Accueil Blog Page 1310

Visiter New York comme le Routard ne vous la montrera jamais

0

Diane Desazars devient, le temps d’une balade, guide personnel et bonne copine qui vous fait partager ses bons plans et coups de coeurs new-yorkais.
Pas un nuage dans le ciel, le temps est idéal pour une visite du West Village. Diane Desazars nous attend sous l’arc de triomphe du Washington Square Park. Elle propose de s’assoir un moment pour commencer son récit : “Quand les premiers européens sont arrivés en 1609,  Manhattan n’était habitée que par quelques tribus …”. On découvre alors des histoires d’Indiens, de colons Hollandais et de trocs. Autour de nous, les immeubles et maisons qui bordent le parc se transforment en fermes et champs de tabac. Son récit passionné nous ramène quatre siècles en arrière.
Pendant deux heures, la guide va nous faire redécouvrir New York: nous compter l’histoire du Village et partager ses bons plans, entre personnages célèbres et cafés sympas. “Mon rôle c’est un peu comme celui d’une amie à New York”, résume t-elle.
Les Indiens se transforment en artistes bobos, on sent alors un vent de liberté et de bohème souffler sur le Village des années 1900 où les cafés d’artistes attiraient les peintres européens et où les loyers étaient dérisoires. Ancienne journaliste et écrivain pour enfants, Diane Desazars est historienne de formation et passionnée d’Art. Aujourd’hui, guide pour enfants au MET, elle aime faire partager durant ses visites des anecdotes sur les artistes qui font partie de l’histoire de la ville.
Notre guide poursuit son récit dans les rues désordonnées du Village. La Française s’arrête par-ci par-là pour nous raconter une anecdote sur une façade ou nous montrer le famuex Stonewall, bar des émeutes à l’origine de la Gay Pride.
Après 10 ans de vie à New York, “où j’ai moi-même suivi des visites de la ville, je me suis dit que j’avais encore beaucoup de choses à découvrir”, explique la jeune femme. C’est ainsi qu’est née l’idée des balades sur mesure. “Les gens peuvent me dire s’ils souhaitent voir tel ou tel coin des quartiers en particulier”. Avec deux ou trois visites par semaine pour des groupes de 6 à 8 personnes, 10 maximum, le bouche à oreille fonctionne plutôt bien. “J’ai beaucoup de touristes mais aussi des Français qui vivent ici, des jeunes femmes qui viennent entre copines“, explique t-elle. Depuis ses premières visites, en avril, elle se concentre sur deux quartiers : West Village intitulé ‘Histoire et histoires” et Chelsea, “L’Art dans la ville”. Elle compte étendre ses visites prochainement au Lower East Side, East Village et Downtown. La guide préfère s’en tenir à des quartiers ciblés pour prendre le temps de faire ses recherches.
Ces visites permettent aussi de rencontrer des gens, souligne la Française. Et parfois, si le groupe le souhaite, on termine la visite autour d’un déjeuner”. Comptez 200$ pour une visite de 2h à partager entre les participants, avec un minimum de 30$ pour une visite individuelle. Les tarifs et durées peuvent être discutés avec la guide.
Plus d’info.

Little Haiti fête "Creole Month"

Chaque troisième vendredi du mois, c’est soirée haïtienne à Little Haïti ! Ambiance caliente au programme.

Bonne chair, musique rythmée, un peu de culture et surtout beaucoup de plaisir, c’est ce que promettent “Big Night Little Haiti”, ces soirées organisées par The Rhythm Foundation and Little Haïti Cultural Center et élues « meilleur festival » par le New Times Best of Miami. La prochaine soirée, le 18 octobre, fêtera « Creole Month ». La nuit commencera avec un concert gratuit d’Hector Lominy et de son groupe et verra se succéder plusieurs musiciens locaux comme T-Vice.

Des plats caribéens concoctes par des chefs de la région seront servis au Little Haïti Cultural Center.

