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Marie-Antoinette revit à San Francisco

Marie-Antoinette est décidément à la mode. Après le film de Sofia Coppola, l’actrice Barbara Schulz brossera son portrait le 15 novembre au Lycée français de San Francisco lors de son spectacle « Les correspondances de Marie-Antoinette ».

Comme son nom ne l’indique pas, la pièce est basée sur les lettres de la monarque, adaptées par l’historienne Evelyne Lever. Mariée à 14 ans, reine de France à 18, appréciée par le peuple avant de basculer en enfer,  Marie-Antoinette est l’une des souveraines les plus marquantes de l’Histoire de France. Molière de la révélation théâtrale en 2001, la comédienne Barbara Schulz lui redonnera vie. Et promis, la reine ne portera pas de baskets comme dans le film de Coppola.

La pièce sera en français avec sous-titres en anglais.

Credit: fiaf.org

ACTIUM: l'ambassadeur du luxe en Amérique latine et dans les Caraïbes

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Article partenaire. Depuis dix ans, basée a Miami, ACTIUM accompagne des marques de luxe comme distributeur et agent, aux Etats-Unis et en Amérique du Sud.

La société représente de grandes marques internationales regroupées au sein de trois divisions indépendantes dans les catégories Parfums et Cosmétiques (L’Oréal Luxe, Puig, Hermes Parfums, L’Oréal Paris & Body Shop) Vins & Spiritueux (Laurent Perrier, Whyte & Mackay & VOSS) et Retail (concessions Hermes) Philippe Giraud (ci-dessous), le fondateur, livre ses ambitions pour un marché en pleine explosion.

Quand et pourquoi avez-vous créé Actium?

image002J’ai eu la chance de beaucoup apprendre des différentes multinationales pour lesquelles j’ai travaillé entre le début de ma carrière professionnelle en 1991 et la création d’Actium en 2004. J’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat à ce moment là. Cela a été la meilleure décision de ma vie!

Pourquoi concentrez-vous votre activité sur l’Amérique latine et les Caraïbes? Et pourquoi des marques “premium”?

Notre région d’expertise était l’Amérique latine et les Caraïbes dès le début. J’y avais passé l’essentiel de ma carrière (même si nous avons beaucoup développé l’Amérique du Nord en duty-free depuis). Mon histoire personnelle et professionnelle m’ont conduit naturellement vers les marques “premium”. Je suis issu d’une famille qui est depuis longtemps dans l’univers des marques haut-de-gamme et j’ai moi même travaillé pour des multinationales portées sur ce segment. J’ai donc naturellement vu l’opportunité que présentaient ces marques, qui ont besoin d’aide pour s’implanter dans cette partie du monde, qui est complexe et bien souvent pas une priorité pour eux, qui sont souvent tournés vers l’Asie ou les marchés matures. Actium offre une solution “clef en main” pour les marques qui cherchent une expertise locale, un accès aux consommateurs haut-de -gamme, et une bonne compréhension des exigences dans ces marchés.

Est-ce que l’essentiel de votre business se fait dans les duty-free?

Nous y sommes très présents, mais ça ne représente pas l’essentiel. Les ventes en duty-free ne constituent qu’une part du marché des biens haut-de-gamme. Lorsque vous établissez une stratégie commerciale, vous ne pouvez déconnecter le duty-free du marché local. Au Brésil par exemple, nous sommes devenus spécialistes de ce que nous appelons le “grand Brésil”, qui comprend non seulement le marché domestique et les circuits traditionnels de duty-free, mais aussi les circuits “au-delà des frontières”. Nous suivons mêmes les tendances et les habitudes d’achat des consommateurs brésiliens à l’étranger. Aucun consommateur aujourd’hui n’achète par un seul canal. Il est essentiel de comprendre la globalité du marché.

Qu’est-ce qui différencie Actium des autres distributeurs de la région?

