(Article partenaire) Coutot-Roehrig est le plus gros cabinet de généalogistes successoraux en Europe, avec quelque 250 collaborateurs et 37 succursales en France et à l’étranger. Stéphane Pantanacce, directeur exécutif de Coutot-Roehrig International, nous explique pourquoi l’entreprise, plus que centenaire, a décidé de se lancer aux Etats-Unis.
Vous arrivez aux Etats-Unis. Pourquoi?
Chaque année en France meurent quelque 570 000 personnes, environ 3% de ces décès posent des problèmes de successions aux notaires qui font appel à l’ expertise des généalogistes. Si nous rapportons ces chiffres aux USA, où il meurt chaque année un peu plus de 2.5 millions de personnes, on peut imaginer que la tâche des généalogistes est immense.
sont éloignés du code civil français, il n’en reste pas moins que Coutot-Roehrig International (CRI) en tant que leader du marché doit pouvoir trouver sa place sur le continent américain.
L’histoire de Coutot Roehrig aux Etats-Unis ne date pourtant pas d’aujourd’hui…
CRI souhaite renouer avec une tradition ancienne, qui a débuté fin XIXè et début du XXè. En effet, à cette époque c’est la deuxième vague d’immigration européenne et ses 14 millions de migrants en 20 ans, qui a motivé notre présence sur le continent américain. En particulier celle des Italiens et de Français et cela a généré une activité non négligeable, dans ces années là.
En 1910 ce qui n’était encore que l’ « Etude Amédée Coutot » avait déjà son adresse à New York au 26 et 32 Liberty Street.
Puis dans les années 1920, (sous l’impulsion de son fils Maurice Coutot) en plus de New-York nous étions représentés sur Chicago et San Francisco.
Après guerre, nous avons nettement recentré notre activité sur l’Europe, nous avons eu une forte croissance locale à partir de 1980. Coutot-Roehrig est devenu peu à peu le leader en France et en Europe dés lors nous ne pouvions pas rester en dehors du marché US.
Qui sont les francophones susceptibles d’être intéressés ?
Je dirai que tous les francophones peuvent être intéressés, tout d’abord en tant qu’héritiers: il faut signaler que plusieurs centaines d’ayants-droits sont retrouvés chaque année par nos soins aux USA pour des successions ouvertes en France.
Mais tous les francophones, particuliers, professionnels du droit, employés d’administrations consulaires peuvent aussi être à l’origine de dossiers et faire appel directement à Coutot-Roehrig International. Les échanges au XXI siècle se sont multipliés entre l’Europe, la France en particulier, et les USA, un dollar attractif, une promesse d’Eldorado, puis la crise a amplifié le phénomène pour ceux qui ont tenté leur chance ici, une promesse d’Eldorado, la crise a amplifié le phénomène pour ceux qui tentent leur chance ici. Rien que sur Miami 3000 Français tentent l’expatriation chaque année avec plus ou moins de réussite ou de difficulté.
Les conséquences au niveau patrimonial sont inévitables. La rencontre entre le droit Latin et la Common Law se fait ressentir de plus en plus , avec l’éclatement des familles (divorce, remariage, mariage entre multinationaux, naissances hors mariage 50% en France, 40% aux USA, etc.).
Les problèmes de successions sont mondiaux et l’expertise de Coutot-Roehrig International peut apporter des solutions globales.
Quel avantage représentez-vous par rapport aux généalogistes locaux?
Coutot-Roehrig est une firme internationale, elle est la seule au monde à pouvoir appréhender des problèmes de successions et de recherche d’héritiers sur les cinq continents, avec un savoir faire élargi en permanence.
C’est la seule firme qui depuis 1894 peut répondre à une multiplicité de problème (successions internationales, rapatriements de fonds , optimisation fiscale, recherche et connaissance du patrimoine).
Ce qui nous différencie des confrères américains, avec qui nous travaillons, c’est que nous ne sommes pas seulement des généalogistes mais aussi des professionnels du droit et, pour ce qui concerne CRI, du droit International privé et des conflits de lois lors des règlement de succession.
Grâce à nos ressources, humaines et financières, nous apportons la sécurité juridique, car les dossiers sont traités exclusivement par des collaborateurs de Coutot-Roehrig.
