A partir du 13 mars, l’artiste haïtien basé à Miami, Edouard Duval-Carrié sera mis à l’honneur avec l’exposition “Imagined Landscapes” au Perez Art Museum.
Les tableaux exposés représentent des paysages tropicaux luxuriants, au détail près que l’artiste a utilisé des couleurs plutôt sombres (du noir, du bleu et de l’argenté) pour les réaliser, contrastant ainsi avec son travail habituellement haut en couleurs. On retrouve dans ses oeuvres l’iconographie haïtienne traditionnelle puisqu’il s’inspire de tableaux datant du 19ème siècle réalisés dans les Caraïbes et en Floride. Tableaux alors réalisés dans le but de vanter le développement économique et le “nouvel Eden” que représentaient des pays comme Haïti. Le travail de Duval-Carrié ré-interprète ces tableaux de façon façon très personnelle, tout en utilisant un langage esthétique plus contemporain.
Le peintre haïtien Edouard Duval-Carrié au Perez Art Museum
Une conférence sur la grotte de Lascaux à Houston
Dans le cadre du French Cultures Festival (FCF) le Dr Muriel Mauriac, conservateur de la grotte de Lascaux en Dordogne et conservateur général du Patrimoine, tiendra une conférence intitulée « The Lascaux Cave » au Houston Museum of Natural Science, mardi 4 mars à 18h30.
La découverte accidentelle de la grotte de Lascaux par quatre adolescents le 12 Septembre 1940, en période de troubles, a changé pour toujours la perception qu’avait l’homme moderne sur ses ancêtres préhistoriques. Cette découverte, immédiatement considérée comme un événement majeur, a offert au monde une grotte inexplorée, riche en images. L’histoire de la préservation de la grotte, mis en péril par l’affluence du grand public et de la communauté scientifique internationale permettra d’améliorer grandement les connaissances sur ces environnements complexes.
Conférence sur la Belgique francophone à Los Angeles
Pendant tout le mois de mars, l’Alliance française de Los Angeles fête la francophonie ! Le 5 mars, vous pourrez découvrir comment la Belgique crée sa propre identité dans le monde de la langue française à travers une conférence qui se déroulera à 19h.
Guy Vandenbroucke, le directeur de pédagogique de l’Alliance française présentera la manière dont les “relayeurs” belges dans la littérature, les arts plastiques, la musique ou le cinéma ont appris à exprimer leur créativité leur identité culturelle unique afin de revendiquer leur place sur la scène mondiale. Le public pourrait vite se rendre compte qu’il connaît plus de Belges qu’il ne l’aurait pensé.
L’ambassadeur de Belgique Rudi Veestraeten sera l’invité d’honneur de cet événement. Une dégustation de bière belge suivra la conférence.
Pour les impatriés, un guide sur le Paris américain
De retour à Paris et envie d’un cupcake, d’œufs bénédictes, de frozen-yogurt ou d’un hot dog tout droit sorti d’un food-truck ? Le Guide des USA à Paris, c’est un peu l’antidote au mal du pays.
Ecrit par la journaliste Noélie Viallet aux éditions du Chêne, il recense les lieux d’inspiration américaine (et en particulier new-yorkaise) dans la capitale, joliment illustrés : diners, juice bars, coffee-shop où l’on s’installe avec son ordinateur, cafés servant des lobster rolls ou des sandwichs au pastrami, patisseries gluten-free et les meilleures adresses pour des déguster des bagels, cheesecakes, donuts… Paris compte même quelques bars installés sur des roof-tops (au 6e étage!).
“J’ai vécu six mois à New York en 2011, et à mon retour, j’ai démarré un site sur les adresses américaines à Paris, qui a suscité beaucoup d’engouement”, raconte Noélie Viallet. “En ce moment, les Etats-Unis sont au coeur du Paris branché. Les adresses d’inspiration américaine se multiplient comme des petits pains, et la street-food se répand. Ce qui plait aux Parisiens, je pense, c’est le rapport décomplexé et ludique que l’on peut avoir avec ces aliments, qu’on mange n’importe quand, assis ou debout, dans des emballages en papier ou plastique. “.
Outre la nourriture, le guide recense de multiples adresses déco, beauté (nails bars) et mode – Abercrombie, Forever 21, Banana Républic, Coach ou Michael Kors ont tous débarqués récemment à Paris. On trouve enfin quelques idées de ballades, des adresses de galeries américaines, de librairies, et de centres proposant des cours de yoga ou de pilates avec des profs américains. Bref, tout pour vivre là-bas comme ici (enfin, presque.).
