Après sa récente collaboration avec le New York City Ballet, c’est dans une autre ville américaine, à Dallas qu’on retrouve JR. L’artiste y poursuit son projet Inside Out, qui donne à chacun la possibilité de partager avec le monde son portrait et un message.
Le camion-photomaton du frenchie est d’ores déjà arrivé à Dallas. Vous êtes invités à aller vous faire tirer le portrait au Dallas Contemporary demain de 13h00 à 17h00. N’hésitez pas à partager votre photo sur les réseaux sociaux #insideoutdallas. À partir du 11 janvier et jusqu’au 09 mars 2014, vous pourrez observer vos portraits collés dans une grande exposition des oeuvres de JR.
La cérémonie d’ouverture aura lieu le samedi 11 janvier à 21h00 et l’entrée gratuite.
Artiste clandestin, JR a contribué à exporter l’art en dehors des musées en exposant librement ses créations artistiques dans les rues des villes du monde entier. Ses photographies gigantesques réalisées grâce à la technique du collage traitent des conflits politiques locaux. Il est aujourd’hui l’un des artistes contemporains les plus visibles sur la scène internationale.
JR arrive à Dallas
EDF, champion de l'énergie éolienne au Texas
Depuis le 1er janvier, le crédit d’impôt pour les investissements dans les parcs éoliens aux Etats-Unis n’est plus. Mais la filiale américaine d’EDF Energies Nouvelles ne semble pas décidée à ralentir le rythme des ses acquisitions dans le secteur.
Basée à San Diego, en Californie, où elle possède un parc de 150 MW depuis 2008 (Shiloh II, ayant suivi de près le premier projet éolien américain de la société : Fenton, ouvert dans le Minnesota en 2007), EDF Renewable Energy vient en effet d’annoncer l’acquisition d’un parc de 194 MW au Texas (sans toutefois en dévoiler le prix). « Initialement développé par Cielo Wind Power LP », le parc Spinning Spur est le troisième du nom et le sixième projet d’EDF RE dans l’Etat, qui est le premier des Etats-Unis dans le domaine de l’énergie éolienne en plus d’être un centre pétrolier.
Prévu pour 2015, Spinning Spur III « tirera profit des nouvelles lignes Ercot de transmission de l’énergie éolienne dans les zones de l’Etat affichant une forte demande d’électricité », précise EDF RE dans un communiqué. Et pour Tristan Grimbert, président d’EDF RE, « les acquisitions de projets en cours de développement comme celle réalisée au Texas permettent aussi de bénéficier de l’expérience récemment acquise dans l’Etat ».
Le Lone Star State représente désormais « plus de 40 % de la capacité de production actuelle et en cours de construction aux Etats-Unis », qui s’élève à plus d’un millier de mégawatts avec ce nouvel investissement (sachant que le parc éolien américain frôle les 30 gigawatts). Et EDF RE de souligner la faible part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique états-unien (9 %), tandis que l’entreprise s’attend à ce que la demande américaine d’électricité s’accroisse de 20 % dans les deux décennies à venir.
Photo : EDF RE
Le rodéo de Fort Worth fait son show
Le rodéo est une véritable institution au Texas, et plus particulièrement le Fort Worth Stock Show and Rodeo qui a lieu tous les ans en janvier-février. Programmé cette année du 17 janvier au 8 février, il se déroulera au Coliseum de Rogers Will dans le quartier de Stockyards National Historic District.
Cet événement exceptionnel proposera des activités pour toute la famille : concours de cowboys professionnels, expositions –certaines spécialement dédiées aux enfants- ventes aux enchères de bétail, concerts live assurés par des artistes de renommée…
Bon à savoir : la présentation de votre billet pour le Stock Show vous donnera libre accès à 3 musées: The Fort Worth Museum of Science and History, The Cattle Raisers Museum and the National Cowgirl Museum and Hall of Fame.
C’est la tradition depuis 1896 : les ranchers venus de toute l’Amérique se réunissent à Fort Worth accompagné de leur bétail en espérant gagner le premier prix du plus beau taureau, mouton, cochon, volailles.. En 1918 le premier concours de rodéo en salle au monde était ajouté aux festivités.
La Western Parade aura lieu le samedi 18 janvier à 11h00 dans le centre ville de Fort Worth. Vous pourrez y observer des cowboys défilant avec leurs vaches Longhorn Steers dans les Stockyards, faisant revivre l’époque où la ville était le point de passage des troupeaux composés de milliers de têtes.
