« La France a trop longtemps été absente » de South by Southwest, « l’un des festivals de film, musique et numérique les plus importants du genre ».
C’est fort de ce constat que Cédric Giorgi, ancien directeur marketing de Scoop.It! et créateur du réseau social de dîners chez l’habitant Cookening, a commencé à frapper aux portes de la tech française dès son retour d’Austin, à l’issue de la dernière édition de South by Southwest.
Avec ses compères Louis Montagne, patron de l’agence de design et communication digitale AF83, et Anthony Gongora, créateur du « jukebox 2.0 » Souderbox, ils ont convaincu l’association de startups et d’investisseurs du secteur France Digitale ainsi que le réseau des « cantines » fédérant les acteurs de l’innovation numérique de la nécessité d’une présence française à South by Southwest. Et ils ont ensemble lancé l’initiative Bonjour SXSW visant à ouvrir pendant South by Southwest Interactive un French Tech Club permettant aux Frenchies participant au festival de se rassembler dans un lieu proche de la conférence ouvert quinze heures par jour et comprenant un espace de réception, un autre d’exposition et un lieu réservé aux rendez-vous ainsi qu’un programme d’animations dédié.
Les porteurs du projet se sont alors rendu compte qu’« il y a encore beaucoup d’entreprises françaises qui ne connaissent pas South by Southwest ». « Nous avons au départ eu plus de réactions du public que du privé », la région Ile-de-France et les services culturels de l’ambassade de France aux Etats-Unis rejoignant l’initiative, tandis qu’Ubifrance prenait un pavillon dans l’espace d’exposition du festival, témoigne Cédric Giorgi.
Mais le groupe La Poste a ensuite rejoint l’agence Invest in France, l’Institut national de la propriété industrielle et l’agence AF83 coordonnant l’opération pour financer le French Tech Club et ainsi permis au projet de voir le jour. A partir de dimanche, brunchs, conférences, tables rondes, présentations de startups, cocktails et soirées vont donc se succéder pour faire connaître la French Tech pendant trois jours. Avec une ambition : « changer l’image de la France sur la scène internationale de l’innovation numérique ».
Et s’il est trop tôt pour dire quel sera l’effet du French Tech Club sur les festivaliers ou les startups françaises qui participeront à South by Southwest pour la première fois avec le soutien d’Ubifrance ou des services culturels de l’ambassade, on peut déjà constater que le bureau export de la musique française et le programme d’échanges culturels Austin Angers Music se sont empressés de se greffer sur l’initiative des entrepreneurs français, garantissant une jolie programmation musicale au French Tech Club.
Un French Tech Club à South by Southwest
Les trois règles d'or pour profiter de South by Southwest
Se présentant comme « le principal évènement de l’industrie de la musique dans le monde » et « le lieu de découverte des technologies de demain », le festival South by Southwest qui se déroule à partir de vendredi à Austin peut être intimidant pour les néophytes.
Pendant dix jours, ce sont en effet plus d’un millier de conférences sur l’économie du numérique, près de 2300 concerts et quelque 200 conférences musicales qui vont avoir lieu dans la capitale du Texas, drainant près d’un millier d’exposants et quelque 300 000 festivaliers, dont plus de 75 000 enregistrés. Entre les initiatives de type French Tech Club pendant SXSW Interactive (du 7 au 11 mars) et les concerts programmés par les salles de spectacle n’accueillant pas d’évènement SXSW Music (du 11 au 16 mars), la programmation off du festival est en effet pléthorique et il n’est pas forcément nécessaire de payer 500 à 1700$ de pass pour profiter de “South by”.
De l’aveu même des organisateurs, on peut donc « se sentir dépassé quand on participe pour la première fois ». Dans leur guide à destination des débutants, ces derniers fournissent donc trois conseils principaux pour profiter pleinement du festival :
1) Prévoyez des tenues pour toutes les occasions
Ce n’est pas une question de standing : « Austin est une ville très décontractée. Si vous venez assister à une conférence en pyjama, nous ne jugerons pas. » Mais « vous allez beaucoup marcher », donc « vous devriez avoir une paire de chaussures de rechange ». Et « le temps peut être assez imprévisible ». Une cape de pluie et une bouteille d’eau rechargeable peuvent donc toutes deux s’avérer utiles.
