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De pédiatre des stars à patron de bistrot: l’empire de Michel Cohen

Il suffit de quelques minutes en sa compagnie pour que Michel Cohen se fasse alpaguer par des passants. Des mamans, des ex-patients, des « vieux copains » viennent saluer ce pédiatre bronzé et sympa en blouson de cuir, qui ressemble plus à un photographe branché qu’à un docteur.
Il faut dire qu’à Tribeca, Michel Cohen est connu comme le loup blanc. Et Saleya, le bistrot méditerranéen qu’il a ouvert en 2013 sur West Broadway, lui permet d’asseoir un peu plus cette réputation. « L’idée, c’était de créer un lieu d’habitués. C’est un rêve de gosse », relève-t-il. Ses patients viennent y manger un morceau. Attablé au comptoir, il reconnait néanmoins que cette aventure loin de ses domaines de prédilection n’est pas évidente. « C’est un métier difficile », dit celui qui a viré sa première chef car elle n’avait « pas l’esprit business ». « Il faut surveiller la qualité en permanence, et meme si on a plein de clients, les marges sont faibles »
Plus faibles que dans la pédiatrie, c’est sûr. Dans ce domaine, ce médecin-businessman a construit une entreprise florissante, Tribeca Pediatrics. L’histoire débute il y a 25 ans, lorsque ce jeune diplômé de la fac de médecine de Nice débarque à New York pour suivre sa copine américaine. Il passe les équivalences pour exercer aux Etats-Unis, et ouvre sa consultation pédiatrique à Tribeca, quartier qui entamait alors sa mutation. Petit à petit, le French Doctor se forge une réputation auprès des expatriés français, et des bobos qui transforment en lofts les ateliers du quartier.
Il promeut alors des méthodes non conventionnelles : peu de prescriptions, peu d’antibiotiques. « Aux Etats-Unis, la médecine est très défensive. Les médecins soignent en faisant tout pour éviter les procès. Je n’ai jamais pratiqué comme cela. » Il est aussi adepte d’un « laisser-faire » très français (laisser les enfants pleurer pour qu’ils fassent leurs nuits, ne pas les surbooker d’activités, ne pas placer l’enfant au centre de tout).
La mayonnaise prend, au point que Tribeca Pediatrics se décuple, devient une marque. Au milieu des années 2000, Michel Cohen est estampillé « pédiatre des people » (il est cité par Nathalie Portman, Edie Falco, Heidi Klum, Jennifer Connelly). Aujourd’hui, il compte 200 salariés (dont 40 docteurs) dans ses 15 cabinets. Un petit empire, grâce auquel il s’est payé une maison à Gowanus (un quartier industriel de Brooklyn), et qui lui permet de passer pas mal de temps dans son autre maison en République Dominicaine. « Je suis passionné de surf », lâche le quinquagénaire, père de trois grands enfants.
Il continue de voir des patients un jour par semaine, et se consacre surtout à l’expansion de Tribeca Pediatrics. Sur son bureau en ce moment, des projets de cabinets en Californie (il en a déjà ouvert deux l’année dernière), et à New York – Sunset Park, Forest Hill, Ditmars. « Ma clientèle, c’est la classe moyenne ou supérieure plutôt branchée, qui s’installe dans des quartiers pionniers ». La demande suivra-t-elle ? « Bien sûr », assure-t-il. « Beaucoup de médecins pensent que s’ils sont bons, ca suffit. Ils ont un accueil nul, des affiches horribles. C’est important de faire attention aux détails. Par exemple, chez nous, chaque patient reçoit un e-mail avant sa venue, qui explique comment la visite va se passer. Je peaufine en permanence le protocole des réceptionnistes, et on fait beaucoup de formations ». Dans le cabinet de Tribeca, sur Warren Street, la salle d’attente est meublée comme un show-room, les enfants s’amusent avec des jouets en bois sous des luminaires design, sur fond de musique pop.
Michel Cohen a aussi un autre projet : ouvrir des cabinets dans des quartiers défavorisés, comme East New York et le Bronx, grâce à l’argent récolté par sa nouvelle fondation. Sans renoncer à son esprit business. « Même avec des patients Medicaid, on peut dégager des marges. Mais là, l’idée sera de réinvestir dans la communauté, pour aider les écoles du quartier. »  
Le site de Tribeca Pediatrics.

