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Portes-ouvertes à la pre-school bilingue "L'atelier"

“L’atelier”, nouvelle pre-school de l’Upper West Side, organise deux “portes-ouvertes” en octobre en vue des inscriptions pour l’année scolaire 2014-2015.

L’établissement, lancé par trois Françaises (Emmanuelle Benoit, Cécile Depraetere et Aurélie Boquet) à la suite de la fermeture du Jardin à l’Ouest, a effectué sa première rentrée en septembre. Il propose tous les niveaux de maternelle (petite, moyenne et grande section) ainsi que des programmes “after-school” centrés sur la lecture, l’art et l’écriture.

L’inscription se fait sur le site de “L’atelier”.

Photo: L’atelier

Faut-il condamner le système français de retraite ?

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A l’heure où la France vit son psychodrame quasi-annuel sur la réforme (ou plutôt l’absence de réforme) des retraites, il est intéressant d’observer la perception du sujet par les Français de l’étranger.

Vu à des milliers de kilomètres, le système français semble à bout de souffle voire proche de la faillite. Les plus libéraux des anglo-saxons y voient de surcroit le paroxysme d’un système étatique, centralisé, bureaucratique … bref « socialiste », peu apte à répondre aux besoins des futurs retraités que seule la « capitalisation » pourrait permettre de gérer efficacement. Cette vision est pourtant très réductrice et fait la part belle aux idées reçues.

La retraite par répartition, si la France était en mesure d’apporter les réponses courageuses et nécessaires que requièrent les évolutions de notre environnement économique, de la démographie et de l’espérance de vie, offre énormément d’avantages : une épargne forcée pour tous, une décorrélation des marchés financiers et de ses soubresauts, un risque de contrepartie diminué, une touche de solidarité, une absence de rémunération des intermédiaires et gestionnaires qui enrichit beaucoup plus les banquiers que les futurs retraités…

Le système français de retraite verse les retraites parmi les plus élevées du monde occidental : 16% du PIB (record mondial), des retraités qui ont un revenu supérieur à celui des actifs et des retraites généreuses (contrairement à l’image véhiculée à dessein par les médias, distributeurs d’épargne et syndicats) qui peuvent monter jusqu’à 10 voire 12.000 euros par mois (pour la partie obligatoire uniquement !).

Un calcul simple montre que la retraite moyenne d’un Français s’élevant à 1.700 euros par mois, un couple dont les deux conjoints auraient travaillé disposerait d’une retraite d’un million d’euros sur la durée de leur retraite. Quel couple de français  au revenu moyen (au sens INSEE) serait il capable d’épargner une telle somme pour financer son train de vie pendant les 25 ans de la retraite, alors que le patrimoine moyen des français s’élève à 150.000 euros ?

On pointe ici l’une des limites importantes du « tout capitalisation » qui suppose que les futurs retraités aient une discipline d’épargne sans faille dès le début de leur carrière et une capacité à placer avec le meilleur ratio risque/rendement. Les crises des dix dernières années nous ont montré à quel point cela est improbable.

Certes les déficits prévus à moyen terme peuvent donner l’impression que le système ne pourra jamais survivre à ces sables mouvants dans lesquels il semble s’enfoncer un peu plus chaque année. Pourtant, force est de constater qu’une diminution des pensions à moyen terme de 10% permettrait de gagner 40 milliards d’euros par an, ou que le décalage à 65 ans de l’âge de la retraite ferait économiser 35 autres milliards annuels…

Impopulaire ? Certes, mais les efforts que la France a imposé au nom du rétablissement de leurs comptes publics aux pays du « Club Med » seront probablement demandés un jour à la France par ses créanciers. Et plus nos dirigeants attendront pour les imposer, plus ils seront douloureux.

Et c’est là le principal drame du système de retraite français : l’incapacité des politiques à prendre les décisions courageuses, connues de tous, qui permettraient de ré-équilibrer enfin les comptes et redonneraient la crédibilité et la confiance que les plus jeunes peuvent difficilement accorder. Michel Rocard avait dès 1991 soulevé les tendances de fond et les enjeux majeurs qui imposaient une rectification du cap. Il faut rendre hommage à la réforme Fillon de 2010 qui a osé briser le tabou de l’âge et porter l’âge minimum à 62 ans.

L’autre handicap majeur du système de retraite français tient à son triste record de rester le plus compliqué du monde avec ses 38 régimes qui co-existent, empilant les régimes de base, complémentaires, supplémentaires, facultatifs et optionnels… Cet empilement historique de chasses jalousement gardées, outre son opacité, le rend particulièrement couteux, peu efficace mais également peu convaincant.