Les réfugiés francophones affluent au Texas
Responsable de l’accueil des réfugiés à Austin pour Refugee services of Texas, Kay Mailander vient de passer un appel à bénévoles francophones pour une famille arrivée de République Démocratique du Congo entre Noël et le Jour de l’An. « C’est une grande famille qui parle kinyarwanda, kiswahili, mais aussi français et pour l’instant ils n’ont pas de voiture. Or, il y a une fille dans la famille qui est sourde et elle a beaucoup de rendez-vous au médecin. Les bénévoles francophones pourraient aider avec les transports et, avec moi, à organiser les rendez-vous aux hôpitaux et avec les médecins. »
Même son de cloche à Caritas of Austin. Il y a quelques semaines, le responsable du programme de relocalisation de réfugiés de cette association de lutte contre la pauvreté membre de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, Mamadou Balde, a eu la confirmation que « le nombre de réfugiés de République Démocratique du Congo va augmenter l’année prochaine et le Texas sera l’Etat qui en accueillera le plus grand nombre. »
Au-delà de l’obstacle de la langue
« Ce seront essentiellement des parents accompagnés de leurs enfants mineurs », précise ce Guinéen d’origine. Et même si ces populations ne sont pas en majorité francophones, Mamadou Balde sait que « ce qui manque le plus aux réfugiés d’Afrique qui arrivent dans ce pays, ce sont leurs proches et, de façon générale, les relations sociales que l’on peut nouer dans des sociétés ouvertes où l’on est pas pressé par le temps comme aux Etats-Unis. »
« On n’entre pas en relation avec les autres aux Etats-Unis comme dans des sociétés francophones », confirme Kay Mailander. Au-delà de l’inscription à la Sécurité sociale américaine, de l’apprentissage de la langue anglaise, de la recherche d’emploi, etc., « nos bénéficiaires ont besoin de moments d’échanges au cours desquels ils peuvent aborder des sujets de fond. »
Pour ce faire, « nous avons demandé les financements nécessaires à la remise en place de groupes de parole qui se tiendront notamment en français, mais nous accueillons aussi tous les bénévoles qui se présentent », témoigne la responsable associative, qui ne leur demande néanmoins pas la même chose qu’à des intervenants professionnels.
« Il s’agit simplement de donner un coup de main quand c’est nécessaire pour le bon déroulement de la scolarité des enfants ou pour l’insertion professionnelle et de passer du temps à faire découvrir la vie aux Etats-Unis », explique la Franco-Britannique de Houston Natalie Jones, qui a accompagné une famille rwandaise, puis un Rwandais et un Burundais, il y a huit ans, et reste frappée par « la gentillesse de ces gens ayant vécu des tragédies ».
Les réfugiés, des gens résilients
« Jean-Claude par exemple avait une douzaine d’années quand on lui a annoncé sur le chemin de l’école qu’”il allait mourir aujourd’hui”. Il a dû partir en toute hâte et sans se retourner. Il m’a expliqué que c’était une fuite au cours de laquelle “tu ne t’arrêtes pas pour ramasser pas ta chaussure si tu la perds en courant” et qu’il avait ensuite marché pendant trois mois jusqu’en Gambie », raconte cette ancienne présidente de Houston Accueil.
Natalie Jones a pu interroger les réfugiés qu’elle a accueilli sur les raisons de leur exil, car « après des années passées en camps de réfugiés, on n’a qu’une envie, c’est de partir pour commencer une nouvelle vie, même si cela suppose de redémarrer tout en bas de l’échelle ». Pas de larmes à essuyer, plutôt « le soulagement de parler français à quelqu’un vivant ici et comprenant ce qu’il se passe ». Même jeunes, « les réfugiés ne cherchent pas une famille d’adoption, mais apprécient de passer des moments normaux en famille avec des personnes qui ne sont pas elles-mêmes réfugiées ».
Quelque chose de tout simple pour les francophones expatriés accompagnant déjà leurs concitoyens nouvellement arrivés dans le cadre des accueils francophones. Mais d’inestimable pour les associations. «Pour survivre dans leur pays d’adoption, il est très important que les réfugiés bénéficient des bonnes informations au bon moment », souligne Mamadou Balde. Mais « les travailleurs sociaux qui les suivent ont trop de dossiers pour passer autant de temps qu’ils ne le souhaiteraient avec chaque famille. »
Le faire bénévolement, c’est de toute façon « dix fois plus gratifiant » pour Natalie Jones.
Le retour du festival Noir City à San Francisco
NOIR CITY, le festival du film noir le plus populaire au monde revient à San Francisco du 24 janvier au 2 février au Castro Theatre.
