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Marie-Antoinette en toute intimité

Marie-Antoinette est décidemment à la mode. Après le film de Sofia Coppola, l’actrice Barbara Schulz brossera son portrait le 24 octobre au FIAF lors de son spectacle « Les correspondances de Marie-Antoinette ».

Comme son nom ne l’indique pas, la pièce est basée sur les lettres de la monarque, adaptées par l’historienne Evelyne Lever. Mariée à 14 ans, reine de France à 18, appréciée par le peuple avant de basculer en enfer,  Marie-Antoinette est l’une des souveraines les plus marquantes de l’Histoire de France. Molière de la révélation théâtrale en 2001, la comédienne Barbara Schulz lui redonnera vie. Et promis, la reine ne portera pas de baskets comme dans le film de Coppola.

La pièce sera en français avec sous-titres en anglais.

Credit: fiaf.org

Un choeur français pour New York

Personne ne chante faux“. C’est en partant de ce postulat (très) optimiste qu’Anne-Julia Audray se lance dans la mise en place du « Chœur français » de New York.

Avec 25 ans d’opéra derrière elle, la chanteuse lyrique a de l’expérience à revendre. Cette ancienne du conservatoire national supérieur de la musique de Paris a voulu lancer la chorale pour remercier la France. «La chorale, c’est mon tribut à la France, qui m’a tout donné, lance-t-elle. Merci la France ! »  La chorale s’adresse à tous les profils de chanteurs, novices ou confirmés, francophones ou non. Une seule exigence : « Tout le monde chantera en français », prévient l’artiste.

Une première réunion sur la chorale aura lieu le mercredi 9 octobre. L’organisatrice souhaiterait rencontrer les participants individuellement au préalable. Au programme des répétitions, qui auront lieu chaque mercredi soir: chants populaires de la Renaissance, « Carmen » ou encore « Nabucco ». Le premier concert public est déjà prévu pour le 14 janvier 2014 au Consulat général de France.

Une soirée avec Sandrine Bonnaire au FIAF

Sandrine Bonnaire adore parler de ses films. Ça tombe bien, elle aura l’occasion de présenter au public du FIAF la première américaine de “J’enrage de son absence”.

L’actrice, passée de l’autre côté de la caméra en 2012, participera à une séance de questions-réponses ce 8 octobre après la projection de son film. Celui-ci raconte l’histoire de Jacques (William Hurt) qui retourne en France après dix ans aux Etats-Unis pour retrouver son ex-femme et son enfant, avec lequel il noue une relation étroite. Alexandra Lamy et Augustin Legrand figurent également à l’affiche de ce film, seconde réalisation de l’actrice – elle avait signé en 2007 un documentaire sur sa sœur autiste “Elle s’appelle Sabine”.

La rencontre s’inscrit dans le cadre de la série “Bonjour Bonnaire” du FIAF, consacré aux films de l’actrice.

Les enfants américains plus pauvres que les français

La pauvreté des mineurs touche plus les Etats-Unis que la France.

Selon l’Observatoire des inégalités, à la fin des années 2000, 15 % des enfants des pays riches étaient considérés comme pauvres, c’est-à-dire vivant en dessous du seuil de pauvreté. Quel que soit le seuil de pauvreté retenu par l’UNICEF (40, 50 et 60% du revenu médian dans le pays concerné), la France fait mieux que les Etats-Unis: 3,7% contre 16,6% au seuil de 40%, 8,8% contre 23,1% à 50%, et 16,8% contre 31,3% au seuil de 60%. A noter cependant que plusieurs rapports récents parlent de l’accroissement de la pauvreté des mineurs en France. Près de 3 millions d’enfants de moins de 18 ans vivent dans une famille pauvre.

Selon ces chiffres, les Etats-Unis se classent juste au-dessus de la Roumanie. Les pays nordiques tiennent la corde. Islande, Finlande, Pays-Bas et Norvège occupent les premières places du classement.