Les enfants ont leur festival de film

Les enfants en prendront plein les mirettes du 7 au 30 mars. Le plus grand festival de film pour enfants et adolescents aux Etats-Unis est de retour!
Fondé en 1997 pour promouvoir un cinéma intelligent et passionné pour les enfants et adolescents de 3 à 18 ans, le New York International Children’s Film Festival s’ouvrira cette année avec la première aux États-Unis du film “Amazonia”, du Français Thierry Ragobert. Il raconte les aventure d’un jeune singe capucin né en captivité qui, à la suite d’un accident d’avion, se retrouve brutalement seul au cœur de la forêt amazonienne. Il va devoir apprendre à se défendre et à se protéger dans un environnement qui lui est totalement inconnu.
Chaque année, le festival présente une centaine de films d’animations, de courts-métrages expérimentaux provenant du monde entier ainsi que des  premières, des rétrospectives et la cérémonie NYICFF Awards. La France sera représentée à travers 6 films d’animations : “Tante Hilda”, “Ernest et Célestine”, “Le manoir magique”, “Jack et la mécanique du coeur”, “Minuscule : la vallée des fourmis perdues” et “Amazonia”.
En plus des trois semaines du festival annuel en mars, le NYICFF offre une programmation tout au long de l’année, avec des projections mensuelles dans divers cinémas de New York.

"Quai d'Orsay": Bertrand Tavernier au coeur du pouvoir

Conférences, « master classes », projections : Bertrand Tavernier est à New York jusqu’au 19 mars, avec un agenda bien rempli.
Le réalisateur français a commencé son séjour dans la Grosse Pomme par la présentation, jeudi, de son dernier film « Quai d’Orsay », nommé dans la catégorie “Meilleure adaptation” aux Césars, et dont la sortie américaine est prévue le 21 mars. Il était accompagné du conseiller culturel Antonin Baudry, la plume derrière la bande-dessinée du même nom qui a servi de base pour le film.
J’ai lu le premier volume de la BD très rapidement après qu’il ait été publié et je l’ai beaucoup aimé, je l’ai trouvé très drôle. Je voulais faire un film sur la politique depuis très longtemps, mais je n’avais pas trouvé le bon sujet. Quand Quai d’Orsay est sorti, j’ai tout de suite voulu acquérir les droits”, s’enthousiasme M. Tavernier.
Plus connu sous le pseudonyme Abel Lanzac, avec lequel il a co-signé la bande dessinée “Quai d’Orsay”, Antonin Baudry se rappelle de sa rencontre avec le réalisateur, dans un restaurant indien de New York. “Lorsqu’il m’a parlé de son projet, je n’ai simplement pas pu lui dire non : on ne refuse pas un film à Bertrand Tavernier!”, plaisante-t-il.
Drôle le film l’est, grâce à ces personnages, bien loin des caricatures sur les diplomates, incarnés par Thierry Lhermitte (le Ministre des Affaires Etrangères, Alexandre Taillard de Worms, explicitement inspiré de Dominique de Villepin), Niels Arestrup (le chef de cabinet Claude Maupas) ou Raphaël Personnaz (Arthur, le stagiaire de l’ENA).
Inspiré par l’expérience d’Antonin Baudry lors de son passage au Ministère des Affaires Etrangères entre 2002 et 2004, le récit, loin d’être un exutoire, montre au contraire la vie des hauts fonctionnaires comme elle se déroule, sans fard, avec ses coups de gueule et ses moments de grâce.
Pour Bertrand Tavernier, il était essentiel de garder cette vérité dans le film. “Je n’ai jamais voulu que le film soit cynique ou qu’il traite avec condescendance le sujet. J’aime tous les personnages de ce film : le chef de cabinet Maupas est un homme fascinant, il travaille 18h par jour et ne dilapide pas l’argent public. Quand on a ce genre de chose à l’esprit, on ne peut pas, et on ne veut pas, être irrespectueux”.
Et que dire de Thierry Lhermitte ? On est amusé par ce ministre qui cherche ans cesse à conjuguer son amour pour la littérature à ses discours. Bien sûr, on ressent de la compassion pour Arthur qui arrive au milieu de toute cette effervescence diplomatique, marquée par la crise du Ludménistan, qui fait clairement référence au début de la Guerre en Irak en 2003.
Mais c’est justement dans cette pagaille que Tavernier trouve la matière de son film, notamment lors du discours final du film, faisant référence à celui de Dominique de Villepin à l’ONU contre la guerre en Irak : “Ce discours naît au milieu du chaos, c’est extraordinaire, rien n’a jamais été aussi fort dans la politique française après ce moment”, estime le réalisateur.
On pourrait penser qu’exposer les méthodes de travail de hauts diplomates était risqué pour Antonin Baudry. Mais il n’en est rien. “Tout le monde a adoré la BD au Quai d’Orsay : ils ont pensé que c’était très proche de la réalité”. On raconte même que Dominique de Villepin a aimé aussi.
Le film a été très bien accueilli en France, où, lors de sa première semaine d’exploitation, il a fait plus de 370 000 entrées) et au Canada, à la surprise de Tavernier lui-même. Et aux Etats-Unis, où il sort le 21 mars ? “Ce n’est pas mon travail de savoir comment va être reçu le film ici, je réalise des films, je ne suis pas une diseuse de bonne aventure. Bien sûr j’espère qu’il sera apprécié”.

