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Pourquoi les films étrangers aux US ne sont-ils pas doublés ?

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Beaucoup de films étrangers en France sont doublés. Ce qui n’est pas le cas aux Etats-Unis où le sous-titrage est la norme pour les films étrangers. Pourquoi cette différence?

Raison principale: l’histoire. La France privilégie le doublage depuis des décennies, un héritage qui nous vient du régime de Vichy qui n’accordait d’agrément que lorsque le film était doublé (pour mieux le censurer). Depuis, les Français se sont habitués à cette particularité et le doublage à beaucoup progressé en qualité.

Pays du divertissement et du blockbuster, les États-Unis ne s’embarrassent pas du doublage vue l’immensité de la production nationale: plus de 90% des films vus aux Etats-Unis sont américains, contre 1 voire 2% pour les toiles françaises. Au début des années 30, très peu de films furent doublés. Les studios produisirent des versions multiples d’une même œuvre, déclinée en différentes langues. Mais face au coût, cette pratique fut vite abandonnée au profit du sous-titrage, bien moins cher. Dans les années 70, le succès des films asiatiques de « kung fu » et des Western « spaghetti » poussa les distributeurs à les doubler, mais la médiocrité de l’exécution eut l’effet inverse et fit fuir les spectateurs. Pour ne rien arranger, le coût moyen d’un doublage est de 70.000$, ce qui refroidit les ardeurs des distributeurs. Bref, “il n’y a pas de tradition de doublage” aux Etats-Unis résume Adeline Monzier, correspondante d’Unifrance aux USA.

Mais le sous-titrage n’a pas que des avantages. “Beaucoup d’Américains n’aiment pas lire les sous-titres et regarder le film en même temps“, poursuit Adeline Monzier. Ce qui pousse notamment les sociétés de production américaines à réadapter les œuvres étrangères au travers de “remakes”, comme le “Diner de Cons” devenu “Dinner of Fools” ou encore “Un Indien dans la ville” devenu “Jungle 2 jungle”. “C’est la solution de facilité“, glisse Adeline Monzier. Au prix de priver le public américain de la belle langue de Molière. Heureusement, il y a des exceptions. “Intouchables”, “Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain” ou encore “La Vie d’Adèle” en ce moment. Ce dernier a fait deux millions de dollars au Box Office. Une belle réussite  pour un film interdit aux moins de 18 ans, en dépit des sous-titres.

 
 

Fin de la corvée des cadeaux: French Morning lance son marché de Noël


Envie de cadeaux différents? Nous aussi! C’est pourquoi French Morning  organise son premier marché de Noël les week-ends des 7 et 8, 14 et 15 et 21 et 22 décembre, à Brooklyn, en association avec le restaurant Provence en Boite. Horaires: 10h-19 le samedi, 11h-18h le dimanche.
Ne cherchez pas les faux chalets en bois et vrais Père Noël en toc. On est à Brooklyn et ce marché sera chic ou ne sera pas. Pour nous faire bien comprendre, nous avons choisi le centre d’art Invisible Dog pour organiser ce Brooklyn Holiday Artisan Market (BHAM).
Une vingtaine d’artisans, designers et créateurs présenteront le meilleur de ce que Brooklyn a à offrir. La plupart sont basés à Brooklyn, certains viennent de France et tous partagent l’envie de vous faire découvrir leur travail.
Au programme: bijoux, vêtements pour enfants, objets de décoration, parfums, chocolats, foie gras, thés, antiquités…
Parmi les exposants:
 

Atelier Cologne est né de l’imagination de Sylvie Ganter et Christophe Cervasel qui après Nolita et Paris viennent d’ouvrir une boutique à Brooklyn pour accueillir leurs créations, interprétation de la classique eau de Cologne.

 
David Herbstman a appris les techniques traditionnelles de poterie au Japon, à Mashiko. Il récolte lui-même son argile dans les Berkshires pour réaliser des pièces simples, fonctionnelles et aussi agréable à regarder que plaisantes à utiliser.
 