Lou Doillon à l'affiche de Ooh la LA! New York

Après Los Angeles et San Francisco, la chanteuse et actrice Lou Doillon se devait de passer à New York. Elle donne rendez-vous à ses fans le 16 octobre pour un concert au Highline Ballroom dans le cadre de l’édition new-yorkaise du festival Ooh la LA!

Fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon, Lou est une véritable touche-à-tout, à la fois mannequine, ancienne égérie de Givenchy, comédienne et musicienne. Son premier album “Places” fut bien accueilli par la critique, notamment Télérama et les Inrocks. Son style qualifié de “volontaire mais vulnérable” se rapproche du “lo-fi” (low-fidelity) apparu à la fin des années 1980 aux Etats-Unis avec un son volontairement « sale », opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires.

D’autres artistes seront présents sur la scène du Highline Ballroom: le groupe de “dream pop” issu de Williamsburg « Au-revoir Simone », le roi de l’électro-pop berlinoise Thomas Azier, et le trio “Selebrities”. Présent dans plusieurs villes dans le monde, Ooh la LA! a pour ambition de mettre en avant la musique française moderne.

Photo: Abaca

La sensation Woodkid à San Francisco

Yoann Lemoine alias « Woodkid », réalisateur prodige de clips, découvrira le Regency Ballroom comme musicien le 24 octobre.

Moby, Katty Perry, Drake, Rihanna, et Lana Del Rey sont passés devant la caméra du plus grand “clippeur” français du moment. Mais cela ne lui suffisait pas. Il y a six ans, il a voulu passer de l’autre côté en devenant chanteur. Son style ? Un mélange de musique classique futuriste et de pop virile. En parallèle de son travail de clippeur, il multiplie les dates en France et à l’étranger, au Festival de Montreux notamment, au Grand Rex, la Tour Eiffel et même l’Olympia comme invité surprise.

Bien accueilli par la critique, son premier EP « IRON » avait enflammé la toile en 2011. En février, il est monté d’un cran en lançant son premier album, « The Golden Age », contenant « IRON » et son autre hit « Run Boy Run ». N’en déplaise aux Français : il y a des touche-à-tout de génie !

Photo: Abaca

Dangereuse "Valls" avec Marine

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Revue de presse. La France vire-t-elle à l’extrême droite ? C’est la question que l’on pourrait se poser en lisant la presse américaine. Celle-ci revient sur la percée du Front National, qui s’est hissé dimanche en tête du premier tour de la cantonale à Brignoles, et le traitement de la question “Rom” par Manuel Valls.

Le Pen, Valls et les Roms

Les municipales, c’est pour mars 2014, autant dire demain. Et la montée de Marine le Pen dans les sondages ne passe pas inaperçue. Le Minnpost, journal du Minnesota, se penche sur ce phénomène en expliquant qu’il représente un casse-tête pour l’UMP.  “Avec la cote de popularité du président socialiste François Hollande au plus bas, on pourrait penser que principal groupe d’opposition en France trouverait des raisons d’être joyeux“. Mais à la manière du parti républicain, qui peine à concilier ses membres modérés et extrémistes, le parti de MM Copé et Fillon est « divisé entre ceux qui espèrent reconquérir les nationalistes et les anti-immigration, et les modérés qui cherchent à reprendre le contrôle du centre-droit ». Du pain béni pour les frontistes, qui misent sur le “ras le bol” des électeurs “tout en essayant d’être séduisants“. L’UMP n’est pas isolée en Europe. « La question de faire alliance avec des formations extrémistes a hanté d’autres partis conservateurs européens », comme en Autriche, note le journal. En France, la lutte contre le Front national prend la tournure de chasse aux Roms, si l’on en croit le Minnpost. « Des hommes politiques traditionnels, inquiets de perdre leur mairie face au Front national, ont redoublé les appels ces dernières semaines pour expulser les migrants roms ».

