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Lou Doillon à l'affiche de Ooh la LA! New York

Après Los Angeles et San Francisco, la chanteuse et actrice Lou Doillon se devait de passer à New York. Elle donne rendez-vous à ses fans le 16 octobre pour un concert au Highline Ballroom dans le cadre de l’édition new-yorkaise du festival Ooh la LA!

Fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon, Lou est une véritable touche-à-tout, à la fois mannequine, ancienne égérie de Givenchy, comédienne et musicienne. Son premier album “Places” fut bien accueilli par la critique, notamment Télérama et les Inrocks. Son style qualifié de “volontaire mais vulnérable” se rapproche du “lo-fi” (low-fidelity) apparu à la fin des années 1980 aux Etats-Unis avec un son volontairement « sale », opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires.

D’autres artistes seront présents sur la scène du Highline Ballroom: le groupe de “dream pop” issu de Williamsburg « Au-revoir Simone », le roi de l’électro-pop berlinoise Thomas Azier, et le trio “Selebrities”. Présent dans plusieurs villes dans le monde, Ooh la LA! a pour ambition de mettre en avant la musique française moderne.

Photo: Abaca

La sensation Woodkid à San Francisco

Yoann Lemoine alias « Woodkid », réalisateur prodige de clips, découvrira le Regency Ballroom comme musicien le 24 octobre.

Moby, Katty Perry, Drake, Rihanna, et Lana Del Rey sont passés devant la caméra du plus grand “clippeur” français du moment. Mais cela ne lui suffisait pas. Il y a six ans, il a voulu passer de l’autre côté en devenant chanteur. Son style ? Un mélange de musique classique futuriste et de pop virile. En parallèle de son travail de clippeur, il multiplie les dates en France et à l’étranger, au Festival de Montreux notamment, au Grand Rex, la Tour Eiffel et même l’Olympia comme invité surprise.

Bien accueilli par la critique, son premier EP « IRON » avait enflammé la toile en 2011. En février, il est monté d’un cran en lançant son premier album, « The Golden Age », contenant « IRON » et son autre hit « Run Boy Run ». N’en déplaise aux Français : il y a des touche-à-tout de génie !

Photo: Abaca

Dangereuse "Valls" avec Marine

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Revue de presse. La France vire-t-elle à l’extrême droite ? C’est la question que l’on pourrait se poser en lisant la presse américaine. Celle-ci revient sur la percée du Front National, qui s’est hissé dimanche en tête du premier tour de la cantonale à Brignoles, et le traitement de la question “Rom” par Manuel Valls.

Le Pen, Valls et les Roms

Les municipales, c’est pour mars 2014, autant dire demain. Et la montée de Marine le Pen dans les sondages ne passe pas inaperçue. Le Minnpost, journal du Minnesota, se penche sur ce phénomène en expliquant qu’il représente un casse-tête pour l’UMP.  “Avec la cote de popularité du président socialiste François Hollande au plus bas, on pourrait penser que principal groupe d’opposition en France trouverait des raisons d’être joyeux“. Mais à la manière du parti républicain, qui peine à concilier ses membres modérés et extrémistes, le parti de MM Copé et Fillon est « divisé entre ceux qui espèrent reconquérir les nationalistes et les anti-immigration, et les modérés qui cherchent à reprendre le contrôle du centre-droit ». Du pain béni pour les frontistes, qui misent sur le “ras le bol” des électeurs “tout en essayant d’être séduisants“. L’UMP n’est pas isolée en Europe. « La question de faire alliance avec des formations extrémistes a hanté d’autres partis conservateurs européens », comme en Autriche, note le journal. En France, la lutte contre le Front national prend la tournure de chasse aux Roms, si l’on en croit le Minnpost. « Des hommes politiques traditionnels, inquiets de perdre leur mairie face au Front national, ont redoublé les appels ces dernières semaines pour expulser les migrants roms ».

Alors que se tenait la première « Rom Pride » à Paris, Fox News revient justement sur ce débat houleux en se faisant l’écho des critiques dont a fait l’objet Manuel Valls. Le ministre de l’Intérieur, favorable à l’expulsion des Roms habitant dans des campements illégaux, a déclaré que “la plupart des Roms ne s’intègreront jamais en France et devraient être renvoyés à leur pays d’origine”, explique la Fox. Trois ministres ont critiqué publiquement leur collègue. Une sénatrice verte citée dans l’article affirme que ces propos «  rappellent les heures les plus sombres de l’histoire de France ». Mais l’article précise que les Français et le ministre sont d’accord. “Un sondage publié le week-end a révélé que plus de 77% des Français estiment que les Roms devraient être “livrés à la frontière.” Mieux, son positionnement a “renforcé Valls dans son statut de ministre préféré du gouvernement de François Hollande”.