Nous sommes les seuls distributeurs opérant sur des catégories multiples (alcools, parfums et cosmétiques, style et accessoires) et sur d’aussi vastes territoires (toute l’Amérique latine et les CaraÏbes en domestique et duty-free, et l’Amérique du Nord en duty-free). Nos concurrents se concentrent sur des marques d’une catégorie, ou de petits territoires. Notre positionnement nous permet de développer des partenariats de long terme avec des marques exceptionnelles sur de très grands territoires. Nous constituons progressivement le puzzle de la distribution régionale, notre marché potentiel est donc énorme. Nous pouvons vendre au même consommateur à la fois un sac Hermès haut de gamme au Panama, une bouteille exceptionelle de Laurent Perrier au Brésil ou un produit Lancome à Saint Barth…

Une autre différence avec la plupart de nos concurrents est notre connaissance approfondie à la fois des marques et des consommateurs. Tous nos dirigeants ont auparavant travaillé poru des marques haut-de-gamme; de nous avons évidemment des capacités de vente en gros, mais aussi nos propres magasins de détail.

Comment voyez-vous Actium dans dix ans?

Nous serons leaders dans la distribution et la vente de détail de marques de luxe en Amérique latine, Caraïbes et Amérique du Nord en duty free. Nous continuerons de nous consacrer sur quelques partenariats de long terme avec des marques d’exception. Et surtout, plus que tout, nous resterons passionnés!

Le cinéma international fait son show à Fort Lauderdale

Fort Lauderdale fait son cinéma. Le Fort Lauderdale International Film Festival (FLIFF) revient pour sa 28e édition du 19 octobre au 11 novembre.

Au programme: près de 200 films issus des quatre coins du monde. Quatre salles participent à cette grand-messe du 7e Art: Cinema Paradiso, Sunrise Civic Center, Grand Bahama Island et Muvico Pompano. Plusieurs films français sont à l’affiche, dont “Amour et turbulences”, montré le 27 octobre dans le cadre des French Weeks de Miami. “Sous le figuier”, film poignant sur la fin de vie d’une personne âgée atteinte d’une maladie incurable, sera montré le 24 octobre. Pour les amateurs de comédies, “Joséphine, Single & Fabulous” d’Agnès Obadia, sur une histoire d’amour imaginaire qui entraine une célibataire dans une spirale d’aventures ubuesques, et “Just a Sigh”  (”Le temps de l’aventure”), avec Emmanuelle Devos, seront projetés le 21 octobre et les 1, 2 et 3 novembre respectivement.

 
 

Michel Onfray parle de son Albert Camus

“L’Ordre libertaire : la vie philosophique d’Albert Camus”. Le thème de la conférence (et titre du nouveau livre) de Michel Onfray le 23 octobre au Théâtre Raymond Kabbaz peut paraitre un tantinet pointu. Qu’importe! Ce n’est pas tous les jours qu’une pointure de la philosophie française est en ville.
Penseur, chroniqueur, écrivain, athée se réclamant de la pensée nietzschéenne et épicurienne, Michel Onfray ne parlera pas uniquement des idées d’Albert Camus, mais de l’homme. A l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance de l’écrivain, il retracera le parcours de ce monstre-sacré des idées, issu d’un milieu modeste, défenseur des pauvres et des victimes. Hédoniste, libertaire, anarchiste, anticolonialiste et viscéralement hostile à tous les totalitarismes: les pensées de Camus reflètent sa vie riche et mouvementée.
Pour vous remettre de vos émotions, une dégustation de vin sera offerte par le Consulat Général de France à 19h et au début de la conférence à 19h30.

L’immobilier à Miami : entre rêve et réalité

Valeurs sûres, quartiers en devenir, bons deals et pièges à eviter. Le marché de l’immobilier à Miami évolue en permanence. Tour d’horizon.