Enfin nos bases de données (1milliards d’images numérisées) nous permettent de réduire considérablement les délais de traitement des dossiers.
Coutot-Roehrig International: remonter le temps, éclairer l'avenir
Escapade à Key Biscayne, entre Scarface et kayaking
Comme son nom l’indique, Key Biscayne est une île, à ne pas confondre pourtant avec les Keys au sud de Miami. On rejoint “KB”, comme l’arborent fièrement ses habitants sur leurs voitures, en empruntant la Rickenbacker Causeway (du nom du Capitaine Eric Rickenbacker, héros volant de la Première Guerre Mondiale), à péage ($1.75), juste à la sortie sud de Brickell.
Roulant au pas sur 6-7 miles, on traverse d’abord une première île – Virginia Key, puis on rejoint le ‘village’, la zone résidentielle huppée de “KB” et ses luxueux condos et résidences de millionnaires, pour familles aisées souvent d’origine latine. Référence insolite : la résidence d’Al Pacino dans “Scarface” se trouve à Key Biscayne, au 485 W Matheson Drive.
Idéal pour une journée en famille, en voiture ou à vélo par les pistes cyclables qui parcourent l’île. Ou en voiturette de golf ! Oui, elles sont devenues le moyen de déplacement le plus prisé des insulaires ; les enfants pouvant les conduire dès 14 ans. Une bouffée d’oxygène et de calme au cœur de Miami.
Premier arrêt, les sports nautiques
Juste après le péage, allez rendre visite à Ovidio (originaire d’Uruguay) à Sailboards Miami, experts en planche à voile depuis une vingtaine d’années. Kayak et paddleboards seront aussi à votre disposition, avec ou sans instructeurs. Débutants et enfants bienvenus. Sa définition de KB : « Se relaxer, des belles plages, des gens sympas, pas de pression, … ». www.sailboardsmiami.com – Rickenbacker Causeway – (305) 361-7245 – [email protected]. Du jeudi / vendredi (selon la saison) au mardi, 10h-18h
À l’entrée de Virginia Key, autre option chez Miami Catamarans, tenu par une famille française originaire de Cannes. Leur spécialité : les catamarans évidemment, mais aussi les kayaks, paddleboards, et encore davantage d’options (location de bateaux, party boats, …) sur leur site de Coconut Grove. Eve, installée à Miami depuis une dizaine d’années, plante le décor : « Nous sommes sur un plan d’eau extraordinaire, idéal pour ces activités, un cadre magnifique et calme ». miamicatamarans.com – 3300 Rickenbacker Causeway – (305) 345-4104 – [email protected] – Tous les jours, 10AM-sunset
Deuxième arrêt, Miami Seaquarium
A l’extrémité sud de Virginia Key, se trouve le Miami Seaquarium. Certes petit par rapport à Sea World (Orlando), ce parc d’attractions reste une valeur sûre, surtout en famille. Des spectacles avec des dauphins, des otaries, un orque (Lolita) y ont lieu. Et il est possible de nager avec eux. Enfin, petite référence historique, Flipper y vit toujours. Il est en pleine forme !
En passant, sur la route…
Arrêtez-vous chez Captain Jimmy, à la Crandon Park Marina, au retour peut-être, pour acheter du poisson frais, directement débarqué du bateau, à des prix défiant toute concurrence. Les poissonniers sont présents tous les jours, jusqu’à environ 16h, mais on peut appeler avant pour connaître horaires et prises du jour. Et pourquoi pas une pêche au gros ? (305) 361-9318 – [email protected]
Pour faire quelques autres emplettes en évitant Winn Dixie, rendez-vous au Golden Hog (91 Harbor Drive), épicerie fine et deli, qui propose des dégustations de vins le vendredi soir. Ou au Farmer’s Market, le samedi (9AM-2PM), au niveau de la Community Church, avec fruits, légumes, viande, d’origine locale ou exotique, souvent “bio”, toujours frais.
Vous noterez aussi, juste avant d’arriver au village, le Crandon Park Tennis Center. Si l’envie vous prend d’échanger quelques balles jaunes sur le site du Miami Open…
Un peu de plage ?