Oeuf, basé à Broklyn depuis 2002, vend vêtements et accessoires pour enfants, respectant à la fois les artisans et l’environnement. Entièrement faits à la main en alpaca, les vêtements respectent les règles du commerce équitable. Oeuf travaille avec une coopérative de femmes en Bolivie et leur permet de pratiquer leur art dans un environnement de travail respectueux.
Provence en boite présente une collection d’artisanat provençal: linge, nappes, poteries.
 
 
mabo fabrique tous ses vêtements pour enfants aux Etats-Unis. A la fois confortables et stylés, faits de matières naturelles -coton et laine- les vêtements de mabo sont produits en quantité limité et se distinguent par leur charme et détails soignés.
 
Metalight New York: Christine Galvez crée des lampes qui mêlent l’art à l’utile. Récupérant des pièces de voiture, des éléments de machines industriel, elle réalise des pièces qui peuvent être personnalisées et adaptées à tous les besoins. (Présent le 14 & 15 décembre seulement).
 
Grégoire Ganter, photographe basé à Brooklyn, trouve son inspiration dans l’énergie de la ville et son architecture sans cesse changeante. Il réalise des collages de ses clichés pour recomposer le paysage urbain dans une oeuvre souvent surréaliste. Il vend des photographies murales ou des cartes postales. (Présent seulement les 14 et 15 décembre).
Kutsuto est une marque de design créée par Bertrand Lacaze autour de petits personnages aux grands yeux qui constituent une tribu unique. La collection inclut figurines, coussins, sacs, et autres accessoires.
 
Kusmi Tea est le spécialiste des thés russes aux noms évocateurs (Prince Vladimir, Anastasia or Saint Petersburg). Ces recettes exclusives ont été gardées secrètes depuis plus de cent ans. Ils présenteront également leur marque soeur: Løv Organic, qui offre une large variété de thé bios à la fois délicieux et bons pour l’environnement.
Le Bec fin: Daniel Monneaux propose sa charcuterie française maison: foie gras, Saucisson sec, Boudin, Toulouse and Merguez sausages.  Sous sa marque bio Monneaux’s Marché il offre: Pâté de Campagne, mousse de saumon, mousse de foie de canard aux truffes, rillettes, etc.
HAVEN innove dans le domaine des produits d’entretien avec de vrais produits bios, conçus par une brooklynite et garantis sans aucun produit chimique. (Présent les 7&8 décembre seulement). Ils sont fabriqués à Williamsburg!
 
 
 
FR_Final-Logo-Colors_TM-01Fragrance Republic (FR!) est un club qui donne accès exclusif à des parfums créés par les meilleurs “nez” du monde. Chaque mois, les membres reçoivent un parfum venu droit des laboratoires de FR!
KinderKALENDARS,  créé de magnifiques calendriers interactifs bilingues, parfaits pour les enfants de 3 ans et plus, qu’ils soient parfaitement bilingues our commencent tout juste à apprendre une autre langue. (Les 7 & 8 décembre seulement)
Valrhona, créé des chocolats de qualité artisanale aux saveurs complexes et équilibrées, à la recherche du meilleur goût! Des partenariats avec des fermiers assurent un chocolat socialement responsable.
 
Thistle & Bess: Bijoux vintage et pièces d’antiquité retravaillées. Made in Brooklyn! (Présent le 14 & 15 décembre seulement).
 
 
France Antique Boutique, vient d’arriver à Carroll Gardens, ses caisses pleines d’antiquités, d’objets vintages et de meubles industriels venus tous droits de France.
Décopostale importe aux Etats-Unis des marques de décoration européennes innovantes. Ils présentent: Cerise sur le gâteau, marque de linge de maison drôle et poétique;  la designer Julie Gaillard, qui conçoit objets et meubles pour la maison;  Stéphanie Radenac, créatrice d’objets poru la maison.
FIAF, French Institute Alliance Française, est la destination new-yorkaise de choix pour découvrir la richesse des cultures françaises. Outre le quartier général dans l’Upper East Side, FIAF offre maintenant des classes de français pour tout niveau à Carroll Gardens, à l’International School of Brooklyn.
Antidote Brooklyn fabrique, à Brooklyn, des produits de bain et pour le corps, des bougies, et herbes. Tout est 100% bio, sans aucun ingrédient chimique ni conservateur.