Les études se succèdent (AXA, Accenture, Simul-retraite.fr…) pour confirmer que 4 Français sur 5 n’ont aucune idée de leur situation et de leurs droits en matière de retraite.

Il est donc logique que les Français sous estiment largement leurs droits et ne réalisent qu’arrivés à la retraite que celle-ci est supérieure à leurs attentes.

Les Français de l’étranger ont cette chance (apparente seulement pour beaucoup) de pouvoir, pendant la durée de leur expatriation, se soustraire à ce système perçu à tort comme le plus mauvais. Leur réaction est la même aux quatre coins du monde, ils sont avides d’informations sur le système et l’intérêt qu’ils auraient à cotiser, et dans plus de 99% des cas, repoussés par sa complexité, sa mauvaise réputation et l’impossibilité de mesurer les résultat de leur éventuelle adhésion, décident de s’en éloigner. Quelques années plus tard, dans la dernière ligne droite, beaucoup le regrettent amèrement.

Le système de retraite français gagne à être connu, compris, car il peut offrir des opportunités intéressantes aussi bien qu’il peut être cruel pour les expatriés.

Mesuré et comparé à l’aune de son efficacité et service rendu par rapport à d’autres systèmes, il reste tout à fait intéressant. Il ne reste plus qu’à espérer que nos dirigeants sauront gérer les enjeux comme ils le devraient, à savoir un sujet d’unité nationale, plutôt qu’un sujet de politique politicienne et un argument facile pour gagner des voix aux élections en laissant aux successeurs le loisir de prendre enfin les bonnes mais douloureuses décisions.

La France rayonne à Bryant Park

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La star du Taste of France s’appelle Zippy. Elle a deux ans et quatre pattes.

Depuis deux jours, des centaines de New-Yorkais défilent devant ce French Bulldog, placé sur un pupitre, pour recevoir un « Frenchie Kiss ». Les « awwwwwww » fusent de toute part quand le toutou en ruban tricolore se décide à lécher la pointe de compote pour bébé placée sur le doigt ou la joue des visiteurs. « Zippy embrasse bien », sourit l’hôtesse.

Dimanche après-midi. Le Taste of France se termine dans quelques heures, les exposants sont fatigués, mais les visiteurs continuent d’affluer à Bryant Park, transformé en petit village gaulois pour l’occasion. Associations, écoles, restaurants, entreprises de hi-tech et de beauté bordent les allées vertes du parc. Au stand de « French Will Never Forget », une association d’amitié franco-américaine, on n’arrête pas. Deux mille DVDs des cérémonies du souvenir organisées par l’association en juin 2007 à Omaha Beach et le 11 septembre 2011 Place du Trocadéro ont été donnés. «On a eu deux réactions anti-Français, mais la deuxième personne a changé d’avis après avoir discuté avec nous», souligne Patrick du Tertre, un des quatre fondateurs du groupe.

Le fameux manège du parc a vu pousser autour de lui des rangées de stands, une bulle réfrigérée contenant une Tour Eiffel en beurre de deux mètres de haut et même un espace pour apprendre le français. Sous une tente, un groupe d’enfants et de mamans a pris place autour de deux musiciens qui enchainent les chansons en français. «Les parents américains veulent exposer leurs enfants au français. Il y en a ici qui ne comprennent pas les paroles, mais qui restent quand même», glisse Brigitte Saint-Ouen, responsable des activités pour enfants.

Près de la tente l’Oréal, où l’on s’agglutine pour mettre la main sur des shampoings gratuits, l’équipe de Safran, une entreprise de hi-tech française qui travaille notamment avec le Département de la Défense américain, a sorti le grand jeu : un réacteur d’avion fabriqué en France et aux Etats-Unis. «C’est bien que les Américains se rendent compte que la France est plus que la mode, la cuisine et le parfum», estime Vincent, un Français de New York émerveillé (comme son enfant) par la machine. « Il faut quand même leur expliquer le lien avec la France», relativise Bernard Teychené, vice-président de Safran pour l’Amérique du Nord.