Pour sa 12ème édition, le Festival se concentrera sur les années qui suivirent immédiatement la Seconde Guerre mondiale et proposera une programmation internationale -la France, le Mexique, l’Allemagne, la Norvège seront entre autre représentés- faisant exploser la vieille croyance selon laquelle ce courant cinématographique serait un phénomène spécifiquement américain.
Des stars américaines familières telles que Robert Mitchum, Ava Gardner, Orson Welles, Dan Duryea, et Lizabeth Scott partageront l’écran du Castro Theater avec des superstars internationales comme Jean Gabin, Olga Zubarry, Toshiro Mifune, Ninón Sevilla, Gérard Philipe et Yves Montand.
La Fondation Film Noir est une société sans but lucratif d’intérêt public qui préserve et restaure les grands classiques des films noir pour qu’ils soient à la disposition des futures générations.
La Philharmonie de chambre Lutèce s'offre le Carnegie Hall
Schoenberg, Berg, Webern… Ces noms vous sont familiers ou, au contraire, inconnus? Vous pouvez les (re)découvrir lors de la représentation du Philharmonie Lutèce au Carnegie Hall le mardi 28 janvier à 20h00.
Composé d’un quintette à cordes et d’une gamme d’instruments de cuivres et de bois, cet orchestre de chambre rassemble des jeunes musiciens français diplômés du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Crée par le chef d’orchestre français Serâ Tokay en 2011, son répertoire se concentre sur les compositeurs du début du XXème siècle. Des représentations ont déjà été données à Paris et à Londres, et l’orchestre a été récemment l’invité de la fondation Stravinsky à Genève où les musiciens ont interprété des transcriptions originales pour formation de chambre d’œuvres orchestrales de Stravinsky.
Soirée networking à la chambre de commerce de San-Francisco le 22 janvier
Vous souhaitez rencontrer des professionnels francophones ou simplement passer du temps avec la communauté franco-américaine de la région ? Rendez-vous le 22 janvier pour la rencontre organisée par la chambre de commerce franco-américaine de San Francisco.
L’événement baptisé “French American Mixer” a pour objectif d’aider les hommes d’affaires français et américains à se rencontrer, discuter et échanger des idées dans un cadre convivial.
La FACCSF organise régulièrement des événements et Networking programs à San Francisco et dans la Silicon Valley. Ses membres ont l’opportunité de rencontrer des professionnels de haut-niveau et bénéficient de l’échange entre entreprises Françaises et Américaines.
"Plein soleil" au Fiaf pour réchauffer le début de l'année
C’est bien connu à New York l’hiver il fait froid ! Pour se réchauffer le Fiaf proposera le 14 janvier à 16h et 19h30 la diffusion de “Plein Soleil” de René Clément. Ambiance vacances garantie ! L’occasion d’aller admirer Alain Delon, Erno Crisa, Maurice Ronet ou encore Marie Laforêt.
“Plein Soleil” c’est l’histoire d’un milliardaire américain qui confie à Tom Ripley (Alain Delon) la mission de convaincre son fils Philippe (Maurice Ronet) de retourner en Californie, alors qu’il passe de longues vacances en Italie avec sa maîtresse Marge (Marie Laforêt). Tom par la force des choses entre dans l’intimité du couple et devient l’homme à tout faire de Philippe qui le fait participer à toutes ses aventures sans cesser de l’humilier. Énervé Tom profite de l’absence de Marge pour assassiner Philippe… Romance et thriller garantis !
Ce film sera diffusé en français et sous-titré en anglais. Les deux projections seront suivies d’une réception. L’écrivain Marc Lévy présentera le film lors de la projection de 19h30.
Une nouvelle chambre de commerce franco-américaine à Los Angeles
Les Etats-Unis comptent 19 chambres de commerce franco-américaines, de Seattle à Boston en passant par Cleveland ou Denver. Mais, curieusement, rien à Los Angeles.
C’est ce vide qu’un groupe de cadres et d’entrepreneurs français va combler en lançant officiellement le 14 janvier la toute nouvelle Chambre de commerce franco-américaine de Los Angeles, qui sera donc le 20ème “chapitre” du réseau américain. Il s’agit en réalité d’une renaissance, l’ancienne chambre ayant cessé d’exister il y a cinq ans. “Mais nous repartons sur des bases complètement nouvelles, pour construire un véritable outil pour les membres”, explique le président de la FACC-LA, Ralph Levy.