J. Crew rhabille la famille pour l'hiver

Il vous reste quelques sous après les folies de “Black Friday” ? J. Crew organise deux “sample sales” pour rhabiller homme, femme et enfant.
L’importance du stock proposé à la vente a conduit la marque à répartir les articles de sa “sample sale” dans deux localisations proches l’une de l’autre. La sample sale J. Crew pour femme et enfant (marque Crewcuts) sera ouverte de mardi à dimanche avec des réductions allant jusqu’à -60% sur des articles de saisons automne/hiver (incluant vêtements, manteaux, chaussures et bijoux). La vente comportera également des “lots” de la marque Madewell. En parallèle, J. Crew propose à partir de mardi (jusqu’à épuisement des stocks et à deux blocs de distance) une “sample sale” pour les hommes, avec des réductions allant également jusqu’à -60%. Sample Sale J. Crew, du 3 au 8 décembre, de 10h à 20h du mardi au jeudi, de 10h à 21h vendredi et samedi et de 11h à 17h dimanche. Femme et enfant ( y compris Madewell) : 260 5ème avenue (entre la 28ème et la 29ème rues). Homme : 225 5ème avenue (entre la 26ème et la 27ème rues). Page facebook faisant référence à cette vente ici.
La marque new-yorkaise Rag & Bone, lancée il y a un peu plus de 10 ans car ses deux fondateurs ne trouvaient pas de jeans coupés à leur goût, est aujourd’hui reconnue pour ses vêtements et accessoires au style “effortless”. Elle organise une sample sale “hiver” pour femme et homme à partir de mercredi. Rag & Bone Winter Sample sale, du 4 au 8 décembre, de 10h30 à 20h de mercredi à vendredi, de 11h à 18h samedi et de 10h à 15h dimanche, 410 West 16ème rue (coin 9ème avenue) . Page twitter de Rag & Bone faisant référence à cette vente ici.
Celles qui apprécient les vêtements aux broderies délicates et les produits de beauté de la marque Tocca pourront également être tentées par la sample sale de la marque à partir de mardi. Les réductions iront jusqu’à -85% par rapport au prix boutique. Sample sale Tocca, du 4 au 6 décembre de 11h30 à 19h30, 452 West 22ème rue (entre 10ème et 11ème avenues). Compte twitter de la marque faisant référence à cette vente ici

Devenez le Père Noël le temps de SantaCon

New York s’apprête à connaitre un beau lâché de pères Noël. Le traditionnel SantaCon est prévu pour le 14 décembre, 10h.
Le concept (pour ceux qui débarquent à New York): s’habiller en père Noël et suivre l’itinéraire que les organisateurs auront révélé la veille. Le rassemblement se veut festif. Point d’alcool en surdose ni de nuisances  s’il vous plait (même si cette consigne n’est pas toujours respectée par les participants)! Ces derniers doivent montrer leur créativité: pourquoi ne pas venir en traineau, accompagné d’amis déguisés en cerfs? Vous ferez sensation !
Pour montrer leur générosité, nos papas Noël d’un soir sont invités à donner 10 dollars au SantaCon Charity Drive. La somme récoltée profitera à différentes associations new-yorkaises impliquées dans la lutte contre la faim. Le rendez-vous attire chaque année des milliers de personnes. Les inscriptions se font sur le site de SantaCon.
 