Pour un accès direct océan, tout en restant au cœur de la ville, il n’y a guère que Miami Beach. Sa partie sud, South Beach (SoBe) reste le quartier le plus onéreux avec des prix à l’achat variant autour des 6-10.000 € / m², pouvant facilement atteindre le double dans les condominiums les plus récents. Marie-Charlotte Piro, Vice-présidente de MC² Immobilier, conçoit « Miami Beach comme un achat plaisir », et Franck Leblond, de Mon Appart à Miami, précise qu’elle « reste un marché d’opportunistes ». Tous deux s’accordent : se méfier des « frais de copropriété qui peuvent vite devenir exorbitants ».

Valeurs sûres depuis quelques années, « Downtown qui explose sur du récent » et « Brickell, qui reste un quartier d’affaires, mais avec des nouveaux programmes très intéressants ». Avec la reprise, les projets pullulent et les ventes sur plans sont bouclées en quelques semaines. « Bonne nouvelle pour les investisseurs, moins bonne pour les résidents », les locations sont très compétitives, avec une croissance des prix de 40% en 4 ans, selon Franck Leblond.

Par ricochets, la zone émergente est sans nul doute celle cernée par les trois autoroutes juste au nord de Downtown. Entre les deux ‘Causeways’ pour Miami Beach et l’inéluctable I-95 à l’ouest, les quartiers d’Edgewater (sur la baie), Midtown, Wynwood et Design District (un poil plus au nord) ont bénéficié de l’influence croissante de la scène artistique et de l’implantation parallèle de grandes enseignes de luxe. C’est à la fois une option pertinente pour y vivre, mais aussi « une des meilleures opportunités en terme d’investissements avec une belle plus-value espérée à moyen-terme », selon Marie-Charlotte Piro. Des designs modernes, luxueux, des prix qui n’atteignent pas encore ceux de Brickell ou SoBe, et des charges de copropriété raisonnables.

Une autre option : franchir l’I-95 tout en restant à hauteur de l’hyper-centre. « Little Havana est aujourd’hui une des zones qui monte en puissance », poursuit-elle, en raison de la rareté de l’offre à Brickell notamment. Des opportunités intéressantes, de ‘standing’ un peu inférieur, dans une zone plus résidentielle, au parc immobilier plus ancien. Quelques perles rares sont à découvrir.

Enfin, en s’éloignant davantage… Key Biscayne, village huppé sur île accessible après péage, offre « un marché restreint qui n’a que peu souffert pendant la crise, les prix y sont restés quasiment constants et toujours hauts », selon Marie-Charlotte Piro. Coconut Grove, le quartier d’ambiance européenne en bord de baie au sud,  est « très prisé par les Français », avec de belles prestations pour un budget moindre. Coral Gables, « quartier résidentiel chic et historique, qui reste traditionnellement très demandé par les grandes familles locales » offrira davantage d’espace mais à budget plus élevé. Tout comme, plus au sud, le village de Pinecrest, avec du volume, « dans une zone moderne au système scolaire reconnu ». Enfin, de l’autre côté, Fort Lauderdale, à quelques dizaines de miles au nord, ville de canaux, « où de très belles propriétés sont bien plus accessibles » qu’elles ne peuvent l’être à Miami ; et qui plus est, vous pourrez y accoster votre bateau !

Quant aux investissements ‘pur jus’, les deux spécialistes précisent que « les soldes sont finies ». Les années dorées de l’eldorado floridien sont révolues. Et Franck Leblond de préciser que le tapage journalistique était plutôt « loin de la réalité, à nous faire croire que l’on peut obtenir tout pour rien ». Pour autant, la métropole de South Florida reste une valeur sûre, en pleine croissance, avec plus de 10 milliards d’investissements en cours et des projets considérables tels le Resorts World Miami. Nos deux interlocuteurs s’entendent pour justifier du premier rang de la ville au plan national, « avec des prix qui sont encore raisonnables au regard des autres grandes villes américaines (New-York, San Francisco, …) et sud-américaines (Mexico City, Saõ Paulo, Buenos Aires, …) ».