Au revoir Marc Jacobs

Après 15 ans de carrière chez Louis Vuitton, l’Américain Marc Jacobs quitte le groupe pour se consacrer à sa propre marque. Le New York Times dresse un portrait de ce prodige de la “Fashion business“, qui a réussi en France. C’est Bernard Arnault, le patron de LVMH, qui en parle le mieux : “Quand nous avons commencé ensemble, Marc Jacobs était une petite affaire d’environ 20 millions de dollars. Maintenant, la totalité du chiffre d’affaires est proche du milliard de dollar. Il y a eu une croissance énorme “.

Son arrivée chez Vuitton avait surpris, mais force est de constater qu’il a déridé cette veille maison française. Marc Jacobs retrouve donc New York, où sa compagnie est établie, mais Paris lui manquera sans doute, comprend-on en lisant le Times. « Son show d’adieu comportait une salopette avec un graffiti lisant “J’aime Paris”, raconte le journal. Et de citer le créateur : « C’était une ode à Paris et toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé ».

« Taxi » à Brooklyn

Samy Naceri et sa fidèle Peugeot à Brooklyn ? Presque. Toujours dans le  New York Times, on apprend que la série « Taxi Brooklyn », inspirée du film culte de Luc Besson est actuellement en tournage… à Brooklyn.   « Brooklyn est le visage de New York maintenant», a déclaré au journal Gaëtan Rousseau,  producteur de la série. Le quotidien ne manque pas de rappeler l’image de marque de Brooklyn et note que l’équipe du film a préféré le borough new-yorkais à Toronto. « Pour M. Rousseau et les producteurs du show, Brooklyn est devenu un argument de vente », souligne le journal.  “Taxi Brooklyn”, première sitcom étrangère à bénéficier d’une aide de l’Etat de New York,  raconte l’histoire d’une détective  devenue la risée de son quartier de Brooklyn parce qu’elle conduit mal. Elle dépend alors d’un chauffeur de taxi surpuissant. Avec 35 millions de dollars de budget, la série se donne les moyens. Il ne manque plus que l’OM pour y croire.

À Brooklyn, du français pour bébé

Après les adultes, les bouts d’chou! Le centre de langue Coucou Brooklyn vient de lancer des cours de francais pour bébé.

Léa et Marianne Perret, les deux cousines à l’origine de ce centre ouvert il y a deux mois, y croient dur comme fer. Depuis le 2 octobre, Coucou Brooklyn accueille des enfants âgés de 1 à 2 ans pour des cours de 45 minutes. Au programme : musique, dessin, jeux, arts plastiques. Le tout en français et sous les yeux des parents ou des nourrices. “Cet âge est propice pour développer l’oreille des enfants, souligne Léa Perret. On n’a pas l’intention de faire des cours de grammaire.

Ce n’est pas la première fois que les parents brooklynites peuvent inscrire bébé au cours de français. L’an dernier, une ancienne enseignante de Crown Heights lançait “Baby French”, une classe pour nourrissons. Le FIAF à Manhattan propose aussi de tels cours dans le cadre de son programme “A Petits Pas”, pour les enfants de 1 à 5 ans.

Une idée saugrenue? “Non” pour plusieurs spécialistes du bilinguisme. Une récente étude du CNRS et de l’Université de British Columbia indique par exemple que les nourrissons sont capables, dès sept mois, de distinguer deux langues aux structures gramaticales très différentes en se basant sur la hauteur et la durée des sons.

Pour commencer, le groupe de Coucou Brooklyn ne comptera pas plus de huit bébés et sera animé par une enseignante franco-américaine. A la mi-septembre, seules deux petites places étaient disponibles. “Avec les couples mixtes qui habitent ici, nous avons beaucoup de bébés franco-américains“, précisent les fondatrices du centre.

Sciences po: nouveau directeur, même rêve américain

Richard Descoings admirait les Etats-Unis sans y avoir étudié. Ce n’est pas le cas de son successeur, Frédéric Mion.

Le nouveau directeur de Sciences po a effectué un séjour d’études d’un an à Princeton, avant de travailler “quelques mois” comme avocat à New York. “J’ai des liens forts avec les Etats-Unis, assure le nouvel homme fort du 27, rue Saint-Guillaume, nommé en avril. “Les conditions de vie et d’études sur le campus de Princeton, qui vont naturellement de pair avec les frais de scolarité, n’avaient aucun équivalent en France. Pour une université de petite taille, elle a pu se constituer l’une des facultés permanentes les plus remarquables au monde avec des centres de recherche reconnus dans différentes disciplines. C’est un modèle de ce que Sciences po cherche à devenir: une université sélective de recherche “.