Crédit photo: Emeline Michel / Big Night Little Haiti

Les enfants font leur cinéma à Miami

Au tour de bout d’chou de trainer ses parents au cinéma. Le premier Miami International Children’s Film Festival, calqué sur le festival de New York, prend ses quartiers du 25 au 27 octobre au Coral Gables Art Cinema.

La programmation se veut éclectique. Outre les films (longs et courts-métrages) et dessins-animés pour cinéphiles en culotte courte, deux ateliers ludique sur la technique du “stop motion”, utilisée dans Wallace et Gromit par exemple, et une rencontre avec le réalisateur d’AninA (vendredi 25 octobre, lors de l’ouverture du festival) sont prévus. Côté films, “Ernest et Célestine”, l’excellent “Kirikou et les hommes et les femmes”, “Cinderella Moon” et “Pinocchio” sont au menu de ces trois jours de toile. Certains de ses films n’ont jamais été montrés en Floride.

Crédit: Pinocchio d’Enzo Alo

Une Française au Beverly Hills Art Show

Elle a fait de la confection de posters de films et de villes sa spécialité. Normal donc qu’elle se retrouve en haut d’une… affiche. En l’occurrence, celle du Beverly Hills Art Show, qui se déroulera les 19 et 20 octobre.

Artiste normande expatriée à Los Angeles, Astrid Chevallier participera aux côtés de plus de 200 artistes locaux à cette grande foire d’art, qui rassemble un large éventail de formes artistiques (sculpture, céramique, peinture, installations). L’artiste présentera notamment sa collection de peintures abstraites “Goldissime”. Elle se livrera à une démonstration de peinture “live” pour le public du salon, qui accueille 55.000 personnes tous les ans.

L’accès est gratuit. Le stand d’Astrid Chevallier sera dans la section 200.

Lou Doillon: "Juste une fille normale qui essaie"

Lou Doillon est en ce moment en tournée aux Etats Unis, sa première rencontre avec son public américain. Après Los Angeles, San Francisco et Boston, elle sera ce soir à New York dans le cadre du festival Ooh la la.

Elle dit ne pas avoir de rêve américain… Il semble pourtant que Lou Doillon, que l’on a souvent comparée à Patti Smith, ait réussi sans mal à conquérir son public outre atlantique. Sa voix folk et blues, la langue et la culture anglo-saxonne inscrite dans son ADN grâce à sa maman, Jane Birkin, font d’elle une artiste qui s’inscrit tout naturellement dans la lignée des grandes chanteuses françaises qui ont connu le succès aux Etats Unis.

Alors, qu’est ce que ça lui fait de voir son nom inscrit en grosses lettres à l’extérieur d’une salle de concert américaine ? « Ca fait rire, ça fait plaisir et ça fout la trouille ! (rires) Mais ce sont trois sentiments que j’aime beaucoup donc ça motive et en même temps c’est assez surréaliste. On a une nostalgie des Etats-Unis et c’est très excitant d’être là mais c’est presque injuste de voir son nom ici alors qu’on a fait des salles bien plus incroyables et angoissantes en France. Cependant, il n’y a rien à faire, c’est comme une carte postale !».

Lou Doillon était de passage, vendredi, au El Rey, une salle mythique de Los Angeles qui a accueilli récemment les Pixies.  Elle est venue présenter son album « Places », sorti l’été dernier aux Etats-Unis, qui a fait l’unanimité auprès de la presse spécialisée et du public. « Je propose de la vérité en barre » explique Lou Doillon « c’est assez ironique d’ailleurs dans une ville comme Los Angeles ! Mais justement c’est quelque chose qui manque ici, de pouvoir extérioriser ses sentiments sans retenue dans une société où les femmes sont présentées comme super powerful. Je suis juste une fille normale, qui essaye». Et le galop d’essai est vite transformé au contact de son public, qui reprend en cœur «Devil or angel » et « ICU », deux titres phares de l’album. En guise de pépites, la Française offre une version acoustique de « Should I stay or should I go » et une interprétation émouvante et magistrale du titre des Pretenders «  I go to sleep » . Une jolie entrée en matière pour celle qui souhaite qu’on la voit, juste comme une fille normale.