Les programmes bilingues veulent de l'argent -le vôtre

Il faut de l’argent. Ce n’est pas de la magie“. Fabrice Jaumont veut de l’argent et ne s’en cache pas.
L’attaché de coopération éducative de l’Ambassade de France aux Etats-Unis est derrière une campagne de levée de fonds sans précédent qui sera lancée le 5 décembre pour financer le développement de programmes bilingues français-anglais dans les écoles publiques new-yorkaises. Objectif: récolter 2,8 millions de dollars sur cinq ans auprès de la communauté française et francophile, 600.000 la première année. « On ne va pas faire autant que le Lycée français en un soir, admet-il. Chaque école a de gros besoins. Il y a des parents désespérés de ne pas avoir de solution pour une scolarité bilingue“, insiste-t-il.
Le nombre d’écoles publiques new-yorkaises accueillant un programme d’immersion français-anglais s’élève à huit aujourd’hui (dont deux middle-schools). Mille élèves sont actuellement inscrits dans un programme franco-anglais gratuit, selon l’Ambassade. Les supporters de tels programmes pourront faire leur don via une plateforme de financement participatif, qui sera mise en ligne le 5 décembre. Un courrier de sollicitation sera envoyé aux familles. Entreprises et fondations seront également démarchées, précise M. Jaumont.
On a toujours eu beaucoup de soutien de la part de l’Etat. Les parlementaires puisent dans leur réserve parlementaire. Mais les besoins sont dix fois plus importants“. Les fonds récoltés doivent servir à l’achat de matériel pédagogique, le financement de bourses pour la formation des enseignants, le développement des programmes existants et l’implantation de nouveaux programmes dans les zones défavorisées. L’argent sera ventilé par la fondation FACE (French American Cultural Exchange), partenaire de l’opération, en fonction des besoins. M. Jaumont espère que l’effort permettra d’offrir aux jeunes new-yorkais une scolarité bilingue de la maternelle à la Terminale.
On n’a jamais fait une telle campagne, souligne Fabrice Jaumont. La communauté française voit les programmes comme une bonne chose. Il faut à présent traduire cet enthousiasme en fonds“.
 

Raciste et fermée le dimanche: vive la France!