Le salon s’est déroulé sans encombres majeures, malgré quelques couacs à l’allumage. Certains stands n’étaient toujours pas finalisés samedi matin au moment de l’inauguration, marquée par le lâcher de la montgolfière placée au centre de la pelouse de Bryant Park. French Morning était présent sur place pour réaliser une série d’interviews, en direct, dont celle du chef Daniel Boulud et du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, venu participer à l’assemblée générale des Nations-Unies quelques jours plus tôt. Cent mille personnes étaient attendues sur les deux jours. “Il passe à Bryant Park environ 25.000 personnes dans un week-end normal. On a facilement fait trois voire quatre fois plus, souligne Paul Bensabat, président du Taste of France. C’est un carton à tous les niveaux“.

Dans le nord du parc flotte une odeur de cassoulet. Plusieurs chefs sont aux fourneaux pour faire découvrir aux curieux des plats régionaux. Elfie Majoie en a vu défiler du monde depuis son stand. Elle fait la promotion de la région Midi-Pyrénées.  « Les Américains nous connaissent, jure-t-elle. Et posent de nombreuses questions. Connaitre Albi, il fait le faire ! »

Sur la pelouse, dans la douceur de cette fin septembre, plusieurs dizaines de New-Yorkais ont pris place autour des tables vertes de Bryant Park pour écouter les cantatrices du Met Opera qui défilent sur la grande scène du « Taste ».

Jean-Pierre Heim, l’architecte qui a conçu la scénographie du salon, notamment sa montgolfière, se faufile entre les tables et les nappes de pique-nique pour gagner son impressionnante création, stabilisée par plusieurs longues cordes qui s’élancent vers la bordure de la pelouse. «Ça serait magnifique de voir  un drapeau américain et un drapeau français en montgolfière pour le prochain Taste of France», rêve-t-il. “Dans l’immédiat, on  va essayer de respirer un petit peu, et on avisera pour l’an prochain, indique M. Bensabat. On va commencer par se reposer, faire les comptes et organiser une reunion post mortem avec tout le monde“.

«Est-ce que j’irai en France ?», s’interroge Samantha, une New-Yorkaise allongée sur la pelouse, à l’ombre du ballon. « Oui, en un clin d’œil ».

Photos: Adrien Briand / French Morning

Carte verte: la loterie ouvre le 1er octobre

C’est le moment que bon nombre d’entre vous attendait. La loterie de la carte verte sera ouverte du 1er octobre  (midi heure de la Côte Est) au 2 novembre (midi heure de la Côte Est aussi).

Chaque année, le programme donne l’opportunité à 55.000 chanceux de décrocher le précieux sésame, synonyme de résidence permanente. La sélection se fait par tirage au sort. Seuls les citoyens de pays dont l’émigration vers les Etats-Unis est faible peuvent y participer. La France fait partie des chanceuses. Pour participer, il faut être titulaire d’un diplôme du secondaire ou avoir exercé pendant deux ans un travail nécessitant au moins deux ans de formation.

Le téléchargement des formulaires d’inscription est gratuit. Gare donc aux sites qui vous proposent un accès payant. Que les plus chanceux gagnent!

Credit: afp.com/Jim Watson

 

Touristes américains, la France wants you!

Qui a dit que les Français n’aimaient pas les touristes?
Lyon et la région Bourgogne ont envoyé des délégués au Taste of France pour se faire connaitre des New-Yorkais: Didier Martin préside du Comité régional du Tourisme de Bourgogne et Lionel Flasseur est directeur du programme ONLY LYON.
Anne-Laure Tuncer, directrice Etats-Unis d’Atout France, l’agence publique de promotion de la France, les a rejoint dans notre studio.

Vidéo: les Français dans la hi-tech

Les Français n’ont pas de pétrole, mais des idées. Les trois intervenants de notre table-ronde le prouvent.
Dans notre studio, pour parler haute-technologie:
– Peter Lengyel, PDG de la branche américaine de l’entreprise de hi-tech Safran, spécialisée dans l’aéronautique, la défense et la sécurité;
– Nicolas Serikoff, responsable chez Dassault 3D de “Paris 3D”, projet de reconstitution interactive de la capitale en 3D;
– Gilbert Reveillon, de Cityzen Sciences, créateur de vêtements “intelligents”

Christian Têtedoie: "La cuisine française n'est pas en déclin"

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La France a donné aux Etats-Unis le marquis de Lafayette, la Statue de la Liberté… et de grands chefs cuisiniers.

Venue à New York participer au Taste of France à Bryant Park, la star des fourneaux Christian Têtedoie (droite ci-dessus), propriétaire de cinq restaurants à Lyon, parle du rayonnement de la cuisine française dans le monde et de l’association de chefs qu’il préside, les Maîtres cuisiniers de France. A ses côtés, Jean-Louis Dumonet, chef de l’Union Club et délégué de l’association pour les Etats-Unis et le Canada.

