eggstasy of Creating », le peintre Michel Lestrade sort ce mois-ci son nouveau livre, « The Holy Bubble ». Regroupant peintures, textes et poésies, ce volume propose, selon son auteur, « d’explorer le processus instantané du cheminement vers l’art, depuis le sexe jusqu’à la spiritualité, en passant par la créativité ».
Une présentation susceptible de surprendre ou de paraître alambiquée, mais que l’artiste de Santa Barbara justifie. « Je n’appartiens pas au club des gens sérieux. Les gens sérieux font de la politique ou la guerre. Je préfère, pour ma part, distribuer de la joie et de la fantaisie, à travers l’art. » Et l’intéressé de poursuivre. « Quant à l’approche sexuelle de la création, elle ne choque qu’en raison des tabous de nos sociétés ou des religions, alors qu’elle est constamment présente. Si on admet cette réalité, le processus artistique s’en trouve renforcé. C’est ce que ce livre tente de démontrer. »
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