Alors que se tenait la première « Rom Pride » à Paris, Fox News revient justement sur ce débat houleux en se faisant l’écho des critiques dont a fait l’objet Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur, favorable à l’expulsion des Roms habitant dans des campements illégaux, a déclaré que “la plupart des Roms ne s’intègreront jamais en France et devraient être renvoyés à leur pays d’origine”, explique la Fox. Trois ministres ont critiqué publiquement leur collègue. Une sénatrice verte citée dans l’article affirme que ces propos «  rappellent les heures les plus sombres de l’histoire de France ». Mais l’article précise que les Français et le ministre sont d’accord. “Un sondage publié le week-end a révélé que plus de 77% des Français estiment que les Roms devraient être “livrés à la frontière.” Mieux, son positionnement a “renforcé Valls dans son statut de ministre préféré du gouvernement de François Hollande”.

Au revoir Marc Jacobs

Après 15 ans de carrière chez Louis Vuitton, l’Américain Marc Jacobs quitte le groupe pour se consacrer à sa propre marque. Le New York Times dresse un portrait de ce prodige de la “Fashion business“, qui a réussi en France. C’est Bernard Arnault, le patron de LVMH, qui en parle le mieux : “Quand nous avons commencé ensemble, Marc Jacobs était une petite affaire d’environ 20 millions de dollars. Maintenant, la totalité du chiffre d’affaires est proche du milliard de dollar. Il y a eu une croissance énorme “.

Son arrivée chez Vuitton avait surpris, mais force est de constater qu’il a déridé cette veille maison française. Marc Jacobs retrouve donc New York, où sa compagnie est établie, mais Paris lui manquera sans doute, comprend-on en lisant le Times. « Son show d’adieu comportait une salopette avec un graffiti lisant “J’aime Paris”, raconte le journal. Et de citer le créateur : « C’était une ode à Paris et toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé ».

« Taxi » à Brooklyn

Samy Naceri et sa fidèle Peugeot à Brooklyn ? Presque. Toujours dans le  New York Times, on apprend que la série « Taxi Brooklyn », inspirée du film culte de Luc Besson est actuellement en tournage… à Brooklyn.   « Brooklyn est le visage de New York maintenant», a déclaré au journal Gaëtan Rousseau,  producteur de la série. Le quotidien ne manque pas de rappeler l’image de marque de Brooklyn et note que l’équipe du film a préféré le borough new-yorkais à Toronto. « Pour M. Rousseau et les producteurs du show, Brooklyn est devenu un argument de vente », souligne le journal.  “Taxi Brooklyn”, première sitcom étrangère à bénéficier d’une aide de l’Etat de New York,  raconte l’histoire d’une détective  devenue la risée de son quartier de Brooklyn parce qu’elle conduit mal. Elle dépend alors d’un chauffeur de taxi surpuissant. Avec 35 millions de dollars de budget, la série se donne les moyens. Il ne manque plus que l’OM pour y croire.

À Brooklyn, du français pour bébé

Après les adultes, les bouts d’chou! Le centre de langue Coucou Brooklyn vient de lancer des cours de francais pour bébé.

Léa et Marianne Perret, les deux cousines à l’origine de ce centre ouvert il y a deux mois, y croient dur comme fer. Depuis le 2 octobre, Coucou Brooklyn accueille des enfants âgés de 1 à 2 ans pour des cours de 45 minutes. Au programme : musique, dessin, jeux, arts plastiques. Le tout en français et sous les yeux des parents ou des nourrices. “Cet âge est propice pour développer l’oreille des enfants, souligne Léa Perret. On n’a pas l’intention de faire des cours de grammaire.

Ce n’est pas la première fois que les parents brooklynites peuvent inscrire bébé au cours de français. L’an dernier, une ancienne enseignante de Crown Heights lançait “Baby French”, une classe pour nourrissons. Le FIAF à Manhattan propose aussi de tels cours dans le cadre de son programme “A Petits Pas”, pour les enfants de 1 à 5 ans.

Une idée saugrenue? “Non” pour plusieurs spécialistes du bilinguisme. Une récente étude du CNRS et de l’Université de British Columbia indique par exemple que les nourrissons sont capables, dès sept mois, de distinguer deux langues aux structures gramaticales très différentes en se basant sur la hauteur et la durée des sons.