Revue de presse. Le timing a de quoi faire sourire plus d’un Américain: alors que les Etats-Unis se remettent de Black Friday, la France se demande si elle va autoriser ses magasins à ouvrir le dimanche.
Jean-Marc Ayrault ne l’a pas fait exprès: le retour de ce sempiternel débat très français, correspond à la remise au gouvernement du rapport Bailly, qui propose notamment de porter à 12 le nombre de dimanches travaillés par an et de réviser les zones commerciales où certains magasins sont déjà autorisés à ouvrir leurs portes le 7e jour de la semaine. Mais le Washington Post nous rassure: la France reste la France. Le débat reprend avec “réticence, note le quotidien. Le dimanche reste une pause chérie des Français, a rappelé le premier ministre” même si, le journal prend-il soin de rappeler, “le taux de chômage en France est resté bloqué au-dessus des 10% depuis mars 2012.” On va se retrousser les (di)manches…
Franco-turc, je choisis la Turquie
C’est ce genre de rigidités qui a incité Ali Koç run, un jeune franco-turc, à quitter la France pour Istanbul. Le magazine Forbes brosse son portrait dans un article intitulé “Des entrepreneurs nés en France rêvent en turc, embarquent pour Istanbul“. Né dans un village vosgien de parents turcs, formé en France,  Ali a décidé de s’installer en Turquie en 2010 pour ouvrir le premier bureau turc d’une société de matériel de salle de bain. “Je n’aurais pas eu ce genre de position en France, mais c’est possible en Turquie car on apprécie les travailleurs binationaux“, dit-il. Forbes a  également rencontré un autre Franco-turc, Yasin Seker, qui se rappelle lui que “ce ne sont pas uniquement les élèves de son école qui le voyaient comme étranger, mais le système dans son ensemble… quand il voulait prendre les jours fériés musulmans, son vœu était souvent accueilli avec résistance“.
La France raciste?
La France aurait donc un problème avec les étrangers? CNN pose la question sans détour: “la France est-elle raciste“? C’est le titre d’une tribune de la journaliste politique Agnès Poirier parue sur le site de la chaine. Elle revient sur les insultes racistes dont a été victime la ministre de la justice Christiane Taubira (ci-dessus), traitée de “banane” par une fillette lors d’une manifestation anti-mariage pour tous. “La France est un pays où l’on dit que les races n’existent pas, et que tout le monde appartient à la seule race humaine; C’est un pays où, contrairement aux Etats-Unis et la Grande Bretagne, la liberté d’expression a été réduite pour condamner la violence verbale et l’incitation à la haine sous toutes ses formes“, écrit-elle. Non, il ne fait pas beau être étranger en France en ce moment. Notant que “les catholiques traditionnalistes et les ultra-conservateurs” se voient comme de “nouveaux révolutionnaires“, l’auteure estime qu’ “à certains moments on se croirait dans les années 30“.
American in Paris
Rentrer ou ne pas rentrer en France? Telle est la question que se pose notre Américaine préférée dans le New York Times. Auteure de Bringing up Bébé, Pamela Druckerman réfléchit à ses dix années parisiennes et remarque que “même si Paris m’est devenue très familière, il y a toujours quelque chose qui me rappelle que je n’y appartiens pas, écrit-elle. L’autre soir, alors que je grondais une dame qui doublait la file au supermarché, j’ai remarqué qu’elle se moquait de moi, amusée par mon accent“. Ah le fameux accent! Les Français ne s’y font pas. “Lors de conversations en français, j’ai souvent eu le sentiment que quelque chose me frappait le crane.  Entourée de Parisiens, j’ai l’impression d’être 40% plus grosse, et 50% moins drôle.” Même si elle a passé une décennie à essayer de décrypter les Français, elle termine sa tribune sur un constat amer: “Je m’imagine aux Etats-Unis avec une armée de personnes qui pensent et parlent comme moi, qui partagent les mêmes opinions politiques, les mêmes références de camp d’été et de programmes TV des années 70. Mais le fait est que ce groupe est mon groupe. Je gravite autour de ces personnes à Paris aussi. La plus grande leçon que j’ai apprise à Paris en dix ans est que je suis profondément américaine“.

Un Français sacré meilleur prévisionniste de l'économie américaine


Tout est mathématisable“. Dans le monde de Christophe Barraud, pas de place pour le hasard. A 27 ans, le Français, économiste-en-chef et stratégiste au sein de la firme parisienne Market Securities LLP, a été élu  “meilleur prévisionniste de l’économie américaine” par le site financier Bloomberg. Son nom sera révélé dans le numéro de janvier du magazine Bloomberg Markets.

Christophe Barraud (crédit photo: Bloomberg)