2) Evitez de conduire
« Le parking dans le centre-ville est très limité et les fermetures de rues rendent la circulation très difficile », prévient South by Southwest, qui invite à prendre le bus ou à avoir recours au service de vélo partagé d’Austin, ainsi qu’aux navettes et vélos mis à disposition des festivaliers enregistrés. Et recommande de vérifier les stationnements disponibles sur le site internet de la Ville si vraiment on veut venir en voiture. Les organisateurs ont aussi listé les principaux réseaux de taxis et pousse-pousse.
3) Fixez-vous un emploi du temps
« Il n’est pas nécessaire de le respecter à la lettre. » En fait, les organisateurs recommandent même la modération afin de tenir la durée. « Mais avoir un point de départ peut faire toute la différence. Et en repérant les évènements qui vous intéressent, vous pourriez découvrir des choses dont vous n’auriez pas eu connaissance avant. »
Les festivaliers enregistrés peuvent utiliser l’application SXSW pour composer leur programme ou le retrouver sur leur téléphone portable.
Pour tous, un wifi gratuit est disponible dans la plupart des lieux du festival. « Si on vous demande un mot de passe, utilisez SXSW2014 », indiquent les organisateurs.
Photo : Tye Truitt pour SXSW.
Julie Gayet et les femmes du cinéma
Dans le cadre de la journée de la femme, la FIAF (French Institute Alliance Française) de New York met à l’honneur les femmes du 7ème art en organisant la soirée “Action! French and American women directors“.
La soirée commencera par la projection du documentaire “CINEAST(E)S” réalisé par Julie Gayet et Mathieu Busson qui s’intéresse au parcours des réalisatrices et pose la question du genre dans le cinéma. A travers des portraits et interviews (d’Agnès Varda, Valeria Bruni Tedeschi et Julie Delpy notamment), CINEAST(E)S cherche à comprendre pourquoi il y a encore peu de films réalisés par des femmes, et en quoi ceux-ci sont différents des films réalisés par leurs collègues masculins.
Après la projection du documentaire, les participants seront invités à échanger sur le sujet avec des réalisatrices de renom telles que Katell Quillévéré (Suzanne, Un poison violent), Axelle Ropert (Tirez la langue mademoiselle), Justine Triet (La bataille de Solferino), et Rebecca Zlotowski (Belle Epine, Grand Central), qui font toutes les beaux jours du cinéma français.
Johnny à San Francisco
Johnny a chanté San Francisco, mais il n’avait jamais chanté à San Francisco…
En tournée américaine au printemps (de New York à Los Angeles, en passant par Miami, Houston…), la star qui ne meurt jamais va donc venir à San Francisco, le 25 avril au Regency Ballroom.
San Francisco, qu’il créa en 1967, est une reprise de Be Sure to Wear Flowers in Your Hair, de Scott McKenzie, qui deviendra le quasi hymne officiel du mouvement hippie… Mais si vous vous souvenez:
« If you’re going to San Francisco,
be sure to wear some flowers in your hair…
If you’re going to San Francisco,
Summertime will be a love-in there. »
Et pour vous mettre l’eau à la bouche, San Francisco, injustement méconnue, par Johnny Hallyday:
Les tickets sont en vente ici.
Cinq restos pour un boeuf bourguignon à New York
Quoi de mieux qu’un roboratif boeuf bourguignon pour supporter l’hiver new-yorkais? Où trouver le meilleur boeuf bourguignon à New York, c’est la question de la semaine. Et comme d’habitude, ajoutez vos adresses en commentaire!
Maison Kayser: C’est la surprise de cette liste. A New York, le très célèbre boulanger est aussi restaurateur dans trois de ses boutiques, avec des ambitions qui vont bien au-delà du sandwich. L’executive chef, Olivier Reginensi, est un ancien de Daniel et du Cirque et il décline pour le menu de Maison Kayser les grands classiques, dont ce boeuf bourguignon servi en petites cassolettes. Trois adresses: 1294 3rd Ave (Upper East Side); 921 Broadway (Flatiron); 1800 Broadway (Columbus Circle)
Jeanne et Gaston: Le propriétaire et chef, Claude Godard, new-yorkais depuis 14 ans, est originaire de Bourgogne. Son restaurant tient son nom de ses grands-parents et le menu affiche des recettes que Claude tient de son grand-père Gaston. Bref, autant dire que le boeuf bourguignon il connait… 212 West 14th Street (entre 7th & 8th). Site
Matisse: Le bistro de Frédérick Lesort s’est fait une réputation en servant une cuisine française traditionnelle, bonne et plutôt bon marché. Star du menu, le boeuf bourguignon est élégamment nommé “Julia Child’s”, du nom de l’Américaine qui fit connaître le vénérable plat à l’Amérique. 924 2nd Ave (entre 50th St & 49th St). Site.