Pour commencer, le groupe de Coucou Brooklyn ne comptera pas plus de huit bébés et sera animé par une enseignante franco-américaine. A la mi-septembre, seules deux petites places étaient disponibles. “Avec les couples mixtes qui habitent ici, nous avons beaucoup de bébés franco-américains“, précisent les fondatrices du centre.

Sciences po: nouveau directeur, même rêve américain

Richard Descoings admirait les Etats-Unis sans y avoir étudié. Ce n’est pas le cas de son successeur, Frédéric Mion.

Le nouveau directeur de Sciences po a effectué un séjour d’études d’un an à Princeton, avant de travailler “quelques mois” comme avocat à New York. “J’ai des liens forts avec les Etats-Unis, assure le nouvel homme fort du 27, rue Saint-Guillaume, nommé en avril. “Les conditions de vie et d’études sur le campus de Princeton, qui vont naturellement de pair avec les frais de scolarité, n’avaient aucun équivalent en France. Pour une université de petite taille, elle a pu se constituer l’une des facultés permanentes les plus remarquables au monde avec des centres de recherche reconnus dans différentes disciplines. C’est un modèle de ce que Sciences po cherche à devenir: une université sélective de recherche “.

Lancement de double-diplômes avec Columbia et d’autres grandes universités américaines, créations de bourses pour les élèves américains souhaitant étudier à l’IEP de Paris, ouverture en 2010 d’un campus euro-américain à Reims, mise en place d’échanges universitaires: alors que Sciences po poursuit son internationalisation, cette expérience américaine sera utile à cet habitué des établissements d’excellence. Il est passé par la khâgne de Henri-IV, Normale sup, Sciences po et l’ENA, dont il sort major en 1996. Frédéric Mion sera à New York le 10 octobre pour assister (pour la première fois) au Gala de la US Sciences po Foundation, en présence du PDG et co-fondateur de Blackstone Stephen Schwarzman. Son prédécesseur Richard Descoings avait lui aussi participé à ce rendez-vous annuel, visant à lever des fonds pour soutenir le rayonnement de Sciences po aux Etats-Unis. L’association veut lever 6 millions de dollars en 2013.

La bourse Michel David-Weill 2013, attribuée à un étudiant américain en deuxième ou troisième cycle d’études pour venir étudier à l’Institut, sera décernée lors de la soirée de gala.

« Cette année, nous accueillons 650 étudiants de nationalité américaine, c’est 200 de plus qu’il y a deux ans, et les Etats-Unis restent la première destination choisie par nos étudiants lors de leur séjour d’étude de troisième année », se félicite M. Mion.

Le nouveau directeur entend poursuivre la dynamique enclenchée par son prédécesseur. Il veut notamment multiplier les projets de recherche conjoints entre chercheurs de Sciences po et d’universités américaines – “une voie d’avenir extrêmement intéressante” – et porter à 800 le nombre d’élèves inscrits au campus euro-américain à Reims, le double d’aujourd’hui. « Les Etats-Unis restent le premier pays dans le marché de l’enseignement supérieur, rappelle Frédéric Mion. Il faut s’y associer ».

Najat Vallaud-Belkacem et Anne-Marie Slaughter pour la der' de Walls & Bridges

Collaboratrice d’Hillary Clinton, et professeure à Princeton, Anne-Marie Slaughter vivait une brillante carrière de spécialiste des affaires internationales lorsqu’elle a fait brutalement irruption dans un débat très domestique.

Une tribune pour The Atlantic en 2012, où elle racontait sa difficulté personnelle à concilier travail et vie de famille (Why women can’t still have it all), propulsé par Facebook et Twitter,  devenait l’article le plus lu de l’histoire du magazine et lançait surtout un débat national sur la question.