Pour une expérience de sable fin loin de l’exubérance de Miami Beach, vous pourrez poser votre serviette quasiment tout le long de la partie Est de l’île, depuis Crandon Park Beach (plage surveillée, parking immense), jusqu’au Bills Baggs Cape Florida State Park et son phare à l’extrémité sud (8$ par voiture ou 2$ par vélo / piéton). Les plages sont très prisées par les familles qui viennent y passer la journée, voire la soirée, profiter du soleil, de l’eau, en musique et avec barbecues… Attention: les poubelles attirent les ratons-laveurs en fin de journée !
Et pour se restaurer…
Quelques recommandations. 100% Natural à l’entrée du village (180 Crandon Blvd), petit resto mexicain avec un potentiel créatif sans égal pour les jus de fruits (le Sajil : aloe vera, cactus, épinard, miel, pamplemousse et persil). Vous ne saurez passer à côté du Boater’s Grill (dans le parc Bill Baggs, au No Name Harbour), pour un jumbo snapper, un grouper frit ou un homard, aux côtés des iguanes qui y ont pris leurs quartiers, et au milieu des chanceux qui viennent se faire servir directement sur leur bateau (ou s’y faire griller leur propre prise) ; et avec un peu de chance, vous pourrez peut-être y croiser des dauphins !
Plutôt en soirée, le charme italien du Cioppino au très luxueux Ritz-Carlton (455 Grand Bay Dr), ou l’incontournable péruvien Gran Inka (606 Crandon Blvd), pour les amateurs de ceviche, sangre de tigre et pisco sour.
Enfin, déjà nostalgiques, faites donc une dernière pause, juste avant de repasser le péage, au Rusty Pelican (3201 Rickenbacker Causeway) ; au-delà de la qualité de la prestation, la vue sur Brickell vaut le coup. Miami by night, est à couper le souffle.
Un mois de films français (ou presque) à Fort Lauderdale
Fort Lauderdale se prépare à connaitre un mois de films français.
Le festival de cinéma “The Tournées” prend ses quartiers à la Nova Southeastern University du 13 octobre au 10 novembre avec une programmation éclectique. “Amour”, le film poignant de l’Autrichien Michael Haneke avec Jean-Louis Trintignant, Emmanuelle Riva et Isabelle Huppert, couronné d’une Palme d’Or à Cannes en 2012, ouvrira le festival. « Les Adieux à la Reine », de Benoit Jacquot, sera montré le 20 octobre. Il raconte la relation entre Marie-Antoinette et l’une de ses lectrices. Le 27, ce sera au tour du film canadien “Monsieur Lazhar”, et le 3 novembre de « De Rouille et d’os », de Jacques Audiard avec Marion Cotillard. “Le Chat du Rabbin”, l’excellent dessin-animé d’Antoine Delesvaux et Joann Sfar refermera les festivités le 10 novembre.
Toutes les projections ont lieu à 13h et sont gratuites.
Los Angeles accueille Lou Doillon la chanteuse
La chanteuse et actrice Lou Doillon donnera un concert le dimanche 11 octobre au El Rey Theater dans le cadre du festival Ooh La La!
Fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon, Lou est une véritable touche-à-tout, à la fois mannequine, ancienne égérie de Givenchy, comédienne et musicienne.
Son premier album “Places” fut bien accueilli par la critique, notamment Télérama et les Inrocks. Son style qualifié de “volontaire mais vulnérable” se rapproche du “lo-fi” (low-fidelity) apparu à la fin des années 1980 aux Etats-Unis avec un son volontairement « sale », opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires.
Crédit: Abaca
Amitié-Expo fête son 20e anniversaire
L’Art comme réponse à la souffrance dans le monde. Tel pourrait être le slogan d’Amitié-Expo, une exposition organisée chaque automne à Los Angeles, par l’association française Los Angeles Accueil, au profit de Médecins Sans Frontières.
Cette initiative de solidarité, qui a lieu les 5 et 6 octobre à la résidence de France, fête cette année son 20e anniversaire. Sa fondatrice, Michèle Cassidy s’en souvient encore comme si c’était hier. «Los Angeles Accueil venait tout juste d’être créé (ndlr : l’association a fêté ses 20 ans l’année dernière). Nous recherchions des fonds pour aider l’association à démarrer. A cette époque, j’étais très impliquée dans l’organisation d’expositions américaines et j’avais également remarqué que L.A Accueil comptait pas mal d’artistes. J’ai donc eu l’idée de lancer notre propre exposition d’art : Amitié-Expo». Au bout de trois ans, le budget de l’association française se stabilise. Les fonds caritatifs perçus sont alors reversés intégralement à Médecins Sans Frontières.