Mominette: Un des restaurants qui ont annoncé l’arrivée tonitruante de Bushwick parmi les quartiers “gentrifiés” de New York l’an dernier. Mominette, propriété de Jean-Pierre Marquet (qui possède deux autres restaurants et une boulangerie à Brooklyn), fait dans le menu bistro ultra-classique. Entre le coq au vin, le confit de canard et le steack frites, figure bien sûr le boeuf bourguignon. 221 Knickerbocker Avenue (entre Starr and Troutman), Brooklyn. Site.
Marseille: D’accord le boeuf bourguignon n’est pas précisément une spécialité provençale, mais Marseille n’est pas vraiment un restaurant marseillais non plus, ce qui ne l’empêche pas de servir une très bonne cuisine “french bistro”. Comme tous les restaurants du groupe de Simon Oren (Café d’Alsace, Nice Matin, L’Express, Le Monde…), Marseille offre une version bien sous tout rapport de la brasserie française américanisée. 630 9th Ave, (entre 44th St & 45th St). Site.
Fabrice Tourre de trader condamné à prof d'économie
Qui ne rêve pas de retrouver un job confortable après avoir été condamné dans l’une des pires crises économiques de l’histoire?
En tout cas, ça n’est pas Fabrice Tourre, ou « Fabulous Fab » comme il se surnomme lui même, qui condamnerait cette pratique, puisque l’on apprend dans les colonnes du Chicago Maroon, le journal de l’Université de Chicago, qu’il donne aujourd’hui des cours dans cette même université. Depuis le premier semestre de l’année scolaire, les étudiants ont donc la possibilité de s’inscrire à « Elements of Economics Analysis 3 », dans lequel l’ex-trader de la banque Goldman Sachs, dispense son savoir sur les ficelles de la finance.
Et des choses il en sait. Celui qui a commencé à travaillé pour le géant américain de la finance en 2001 est aussi le premier et unique banquier à avoir été condamné dans la crise financière de 2008. En août 2013, il est reconnu coupable de six des sept chefs d’accusation qui lui sont reprochés et la justice lui réclame 1 millions de dollars. On lui reproche notamment d’avoir, de façon délibérée, trompé des investisseurs sur les risques encourus à acheter des actions liées à des prêts hypothécaires. Bien entendu, il refuse de payer une telle somme et fait appel de cette décision. Il ne souhaitera passer aucun accord, contrairement à Goldman Sachs qui, pour 550 millions de dollars achète sa tranquillité.
Archi diplômé (Ecole Centrale, Université de Standford et Université de Chicago aujourd’hui), et jouissant d’une grande expérience dans la finance, il est sûr que Fabrice Tourre doit avoir beaucoup à transmettre aux futurs grands de l’économie mondiale. Reste à savoir si l’honnêteté et la transparence en font partie.
Pour en savoir plus sur l’affaire, c’est ici
Le Colonial pour un dîner raffiné dans un cadre exotique
Article Partenaire. Il y a 20 ans, l’un des tous premiers restaurants franco-vietnamiens de New York ouvrait ses portes dans l’Upper East Side. Depuis le Colonial a su asseoir sa réputation de restaurant de très haute qualité. Avec ses plats traditionnels réalisés avec des produits de saison, sa carte de vins sélectionnés par une professionnelle française et ses cocktails tous plus gourmands les uns que les autres, le Colonial propose une expérience unique à ses clients.
Le décor est celui d’une ambiance coloniale française des années 1920, dans lequel évolue une équipe souriante et professionnelle. Au menu de ce restaurant pas comme les autres, des plats sublimés par le Chef Hsu, qui a réussi à faire de la cuisine du Colonial une force alliant tradition et modernité grâce à sa grande expérience dans la cuisine asiatique et française. Chef Hsu propose notamment le « Colonial Pho », un plat à base de carpaccio de bœuf auquel est ajouté un bouillon, délicatement versé sur la viande sous les yeux du client, et accompagné d’une touche de foie gras.