Trois coups de coeur de l’auteur :
Blend Hamburger. « Les meilleurs burgers de Paris », servis dans un petit pain brioché. Le Shake Shack parisien ? 44 rue d’Argout, 75002.
Allen’s Market. La nouvelle adresse de Joe Allen (un des plus vieux restaurants américain à Paris). “Les basiques new-yorkais, cuisinés avec des produits frais. Parfait pour le brunch” 33 rue du Chateau d’eau, 75010.
Sugar Daze. “Pour d’excellentes pâtisseries américaines : cupcakes, whoopie pies, layer cakes”. 20, rue Henry Monnier, 75009.
Johnny Hallyday en concert à Los Angeles
Le mythique interprète de “La musique que j’aime” ou “Gabrielle“, revient sur les planches à Los Angeles pour un concert exceptionnel le jeudi 24 avril au Fonda Theater.
Révisez vos classiques, parce qu’à plus de 70 ans, l’artiste n’a rien perdu de sa pêche et sera prêt à allumer le feu!
Les places seront en vente à partir du samedi 1er Mars 10h ici.
La Fiac s'invite à L.A en 2015
La ville de Los Angeles serait-elle en voie de détrôner New York dans le domaine de l’art contemporain ? Ce n’est en tous cas pas un hasard si la prestigieuse Fiac (Foire internationale d’art contemporain) organisée tous les ans à Paris, a choisi d’installer sa première édition internationale dans la cité des Anges, en 2015. Depuis quelques années, L.A explose, attirant de plus d’artistes, de galeries et de grandes institutions artistiques.
«Il y a déjà d’excellentes foires sur la côte Est, mais nous avons constaté que la scène artistique de la côte Ouest était aujourd’hui redevenue extrêmement dynamique», a expliqué dans un communiqué Jean-Daniel Compain, le directeur général du pôle culture de Reed Expositions France, qui est propriétaire de la foire. En octobre 2013, lors de l’annonce de son intention de développer la Fiac à l’international, il avait dans un premier temps évoqué l’Asie du sud-est et l’Amérique latine.
La Fiac de L.A se déroulera à Downtown Los Angeles où se concentrent de nombreuses institutions et autres événements artistiques : du Musée d’Art Contemporain (MoCA) dirigé depuis janvier par le français Philippe Vergne au Downtown Art Walk, véritable succès populaire, en passant par le nouveau musée d’art Broad Museum, actuellement en pleine construction et qui devrait ouvrir ses portes fin 2014.
Les dates exactes de la Fiac seront communiquées en mars mais l’on sait déjà que l’événement devrait avoir lieu en avril 2015 pour coïncider avec Paris Photo Los Angeles, la version américaine de Paris Photo, lancée en 2013 et également organisée par Reed Expositions.
Deux spectacles de danse signés Myriam Gourfink à Miami
Le travail de la chorégraphe contemporaine française Myriam Gourfink sera mis à l’honneur les 25 et 26 avril lors du festival FLA-FRA. Deux spectacles de danse très différents seront au programme.
Le premier soir, Breathing Monster, proposera un solo réalisé sur une planche en hauteur. Le second soir, deux spectacles seront présentés: tout d’abord, Corbeau mettra en scène la danseuse Gwenaëlle Vauthier de l’Opéra de Paris et ensuite, Marine, un autre solo se déroulant dans une lumière bleue.
Le festival FLA-FRA se tiendra en avril 2014 et 2015 et a pour ambition de promouvoir la culture française à travers Miami.
Pourquoi n'y-a-t-il pas de 13e étage aux Etats-Unis?
Aux Etats-Unis, combien de personnes ont déjà appuyé sur le bouton “13” dans l’ascenseur ? Pas grand monde. Et pour cause, le 13e étage est rarement désigné comme tel aux Etats-Unis. Pourquoi? C’est notre question bête de la semaine.
Bien entendu, le 13e étage existe, mais il est soit renommé (“12a”, “12b” ou “M” comme la treizième lettre de l’alphabet), soit remplacé par le numéro 14, comme dans le bâtiment qui abrite la rédaction de French Morning.
La pratique de “sauter” le 13e étage remonte au début du XXe siècle, si l’on en croit Mosette Broderick, professeur d’urbanisme à NYU. Est-ce uniquement de la superstition? Oui et non. Oui, car les Américains sont triskaïdekaphobiques, c’est-à-dire effrayés par le chiffre 13. Selon un sondage de l’institut Gallup, 53% des Américains se disent “très”, “un peu” ou “plutôt” superstitieux.