 

La France devient-elle trop américaine?

0

Revue de presse. Quand les Français pestent à propos des radars ça résonne jusqu’au oreilles des Américains ! Qui en profitent pour lister les 21 choses les plus embarrassantes de l’hexagone tel que Francky Vincent ou Nabilla…ouille!
Échange cupcakes contre Veuve Clicquot. La France et les États Unis sont de bons partenaires, chacun se fait envie et idolâtre l’autre, le New York Times nous l’explique.”Chaque culture, française et américaine, a pris de l’autre ce qu’il fallait ou ce quelle désirait. Aujourd’hui, nous voulons leur Camembert, Roquefort et Époisses et ils veulent nos iPhones, SUV et cuisine Tex-Mex. Ils réclament des  brownies, des gâteaux et de la crème glacée molle (tout ce qui peut maintenant être trouvés dans de nombreuses régions de France), et nous ne pouvons pas vivre sans Louis Vuitton, Veuve Clicquot et Chanel.”
Un peu caricatural peut-être? Pourtant, la France est bien le deuxième marché de Mcdonald’s dans le monde, après son pays d’origine. Une statistique suffisamment shocking pour que le NYT consacre tout un débat à l’épineuse questions “Is France becoming too American”?  A lire dans le même débat, des tribunes sur les rappeurs français inspirés par les Américains, ou encore l’assurance que “la France restera toujours différente”, par Debra Ollivier, auteur de “What French Women know: About Love, Sex and Other Matters of the Heart and Mind.”
Les radars ou la tirelire de l’État. Faire le lien entre les radars “guirlande de Noël” et les caisses vides de l’Etat c’est ce que font de nombreux français et Bloomberg ne s’en prive pas non plus. “Près de la ville de Saint-Julien-en-Genevois, à la frontière suisse, il y a un radar automatique qui  flash comme une lumière de Noël, étincelante à chaque fois qu’il repère un excès de vitesse. Et il ne chôme pas avec plus de 250.000 P.V en 2011 et 2012, selon Auto-Plus.” À 90 euros la contravention  l’État tient ici sa cash machine, bien appréciable en temps de disette budgétaire. Les journalistes américains ne  remettent pas en cause les radars et la politique de sécurité routière qui porte ses fruits aujourd’hui, mais un zèle un peu trop intéressé pour être sincère… Les radars automatiques devraient rapporter  800 millions d’euros en amendes cette année, contre 453 millions en 2007. Même la Police commence à douter du système et  vandalise ses propres radars en les aveuglants avec des sacs  devant les caméras de TF1 (provocation qui vaut menace de suspension aux deux CRS coupables)!
Une Américaine en France. Quand une Américaine passe deux ans en France,  elle ne loupe pas nos petits travers. Chelsea Fagan dans Thought Catalog  livre sa vision drolatique de la France en 21 exemples et n’épargne pas les “Frenchies”  en les présentant comme plus débauchés que les Américains ! Au menu le désormais fameux ” casse toi pauv’ con” de l’ancien président ou encore notre attrait pour la musique à texte comme Francky Vincent ou Fatal Bazooka. La chanson du comique Sebastien Patrick Quand il pète il troue son slip qui a détrôné les Daft Punk sur iTunes laisse également perplexe la journaliste, le comique gaulois si fin et raffiné doit lui échapper… La culture Française prend un sérieux coup et ce n’est pas la télé qui dépaysera l’Américaine: “Zappez sur n’importe quelle chaine française dans la matinée, en début d’après midi et même en prime time et vous êtes assuré d’être inondés par rien d’autre que la télévision américaine” . Notre manie d’uriner dans les endroits publics est aussi scrutée, avec Obélix-Depardieu qui se soulage dans un avion comme ambassadeur.
Stromae superstar. Jusqu’où montera la folie Stromae? Le Belge, de son vrai nom Paul Van Haver, est numéro dans toute l’Europe et dans le top 10 du Billboard avec son nouvel album  Racine carrée. Stromaé c’est avant tout une voix grave et un goût prononcé pour la pop mélancolique, son Alors on danse résonne encore dans nos têtes. Le New York Times lui consacre un papier plutôt élogieux en soulignant son coté éponge de la société française et ses problèmes sociaux “sa musique est souvent ludique, mais presque toujours avec une touche plus sombre, un reflet de la désillusion et de l’agitation qui ont supplanté l’auto-assurance d’une génération plus tôt en Europe”.  Avec sa façon de chanter si singulière on le compare souvent à un autre belge célèbre, Jacques Brel.
 