M. Barraud (ci-contre) devance cent autres prévisionnistes retenus dans ce classement qui s’appuie sur les estimations d’évolution de 15 indicateurs mensuels (immobilier, PIB, chômage…) sur une période de deux ans. C’est d’autant plus fort que “je n’ai jamais mis les pieds aux Etats-Unis“, admet le matheux.
Avant de prédire les soubresauts de l’économie américaine, le truc de Christophe Barraud, c’était plutôt les courses de chevaux. Il découvre les paris hippiques avec son père. “En regardant les historiques, j’ai mis en place, de manière sommaire, des stratégiques systématiques pour gagner à chaque fois. Ce n’est pas forcement efficace. Cela a changé quand les paris en ligne ont explosé. Je me suis plongé dans la littérature empirique, quelles variables les bookmakers utilisaient par exemple, confie-t-il. Au fur et à mesure, j’ai aussi regardé les élections, les matches de tennis…
Diplômé de l’Université Dauphine, où il obtient un PhD – et signe une thèse sur les ressemblances entre les paris hippiques et les marchés financiers – il travaille pour la banque Dexia où il devient spécialiste du marché de l’immobilier américain. Plus difficile que de designer le vainqueur d’une course hippique, ou d’un match de tennis où “l’on peut chiffrer la capacité de retours, les aces, etc.“.  “On peut être surpris. Une bombe peut tomber par hasard, le shut down se produire, ou un pays comme Chypre peut faire une demande de sauvetage bancaire un vendredi soir. On ne peut pas tout prévoir”. Ses journées consistent en l’analyse d’indicateurs, mais aussi une lecture scrupuleuse de la presse, des blogs, des enquêtes d’opinion et des données “auxquelles on ne pense jamais“. “L’impact des grèves par exemple. Ou encore la météo, qui influence les ventes au détail et les mises en chantier. Il faut regarder tout ce qui se passe, avoir de la minutie“.
Les modèles de prévision qu’il crée sont “simples“, dit-il.”Pas la peine de prendre 20 variables pour en anticiper une. Plus il y a de variables, moins ça marche.”  Avec 60,61 points (sur 100) dans le classement de Bloomberg, le Français devance largement ses concurrents, non-américains pour la plupart. Un duo allemand de la Commerzbank arrive en deuxième position. Une reconnaissance qui fait chaud au cœur. “Ca va m’aider au niveau des clients“, dit-il, et de ses patrons. “Ils sont satisfaits“, commente-t-il.
M. Barraud se veut optimiste sur l’avenir de l’économie américaine. Pour lui, “le plus dur est passé“, observe-t-il. “Mon job est mathématique et humain à la fois. Car derrière les maths, il y a toujours des comportements humains.” Sa notoriété  nouvelle lui permettra peut-être de découvrir les Etats-Unis au-delà des chiffres. “J’irai bien à Las Vegas, glisse-t-il. Evidemment“.

Le Ballet des Amériques présente l'indémodable Casse-Noisette

C’est LA tradition, autant que le sapin de Noël et les bonhommes de neige: Casse-Noisette revient pour les Fêtes.
Pour la troisième année consécutive, le Ballet des Amériques présentera une série de trois représentations du fameux ballet de Tchaïkovski. Elles auront lieu les 14 et 15 décembre (à 17h et 18h30 le samedi et 16h le dimanche) au Ballet des Amériques School & Company à Port Chester (16 King St., Port Chester, NY 10573).
Les spectacles seront suivis, samedi 14, d’une réception ainsi que d’une collecte de fonds et d’un bal où les enfants – comme les adultes – seront invités à venir danser tout en étant vêtus de costumes de Casse-Noisette, bien entendu.
Ce ballet, extrêmement célèbre, narre les aventures d’une petite fille qui reçoit un casse-noisette le soir du 24 décembre de la part de son oncle. S’en suit une merveilleuse féerie, les jouets s’animant et le casse-noisette se transformant en prince.

Ginette, l'élégance à l'état pur

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(Article Partenaire) Un heureux hasard, telle est l’histoire de Frédérique Dessemond, créatrice des bijoux GINETTE NY. Venue aider une amie à New York pour quelques mois, Frédérique Dessemond tente sa chance à la “lottery” et gagne sa carte verte. Signe du destin? La créatrice choisit par la suite de s’établir dans la Grosse Pomme.
Tout en continuant sa carrière dans le design, Frédérique Dessemond dessine quelques bijoux pour les magasins CALYPSO : c’est une révélation. GINETTE NY voit le jour en 2002.
Parmi les bijoux dessinés par la créatrice, le disque. Ce collier, complètement plat, fait comme partie intégrante de la personne qui le porte. La chaîne qui le soutient est extrêmement fine voire presque invisible ce qui permet la mise en valeur du pendentif , d’où cette appellation “bijoux de peau” familière à GINETTE NY. Élégants et raffinés, les bijoux de la compagnie GINETTE NY séduisent les petit(e)s et les grand(e)s. Il n’est pas rare de voir arriver des clientes dans la boutique s’exclamant : “avant je ne portais pas de bijoux mais maintenant je ne peux plus m’en séparer”. La simplicité travaillée de ces bijoux minimalistes décuple leurs effets, le pendentif du disque étant ainsi mis en valeur par la grande discrétion de la chaîne.
Afin de venir admirer la collection Ginette, une seule adresse : GINETTE NY Jewelry Bar, 172 W 4th St, Manhattan, NY 10014 – (212) 627-3763. Ce magasin, créé en 2007, propose l’intégralité des collections vendues par la marque. La majorité des bijoux qui y sont présentés appartiennent à la collection permanente de GINETTE NY. Mais la marque suit aussi l’évolution de la mode et propose deux collections de nouveautés par an : printemps-été et automne-hiver disponibles respectivement en février et en juin-juillet.
GINETTE NY c’est aussi une collection de bijoux personnalisés. Pendentifs, bagues ou encore bracelets, vous pouvez vous les approprier en choisissant vos propres initiales, gravures ou photos. Bonne nouvelle ! Ces bijoux, exclusivement disponibles aux Etats-Unis, peuvent désormais être aussi achetés en ligne sur le site www.ginette-lab.com.  A vos claviers !
Petite info qui en ravira plus d’un, les lecteurs de French Morning disposent de 15% de réduction (à la boutique et sur le site – code FM15) durant le mois de décembre. Belle idée de cadeau pour Noël non?
 