“L’idée est née de conversations avec le Consul général à Los Angeles, Axel Cruau, raconte le jeune président. Et on s’est très vite rendu compte qu’il existait ici un réseau franco-américain que pour ma part je ne soupçonnais pas et qui ne demandait qu’à être organisé”.
Directeur du développement chez Technicolor, multinationale française (ex-Thomson, spécialiste de l’image numérique), Ralph Levy vit à Los Angeles depuis six ans. Il est entouré pour ce lancement de dix autres membres du “board”, parmi lesquels ses deux vice-présidents Romain Lefranc (Diamond Capital Advisors, banque d’investissement) et Flore Kanmacher (Perkins Coie, cabinet d’avocats).
Cooptation
L’ancienne Chambre a compté jusqu’à 400 membres et Ralph Levy espère retrouver ce nombre “d’ici à deux ans”. Mais pas à n’importe quel prix: “la seule façon de construire une organisation de qualité est d’être sélectif, donc pour entrer il faudra être coopté par un membre. Notre idée est d’additionner les talents pour faire un ensemble efficace et utile”.
Ralph Levy confie rencontrer beaucoup d’intérêt, mais aussi des craintes nées de l’échec du passé. Une des spécificités de LA, explique Ralph Levy, est la grande dispersion des entreprises sur toute la région. “C’est une des raisons qui nous conduiront, lorsque nous serons en rythme de croisière, à créer des “hubs” par type d’industrie, avec des évènements ciblés”.
Le lancement officiel sera célébré sous l’égide de l’Ambassadeur (qui s’exprimera via vidéo) et en présence du Consul Général le 14 janvier. Immédiatement après commencera le recrutement de l’équipe permanente (4 personnes dont un directeur exécutif). Objectif fixé par Ralph Levy: “devenir très vite le “guichet unique” où tout entrepreneur qui souhaite venir faire du business à Los Angeles trouve tout ce dont il a besoin, et “où les entreprises déjà établies peuvent grandir”.
Les membres du directoire de la FACC-LA:
Gilles AMSALLEM, COO, French Tuesdays
Pascale FORTUNAT, Founder, Passion Productions
Philippe GUILLAUD, Co-Founder – Executive Vice President , NagraID Security
Florian HEBRAS, VP & CFO, MorphoTrak
Flore KANMACHER, Attorney, Perkins Coie LLP
Romain LEFRANC, VP, Diamond Capital Advisors
Ralph LEVY, Director Strategic Planning & Business Development, Technicolor
Jack OIKNINE, VP, S.P. Rados
Thierry OLLIVIER, President & Founder, BrandStorm Inc.
Jeannine SEFTON, President, Altour Travel Master
Ariel WEINDLING, Attorney, Mitchell Silberberg & Knupp LLP
Restaurant Week : comment se régaler à Los Angeles
Les fêtes de Noël vous ont laissé sur votre faim ? Ca tombe bien la Restaurant Week arrive à Los Angeles !
Un grand nombre de restaurants participe à l’opération « Dine L.A.’s Restaurant Week » du 20 au 31 Janvier. Douze jours pendant lesquels Los Angeles devient une destination gastronomique de premier ordre où vous pourrez profiter de prix spéciaux sur les menus de quelques-uns des meilleurs restaurants de la ville – les réservations sont conseillées pour les plus connus.
Comptez entre 15 $ et 25 $ pour un déjeuner et à partir de 25 $ pour un dîner – les prix peuvent atteindre jusqu’à 85$ pour les menus dégustation.
McCraney revisite Antoine et Cléopâtre
Gablestage présente une adaptation radicale de la célèbre tragédie Shakespearienne Antony & Cleopatra et nous transporte au 18ème siècle, sous le soleil de Saint-Domingue.
Adaptée et réalisée par Tarell Alvin McCraney, un dramaturge de renommée mondiale – il vient de recevoir le prestigieux prix MacArthur– la tragédie Shakespearienne signe la collaboration inédite entre trois théâtres parmi les plus prestigieux au monde : The Public Theatre de NYC, the Royal Shakespeare Compagny du Royaume-Uni et Gablestage.
La première aura lieu à Stratford-upon-Avon – ville de naissance de William Shakespeare- puis la troupe sera à Miami avant de se déplacer à New York. Des représentations gratuites pour les milliers d’éléves de l’école publique de Miami-Dade County ont également été programmées.
Connu ces quinze dernières années pour être à la pointe du théâtre dans le sud de la Floride, GableStage – un théâtre à but non lucratif- s’efforce de présenter les œuvres majeures des dramaturges contemporains du monde entier en les adaptant aux problématiques actuelles.