Oscars: les Français repartent presque bredouilles

Les Français ne sont pas repartis complètement bredouilles des Oscars 2014, qui se sont tenus dimanche à Hollywood.
Le film d’animation “Mr. Hublot” de Laurent Witz and Alexandre Espigares a décroché la Statuette du « meilleur court-métrage d’animation ». Ce petit bijou, qui raconte la rencontre entre un homme-robot taciturne et un chien-robot un tantinet envahissant, a devancé “Get A Horse !” des studios Disney.
L’autre victoire française est indirecte: en décernant l’Oscar des meilleurs costumes à Catherine Martin pour “The Great Gatsby”, les jurés ont aussi récompensé le dentellier français Solstiss qui a collaboré à la fabrication de la prestigieuse garde-robe.
Les autres Français en lice n’ont pas eu la même chance. Le court-métrage “Avant que de tout perdre” de Xavier Legrand et Alexandre Gavras, plusieurs fois récompensé en France, s’est incliné face à “Helium”.
Lire: “Avant que de tout perdre”: un court français dans la course aux Oscars
Le compositeur Alexandre Desplat, dont ce fut la sixième nomination aux Oscars, était en lice pour « Philomena » dans la catégorie “meilleure musique”, remportée par la partition de “Gravity”. L’actrice Julie Delpy, qui vit et travaille aux Etats-Unis, était quant à elle nommée pour le scénario adapté de « Before Midnight ».
Côté animation, le long métrage « Ernest et Célestine » de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier était également dans les starting blocks pour “meilleur film d’animation”, mais a été devancé par “Frozen”, le bulldozer de Disney. Autre perdant de la catégorie: “Despicable Me 2” (“Moi, moche et méchant”, en partie réalisé par le Français Pierre Coffin.
Lire: Ernest et Célestine, l’anti-Pixar
Deux directeurs de la photographie habitués d’Hollywood, Philippe Le Sourd pour “The Grandmaster” de Wong Kar-wai et Bruno Delbonnel pour “Inside Llewyn Davis” des frères Coen, sont également repartis sans statuette.

Pourquoi France et USA ne changent pas d'heure en même temps ?