On a testé le "ciné-vautré" d'AMC

Vous avez l’habitude de regarder des films affalé sur le canapé ? Les cinémas AMC ont pensé à vous…

Leur arme fatale ? Les “Plush power recliners” : des sièges de luxe XXL en simili-cuir rouge, avec larges accoudoirs et boutons latéraux permettant d’incliner et de positionner à sa convenance le buste et les jambes. Après un bref regard autour de moi, j’ai opté pour la position majoritairement adoptée en inclinant raisonnablement le haut du siège (il ne s’agit pas non plus de s’endormir) et en allongeant complètement les jambes à l’horizontale. Il ne manquait plus que la fonction massage du dos et on frôlait la perfection absolue !

Alors que le nombre de fauteuils par salle a été réduit (AMC n’a pas lésiné sur l’espace vital accordé à chaque spectateur), les prix sont à peine plus chers que dans une salle ordinaire (15 dollars la place adulte, 19 dollars pour un film en 3D), et le confort est vraiment excellent. Le plaisir de la séance de ciné s’en trouve décuplé, surtout pour un film aussi planant que “Gravity”, qui était projeté dans la salle.

Autre avantage: on peut réserver son billet en ligne en choisissant à l’avance l’emplacement de son fauteuil, comme dans l’avion.

Sur l’ensemble des complexes de cinéma AMC aux Etats-Unis, 25 sont équipés de ce dispositif (soit 271 salles de cinéma ; le prix des places varie en fonction des complexes). A Manhattan, seul le cinéma AMC 84th street 6 est muni de ces “recliners”. Certaines salles similaires ont notamment été installées dans le Queens, le New Jersey, à Los Angeles et au Texas. D’après la Direction, ce dispositif, qui a nécessité un investissement coûteux, a très nettement augmenté la fréquentation des salles malgré la baisse de la capacité maximale (moins 64% en moyenne). Le groupe souhaite continuer à focaliser sa stratégie sur la qualité du confort et du service.

AMC va même plus loin dans huit cinémas AMC aux Etats-Unis équipés de ces fauteuils de luxe, en proposant en prime un service de restauration et de bar (les “cinema suites”, réservés aux plus de 21 ans). Mais compte tenu des nuisances sonores et olfactives déjà subies dans les salles normales en matière de grignotage de pop corn et siphonnage de coca, on est pas sûrs d’être très pressés que ce concept se répande.

"Le Dîner de cons" à l'Alliance Française

Jacques Villeret, Thierry Lhermitte et Francis Huster s’invitent à San Francisco. L’Alliance Française proposera le 10 décembre l’hilarant “Le dîner de cons”, qui réunit à l’écran ces trois monuments du cinéma français sous la direction de l’excellent Francis Veber.
Ce long métrage raconte l’histoire de Pierre (Thierry Lhermitte) et de ses amis, organisateurs chaque semaine d’un “dîner de cons” au cours duquel chaque convive ramène un “con”. Le but? Passer la soirée à se moquer d’eux sans que ceux-ci s’en rendent compte. Mais c’était sans compter sur l’arrivée de François Pignon (Jacques Villeret), qui va tout changer. Projection en français sous-titrée en anglais.
Pour ceux qui hésitent encore, voici la bande annonce du film. Fou rire garanti!