Face à cette réalité, les développeurs se disent que passer le numéro 13 sous silence permettra de faciliter la vente ou la location de leurs espaces et d’éviter à leurs clients quelques sueurs froides. Résultat: Selon la société Otis, fabricant d’ascenseurs, 85% des ascenseurs dans le monde passent directement du 12ème au 14ème étage. Rien qu’à New York, moins de 5% des hauts immeubles ont un treizième étage, le Flatiron et l’Empire State Building font partie de cette minorité.
Mais la superstition n’est pas la seule cause de cette réticence. Dans son livre Triumph of the city, l’économiste Edward Glaeser raconte qu’au XIXe siècle, architectes et urbanistes étaient réticents à l’idée de construire des immeubles de plus de 13 étages (38 m) car cela plongerait les rues dans l’obscurité et causerait des problèmes de circulation, entrainant une baisse des prix de l’immobilier.
Cependant, un nombre croissant d’immeubles construits aujourd’hui tentent le diable et affichent bel-et-bien leur 13e étage. Le tournant est intervenu après la Deuxième Guerre Mondiale, selon Mosette Broderick, “quand la pratique de ne pas compter le 13e a été vue comme superstitieuse“.
Diptyque : une sample sale qui sent bon
La nouvelle vente parfumée de Diptyque commence mercredi 26 février.
Tout le monde en parle sur internet et la marque entretient le mystère… Depuis plusieurs semaines une sample sale Diptyque est annoncée à partir de mercredi sans information détaillée sur les produits. Y aura-t-il un gros stock de bougies ? A quel prix ? Il faudra y aller pour le savoir mais les amateurs des senteurs raffinées de Diptyque ne manqueront sans doute pas de le faire.
Allez-y tôt et préparez vous à faire un peu la queue si l’on en juge le succès des ventes de la marque les années précédentes. Pour info, l’année dernière, les bougies étaient proposées à 14$ pour les minis, 30$ les moyennes et 45$ les colorées. Sample sale Diptyque, du mercredi 26 au vendredi 28 février, le mercredi de 10h à 18h, le jeudi de 11h à 20h et le vendredi de 9h à 15h, 225 Fifth avenue entre 26ème et 27ème rues.
Côté mode, les courageux prêts à s’armer de patience pour un shopping à prix minis pourront être tentés par un petit tour à la sample sale Club Monaco. La marque canadienne du groupe Ralph Lauren aux inspirations européennes propose une sample sale sur des articles de prêt-à-porter et accessoires pour l’homme et la femme à partir du 3 mars. Sample sale Club Monaco, du lundi 3 mars au vendredi 7 mars, de 11h à 19h, Clothingline, 261 West 36ème rue entre 7ème et 8ème avenues, 2ème étage. Clothingline en parle ici.
La Maison Française de NYU fait son gala
La date est à marquer dans le calendrier de tous les francophiles. La Maison Française de NYU tiendra son Gala 2014 pour récolter des fonds pour sa programmation le mercredi 5 mars.
Il honorera Hélène et Michel David-Weill, pour leurs contributions à l’amitié franco-américaine. Chacun recevra la médaille d’honneur du Centre pour la civilisation et la culture françaises de NYU.
Hélène David -Weill est une fervente militante des arts et des musées français. Elle a travaillé avec de nombreuses organisations, y compris les Amis du Musée d’Orsay et les Amis du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris . Elle a été Présidente des Amis du Musée National d’Art Moderne du Centre Georges Pompidou jusqu’en 1995 et est actuellement présidente de la Fondation du Château de Hautefort .
Michel David-Weill a été président-directeur général de la banque Lazard de 1977 à 2001. Mécène, il est le récipiendaire de la Grand-Croix, la plus haute décoration dans l’Ordre de la Légion d’Honneur.
Comment dénicher un VIE à New York
Présenté comme la formule “gagnant-gagnant” pour les sociétés comme pour les candidats, le programme VIE (volontaire international en entreprise) séduit de plus en plus de jeunes diplômés à la recherche d’une expérience professionnelle à l’étranger. Depuis sa création en 2001, 40.000 volontaires ont été envoyés dans plus de 4.500 entreprises françaises dans le monde.
La procédure VIE est gérée par Ubifrance, l’agence française pour le développement international des entreprises. Conditions pour y postuler: avoir entre 18 et 28 ans. La durée des missions varie de 6 et 24 mois – 18 mois maximum pour les Etats-Unis. Néanmoins, pour rentabiliser les frais de programme, les entreprises préfèrent les périodes s’étendant de 12 à 18 mois aux courtes missions de 6 mois.
Si les offres couvrent le monde entier, de plus en plus de demandes concernent New York alors que le nombre de postes, lui, se stabilise. On compte actuellement 820 VIE aux États-Unis dont 320 dans la Grosse Pomme. Candidats, candidates, voici quelques infos et conseils pour augmenter vos chances de décrocher le graal.