 

BZH lance un "Apéro breton" mensuel

Les Bretons savent lever le pied… et le coude. Ils le prouvent encore cette semaine.
L’association bretonne BZH New York inaugure ce jeudi 17 octobre ces “Apéro Bretons” au restaurant français Jeanne & Gaston. 
Ce nouveau rendez-vous mensuel est gratuit et ouvert à tous, membres de BZH comme les malheureux non-membres. L’occasion de faire des rencontres personnelles et professionnelles dans un cadre convivial. BZH New York regroupe les Bretons de New York et les amis de la Bretagne dans la Grosse Pomme.
Photo: Jeanne & Gaston/ Credit: Jean-Philippe Gerbi

Balthus, ses jeunes filles et ses chats

Le Met présente une trentaine de toiles autour des deux thèmes de prédilection de Balthus: les jeunes filles et les chats. On y découvre également pour la première fois quarante dessins de jeunesse du peintre.
 
La plupart des tableaux exposés représentent des jeunes filles, que Balthus s’ingéniait à représenter dans des attitudes rêveuses et volontiers suggestives. L’exposition se concentre sur les premières décennies de son travail entre 1936 et 1953. et nous fait évoluer de Paris au Morvan, en passant par la Savoie et la Suisse.
Parmi ces jeunes filles, on découvre l’un de ses tous premiers modèles, Thérèse Blanchard (ci-dessus). Lassé de réaliser des portraits de femmes mûres sur commande, Balthus aurait ouvert la porte de son studio parisien à cette voisine de quartier. Elle prendra la pose pour ces toiles, parmi les plus intéressantes de l’exposition, qui évoquent les sentiments contrastés de l’adolescence. Le regard de l’adulte peut y percevoir des allusions érotiques.
On retrouve également, au détour de certaines toiles, des chats, dont l’un est un autoportrait. A l’âge de 11 ans, Balthus décide de raconter l’histoire de son chat récemment disparu, sur 40 petits dessins à l’encre qui apportent beaucoup de charme et d’originalité à cette exposition. Longtemps ignorés, ils avaient été publiés à l’initiative de Rainer Maria Rilke. C’est la première fois que ces dessins sont exposés au public.
Photo: Therese on a Bench Seat / Met

La ministre française, l'ex-diplomate américaine et l’égalité des sexes

0

Pour une femme, la possibilité de concilier enfants et carrière de haut niveau dépend beaucoup… de son conjoint. Sur ce point, Najat Vallaud-Belkacem et Anne-Marie Slaughter, qui débattaient le 14 octobre à l’université Columbia, étaient à peu près d’accord. Sur le reste, les positions de la ministre du Droit des femmes et de cette professeur à Princeton reflétaient des différences culturelles sur la conception du travail, de la place de la mère – et de l’enfant –  dans la société.