Mais pourquoi l’Amérique et la France ne passent-ils pas à l’heure d’été ou à l’heure d’hiver en même temps ?
Un peu d’histoire d’abord: l’heure d’été a la même origine des deux côtés de l’Atlantique, la guerre. C’est d’abord l’Allemagne qui en 1916 commença à changer d’heure l’été pour économiser le pétrole, vite suivie par l’Angleterre puis la France. Les Etats-Unis (où la pratique s’appelle “daylight saving time”) l’adoptent en mars 1918 mais la plupart des Etats abandonnent la pratique après la guerre.
En 1942, Roosevelt instaure le changement d’heure à longueur d’année (sous le nom “war time”). Après la guerre, certains Etats, voir certaines villes, observent l’heure d’été mais ce n’est qu’à partir de 1966 que les Etats-Unis adoptent une loi fédérale fixant l’heure d’été. Aujourd’hui, tous les Etats continentaux l’observent, à l’exception de l’Arizona.
En France, vue comme “l’heure des Allemands”, l’heure d’été est abandonnée en 1945, puis rétablie en 1976 à la suite du premier choc pétrolier. Tous les pays d’Europe l’adoptent par la suite, avant harmonisation des dates en 1998.
Jusqu’en 2007, les calendriers américains et européens étaient très proches: changement le dernier week-end d’octobre des deux côtés de l’Atlantique, puis dernier dimanche de mars en Europe et une semaine plus tard aux Etats-Unis.
Cela a changé avec une loi de 2005, entrée en vigueur en 2007. Depuis, les Etats-Unis ont rallongé de plus d’un mois l’heure d’été. Elle commence désormais le deuxième dimanche de mars, et se termine le premier dimanche de novembre. Objectif, là encore, des économies d’énergie supplémentaires. “En un an, cette extention a permis d’économiser près de 500 milions de dollars”assurait un des auteurs de la loi.
Halloween
En réalité, les études sont contradictoires et peu concluantes sur les bénéfices de l’heure d’été, des deux côtés de l’Atlantique d’ailleurs. Aux Etats-Unis, beaucoup d’opposants au daylight saving time pointent l’exemple de l’Indiana, qui n’a adopté l’heure d’été qu’en 2007 à la suite de la nouvelle loi fédérale et a enregistré une hausse de la consommation électrique de 4%. L’économie faite sur l’éclairage n’était pas suffisante pour compenser l’excédent de climatisation dû au changement d’heure.
Mais l’extension avait aussi une autre justification : en repoussant le retour à l’heure d’hiver d’une semaine, de fin octobre à début novembre, le changement rend les rues plus sûres pour les enfants allant frapper aux portes pour “treat or trick”…
En savoir plus sur le changement d’heure (NPR).

Un French Tech Club à South by Southwest

« La France a trop longtemps été absente » de South by Southwest, « l’un des festivals de film, musique et numérique les plus importants du genre ».
C’est fort de ce constat que Cédric Giorgi, ancien directeur marketing de Scoop.It! et créateur du réseau social de dîners chez l’habitant Cookening, a commencé à frapper aux portes de la tech française dès son retour d’Austin, à l’issue de la dernière édition de South by Southwest.
Avec ses compères Louis Montagne, patron de l’agence de design et communication digitale AF83, et Anthony Gongora, créateur du « jukebox 2.0 » Souderbox, ils ont convaincu l’association de startups et d’investisseurs du secteur France Digitale ainsi que le réseau des « cantines » fédérant les acteurs de l’innovation numérique de la nécessité d’une présence française à South by Southwest. Et ils ont ensemble lancé l’initiative Bonjour SXSW visant à ouvrir pendant South by Southwest Interactive un French Tech Club permettant aux Frenchies participant au festival de se rassembler dans un lieu proche de la conférence ouvert quinze heures par jour et comprenant un espace de réception, un autre d’exposition et un lieu réservé aux rendez-vous ainsi qu’un programme d’animations dédié.
Les porteurs du projet se sont alors rendu compte qu’« il y a encore beaucoup d’entreprises françaises qui ne connaissent pas South by Southwest ». « Nous avons au départ eu plus de réactions du public que du privé », la région Ile-de-France et les services culturels de l’ambassade de France aux Etats-Unis rejoignant l’initiative, tandis qu’Ubifrance prenait un pavillon dans l’espace d’exposition du festival, témoigne Cédric Giorgi.
Mais le groupe La Poste a ensuite rejoint l’agence Invest in France, l’Institut national de la propriété industrielle et l’agence AF83 coordonnant l’opération pour financer le French Tech Club et ainsi permis au projet de voir le jour. A partir de dimanche, brunchs, conférences, tables rondes, présentations de startups, cocktails et soirées vont donc se succéder pour faire connaître la French Tech pendant trois jours. Avec une ambition : « changer l’image de la France sur la scène internationale de l’innovation numérique ».
Et s’il est trop tôt pour dire quel sera l’effet du French Tech Club sur les festivaliers ou les startups françaises qui participeront à South by Southwest pour la première fois avec le soutien d’Ubifrance ou des services culturels de l’ambassade, on peut déjà constater que le bureau export de la musique française et le programme d’échanges culturels Austin Angers Music se sont empressés de se greffer sur l’initiative des entrepreneurs français, garantissant une jolie programmation musicale au French Tech Club.