Enfin, quelques conseils aux arrivants ou spéculateurs : « Entourez-vous ! », souligne M. Leblond. La concurrence est féroce et la crise des ‘subprimes’ a échaudé les financiers ; ainsi, un apport massif en cash et / ou une garantie solide sont fortement souhaités pour se porter acquéreurs. Aussi, un conseil en immobilier pourra vous éclairer à propos des frais communs ou d’assurances. Quant aux locataires, ils ne disposent que de peu de droits, hormis « celui de payer à temps et de partir quand on lui demande », poursuit l’agent. Donc, « ne pas hésiter à négocier un bail sur plusieurs années et proposer des paiements d’avance ». Bonne chasse !

Photo: © Alan Schein Photography/CORBIS

Cyrano pointe le bout de son nez à LA

Voilà cinq ans que j’ai commencé à traduire et adapter cette pièce “. André Martin, membre de l’Independent Shakespeare Company (ISC), présentera, du 24 octobre au 24 novembre, sa version de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, dans le studio de la troupe au Atwater Crossing, en guise de coup d’envoi de leur saison d’automne.

Arrivé à Los Angeles en 2010, André Martin, qui a passé son enfance entre  le Gers et Chicago, a rejoint l’ ISC il y a quatre saisons. Chaque été, la troupe organise un festival Shakespeare gratuit à Griffith Park ; l’été dernier, plus de 43.000 spectateurs ont assisté aux représentations de MacBeth et autres classiques du fameux dramaturge anglais.

Les pelouses de Griffith Park contrastent avec l’espace intime qu’offre l’Independent Studio : 49 places, et une petite scène où évolueront seulement sept acteurs, dont André Martin, qui incarnera Cyrano. La directrice artistique du ISC, Melissa Chalsma, qui avait déjà joué Roxanne dans ses jeunes années, commente: “Cyrano est un projet dont André et moi avons longuement discuté. Comment prendre une histoire si vaste telle que Rostand l’a imaginée et l’adapter à un espace restreint ?”

Il y a quelques années, lors d’un voyage à Paris, j’ai vu une adaptation de Cyrano de Jacques Weber, avec seulement trois acteurs, où Weber jouait tous les rôles principaux“, répond André Martin. L’acteur dramaturge s’est donc inspiré de ce concept pour créer sa propre version et donner vie à la trentaine de personnages créés par Edmond Rostand.

Nouveauté pour les acteurs de la ISC : la prose. “Nous avons l’habitude de jouer les pièces de Shakespeare en vers, raconte l’acteur franco-américain, mais j’ai adapté Cyrano en prose, ce qui a un ton un peu plus contemporain.”

Autre touche d’originalité : l’utilisation de la langue de Molière aux côtés de celle de Shakespeare. “J’ai déjà joué Christian dans Cyrano deux fois ici aux Etats-Unis en anglais, mais je trouvais à chaque fois qu’il y avait quelque chose qui manquait dans la traduction, explique André Martin. En écoutant notre première répétition, je me suis rendu compte qu’il était intéressant de garder un peu de français dans le texte, pas seulement des interjections, mais aussi certaines lignes qui ne doivent pas nécessairement être traduites, puisqu’elles peuvent être comprises par le public anglophone.”

Crédit photo: Mike Ditz

Piaf et Chet Baker au Miami Nice Jazz Festival

Plusieurs grands noms du jazz sont attendus du 23 octobre au 10 novembre, dans le cadre du Miami Nice Jazz Festival.

Le premier temps fort de ce rendez-vous, deuxième du nom, sera un show de Gregory Porter (ci-dessus) le 25 octobre au South Miami Dade Cultural Center. Considéré comme “le prochain grand nom masculin du jazz” par la radio publique américaine NPR, il a été nominé à deux reprises aux Grammy, dont une pour son premier album ‘Water”, sorti en 2010.