Du côté des poissons, laissez-vous envoûter par le vivaneau aux herbes aromatiques proposé dans le « Ca Hap » et agrémenté par du chou chinois ainsi que d’une vinaigrette chaude à base de soja. Les plats de Chef Hsu ston aussi beauc qu’ils sont bons.
Pour la douceur, suivez les conseils du chef, et goûtez au Chocolate-Sriracha. C’est en associant son amour pour le chocolat et le succès que connaît l’épice vietnamienne Sriracha aux Etats-Unis que Chef Hsu a eu l’idée de ce plat. Dans le palais, les saveurs se mélangent, la douceur de la glace à la vanille et de la cacahuète vient contrebalancer la force du chocolat et des épices.
Pour rendre votre expérience inoubliable, le Colonial propose un large choix de vins qui sauront accompagner tous vos plats avec subtilité. La sommelière Marie Vayron, originaire de Bordeaux, dresse une liste de vins de l’Hexagone sélectionnés avec goût et qui répondront aux exigences de chacun. Parmi les classiques, on retrouvera le Pouilly-Fumé de Pascal Jolivet, ou un Saint Emilion Grand Cru classé, servi au verre. Les vins en carafe sont servis dans un Pot Lyonnais, une vraie originalité française pour un restaurant situé au coeur de New York. Si la part belle est réservée aux vins français, Marie Vayron n’a pas oublié l’excellence des cuvées venues d’ailleurs puisqu’elle propose également des vins californiens, espagnols et new-yorkais.
Du côté des cocktails, le restaurant a su se renouveler en faisant appel au mixologiste Moses Laboy, qui présente deux de ses inventions se mariant parfaitement avec les mets proposés. Le « Vintage » se veut traditionnel avec sa touche de bourbon, d’orange et de clou de girofle. Quand au « Saïgon’s delight », à la grenade épicée, c’est un cocktail parfait pour la saison.
Venir au Colonial, c’est donc avant tout faire l’expérience d’un repas prometteur, dans un cadre où détente et harmonie s’ajoutent à votre soirée dans le but de vous faire passer un moment exceptionnel.
Pour vos réservations :
Rendez-vous sur le site web du Colonial et sur Open table pour les réservations en ligne
The Cloisters présente des vitraux vieux de 800 ans
The Cloisters Museum, la branche “Art médieval” du Metropolitan Museum of Art (MET), présente une exposition exceptionnelle de vitraux du XIIème siècle, jusqu’au 18 mai prochain.
Les six vitraux, prêtés par Canterbury (Angleterre) n’ont jamais été sortis de la Cathédrale depuis leur création entre 1178 et 1180. C’est donc un évènement comme se plaisent à le rappeler le commissaire de l’exposition, Timothy B. Husband et Robert Willis, le révérend et doyen de la Canterbury, qui avait fait le déplacement d’Angleterre pour l’occasion. “C’est une opportunité rare et unique, et nous sommes très reconnaissants que nos collègues anglais nous aient prêté ces pièces d’art” s’enthousiasme le curateur, tout en rappelant qu’aux “Etats-Unis, c’est le seul musée où l’on peut voir des vitraux de cette qualité“.
Les vitraux en question représentent les patriarches de l’Ancien Testament (qui viennent de la série Ancêtres du Christ qui, elle, compte 86 figures). On retrouve donc des personnages clefs de la Bible tels qu’Abraham, Lamech, et Noé. Disposés autour d’une colonne centrale, les vitraux sont mis en valeur par le contraste entre leurs couleurs très vives (qui ressortent grâce à un éclairage intérieur) et la pénombre qui règne dans la pièce. Mise en scène sobre donc qui conquiert le révérend Robert Willis “nous sommes ravis de la façon dont les vitraux ont été disposés” affirme-t-il.
Chaque vitrail présente une très grande qualité dans le travail de finition et à été réalisé peu de temps après qu’un incendie ait ravagé la Cathédrale anglaise. La pièce représentant Abrham et Thara est la plus impressionnante puisqu’elle fait plus de 3 mètres de haut.
En plus de l’exposition, deux écrans interactifs ont été mis à disposition, l’un diffusant un film de 3 minutes montrant les étapes de la création d’un vitrail, le second est une carte interactive de la Cathédrale de Canterbury, nous permettant de nous promener dans ses allées et d’observer les vitraux dans leur location originale.