Scope, Pulse et autres: le programme de la Miami Art Week

Art Basel Miami Beach ouvre ses portes au public du 5 au 8 décembre, mais les foires satellites et autres événements sociaux débuteront dès le dimanche 1er: que la Miami Art Week commence!
Pour sa neuvième édition, Pulse Miami acueille 70 galeries européennes et américaines, accompagnées de quelques galeries sud-américaines, asiatiques et du Moyen-Orient. Seule  française cette année, la Galerie Particulière exposera peintures, photographies, arts graphiques ou encore sculptures. Par ailleurs, la section Impulse, qui propose aux galeries de présenter un artiste en solo show en lice pour le Pulse Prize, comprend les galeries suivantes : Art Mûr (Montréal), Black Ship (New York), Thierry Goldberg Gallery (New York), LA Galería-Arte Contemporáneo (Bogotá), M2A – Gallery for the Contemporary Art (Dresde), Galerie Sturm (Nuremberg) et TINCA ART (New York). Du 5 au 8 Décembre,  de 10h à 19h,  The Ice Palace – 1400 North Miami Avenue, 33136 Miami
Art Miami est la plus ancienne foire d’art contemporain de Miami. Elle fête cette année ses 24 ans et expose plus 125 galeries d’art internationales. Du 4 au 8 Décembre, de 11h à 19h, The Art Miami Pavilion – 3101 NE 1st Avenue, 33137 Miami
Scope Miami s’installe pour sa treizième année sur la place de South Beach pour présenter 100 galeries internationales proposant majoritairement des films, de la musique, des installations et des performances. Du 4 au 8 Déccembre de 11h à 20h, Plage de Miami Beach – Ocean Drive et 10e St 
NADA Art Fair, est dirigée par une organisation à but non lucratif et rassemble également 100 jeunes galeries présentant de l’art contemporain émergeant. Du 5 au 8 Décembre, de 11h à 20h, The Deauville Beach Resort 6701 Collins Avenue, 33141 Miami 
Aqua transformera l’hôtel du même nom en plein cœur de South Beach en lieu d’exposition avec la participation de 45 galeries internationales. Ce lieu original est toujours très attendu par les amateurs d’art. Du 5 au 8 Décembre, de 11h à 21h, Aqua Hotel, 1530 Collins Avenue, 33139 Miami Beach 
Autres événements à ne pas rater :
Les collections privées de Miami: Miami abrite d’impressionnantes collections privées telles que la Collection Margulies à The Warehouse qui ouvrira exceptionnellement ses portes au public pendant la Miami Art Week. Du 3 au 8 Décembre, de 9h à 16h,  The Warehouse, 591 NW 27th Street, 33127, Miami
Design Miami: Ce quartier dédié à la mode, au design et à l’architecture présentera son show annuel le Mercredi 4 Décembre à 12 heures. Du 5 au 9 Décembre, de 12h à 20h, Meridian Avenue & 19th St,  33139, Miami Beach
Night Court | Absolut Art Bar par Ry RocklenNight Court présentera, sous une grande tente, les sculptures de Ry Rocklen. Du 4 au 8 Décembre,  de minuit à 2h du matin, out près de Collins Park, le long du bord de l’océan entre les 21e et 22e St, Miami Beach 
Salon | Olafur Eliasson : Little Sun : L’artiste Olafur Eliasson parlera de sa dernière oeuvre Little Sun, une lampe produite en série qui vise à apporter la lumière dans les endroits privés d’électricité. Jeudi 5 Décembre de 15h à 16h, 1901 Convention Center Drive, 33139, Miami Beach