Pour ses 50 ans, le jumelage L.A-Bordeaux retrouve une nouvelle jeunesse
Un demi-siècle de jumelage, cela se fête. Et notamment avec du bon vin, lorsque les deux villes partenaires s’appellent Bordeaux et Los Angeles.
« C’est la première fois que nous célébrons l’anniversaire d’un jumelage avec des festivités de cette ampleur. Nous comptons d’ailleurs nous appuyer sur ce modèle pour célébrer les prochains anniversaires d’autres villes jumelées avec L.A» explique Kamilla Blanche, directrice des Arts et de la Culture à la mairie de L.A et responsable du programme de jumelage. «L’année 2014 sera marquée, de janvier à décembre, par une série d’événements dans nos deux villes respectives. La gastronomie de nos deux régions, la culture et l’art y seront tout particulièrement à l’honneur pour célébrer la signature du jumelage en 1964».
Parmi les festivités les plus attendues, la soirée de lancement de cet anniversaire, organisée le 15 janvier prochain au Convention Center de Los Angeles, en ouverture du L.A Art Show, la plus grande foire d’art de la côte ouest qui a lieu tous les ans à cette période. 500 invités de marque sont notamment attendus parmi lesquels le maire de Los Angeles Eric Garcetti, une délégation de la mairie de Bordeaux (finalement sans Alain Juppé, dont la venue avait été initialement annoncée), les acteurs Tim Robbins, George Chakiris, Julie Delpy, Lily Colins et Cheech Marin ou encore le directeur du grand musée d’art de Los Angeles (LACMA), Michael Govan. Au programme : dégustation de Grands Crus de Bordeaux et expositions d’art (des photos du père d’Eric Garcetti, le politicien Gil Garcetti, des reproductions de tableaux d’artistes « chicanos » et des œuvres d’artistes du France los Angeles Residency Exchange, un programme artistique d’échange entre les deux villes organisé depuis 2010).
La Californie vinicole sera de son côté à l’honneur lors de l’édition 2014 de « Bordeaux Fête le Vin », organisée du 26 au 29 juin prochain dans la capitale girondine. Le reste de l’année, auront également lieu des projections de films, des conférences et des échanges entre différentes institutions artistiques et éducatives des deux villes.
Un Bordelais parmi les premiers exploitants viticoles de L.A
« Los Angeles a des liens historiques très forts avec la France : la communauté française a notamment joué un rôle important dans la construction de notre ville » rappelle Kamilla Blanche. Ce fut notamment le cas d’un habitant de la région bordelaise, dont une rue de Los Angeles porte encore aujourd’hui le nom : dans les années 1830, Jean-Louis Vignes -son vrai nom!- a ainsi été le premier à cultiver et commercialiser des vins de qualité à L.A, dont les pieds de vignes étaient importés de Bordeaux. C’est autour de ces vignes, que s’est d’ailleurs établi par la suite le quartier de la communauté française de Los Angeles, baptisé à l’époque « French Town ».
« L.A est en train de devenir un centre culturel de plus en plus important aux Etats-Unis, notamment dans le domaine de l’art » explique également Kamilla Blanche. « Ce type de partenariat nous permet de mettre en valeur le rayonnement de notre ville en la matière. Il y a un intérêt de plus en plus fort du public pour ce type événements et notamment des Français: ils représentent le 4ème marché touristique le plus important pour L.A», souligne-t-elle.
Un jumelage revigoré
La directrice du programme de jumelage reconnaît toutefois que la dynamique du partenariat entre les deux villes n’a pas toujours été aussi intense. «On constate qu’à travers l’histoire des jumelages, il y a toujours des périodes animées et d’autres plus calmes. Il est certain que l’approche du 50ème anniversaire entre Bordeaux et L.A a permis récemment de revigorer ce jumelage”: dès 2010, avec la création d’une résidence croisée d’artistes entre les deux villes ou encore le baptême d’une rame de tramway “Los Angeles”. “C’est un échange qui marche d’ailleurs dans les deux sens : autant à Los Angeles qu’à Bordeaux », précise-t-elle.
Au delà du vin et de la culture, la perle d’Aquitaine et la Cité des Anges demeurent deux villes assez différentes l’une de l’autre, ce qui pour Kamilla Blanche, est loin d’être un problème. « Le but du jumelage est aussi de mettre en relation des villes dont les profils sont assez éloignés, afin qu’elles s’enrichissent mutuellement de leurs différences : tel était le but pacifique du président Eisenhower au sortir de la guerre, en 1956, lors qu’il a encouragé les premiers jumelages avec des villes à l’international».