Cette exposition s’inscrit dans le cadre des célébrations du 75ème anniversaire de l’ouverture du musée The Cloisters à New York.
Un livre pour vanter la cuisine provençale
Le photographe François Millo et l’oenologue Viktorija Todorovska seront à l’Alliance française de San Francisco le 7 mars pour présenter et signer leur livre Provence food and wine, qui vante les mérites de la cuisine et du vin du Sud.
A travers 47 recettes simples et savoureuses, les auteurs mettent en avant les produits sains utilisés dans la cuisine provençale. Viktorija Todorovska s’est chargée de référencer des vins de la région qui se marieront à cette cuisine, en mettant bien sûr en avant les vins rosés, stars des vignobles provençaux. Ces produits, illustrés par les photographies de François Millo, vous mettront sans aucun doute l’eau à la bouche.
A l’issue de la rencontre, les auteurs dédicaceront Provence food and wine et une dégustation d’échantillons élaborés à partir des recettes du livre aura lieu.
Le Texas sera francophone pour un mois
Ce n’est pas tous les jours que le Texas célèbre la France. Et pourtant, il le fera pendant un mois entier. Le French Cultures Festival revient en mars plus fort que jamais. Tour d’horizon des festivités à l’accent français!
Houston
En organisant un concert gratuit au Discovery Green park pour lancer le mois de la francophonie au Texas et dans les Etats voisins, les services culturels du Consulat de France à Houston avaient frappé fort l’année dernière. Et ils s’apprêtent à faire encore plus fort cette année en faisant venir non plus un, mais deux groupes de musique français pour jouer aux côtés de leurs homologues locaux. Vendredi 7 mars à partir de 18 heures, on pourra donc de nouveau écouter les Rennais de Lys produits par le batteur de Placebo, mais aussi la pop psychédélique de La Femme, en plus des Wild Mocassins de Houston. Bière et nourriture françaises seront proposées à la vente.
La semaine précédente, la troupe de théâtre francophone de Houston Et voilà le théâtre fêtera son quinzième anniversaire lors d’une réception au Talento Bilingüe de Houston (333 South Jensen) qui hébergera aussi une série de représentations (les 1er, 7, 8, 14 et 15 mars à 20h ; 10 à 15$) de sa dernière création : Piège pour un homme seul, une pièce de Robert Thomas jouée en français avec des sous-titres anglais.
Pendant le premier week-end de mars, la galerie Yvonamor Palix organise, quant à elle, l’exposition d’œuvres de Khalil Abu Sharekh, Alfredo De Stefano, du Studio Marlot & Chopard, de Syd Moen, de Sandy Skoglund, d’Olivier Richon et de Joëlle Verstraeten No passport necessary, Ailleurs/Elsewhere dans le cadre de journées portes ouvertes à la résidence consulaire (1904 Kirby Drive), samedi 1er et dimanche 2 mars de 11h à 17h (puis sur rendez-vous jusqu’à fin mai).
A l’Alliance française de Houston (427 Lovett Boulevard), c’est une exposition de peintures d’Annick Zimmerman qu’on vernira jeudi 13 mars de 18h à 20h, avant d’écouter les récits d’une famille française au Texas au XIXe siècle relatés par l’historienne française Gabrielle Cadier mardi 18 mars à partir de 19h, puis les légendes de la vallée de l’Ubaye tirées de leur livre Fables par Alain Sagault and Debbie Roberston mardi 25 mars et la présentation d’Albi par l’architecte Lynda Kelly et le photographe Frank Kelly mercredi 26 mars, toujours à partir de 19h.
Jeudi 20 mars à 18h, le film de Serge Bozon avec Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain Tip Top ouvrira les projections de Five Funny French Films pendant quatre jours au Museum of Fine Arts de Houston (1001 Bissonnet). Le musée projettera aussi Pour une femme avec Sylvie Testud, Benoît Magimel, Mélanie Thierry et Nicolas Duvauchelle lundi 10 mars à 19h30 et samedi 15 mars à 20h.
San Antonio
Après quelques années d’interruption, le French Cultures Festival fait également son grand retour à San Antonio. « Avec l’aide inestimable de la conservatrice de la Villa Finale Meg Nowack, de la francophile Nancy Lovell et de groupes citoyens locaux, nous avons une excitante série d’évènements de qualité », se réjouit le consul de France honoraire à San Antonio James Lifshutz, qui estime que son rôle se cantonne à « faire connaître l’initiative et promouvoir les évènements composant le festival ».