Les trois règles d'or pour profiter de South by Southwest

Se présentant comme « le principal évènement de l’industrie de la musique dans le monde » et « le lieu de découverte des technologies de demain », le festival South by Southwest qui se déroule à partir de vendredi à Austin peut être intimidant pour les néophytes.
Pendant dix jours, ce sont en effet plus d’un millier de conférences sur l’économie du numérique, près de 2300 concerts et quelque 200 conférences musicales qui vont avoir lieu dans la capitale du Texas, drainant près d’un millier d’exposants  et quelque 300 000 festivaliers, dont plus de 75 000 enregistrés. Entre les initiatives de type French Tech Club pendant SXSW Interactive (du 7 au 11 mars) et les concerts programmés par les salles de spectacle n’accueillant pas d’évènement SXSW Music (du 11 au 16 mars), la programmation off du festival est en effet pléthorique et il n’est pas forcément nécessaire de payer 500 à 1700$ de pass pour profiter de “South by”.
De l’aveu même des organisateurs, on peut donc « se sentir dépassé quand on participe pour la première fois ». Dans leur guide à destination des débutants, ces derniers fournissent donc trois conseils principaux pour profiter pleinement du festival :
1) Prévoyez des tenues pour toutes les occasions
Ce n’est pas une question de standing : « Austin est une ville très décontractée. Si vous venez assister à une conférence en pyjama, nous ne jugerons pas. » Mais « vous allez beaucoup marcher », donc « vous devriez avoir une paire de chaussures de rechange ». Et « le temps peut être assez imprévisible ». Une cape de pluie et une bouteille d’eau rechargeable peuvent donc toutes deux s’avérer utiles.
2) Evitez de conduire
« Le parking dans le centre-ville est très limité et les fermetures de rues rendent la circulation très difficile », prévient South by Southwest, qui invite à prendre le bus ou à avoir recours au service de vélo partagé d’Austin, ainsi qu’aux navettes et vélos mis à disposition des festivaliers enregistrés. Et recommande de vérifier les stationnements disponibles sur le site internet de la Ville si vraiment on veut venir en voiture. Les organisateurs ont aussi listé les principaux réseaux de taxis et pousse-pousse.
3) Fixez-vous un emploi du temps
« Il n’est pas nécessaire de le respecter à la lettre. » En fait, les organisateurs  recommandent même la modération afin de tenir la durée. « Mais avoir un point de départ peut faire toute la différence. Et en repérant les évènements qui vous intéressent, vous pourriez découvrir des choses dont vous n’auriez pas eu connaissance avant. »
Les festivaliers enregistrés peuvent utiliser l’application SXSW pour composer leur programme ou le retrouver sur leur téléphone portable.
Pour tous, un wifi gratuit est disponible dans la plupart des lieux du festival. « Si on vous demande un mot de passe, utilisez SXSW2014 », indiquent les organisateurs.
Photo : Tye Truitt pour SXSW.

Julie Gayet et les femmes du cinéma

Dans le cadre de la journée de la femme, la FIAF (French Institute Alliance Française) de New York met à l’honneur les femmes du 7ème art en organisant la soirée “Action! French and American women directors“.
La soirée commencera par la projection du documentaire “CINEAST(E)S” réalisé par Julie Gayet et Mathieu Busson qui s’intéresse au parcours des réalisatrices et pose la question du genre dans le cinéma. A travers des portraits et interviews (d’Agnès Varda, Valeria Bruni Tedeschi et Julie Delpy notamment), CINEAST(E)S cherche à comprendre pourquoi il y a encore peu de films réalisés par des femmes, et en quoi ceux-ci sont différents des films réalisés par leurs collègues masculins.
Après la projection du documentaire, les participants seront invités à échanger sur le sujet avec des réalisatrices de renom telles que Katell Quillévéré (Suzanne, Un poison violent), Axelle Ropert (Tirez la langue mademoiselle), Justine Triet (La bataille de Solferino), et Rebecca Zlotowski (Belle Epine, Grand Central), qui font toutes les beaux jours du cinéma français.