Le lundi 14 octobre à 6pm à Columbia University, Anne-Marie Slaughter débattra avec Najat Vallaud-Bekacem, ministre française du droit des femmes, de l’égalité des sexes des deux côtés de l’Atlantique. Ce sera l’affiche principale de ces quelques deux semaines de débats et spectacles du Festival Walls & Bridges qui, depuis 2011, deux fois par an, rassemble intellectuels français et américains pour des “confrontations” sur des sujets souvent très pointus.

Cette cinquième édition est aussi la dernière. “Au départ, lorsque l’opération avait été lancée avec le financement du Conseil de la Création Artistique (CCA), c’était pour un an seulement”, souligne Cécile Durroux, directeur de la programmation de la Villa Gilet, l’institution lyonnaise à qui le CCA avait confié cette mission. D’autre financements publics ont ensuite permis de prolonger l’opération deux ans de plus. “Mais maintenant, l’aventure se poursuivra sous d’autres formes, grâce notamment aux collaborations lancées entre institutions françaises et new-yorkaises”.

Parmi les temps forts de cette édition, une journée consacrée à la traduction (“Found in translation”), le lundi 18 octobre, ou encore le spectacle de Jeanne Mordoj, “La Poeme”, mélange de danse et de cirque, consacré aux représentations du corps féminin.

Le programme: 

The winner is…

Vous avez été très nombreux à nous rejoindre sur le stand French Morning le week-end dernier lors du Taste of France, et à participer au concours pour gagner l’Ipad mini.

Vous êtes venus pour nous, bien sûr; pour l’Ipad sans doute, et sans aucun doute pour nos “hotesses sandwiches” arborant les “affiches digitales”, ou écrans mobiles de notre partenaire Bleu Bespoke/Planet Impulse.

Fin du suspense: le tirage au sort a désigné le vainqueur, qui est une vainqueuse: Sarah Guillen. Congratulations!

À MS 256, un programme bilingue à sept élèves

Le programme continuera certainement“. Le nouveau programme bilingue de MS 256 a beau compter sept élèves, hors de question de l’arrêter. C’est l’une de ses instigatrices qui le dit. “Nous savions dès le début que les inscriptions seraient un problème. Nous espérons inscrire d’autres élèves“, indique Hannah Helms.

MS 256, dans l’Upper West Side, a lancé son programme bilingue en septembre, en bénéficiant d’une bourse de 20.000 dollars du Département de l’Education et de 5.000 dollars de l’American Society of the French Order of Merit. L’école fait partie des deux “middle school” publiques de New York (avec MS 51 à Brooklyn, qui elle a dû refuser des élèves dans son programme bilingue) à proposer un programme bilingue français-anglais. En début de semaine, le programme comptait cinq inscrits, selon le site DNA Info. Deux autres enfants s’y sont ajoutés depuis.

Selon Hannah Helms, des problèmes de calendrier expliquent le faible nombre d’inscrits. La deadline pour les inscriptions en middle school était fixée pour décembre, mais le programme n’a été annoncé officiellement qu’en avril. Pour ne rien arranger, sept des quatorze élèves du 5th Grade du programme bilingue de l’école voisine PS 84 ont été acceptés dans un programme d’excellence dispensé dans une autre « middle school » du quartier. “Il y a eu des problèmes de communication. Certains parents pensaient que le programme bilingue n’aurait pas lieu, d’autres oui, regrette Mme Helms. Et certaines familles ont déménagé ».

Les élèves inscrits suivent en tout cas deux cours en français (un cours de français et un autre de “social studies”), le reste est en anglais. Pas besoin d’habiter dans le District 3 (Upper West Side) pour postuler: le programme s’adresse à tous les enfants new-yorkais, à condition qu’ils aient appris le français chez eux ou dans un programme bilingue. “Ce n’était pas une erreur de lancer le programme cette année. Nous voulions que les enfants de PS84 aient un programme à leur entrée en 6th Grade, precise Hannah Helms. Seuls deux enfants de PS 84 sont actuellement inscrits à MS 256. “Je suis confiante que le programme va grandir et grossir“. L’administration de la middle school n’a pas répondu à notre demande de commentaire.