Le 26 octobre, on s’éloigne de l’univers jazz pour un spectacle sur Edith Piaf. Le nom de la star de ce concert, Jil Aigrot, ne vous dit peut-être rien, mais sa voix, elle, est connue: elle a été retenue pour le doublage des chansons de la Môme dans le célèbre film d’Olivier Dahan  avec Marion Cotillard.

Le 2 novembre, retour au South Miami Dade Cultural Center, à la rencontre d’une star du jazz. Stanley Clarke, star des années 70, est réputé pour sa maitrise de la basse, mais aussi ses nombreuses compositions pour le cinéma et la télévision. Sa musique apparait notamment dans le film “The Transporter” de Luc Besson et “Little Big League” d’Andrew Scheinman.

La ravissante Eliane Elias, cinq nominations aux Grammy, charmera les festivaliers le 9 novembre au Olympia Theater @ The Gusman Center avec un hommage musical au légendaire jazzman Chet Baker. La pianiste et chanteuse à la voix de velours sera accompagnée pour l’occasion par le South Florida Jazz Orchestra.

Sept évènements “satellites” sont aussi proposés au public du 23 octobre au 10 novembre, en marge de cette programmation. Miami et Nice sont jumelles depuis 1986. La version niçoise du festival existe depuis 1948.

Photo: Allaman Stephane/ABACAUSA.COM

 

Le Texas Renaissance Festival est de retour

Le Festival de la Renaissance est plutôt celui du Moyen-Age. Qu’importe, le coup d’envoi du Texas Renaissance Festival, dédié à la mythologie du XVIe siècle et au-delà, sera donné  le 12 octobre à Todd Mission. La manifestation se prolongera tous les week-ends jusqu’au 1er décembre.

Huit week-ends thématiques sont prévus. L’évènement commencera dans une belle ambiance germanique, avec saucisses, choucroute et bières les 12 et 13 octobre. Oktoberfest oblige ! Les 19 et 20 octobre, place aux fées et aux elfes pour un week-end “1001 rêves”. Une chasse aux trésors et un concours de déguisements sont au programme. Les enfants se régaleront pendant toute la durée des festivités, mais les familles seront particulièrement intéressées par les week-ends “Halloween” (26 et 27 octobre), « Pirate Adventure » (2 et 3 novembre) et enfin “Celtic Christmas” (29, 30 novembre et 1er décembre).

Le Texas Renaissance Festival, qui se présente comme le plus gros parc à thème sur la Renaissance”,  fête ses 38 ans cette année.

Phoenix de retour à Austin City Limits

Séance de rattrapage. Après un premier concert le 6 octobre, les Versaillais de Phoenix retrouvent Austin City Limits (ACL) le 13.
Il doit y avoir quelque chose de particulier à Versailles. La potion magique du succès peut-être ? Force est de constater que la bourgeoise ville des rois est fertile en talents: Air, Alex Gopher, Etienne de Crecy ou Orgasmic.
Phoenix a mis un certain temps à percer sur la scène française, mais s’est forgé une solide réputation dans le monde et notamment aux Etats-Unis, où le groupe multiplie les dates depuis quelques années. Sa musique mélange des influences riches et variées comme le hip-hop, le classique et l’électro. Le tout façon rock.
Pour la petite histoire, le chanteur du groupe, Thomas Mars, est le mari de Sofia Coppola.
Credit: Abaca

Costa-Gavras et Michael Moore contre Wall Street

C’était Hollywood sur la 59e rue. Lundi soir, le Florence Gould Hall du FIAF (French Institute Alliance Française) accueillait une projection très VIP de “Capital”, le dernier film de Costa-Gavras.