22 artistes francophones à la résidence de France
Amitié-Expo a démarré avec neuf exposants. Ce week-end, ils seront 22 artistes à présenter leurs toiles dans le jardin de la résidence de France du consul de Los Angeles, Axel Cruau. « Nous exigeons que les artistes qui participent parlent le français: depuis les débuts d’Amitié-Expo, nous avons eu, entre autre, des personnes de nationalité suisse, belge, canadienne, égyptienne, argentine… Cette année, nous avons même une artiste chilienne, la femme de l’ancien vice-consul du Chili à L.A», raconte Michèle Cassidy.
Pour chaque œuvre vendue, les artistes reversent 25 à 30% à Médecins Sans Frontières. Il y aura également un buffet, un stand de crêpes, une tombola tirée dimanche à 16h30 et une vente aux enchères silencieuse: la totalité de ces recettes sera reversée à MSF. Lors de la vente aux enchères, les participants pourront, entre autre, gagner une semaine de séances de cinéma pour deux au festival français COLCOA (City of Lights/City of Angels), à Hollywood. Simone Lintilhac viendra par ailleurs dédicacer son livre “Aging well” (“bien vieillir”), un livre de conseils pour rester jeune et en bonne santé. Des musiciens et des chanteurs animeront également l’événement et une table d’art et de jeux occupera les enfants.
« Je suis extrêmement fière du chemin parcouru depuis 20 ans par Amitié-Expo et d’avoir fait partie de l’aventure depuis le début. C’est magnifique et tellement important de pouvoir, à travers l’art, aider le monde qui souffre », conclut Michèle Cassidy.
La résidence de France devrait accueillir quelques 1.200 personnes tout le week-end et espère récolter plusieurs milliers de dollars pour Médecins sans Frontières.
Des "fleurs de la fraternité" poussent à New York
“Puis-je vous donner une rose?”. Mardi en début d’après-midi, devant l’entrée de l’imposante Holy Family Church à quelques encablures de l’ONU, trois individus interpellent les passants. A leurs pieds, un carton rempli de roses rouges et blanches.
Ces employés de Faircom New York, une agence de marketing pour non-profits, représentent les Petits frères des pauvres. L’association française est actuellement engagée dans sa première campagne de levée de fonds aux Etats-Unis pour soutenir ses neufs chapitres américains. En ce 1er octobre, journée mondiale des personnes âgées, ils participent à l’opération “Les Fleurs de la Fraternité”. Le principe: celui qui accepte la rose doit la donner à une personne âgée isolée. La campagne existe depuis cinq ans en France, mais traverse pour la première fois l’Atlantique. “On fait de la sensibilisation, souligne Ségolène Xavier, responsable de projet à Faircom. Le chapitre de Cincinnati distribuait des broches. On tenait à descendre dans la rue avec des fleurs“.
Le lieu de distribution n’a pas été choisi au hasard: la Holy Family Church accueillait mardi après-midi sa traditionnelle messe francophone. Des roses seront distribuées mardi soir devant le Flatiron ainsi qu’au restaurant Cognac de l’Upper East Side. Cinq cent roses ont été commandées pour cette opération. En parallèle, des roses virtuelles ont été mises en circulation sur Facebook.
“C’est important de montrer aux personnes âgées que leurs frères et sœurs ne les oublient pas”, glisse Zina Marie, repartie de l’église avec une rose rouge. “Je ne sais pas à qui je vais la donner. Sans doute à un inconnu“.
Pour Mme Xavier et ses acolytes, faire connaitre l’association auprès des New-Yorkais nourrit un autre projet: lancer un chapitre des Petits frères des pauvres à New York. “Les associations existantes sont là pour apporter de la compagnie aux personnes âgées, indique-t-elle, mais pas pour répondre aux problèmes médicaux et financiers des personnes isolées (…) New York serait un chapitre important.” A bon entendeur.