Johnny à San Francisco

Johnny a chanté San Francisco, mais il n’avait jamais chanté à San Francisco…
En tournée américaine au printemps (de New York à Los Angeles, en passant par Miami, Houston…), la star qui ne meurt jamais va donc venir à San Francisco, le 25 avril au Regency Ballroom.
San Francisco, qu’il créa en 1967, est une reprise de Be Sure to Wear Flowers in Your Hair, de Scott McKenzie, qui deviendra le quasi hymne officiel du mouvement hippie… Mais si vous vous souvenez:
« If you’re going to San Francisco,
be sure to wear some flowers in your hair…
If you’re going to San Francisco,
Summertime will be a love-in there. »
Et pour vous mettre l’eau à la bouche, San Francisco, injustement méconnue, par Johnny Hallyday:

Les tickets sont en vente ici.

Cinq restos pour un boeuf bourguignon à New York

Quoi de mieux qu’un roboratif boeuf bourguignon pour supporter l’hiver new-yorkais? Où trouver le meilleur boeuf bourguignon à New York, c’est la question de la semaine. Et comme d’habitude, ajoutez vos adresses en commentaire!
Maison Kayser: C’est la surprise de cette liste. A New York, le très célèbre boulanger est aussi restaurateur dans trois de ses boutiques, avec des ambitions qui vont bien au-delà du sandwich. L’executive chef, Olivier Reginensi, est un ancien de Daniel et du Cirque et il décline pour le menu de Maison Kayser les grands classiques, dont ce boeuf bourguignon servi en petites cassolettes. Trois adresses: 1294 3rd Ave (Upper East Side); 921 Broadway (Flatiron); 1800 Broadway (Columbus Circle)
Jeanne et Gaston: Le propriétaire et chef, Claude Godard, new-yorkais depuis 14 ans, est originaire de Bourgogne. Son restaurant tient son nom de ses grands-parents et le menu affiche des recettes que Claude tient de son grand-père Gaston. Bref, autant dire que le boeuf bourguignon il connait… 212 West 14th Street (entre 7th & 8th). Site
Matisse: Le bistro de Frédérick Lesort s’est fait une réputation en servant une cuisine française traditionnelle, bonne et plutôt bon marché. Star du menu, le boeuf bourguignon est élégamment nommé “Julia Child’s”, du nom de l’Américaine qui fit connaître le vénérable plat à l’Amérique. 924 2nd Ave (entre 50th St & 49th St). Site.
Mominette: Un des restaurants qui ont annoncé l’arrivée tonitruante de Bushwick parmi les quartiers “gentrifiés” de New York l’an dernier. Mominette, propriété de Jean-Pierre Marquet (qui possède deux autres restaurants et une boulangerie à Brooklyn), fait dans le menu bistro ultra-classique. Entre le coq au vin, le confit de canard et le steack frites, figure bien sûr le boeuf bourguignon. 221 Knickerbocker Avenue (entre Starr and Troutman), Brooklyn. Site.
Marseille: D’accord le boeuf bourguignon n’est pas précisément une spécialité provençale, mais Marseille n’est pas vraiment un restaurant marseillais non plus, ce qui ne l’empêche pas de servir une très bonne cuisine “french bistro”. Comme tous les restaurants du groupe de Simon Oren (Café d’Alsace, Nice Matin, L’Express, Le Monde…), Marseille offre une version bien sous tout rapport de la brasserie française américanisée. 630 9th Ave, (entre 44th St & 45th St). Site.
 