Anne-Marie Slaughter a deux fils adolescents, et pour mieux s’occuper d’eux, elle a démissionné d’un poste haut placé au Département d’Etat. Elle a expliqué sa décision dans un essai (« Why women still can’t have it all »), paru en juillet 2012 dans The Atlantic, qui a suscité une avalanche de réactions. Pour elle, il est hypocrite de penser que les femmes peuvent mener de front vie de famille et carrière de haut niveau, et que tout ne serait que question de volonté, d’implication, d’organisation. « Il est temps de revisiter l’argument selon lequel les femmes doivent s’adapter à un monde d’hommes », écrit-elle.

Aucun discours de ce type du coté de ministre française du Droit des femmes. « En France, il ne revient pas aux individus, mais aux institutions de créer les conditions pour que les femmes puissent articuler travail et vie de famille » a lancé la ministre, défendant le modèle étatique à la française, ses crèches, allocations, congés-maternité, paternité et parentaux, congés-enfant malade. « Il ne faut pas laisser ces décisions dans la sphère privée, et en faire un principe intangible porté par les pouvoirs publics », a argué Najat Vallaud-Belkacem.

« Ce que vous avez en France est fabuleux », a approuvé Anne-Marie Slaughter, qui appelle de ses vœux de telles initiatives aux Etats-Unis. Et pourtant, elle constate qu’ici, plus de femmes, en proportion, accèdent à des postes à hautes responsabilités – le plafond de verre se brise un peu plus facilement. « Le problème, en France, ce sont les attitudes sexistes, a observé l’Américaine. Bien souvent, dans le cadre professionnel français, les hommes ne prennent pas les femmes au sérieux. La culture américaine est plus égalitariste. »

La ministre a reconnu le problème du machisme et du sexisme en France, citant un événement récent à l’Assemblée nationale. Elle a aussi pointé du doigt les phénomènes de harcèlement, beaucoup plus encadrés ici. « Nous avons aussi à apprendre des Etats-Unis en matière d’éducation des filles, qui ont plus confiance dans leurs capacités. »

Pour Anne-Marie Slaughter, même avec toutes les aides possibles, être parent prend du temps, et il est nécessaire d’être présent auprès de ses enfants lorsqu’ils en ont le plus besoin. Elle estime qu’après 18 heures, une mère, même avec de fortes responsabilités, est plus utile chez elle qu’à son bureau, quitte à retravailler le soir après le coucher de ses enfants. Ce sont aux employeurs de s’adapter à ces contraintes et  de permettre plus de travail à domicile, de flexibilité. « S’occuper des autres, c’est quelque chose qui devrait être beaucoup plus valorisé en entreprise », estime l’Américaine.

Ainsi, pour elle, l’équilibre carrière-famille doit davantage se penser à l’échelle d’une vie. « Je conseille aux femmes de viser les emplois les plus intenses ou qui impliquent des déplacements avant d’avoir des enfants, ou vers 50 ans, quand ils partent à l’université.» Un moment clé de la carrière des femmes, qui, avec l’allongement de l’espérance de vie, devrait selon elle être beaucoup plus valorisé. Sur ce dernier point, Najat Vallaud-Belkacem a acquiescé, citant une initiative lancée dans ce domaine dans la fonction publique.

Français et Américains mauvais en lecture et en calcul

0

Ni les Etats-Unis, ni la France n’ont la moyenne en lecture et en calcul. C’est l’un des enseignements de la première évaluation des compétences des adultes de 24 pays répartis dans quatre continents réalisée par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), qui classe la Finlande et la Japon en pole position.

Mais, tandis que « les compétences en littératie et en numératie des Français se situent parmi les plus basses des pays participant à l’évaluation », l’OCDE se contente de noter que « de plus grandes proportions d’adultes maîtrisent mal la langue ou les chiffres aux Etats-Unis par rapport à d’autres pays ».

Les Français plus faibles en lecture

De fait, 12 % des adultes américains se situent aux deux niveaux les plus élevés de compréhension des textes écrits, contre seuls 7,7 % des adultes français, selon cette étude réalisée auprès de 166.000 adultes du 1er août 2011 au 31 mars 2012. « La proportion d’adultes français obtenant de faibles scores en littératie (niveau inférieur ou égal au niveau 1 sur 5) est l’une des plus importantes des pays participants : 21,6 %, contre 15,5 % en moyenne dans les pays de l’OCDE participants », souligne l’organisation.