Les particularités des VIE aux Etats-Unis et à New York
La procédure de VIE correspond, aux Etats-Unis, au Visa J1 trainee. Vous devrez justifier d’un an d’expérience professionnelle dans le domaine dans lequel vous allez faire votre VIE afin de l’obtenir.
D’autre part, si l’ensemble des missions VIE dans le monde sont surtout proposées par des PME – elles sont à l’origine de 2/3 des offres – New York déroge à la règle. Les grands groupes dominent nettement la Grosse pomme et plus particulièrement les banques d’investissement qui concentrent 57 % des VIE.
Les secteurs les plus porteurs sont ensuite les technologies de l’information avec un taux de mission de 8,5%, puis le marketing avec 8%. L’analyse de marché et la gestion de projet, généralement considérés comme deux pôles majeurs de mission à l’étranger sont, à New York, en bas du classement avec seulement 5% et 4% des offres.
Lire aussi: Le budget de la vie étudiante à New York
Les contraintes inhérentes à l’obtention du J1 couplées à la prédominance des banques d’investissements ne sont pas sans conséquences. Elles encouragent les banques à recruter d’anciens stagiaires, déjà formés à leurs protocoles. Ainsi, les 3/4 des VIE en finance à New York ont auparavant fait un stage dans la banque et dans le service dans lesquels ils effectuent leur mission VIE.
Cette tendance est d’autant plus fréquente que le VIE est bien souvent utilisé par les entreprises comme tremplin pour récompenser les anciens stagiaires.
Mais cette pratique est moins courante dans d’autres secteurs. Actuellement en VIE, Aurélien fait sa mission de contrôleur de gestion dans l’industrie pharmaceutique et ne disposait d’aucune expérience ni d’aucun contact dans la boîte dans laquelle il est. Il a décroché son VIE par la procédure “classique”.
Les procédures de recrutement
Justement, où postuler pour un VIE? Plusieurs solutions s’offrent à vous. La plus classique consiste à aller sur Civiweb, le site internet d’Ubifrance qui regroupe toutes les annonces de VIE.
Cependant, vous devez savoir que les demandes sont bien plus importantes que les offres. Par exemple, pour une annonce d’assistant trader à New York, la Société Générale peut recevoir une centaine de CV dans la journée!
Au-delà de la qualité de votre CV, c’est bien souvent votre réseau qui fera la différence. C’est d’autant plus vrai pour New York, qui figure parmi les villes les plus convoitées. Dans la plupart des cas, les offres postées sur Civiweb ont déjà circulé en interne. Jeanne, par exemple, finissait son stage de fin d’étude à la BNP lorsqu’elle a su qu’un poste de VIE se libérait dans quelques mois à New York. Elle a ainsi pu candidater des semaines avant que l’offre ne soit publiée sur Civiweb. Un avantage non négligeable quand on sait que les demandes dépassent considérablement les offres.
Si vous voulez augmenter vos chances de décrocher un VIE, orientez vos stages en fonction et préférez les entreprises présentes à l’étranger.
Autre solution très intéressante mais peu connue : vous pouvez être basé chez le partenaire commercial de l’entreprise française avec laquelle vous êtes en contrat VIE. Prenons un exemple concret : SD-Innovation est une boîte qui fabrique et vend du matériel biomédical et d’analyse sanguine issus de la recherche universitaire.
Souhaitant développer ses parts de marché à l’export, l’entreprise a, avec l’aide d’Ubifrance, planifié une mission de prospection afin de trouver de nouveaux distributeurs basés en Amérique du Nord. Une discussion est actuellement en cours avec deux partenaires potentiels qui ont répondu favorablement à l’offre pour un partenariat de distribution sur le territoire américain. L’arrivée d’un VIE aux États-Unis est envisagée très prochainement : il travaillera avec SD-Innovation, signera sa convention avec cette entreprise mais sera basé chez son partenaire américain. Lors de vos recherches pour un VIE, pensez donc à jeter un oeil aux partenaires avec lesquels travaille l’entreprise française.
Enfin, n’hésitez pas à contacter vous-même les entreprises par le biais de candidatures spontanées. Pour séduire les entreprises au-delà de votre profil, il est conseillé de bien connaître le programme VIE et les avantages qu’il propose – fiscaux et financiers pour les entreprises notamment.
En résumé, une bonne préparation, un peu d’organisation et un soupçon de chance sont les ingrédients dont vous aurez besoin. On ne va pas vous mentir, la tâche est ardue. Mais pas irréalisable!