Fabrice Tourre de trader condamné à prof d'économie

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Qui ne rêve pas de retrouver un job confortable après avoir été condamné dans l’une des pires crises économiques de l’histoire?
En tout cas, ça n’est pas Fabrice Tourre, ou « Fabulous Fab » comme il se surnomme lui même, qui condamnerait cette pratique, puisque l’on apprend dans les colonnes du Chicago Maroon, le journal de l’Université de Chicago, qu’il donne aujourd’hui des cours dans cette même université. Depuis le premier semestre de l’année scolaire, les étudiants ont donc la possibilité de s’inscrire à « Elements of Economics Analysis 3 », dans lequel l’ex-trader de la banque Goldman Sachs, dispense son savoir sur les ficelles de la finance.
Et des choses il en sait. Celui qui a commencé à travaillé pour le géant américain de la finance en 2001 est aussi le premier et unique banquier à avoir été condamné dans la crise financière de 2008. En août 2013, il est reconnu coupable de six des sept chefs d’accusation qui lui sont reprochés et la justice lui réclame 1 millions de dollars. On lui reproche notamment d’avoir, de façon délibérée, trompé des investisseurs sur les risques encourus à acheter des actions liées à des prêts hypothécaires. Bien entendu, il refuse de payer une telle somme et fait appel de cette décision. Il ne souhaitera passer aucun accord, contrairement à Goldman Sachs qui, pour 550 millions de dollars achète sa tranquillité.
Archi diplômé (Ecole Centrale, Université de Standford et Université de Chicago aujourd’hui), et jouissant d’une grande expérience dans la finance, il est sûr que Fabrice Tourre doit avoir beaucoup à transmettre aux futurs grands de l’économie mondiale. Reste à savoir si l’honnêteté et la transparence en font partie.
Pour en savoir plus sur l’affaire, c’est ici

Le Colonial pour un dîner raffiné dans un cadre exotique

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Article Partenaire. Il y a 20 ans, l’un des tous premiers restaurants franco-vietnamiens de New York ouvrait ses portes dans l’Upper East Side. Depuis le Colonial a su asseoir sa réputation de restaurant de très haute qualité. Avec ses plats traditionnels réalisés avec des produits de saison, sa carte de vins sélectionnés par une professionnelle française et ses cocktails tous plus gourmands les uns que les autres, le Colonial propose une expérience unique à ses clients.

Le décor est celui d’une ambiance coloniale française des années 1920, dans lequel évolue une équipe souriante et professionnelle. Au menu de ce restaurant pas comme les autres, des plats sublimés par le Chef Hsu, qui a réussi à faire de la cuisine du Colonial une force alliant tradition et modernité grâce à sa grande expérience dans la cuisine asiatique et française. Chef Hsu propose notamment le « Colonial Pho », un plat à base de carpaccio de bœuf auquel est ajouté un bouillon, délicatement versé sur la viande sous les yeux du client, et accompagné d’une touche de foie gras.

Du côté des poissons, laissez-vous envoûter par le vivaneau aux herbes aromatiques proposé dans le « Ca Hap » et agrémenté par du chou chinois ainsi que d’une vinaigrette chaude à base de soja. Les plats de Chef Hsu ston aussi beauc qu’ils sont bons.

Pour la douceur, suivez les conseils du chef, et goûtez au Chocolate-Sriracha. C’est en associant son amour pour le chocolat et le succès que connaît l’épice vietnamienne Sriracha aux Etats-Unis que Chef Hsu a eu l’idée de ce plat. Dans le palais, les saveurs se mélangent, la douceur de la glace à la vanille et de la cacahuète vient contrebalancer la force du chocolat et des épices.

Pour rendre votre expérience inoubliable, le Colonial propose un large choix de vins qui sauront accompagner tous vos plats avec subtilité. La sommelière Marie Vayron, originaire de Bordeaux, dresse une liste de vins de l’Hexagone sélectionnés avec goût et qui répondront aux exigences de chacun. Parmi les classiques, on retrouvera le Pouilly-Fumé de Pascal Jolivet, ou un Saint Emilion Grand Cru classé, servi au verre. Les vins en carafe sont servis dans un Pot Lyonnais, une vraie originalité française pour un restaurant situé au coeur de New York. Si la part belle est réservée aux vins français, Marie Vayron n’a pas oublié l’excellence des cuvées venues d’ailleurs puisqu’elle propose également des vins californiens, espagnols et new-yorkais.

Du côté des cocktails, le restaurant a su se renouveler en faisant appel au mixologiste Moses Laboy, qui présente deux de ses inventions se mariant parfaitement avec les mets proposés. Le « Vintage » se veut traditionnel avec sa touche de bourbon, d’orange et de clou de girofle. Quand au « Saïgon’s delight », à la grenade épicée, c’est un cocktail parfait pour la saison.

Venir au Colonial, c’est donc avant tout faire l’expérience d’un repas prometteur, dans un cadre où détente et harmonie s’ajoutent à votre soirée dans le but de vous faire passer un moment exceptionnel.

Pour vos réservations :

Rendez-vous sur le site web du Colonial et sur Open table pour les réservations en ligne