Lancement de double-diplômes avec Columbia et d’autres grandes universités américaines, créations de bourses pour les élèves américains souhaitant étudier à l’IEP de Paris, ouverture en 2010 d’un campus euro-américain à Reims, mise en place d’échanges universitaires: alors que Sciences po poursuit son internationalisation, cette expérience américaine sera utile à cet habitué des établissements d’excellence. Il est passé par la khâgne de Henri-IV, Normale sup, Sciences po et l’ENA, dont il sort major en 1996. Frédéric Mion sera à New York le 10 octobre pour assister (pour la première fois) au Gala de la US Sciences po Foundation, en présence du PDG et co-fondateur de Blackstone Stephen Schwarzman. Son prédécesseur Richard Descoings avait lui aussi participé à ce rendez-vous annuel, visant à lever des fonds pour soutenir le rayonnement de Sciences po aux Etats-Unis. L’association veut lever 6 millions de dollars en 2013.

La bourse Michel David-Weill 2013, attribuée à un étudiant américain en deuxième ou troisième cycle d’études pour venir étudier à l’Institut, sera décernée lors de la soirée de gala.

« Cette année, nous accueillons 650 étudiants de nationalité américaine, c’est 200 de plus qu’il y a deux ans, et les Etats-Unis restent la première destination choisie par nos étudiants lors de leur séjour d’étude de troisième année », se félicite M. Mion.

Le nouveau directeur entend poursuivre la dynamique enclenchée par son prédécesseur. Il veut notamment multiplier les projets de recherche conjoints entre chercheurs de Sciences po et d’universités américaines – “une voie d’avenir extrêmement intéressante” – et porter à 800 le nombre d’élèves inscrits au campus euro-américain à Reims, le double d’aujourd’hui. « Les Etats-Unis restent le premier pays dans le marché de l’enseignement supérieur, rappelle Frédéric Mion. Il faut s’y associer ».

Najat Vallaud-Belkacem et Anne-Marie Slaughter pour la der' de Walls & Bridges

Collaboratrice d’Hillary Clinton, et professeure à Princeton, Anne-Marie Slaughter vivait une brillante carrière de spécialiste des affaires internationales lorsqu’elle a fait brutalement irruption dans un débat très domestique.

Une tribune pour The Atlantic en 2012, où elle racontait sa difficulté personnelle à concilier travail et vie de famille (Why women can’t still have it all), propulsé par Facebook et Twitter,  devenait l’article le plus lu de l’histoire du magazine et lançait surtout un débat national sur la question.

Le lundi 14 octobre à 6pm à Columbia University, Anne-Marie Slaughter débattra avec Najat Vallaud-Bekacem, ministre française du droit des femmes, de l’égalité des sexes des deux côtés de l’Atlantique. Ce sera l’affiche principale de ces quelques deux semaines de débats et spectacles du Festival Walls & Bridges qui, depuis 2011, deux fois par an, rassemble intellectuels français et américains pour des “confrontations” sur des sujets souvent très pointus.

Cette cinquième édition est aussi la dernière. “Au départ, lorsque l’opération avait été lancée avec le financement du Conseil de la Création Artistique (CCA), c’était pour un an seulement”, souligne Cécile Durroux, directeur de la programmation de la Villa Gilet, l’institution lyonnaise à qui le CCA avait confié cette mission. D’autre financements publics ont ensuite permis de prolonger l’opération deux ans de plus. “Mais maintenant, l’aventure se poursuivra sous d’autres formes, grâce notamment aux collaborations lancées entre institutions françaises et new-yorkaises”.

Parmi les temps forts de cette édition, une journée consacrée à la traduction (“Found in translation”), le lundi 18 octobre, ou encore le spectacle de Jeanne Mordoj, “La Poeme”, mélange de danse et de cirque, consacré aux représentations du corps féminin.

Le programme: 

The winner is…

Vous avez été très nombreux à nous rejoindre sur le stand French Morning le week-end dernier lors du Taste of France, et à participer au concours pour gagner l’Ipad mini.

Vous êtes venus pour nous, bien sûr; pour l’Ipad sans doute, et sans aucun doute pour nos “hotesses sandwiches” arborant les “affiches digitales”, ou écrans mobiles de notre partenaire Bleu Bespoke/Planet Impulse.

Fin du suspense: le tirage au sort a désigné le vainqueur, qui est une vainqueuse: Sarah Guillen. Congratulations!