Le Guide Michelin fidèle à Daniel, et aux autres
Le Guide Michelin a rendu public la sélection de son édition new-yorkaise 2014. Les 3 étoiles ne changent pas.
Le verdict du Bibendum sur Daniel était parmi les plus attendus, depuis que le New York Times avait osé enlever une étoile au vénérable restaurant de Daniel Boulud. Le plus Lyonnais des New Yorkais confiait à French Morning le week end dernier que “rien n’avait changé chez Daniel et que nous ferons tout pour le prouver”. Le Guide Michelin semble d’accord, puisqu’il lui accorde de nouveau trois étoiles.
Dans sa critique du New York Times, Pete Wells reprochait notamment aux équipe de Daniel Boulud de lui avoir accordé un traitement de faveur, en tant que critique. “C’est un problème que nous n’avons pas, assure Michael Ellis, directeur international des Guides Michelin. Tous nos inspecteurs sont anonymes et appliquent les mêmes règles depuis cent ans”.
L’édition 2014 se distingue en tout cas par son conservatisme: les sept restaurants 3 étoiles sont tous les mêmes qu’en 2013 (et en 2012): outre Daniel, Chef’s Table at Brooklyn Fare, Eleven Madison Park, Jean-Georges, Le Bernardin, Masa, Per Se.
Les deux étoiles ne comptent qu’un seul nouveau venu: Jungsik, à Tribeca. “Le chef, Jungsik Yim est le parfait représentant d’une nouvelle génération de chefs, qui offrent une cuisine très personnelle, mélangeant sa senbilité coréenne, sa formation européenne (en Espagne) et la modernité new-yorkaise.
Côté une étoile, neuf nouveaux font leur apparition: l’Aska, à Williamsburg, le Babbo, le Carbone, le Caviar Russe, l’Ichimura, Le Restaurant, le Lincoln, le Musket Room et le Telepan.
Au total, le Michelin New York 2014 inclut 930 restaurants, représentants 61 types de cuisines, dont 67 étoilés.
Houston fête le Beaujolais
N’attendez pas la dernière minute. Les inscriptions pour la “Soirée Beaujolais” de la chambre franco-américaine de commerce de Houston sont ouvertes.
La soirée aura lieu le 21 novembre au J.W Marriott et se présente comme “le plus grand festival de vin et de nourriture” de la ville. Plus de 1.000 invités sont attendus à la manifestation, qui proposera notamment le fameux “Beaujolais Nouveau”, révélé le troisième vendredi de novembre.
La “Soirée Beaujolais” est devenu un rendez-vous incontournable pour la communauté française de Houston. Elle fête ses 30 ans cette année.
Gad Elmaleh en anglais à New York
Il n’en faisait pas mystère: Gad Elmaleh rêvait de se lancer en anglais sur la scène de la “stand up comedy” new-yorkaise. Après une première le 16 septembre dernier au Gotham Comedy Club, il revient ce mardi 1er octobre dans le Village.
Il l’avait dit sur la scène du City Winery le mois dernier: “Je continue d’avancer sur mon projet de stand up en anglais, avec l’aide d’amis comédiens américains”. Le projet était plus avancé qu’il ne voulait bien l’admettre. Il jouera ce soir sa deuxième représentation en anglais (à 10:15 pm) sur la scène du Comedy Cellar.
Celui que les Américains appellent “le Seinfeld français” a notamment bénéficié des conseils de Jerry Seinfeld lui-même, ou encore de Dan Naturman, habitués du format “Comedy club”. Le Comedy Cellar est un des hauts lieux du genre à New York. Une petite salle, la plupart du temps bondée, qui va changer Gad Elmaleh de l’Olympia et autres Zeniths qu’il remplit en France.
Du 3 au 7 octobre il sera aussi au City Winery, en français cette fois. Le spectacle est sold out.
En France, on travaille mais pas trop
Revue de presse. Décidément, la fermeture obligée du Sephora Champs Élysée à 21h (au lieu de minuit) émeut. Jusque dans la presse américaine.