La manifestation verra se succéder :
– une vente aux enchères samedi 1er mars de 18h à minuit au Bright Shawl,
– un concert dans les salons Napoléon de la Villa Finale jeudi 6 mars de 19h à 20h,
– un dîner de dégustation de vins texans et français mardi 11 mars à partir de 18h au Grill at Leon Springs,
– un concert d’orgue à la First Baptist Church de San Antonio le dimanche 16 mars à partir de 15h,
– une visite guidée de la Villa Finale en soirée conclue par un apéritif le jeudi 20 mars de 17h à 19h
– et un gala costumé dans les jardins de la Villa Finale jeudi 27 mars de 19h à 22h. « La Fête Napoléon comprendra des vins et des mets français, mais aussi de la musique d’époque et des comédiens en costume », promettent les organisateurs.
Dallas
A Dallas, un cocktail de la francophonie dans les nouveaux locaux de Dallas International School (17811 Waterview Parkway) avec le soutien de la chambre de commerce franco-américaine de l’agglomération ouvrira les festivités jeudi 6 mars de 18h à 20h.
Tandis que l’Alliance française de Dallas organise un concours d’orthographe avec prix à la clé au Barnes and Nobles de Preston et Forest dimanche 24 mars de 13h à 15h. Même les débutants auront leur dictée basée sur un roman francophone.
Quelques jours plus tôt, mardi 18 mars de 18h30 à 20h, l’Alliance accueillera une lecture/débat et signature de livre de l’auteure française pour adolescents Yaël Hassan.
Austin
A Austin, la venue d’entrepreneurs et d’artistes français au festival South by Southwest, du 7 au 17 mars, et le tournoi international de pétanque des 15 et 16 mars rythmeront le mois de la francophonie.
C’est toutefois l’Alliance française d’Austin qui a prévu le plus de rendez-vous célébrant la langue française et les cultures francophones :
– une sortie au restaurant samedi 1er mars à partir de 17h30 à Central Market North Lamar,
– une soirée de dégustation de vins de la vallée de la Loire (en lien avec le comité de jumelage d’Austin avec Angers) mardi 8 mars de 18h30 à 20h à Twin Liquors Hancock Center,
– un déplacement à Houston pour visiter les expositions Braque et de peintres impressionniste au Museum of Fine Arts samedi 15 mars,
– une dégustation de desserts au champagne jeudi 20 mars à partir de 20h à Russel’s Bistro,
– une lecture de poèmes et textes en français et dégustation de pâtisseries à l’Artisan Bistro samedi 22 mars de 14h30 à 16h30
– et deux projections de films français à 16h30 et 20h dans le cadre du Jewish Film Festival lundi 31 mars.
El Paso
Enfin, l’Alliance française d’El Paso a également programmé une série d’évènements. Au-delà de la participation à l’International Festival and Cultural Bowl de l’El Paso Community College ce samedi, les festivités seront placées sous le signe de la bonne chère, avec :
– un dîner de Mardi Gras mardi 4 mars,
– une dégustation de fromages et de vins à Sunland Winery vendredi 14 mars,
– un cours de cuisine européenne samedi 22 mars
– et un dîner méditerranéen dimanche 30 mars.
Une projection de film français est toutefois programmée pour le 20 mars, qui est la journée internationale de la francophonie.
Photo : French Cultures Festival.
Cet article a été modifié afin de corriger le programme de l’Alliance française de Houston.
C'est l'heure de la Dictée
Renommée cette année La Dictée de l’Alliance française, l’ancienne Dictée de la Baie aura lieu le 8 mars 2014 à San Francisco !
Organisé par les Alliances Françaises de San Francisco et de la Silicon Valley, en partenariat avec les Consulats français et suisse, Calparrio, SF Bay Accueil et Apple to Pomme, cet événement invite petits et grands à évaluer leur niveau d’orthographe lors d’une dictée concoctée par Philippe Dessouliers. Le consul général de France Romain Serman remettra les diplômes et un aller-retour San-Francisco-Paris est à gagner !
Adultes et enfants peuvent y participer en s’inscrivant ici.
Boissons et un goûter seront servis.