Le réalisateur franco-grec, qui ne fait pas ses 80 ans, était bien entouré. Son poil-à-gratter d’ami Michael Moore avait fait le déplacement. Kathleen Turner et l’acteur Alan Alda (M.A.S.H, The Aviator, The West Wing) étaient aussi de la partie. M. Gavras n’a pas assisté à la projection, mais a participé à une séance de questions-réponses avec la journaliste de CNN Ashleigh Banfield à la fin du film. “C’est un film spécial, qui dérangera“, a-t-il dit devant un Florence Gould Hall plein à craquer.

Le film en question, “Capital”, raconte les tribulations de Marc Tourneuil (Gad Elmaleh). Fraichement bombardé à la tête d’une banque parisienne appellée Phenix à la faveur d’un cancer des testicules de son patron, il doit faire face aux coups tordus d’un hedge fund américain. Le jeune PDG joue le système à plein: bonus, licenciements, délit d’initié, compte offshore, deals véreux, top model et jet privé… Le papa de « Z » brosse le portrait d’un monde financier cynique, brutal, impitoyable, et raconte la montée en puissance du capitalisme sauvage “à l’américaine” face à la Vieille Europe. “Caricatural“, diront certains. “Génial“, diront d’autres. Visionnaire en tout cas: Costa-Gavras a commencé à travailler sur ce film, adapté du roman Le Capital de Stéphane Osmont, avant le début de la crise financière. “Je voulais faire un film sur la manière dont l’argent affecte les gens, M. Gavras a-t-il expliqué au public. Après le début de la crise, on a juste ajouté une phrase dans le script disant que le pire était encore à venir. C’est ce que je pense: le pire de la crise n’est pas encore arrivé“.

Sa sortie new-yorkaise est prévue le 25 octobre, le 1er novembre dans les autres grandes villes américaines.

Gagnez des places pour deux comédies françaises

French Morning offre deux paires de tickets pour deux comédies françaises jouées à Los Angeles à partir du 10 octobre.

La première est “The Liar” (ou “Le Menteur”) de Pierre Corneille. Pour ceux qui ont séché les cours de littérature, la pièce raconte l’histoire  du jeune Dorante, un personnage incapable de dire la vérité. A peine débarqué à Paris, il enchaine les rencontres amicales et amoureuses, en allant de quiproquos en malentendus. Ecrite en 1643, la pièce n’a pas pris une ride. Elle est jouée jusqu’au 1er décembre à l’Antaeus Theater de NoHo (jeudi et vendredi à 20h, samedi à 14h et 20h, dimanche à 14h).

La seconde pièce  est un grand classique de la comédie de boulevard: “Don’t Dress For Dinner”, ou “Pyjamas pour six”, dans laquelle Bernard veut organiser un diner secret avec sa maitresse alors que son épouse décide de rester en ville pour faire une surprise à un ami. Le mari n’est pas au courant, bien entendu. La suite est à découvrir sur la scène du International City Theatre du Long Beach Performing Arts Center du 11 octobre au 3 novembre (jeudi, vendredi et samedi à 20h, dimanche à 14h)

Pour obtenir les tickets, il vous suffit d’envoyer vos nom, prénom et e-mail à [email protected] , avec la date, l’heure et le spectacle auquel vous souhaitez assister. Les tickets seront disponibles au box office.

 Credit: ICT / Facebook

Une web-conférence sur la protection sociale des expat'

Quid de ma sécurité sociale durant mon expatriation?”  ExpatUnited met les pieds dans le plat.

Le réseau d’expatriés tiendra son prochain “Rendez-vous de l’expatriation” le 17 octobre (15h heure française) avec un thème qui parlera à plus d’un Français à l’étranger: la protection sociale et la santé. Michel Touverey, directeur de la Caisse des Français de l’étranger (CFE), l’organisme de Sécurité sociale spécifiquement créée pour les expatriés, participera à cette rencontre virtuelle et répondra en direct aux questions des spectateurs par webcam ou tchat.

L’inscription à la téléconférence est gratuite. Elle se fait en remplissant le formulaire à disposition sur le site d’ExpatUnited.