Marc Levy: "Je suis tombé amoureux de New York"

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Entre deux séances de dédicaces au Taste of France de Bryant Park, Marc Levy a fait un arrêt au studio de French Morning.

L’auteur français le plus vendu dans le monde parle de sa vie new-yorkaise, mais aussi de la traduction de ses ouvrages et de la morosité qui plane actuellement sur la France.

Soirée franco-russe à Hollywood

Une soirée de variété russe et française. C’est ce que propose le Catalina Jazz Club, à Hollywood, le 29 octobre.

Lors de “Moulin russe”, Brel, Dassin, Macias, Kaas seront interprétés par une belle brochette d’artistes: Jean-Louis Darville, Max Cohen, Veronika LaTour, Julia et Jacob Kantor et Eugene Alper. Côté russe, les chansons d’Alexander Rosenbaum et Andrey Makarevich sont notamment au programme.

Le spectacle commence à 20h. Ouverture des portes à 19h.

Photo : Tuchkov Yuri/ddp images

Un brunch de bienvenue à Dallas

Dallas Accueil fait sa rentrée. Pour marquer l’occasion, l’association d’aide aux francophones s’installant dans la ville organise un brunch le 29 septembre à l’Intercontinental Hotel.
Dallas Accueil s’adresse aux Français et autres francophones fraichement arrivés. Tous les mois, l’association organise des  activités culturelles, touristiques, manuelles, sportives, culinaires et ludiques pour tisser un réseau entre les nouveaux et les anciens Français de Dallas.
Photo : fc80 / wikipedia.fr

French Morning en direct du Taste of France

Pour le Taste of France 2013, votre site préféré déploie les gros moyens.

French Morning aura un stand, le numéro 14-20, côté 40e rue. En plus d’être accueillis par la souriante équipe de French Morning, les visiteurs y découvriront « French Morning English », la version anglaise de French Morning qui sera lancée à l’occasion du Taste of France. Vous aurez la possibilité de vous inscrire à nos newsletters, française et anglaise, pour suivre toute l’actu franco-américaine dans la langue de votre choix. Un i-pad mini sera aussi à gagner.

Dès 11h30, nous donnerons le coup d’envoi d’une série d’émissions retransmises en direct sur French Morning New York. De 11h30 à 12h30, le “Grand Direct” s’ouvrira avec Laurent Fabius, invité spécial de cette émission, puis accueillera les organisateurs du Taste of France et plusieurs personnalités. De 14h à 17h, retrouvez nous toutes les heures pour des entretiens thématiques (culture, gastronomie, business, tourisme) de quinze minutes avec des acteurs des relations franco-américaines. L’écrivain Marc Levy, auteur français le plus vendu à l’étranger, ouvrira cette série animée par le journaliste Emmanuel Saint-Martin, fondateur de French Morning.

On vous attend samedi et dimanche!

 

EFBA se met à l'histoire-géo en français

Depuis 2009, EFBA (Education française de la Bay Area) propose des cours de français aux francophones et anglophones. A partir du 4 octobre, elle proposera également des cours d’histoire-géographie en français.

L’association lance ce projet-pilote pour les enfants désireux de se former à l’histoire de France et de l’Europe dans la langue de Molière. “Notre volonté est de maintenir la culture européenne des élèves coupés de leurs racines“, déclare Brigitte Mainguet, chargée du marketing au sein de l’association.

Les cours seront dispensés à la Kensington Hilltop Elementary School, près de Berkeley, par Sylvie Vaillant, agrégée d’histoire et directrice pédagogique d’EFBA. Ils proposeront des thèmes transverses, partant des connaissances acquises dans le programme californien pour explorer l’histoire et la géographie françaises et européennes.

A raison d’une heure et demie par semaine, les thèmes seront abordés au travers de textes, cartes/croquis, images ou vidéos. “Ces connaissances serviront aux élèves francophones qui poursuivront leurs études en Europe.

Les cours s’adressent aux élèves francophones -ou anglophones avec un niveau B1 au DELF- de 4th, 5th et 6th Grade. “Au cas où nos cours rencontreraient le succès escompté, ajoute Brigitte Mainguet, nous envisagerons de les ouvrir dans d’autres écoles de la Baie.

Photo : Channel Partners/ddp images