Les Américains font pire en calcul

Les Français se rattrapent toutefois un petit peu dans l’utilisation des concepts numériques et mathématiques. Dans ce domaine, ils sont 8,3 % à atteindre les deux niveaux les plus élevés, contre 8 % aux Etats-Unis. Ces deux chiffres sont « supérieurs à ceux de seulement deux autres pays comparés (l’Espagne et l’Italie) », s’alarme l’OCDE. Mais dans son analyse, l’organisation insiste surtout sur le tiers d’adultes américains ne dépassant pas le niveau 2 en la matière.

Des défis spécifiques

On est tenté d’expliquer ces résultats par le fait qu’en France « les compétences en littératie sont peu demandées dans le cadre professionnel », alors que « les employeurs français sont parmi ceux qui utilisent davantage les compétences en numératie des travailleurs », selon cette même étude. Mais aux Etats-Unis aussi, « la relation entre les compétences en numératie et les revenus est particulièrement forte », signale l’OCDE.

En fait, chacun des deux pays a des défis spécifiques à relever. Aux Etats-Unis, c’est « l’origine socio-économique qui a un plus fort impact sur la maîtrise des compétences que dans d’autres pays ». Tandis que « les résultats des Français varient sensiblement en fonction de leur niveau de formation » et que dans l’Hexagone « les différences de compétence en littératie entre les individus nés en France et ceux nés à l’étranger sont plus marquées que dans la moyenne des pays participant à l’évaluation ».

Loin du tiers monde, Médecins du Monde ouvre une clinique à New York

Far Rockaways, sa plage et ses HLM… Tout au bout de la ligne A, le quartier compte une des plus fortes densités de logements sociaux de la ville de New  York, plus de 25 % de chômeurs et un taux de pauvreté supérieur à 22%. Plus que suffisant pour que Médecins du Monde décide de s’y installer.

Nous cherchions un endroit où ouvrir une première clinique et lorsque l’ouragan Sandy a frappé, et mis en évidence l’isolement des Rockaways, il était évident que c’était là qu’il fallait s’installer“, souligne Ron Waldman, le président de Doctors of the World-USA, branche américaine de MDM. L’organisation française était déjà présente entre 1990 et 2008 aux Etats-Unis, mais l’ancienne équipe s’est séparée de la maison-mère pour créer une nouvelle association (Healthright International), qui se consacre aux demandeurs d’asile.

Professeur à l’université George Washington, professionnel de santé publique, Ron Waldman a pris la tête de la nouvelle branche américaine qui est, dit-il “d’abord une organisation américaine“. “Comme toujours avec Médecins du Monde nous sommes à la fois tournés vers l’étranger, pour aider les autres, mais également  solidement ancrés ici“. Les Rockaways se sont fait une place dans les médias à l’occasion de Sandy mais, souligne Waldman, “le secteur était pauvre avant et va le rester après. Il y a beaucoup de gens sans assurance, qui ont besoin de nous“.

Ouverte dans des bureaux désertés depuis Sandy, la clinique sera inaugurée officiellement le jeudi 17 octobre. Trois jours par semaine, pour commencer, des infirmiers bénévoles accueilleront les patients qui, en cas de besoin, pourront également être traités gratuitement dans l’hôpital local, qui a passé un accord avec Doctors of the World.

Mais comme toutes les organisations caritatives françaises qui traversent l’Atlantique, Médécins du Monde veut aussi récolter de l’argent. “Pour l’instant, nous levons de l’argent ici pour cette opération des Rockaways, et nous en recevons de notre maison-mère en France, explique Ron Waldman. Mais c’est pour MDM un investissement: dans le futur, nous voulons lever de l’argent ici pour financer notre travail à l’international.