À MS 256, un programme bilingue à sept élèves

Le programme continuera certainement“. Le nouveau programme bilingue de MS 256 a beau compter sept élèves, hors de question de l’arrêter. C’est l’une de ses instigatrices qui le dit. “Nous savions dès le début que les inscriptions seraient un problème. Nous espérons inscrire d’autres élèves“, indique Hannah Helms.

MS 256, dans l’Upper West Side, a lancé son programme bilingue en septembre, en bénéficiant d’une bourse de 20.000 dollars du Département de l’Education et de 5.000 dollars de l’American Society of the French Order of Merit. L’école fait partie des deux “middle school” publiques de New York (avec MS 51 à Brooklyn, qui elle a dû refuser des élèves dans son programme bilingue) à proposer un programme bilingue français-anglais. En début de semaine, le programme comptait cinq inscrits, selon le site DNA Info. Deux autres enfants s’y sont ajoutés depuis.

Selon Hannah Helms, des problèmes de calendrier expliquent le faible nombre d’inscrits. La deadline pour les inscriptions en middle school était fixée pour décembre, mais le programme n’a été annoncé officiellement qu’en avril. Pour ne rien arranger, sept des quatorze élèves du 5th Grade du programme bilingue de l’école voisine PS 84 ont été acceptés dans un programme d’excellence dispensé dans une autre « middle school » du quartier. “Il y a eu des problèmes de communication. Certains parents pensaient que le programme bilingue n’aurait pas lieu, d’autres oui, regrette Mme Helms. Et certaines familles ont déménagé ».

Les élèves inscrits suivent en tout cas deux cours en français (un cours de français et un autre de “social studies”), le reste est en anglais. Pas besoin d’habiter dans le District 3 (Upper West Side) pour postuler: le programme s’adresse à tous les enfants new-yorkais, à condition qu’ils aient appris le français chez eux ou dans un programme bilingue. “Ce n’était pas une erreur de lancer le programme cette année. Nous voulions que les enfants de PS84 aient un programme à leur entrée en 6th Grade, precise Hannah Helms. Seuls deux enfants de PS 84 sont actuellement inscrits à MS 256. “Je suis confiante que le programme va grandir et grossir“. L’administration de la middle school n’a pas répondu à notre demande de commentaire.

Les French Tuesdays fêtent leurs dix ans

Il y a dix ans, Gilles Amsallem, de passage dans un bureau de poste, montre son passeport français pour recevoir un colis. A sa surprise, on lui refuse. Nous sommes à l’aube de la guerre en Irak et les Français n’ont pas la cote. Avec son ami Pierre Battu, il lance les French Tuesdays. “On voulait organiser un groupe de Français, pour qu’on se retrouve entre nous“, raconte-t-il.

Dix ans plus tard, le groupe s’est étoffé. C’est peu dire. Les French Tuesdays sont présents dans 17 villes dans le monde (dont New York, Miami, Los Angeles, San Francisco, Paris, Sao Paolo, Shanghai, Hanoi, Taipei) et rassemblent des centaines de personnes chaque semaine. Leur cible: les “movers and shakers” français et francophiles. Pour rejoindre les French Tuesdays, il faut être recommandé par d’autres membres. Une forme d’exclusivité qui fait le succès de ces rendez-vous hebdomadaires. “Les codes du succès sont restés les mêmes: le dress code, l’exclusivité. Nous n’avons pas dévié du concept d’origine“, indique Gilles Amsallem.

Le concept n’a pas changé certes, mais les French Tuesdays sont devenus un business florissant. “On a démarré comme un évènement social pour devenir une compagnie de marketing d’expériences, un réseau social mondial capable de lancer un produit simultanément dans 17 villes différentes, glisse-t-il. Il y a toujours des gens qui pensent que nous sommes un rassemblement de Français. Ce n’est pas le cas.

Pour fêter “dix ans de plaisir“, les aficionados ont rendez-vous à Capitale mardi 8 octobre. Pas besoin d’être membre pour y participer. Un gâteau d’anniversaire géant est prévu. “Ça ne nous rajeunit pas. On n’a pas vu le temps passer“.

Credit: French Tuesdays.com

 

"Les Salauds", un film noir au Lincoln Center

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Il faut aimer Vincent Lindon pour aller voir “Les Salauds”.