Ce magasin qui attire autant de visiteurs que la Tour Eiffel – six millions par an – devait une grande partie de son succès à son ouverture nocturne : il était l’un des seuls magasins des Champs ouverts jusqu’à minuit. Mais c’était avant que la cour d’appel de Paris ne décide de raccourcir ses horaires de trois petites heures pour faire respecter la loi. La décision laisse le Wall Street Journal circonspect. Le journal se demande comment un pays avec 11% de chômage peut obliger ses magasins à fermer. “Sephora a averti qu’elle pourrait supprimer 45 emplois si elle fermait plus tôt. Le magasin des Champs-Élysées fait environ 20% de son activité après 21 heures et 58 membres du personnel travaillent en fin de soirée, a indiqué la compagnie.”
La France des entrepreneurs
Ce n’est pas avec ce genre de décision que l’on encourage les entrepreneurs. Et pourtant, miracle ! Il n’y a jamais eu autant de création d’entreprises dans l’Hexagone comme le souligne le “pure player” Quartz. Proportionnellement, la France créerait plus d’entreprises que les Etats-Unis. Mais il faut nuancer. “Est-ce vraiment une révolution entrepreneuriale française? En quelque sorte. Les critiques pourraient souligner qu’une grande partie des auto-entreprises existent surtout sur le papier. Un rapport de l’Institut national des statistiques et des études économiques françaises a constaté que sur les 328.000 auto-entrepreneurs nouvellement inscrits depuis 2009, seule la moitié est encore opérationnelle.” Quartz ajoute : « L’auto-entreprenariat n’est pas la solution aux problèmes du travail en France. Mais au moins, le changement a peut-être suscité un sursaut d’intérêt pour la gestion de petites entreprises. Les entrepreneurs ont résisté aux efforts déployés par l’actuel gouvernement, qui réduit les exonérations fiscales. Dans la mesure où il y a un fort rejet à l’égard des affaires, en France, c’est une bonne chose. »
Hollande vs Merkel
Pendant ce temps-là, la popularité de François Hollande continue de descendre. Le New York Times dresse le portrait croisé du locataire de l’Elysée et de la chancelière allemande. Celui-ci est peu flatteur. Alors que M. Hollande s’enfonce, Angela Merkel vient en effet de rater de peu la première majorité absolue au Bundestag depuis 1957.
Sous la plume de Steven Erlanger, la France passe pour le mauvais élève du couple franco-allemand. «A la différence de Mme Merkel, M. Hollande est loin de pouvoir se targuer d’une économie forte. Même si celle-ci est la deuxième plus importante d’Europe, elle est plombée par un secteur public coûteux et important, et un électorat qui ne veut pas du genre de changement que les économistes libéraux présentent comme nécessaires».
Credit: ccp-luxury
Le quatuor Hermès enchante New York
Le quatuor Hermès, groupe de musique classique qui monte, sera en concert le 16 octobre au Carnegie Hall.
Cette formation, qui n’a aucun lien avec la maison parisienne, est issue du Conservatoire national supérieur de musique de Lyon. Après avoir gagné de nombreux prix en France, les quatre musiciens (Omer Bouchez et Elise Liu au violon, Yung-Hsin Chang à l’alto et Anthony Kondo au violoncelle) tentent leur chance au programme de jeunes talents “Young Concert Artists” de New York. Ils sont retenus parmi plus de 300 candidats.
Depuis cette consécration, ils ont enregistré un album reprenant les meilleures compositions de Beethoven et d’Haydn. Au Carnegie, ils joueront du Debussy, Schubert, Verdi et Dutilleux.
Effectifs de police: les Etats-Unis plus forts que la France
Les Etats-Unis ont la réputation d’être une société plus “fliquée” que la France. Les chiffres le confirment.
Selon Interpol, la France comptait en 2012 quelque 220.000 officiers de police sur l’ensemble du territoire. Soit un policier pour 356 personnes. Aux Etats-Unis, les chiffres provenant du Bureau du Travail américain évoquent un total de 794.300 policiers en 2010, soit un policier pour 256 habitants.
Aux Etats-Unis, Washington, DC a le meilleur ratio policiers/population. La capitale fédérale compte 65,6 officiers de police pour 10.000 habitants, loin devant Newark (46,7/10.000) et Chicago (44,2/10.000). Les chiffres datent de 2010 et proviennent du FBI. En France, c’est Marseille qui détenait en 2011 le record de policiers par habitant, avec un fonctionnaire de police pour 305 habitants.
Credit: Michael Bunel/NurPhoto/Sipa USA