Pour ce faire, l’organisation humanitaire compte notamment sur ses racines françaises. “Nous finançons par exemple des opérations en Grèce grâce au soutien de la communauté grecque-américaine, souligne Ron Waldman. Il y a beaucoup d’entreprises françaises ici, qui veulent être de bons citoyens américains et donner comme c’est la tradition ici. Grâce à nous, elles pourront être à la fois de bons Américains et de bons Français“.

French Weeks Miami 2013: trois semaines à la française

Quel est le point commun entre le rendez-vous des gourmets French Spice, des musiciens Miami Nice Jazz Festival, et des cinéphiles (« Amours et Turbulences ») ? Ces trois manifestations font toutes parties des French Weeks, trois semaines consacrées à la France à Miami.
Du 24 octobre au 15 novembre 2013, l’evenement fête sa sixième année. Il est organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), en partenariat avec le Consulat général de France à Miami ; le tout sous le patronage de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, M. François Delattre.
«French Weeks est un événement professionnel, social, sportif et familial. De nombreux événements sont organisés afin de célébrer tous les aspects de la présence française en Floride. Du cocktail d’ouverture et de fermeture, au tournoi de golf, de la table ronde au déjeuner avec l’Ambassadeur, tous les formats et thèmes se retrouvent pendant French Weeks. Sans oublier nos ventes aux enchères et tombola lors du cocktail de clôture », rappelle Laure McKay, Directrice exécutive de la FACC.
Le secret pour éviter l’essouflement au bout de six ans? Le renouvellement du programme, tout en conservant les points forts. Et l’implication de tout ce qui compte dans la communauté franco-floridienne. Côté diplomatique, de l’ouverture à la Résidence du Consul général de France le 24 octobre (4896 SW 80th Street, Miami, FL 33143 – $20/30)  à la venue de l’Ambassadeur de France le 1er novembre (déjeuner au Conrad Hotel, 12:00-14:00 – $60/65)  et au cocktail de clôture le 15 novembre (17:00-20:00 – $20/30), on mobilise.
Célébrant le jumelage historique des villes de Miami et Nice, le programme culturel et musical donne aux French Weeks une renommée certaine au-delà de l’Etat : le Miami Nice Jazz Festival, avec quatre concerts (25 & 26 octobre, 2 & 9 novembre – South Miami Dade Cultural Center / Olympia Theater at the Gusman Center), ainsi que sept concerts ‘satellites’ du 23 octobre au 10 novembre (Van Dyke Café / Pax / Soya E Pomodoro / Riviera Hotel SoBe) pour porter la musique au plus près du public de South Beach.
Enfin, addition récente au programme, French Spice constitue aujourd’hui le pilier gastronomique des French Weeks. Sur le modèle de Miami Spice, sont proposés des menus spéciaux d’inspiration culinaire française, à tarifs fixes, en une variété de restaurants partenaires qui se renouvellent chaque année afin de gagner en diversité. Nouveautés 2013 : la participation de ces restaurants au cocktail d’ouverture, la mise en place d’une offre vins dédiée durant l’opération, et l’extension aux boulangeries / cafés avec Café Spice.
Autour de ces trois piliers, l’opération French Weeks agrège chaque année d’autres évènements ou manifestations culturelles, gastronomiques, et sportives qui donnent une saveur différente à chaque nouveau millésime. Depuis la première édition, l’emprise géographique ne cesse de s’étendre ; elle atteindra cette année Delray Beach au nord et Islamorada dans les Keys au sud. La richesse du programme permet à chacun de « pick and choose » : tournoi de golf, exposition, pique-nique, table-ronde et salon économique, … A vos agendas !
A noter particulièrement cette année un segment promouvant la Martinique (Défilé et showroom, 13-15 novembre, Miami / Fort Lauderdale), et une série de manifestations en partenariat avec la FIU (Florida International University – films, ateliers, concerts, conférences, …).