Dans ce film sombre signé Claire Denis, montré au Lincoln Center le 6 octobre dans le cadre du New York Film Festival (NYFF), l’acteur joue le rôle de Marco, un commandant de supertanker qui doit rentrer d’urgence à Paris. Le mari de sa sœur Sandra s’est suicidé et laisse derrière lui une entreprise en faillite et une fille à la dérive. Sandra accuse l’homme d’affaires Edouard Laporte. Marco s’installe dans l’immeuble de la maitresse de Laporte (Chiara Mastroianni) pour le surveiller, mais découvre que sa sœur a elle aussi ses secrets. Un film dans la pure tradition du “noir”!

La réalisatrice Claire Denis participera à une séance de questions-réponses.

 

Starbucks mise sur le croissant français (et mou)

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Un café croissant? Depuis la semaine dernière, la planète Starbucks, avec ses skim latte et ses frappucinos mousseux vire de bord. Direction? Le p’tit dej sucré salé French style.

L’an dernier, le géant du caoua rachètait, pour la modique somme de 100 millions de dollars, La Boulange, une chaîne de 22 boulangeries de la région de San Francisco, créée en 1999 par Pascal Rigo, un boulanger français vrai de vrai. Les affaires voguaient tranquillement lorsque le téléphone du fondateur sonna.

« C’était ni plus ni moins Howard Schultz, le CEO de Starbucks, » raconta Pascal Rigo sur CBS. «Quand je pense que j’ai failli ne pas décrocher! ».  Le boulanger chanceux est devenu le Directeur Général de La Boulange, et dirige également le département “Food Category” de Starbucks.

Le lancement la semaine passée des croissants et autres viennoiseries et pâtisseries est la première manifestation du virage pris par Starbucks avec le rachat de la Boulange. Et seulement un début: il plancherait en ce moment sur de nouveaux produits pour le déjeuner: on cite des potages et des sandwichs gourmets (pastrami et salade de crevettes). «Je me réjouis de pouvoir bientôt déjeuner chez Starbucks » dit Lisa Jennings, rédactrice Côte Ouest de Nations’ Restaurant News. « Ne serait-ce pas fabuleux de pouvoir courir chez Starbucks pour s’acheter un bon sandwich jambon de pays? »

Howard Schultz semble toujours aussi déterminé à continuer la diversification de son enseigne. Après avoir racheté Evolution Fresh, une compagnie de jus de fruits en 2011, il a intégré  le business du thé avec le rachat de Teavana Holdings pour 620 millions, et concocte avec le groupe Danone le lancement d’une ligne de yaourts pour l’année prochaine.
Aujourd’hui, selon une étude de banque Barclays, un client sur trois grignote quelque chose avec son café. Pour l’heure, l’alimentation ne représente que 19% du chiffre d’affaires de Starbucks. L’objectif est d’atteindre  30% grâce à Pascal Rigo.
Signe du lancement, dans mon Starbucks local, c’est une véritable marée rose aux couleurs de la Boulange. Les baristas sont en tabliers roses, les viennoiseries (toutes réchauffées pendant 15 secondes en moyenne au micro-onde) sont nichées dans des emballages roses, même les portes-gobelets arborent le rose.

Mais les avis sont partagés : « Ça vient soi-disant de cette célèbre boulangerie, mais ce n’est pas comme si ça sortait frais du four, » dit Sherry Adrew fidèle cliente du quartier. Miriam Greenberg, fine bouche, fait la moue, « les croissants sont meilleurs à Dunkin Donuts, » affirme-t-elle.

Je croque un croissant, plutôt sec. Le pain au chocolat, quant à lui, a dégonflé au micro-onde. Heureusement le chocolat—un colombien intense—est délicieux. Un donut bien carré rappelle les fameux beignets poudrés de la Nouvelle Orléans, en plus bourratif.

Le gâteau aux pommes rehausse le score, pas trop sucré, moelleux à souhait! Et c’est le biscuit meringué au chocolat qui mène la course au goût, et en plus il ne compte que 160 calories!

Les phares de Zineb Sedira illuminent Houston

Deux phares sont au centre de la première exposition de Zineb Sedira aux Etats-Unis.

L’artiste algérienne, qui s’est spécialisée dans la représentation des paysages de son pays, présentera une série de photographies et d’installations vidéo au Baffer Art Museum de Houston du 5 au 17 décembre basée sur les phares de Cap Caxine, à l’extérieur d’Alger, et de Cap Sigli, en Kabylie. L’exposition, qui s’intitule “Lighthouse in the Sea of Time”, vise à montrer l’importance historique de ces monuments datant l’Algérie française, et leur résistance au temps.

Formée à Londres, Zineb Sedira a exposé aux quatre coins du monde, de France à l’Algérie en passant par le Brésil et le Qatar.

Photo: The Light Above / Zineb Sedira