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Le député Christopher Weissberg à New York pour rencontrer la communauté française

Avant de retourner à l’Assemblée nationale le 11 décembre pour l’examen de la dernière version du projet de loi sur l’immigration, Christopher Weissberg passe quelques jours à New York. Arrivé de Paris ce week-end, le député des Français d’Amérique du Nord restera dans la Grosse Pomme jusqu’au mercredi 6 décembre et prévoit, d’ici-là, de consacrer du temps à la communauté française de la région d’ici son départ le .

Plusieurs rendez-vous à son agenda pour évoquer les grands dossiers, notamment l’entrée en vigueur, le mois dernier, de l’allongement de la durée des visas E1 et E2, le renouvellement du passeport à distance expérimenté au Canada et autre dématérialisation des démarches administratives… ce sera l’occasion, pour les expatriés, de poser leurs questions à leur député.

  • Lundi 4 décembre au restaurant Ocabanon (245 W 29th St.) de 8:30am à 10am : rencontre avec les entrepreneurs, investisseurs et membres de la communauté d’affaires. S’inscrire ici.
  • Mardi 5 décembre dans le New Jersey, à la Tessa International School (720 Monroe St Suite, E105-106, Hoboken) de 9am à 10am : un petit-déjeuner discussion avec les parents d’élèves et les membres de la communauté française de New York et du New Jersey. S’inscrire ici.
  • Toujours mardi 5 décembre, de 5pm à 6:30pm, à la Maison Française de l’université Columbia, East Gallery (515 West 116th Street, Buell Hall, 2nd floor, MC 4990). Échange au sujet notamment de l’actualité parlementaire française et des relations franco-américaines. S’inscrire ici.
  • Mercredi 6 décembre de 8:30am à 9:15am chez FrenchFounders (27 W 20th St), rencontre réservée uniquement aux membres de FrenchFounders autour des questions d’entrepreneuriat (visas E) et d’attractivité de la France. S’inscrire ici.

5 concerts à ne pas rater cet hiver à New York

On vous a fait une petite sélection de 5 concerts, aux styles musicaux variés, pour réchauffer vos soirées d’hiver, et ce sont tous des artistes déjà testés en concert qu’on a hâte de retourner voir, certains même pour la troisième fois !

LCD Soundsystem

LCD Soundsystem, Terminal 5. © Olivia Garcin

On adore ce groupe new-yorkais de musique électronique aux notes post punk et disco, dont le leader, James Murphy, est à la fois musicien, chanteur et producteur. L’année dernière, ils avaient enchaîné 20 shows, tous incroyables d’énergie au Brooklyn Steel, et ils remettent ça cette année avec leur tri boro tour, 4 dates à Brooklyn, 4 à Manhattan et 4 dans le Queens, jusqu’au dimanche 10 décembre. Tickets ici.

Patrick Watson

@Patrick Watson

Patrick Watson, dont le style comporte des influences de cabaret pop et de musique classique combiné à du rock indépendant, est un quatuor qui porte le nom de son chanteur et parolier. Il a été le compositeur de nombreuses bandes originales familières de séries télé comme de films d’auteur. On ne se lassera jamais de sa voix et de ses mélodies envoutantes. Le mercredi 13 décembre au Webster Hall. Tickets ici.

Patti Smith and her band

PATTI SMITH Summerstage 2021 @Olivia Garcin
Patti Smith, Summerstage 2021. © Olivia Garcin

Pour les fans de la chanteuse, guitariste pop rock américaine des années 1960-70, ne ratez pas ses deux prochaines dates à New York. On avait beaucoup aimé sa prestation lors des Summerstage de Central Park il y a 2 ans. Les vendredi 29 et samedi 30 décembre au Brooklyn Steel. Tickets ici.

Cat Power sings Dylan

Habituée à chanter les chansons des autres, Chan Marshall de son vraie nom, tente son projet de reprise le plus ambitieux à ce jour : une reconstitution d’un album d’un concert de Dylan qui a changé le cours de l’histoire du rock. Nous allons entendre les chansons de Bob Dylan à nouveau, non seulement à travers la magnifique voix de l’artiste mais aussi à travers ses oreilles. Elle honore avec amour l’empreinte de son héros dans l’histoire et apporte une nouvelle vitalité étonnante à nombre de ses chansons les plus vénérées. Mercredi 14 février 2024 au Carnegie Hall. Tickets ici.

Kid Francescoli

Kid Francescoli, Elsewhere 2022 @Olivia Garcin
Kid Francescoli, Elsewhere 2022. © Olivia Garcin

Ce projet pop électro français, marseillais même, ne vous est pas inconnu car de nombreux spots publicitaires et nombreuses séries ont repris leurs titres, dont le fameux « Moon » qu’on ne se lasse pas d’écouter. Matthieu Hocine en est à son sixième album, « Sunset Blue » qui compte 11 pistes ayant pour thème les jalons majeurs de la vie du compositeur et de son développement artistique, parcours largement influencé par la culture méditerranéenne. Mardi 26 mars 2024, au Racket. Tickets ici.

Let’s Glow SF: Des artistes français illuminent le centre de San Francisco

À partir du vendredi 1er décembre et pendant dix jours seulement, plusieurs bâtiments emblématiques de San Francisco vont être illuminés grâce à des projections sur leur façade. Let’s Glow San Francisco a pour but de redynamiser les quartiers historiques du Financial District et de Jackson Square, et est le plus grand événement de ce type aux États-Unis.

Le travail de plusieurs artistes français a été sélectionné pour l’édition 2023 : le Ferry Building se transformera ainsi en « Shadow Lighthouse » grâce à la créativité de Yann Nguema, le tout mis en musique par le groupe Zero Gr4vity

https://www.instagram.com/p/C0Rw6l-tL19/

Jérémie Bellot et AV extended projetteront deux œuvres : « Morphing Statuaire », au Landing at Leidesdorff, au 565 Commercial Street, et « Crystal Reflection » sur la façade du Pacific Coast Stock Exchange, au 301 Pine Street.

Le studio parisien Spectre Lab animera son Paper tale sur la façade du Hobart Building, et vous transportera en images dans un monde de papier aussi poétique qu’éphémère.

Glow SF sera officiellement lancé à 7pm, ce vendredi 1er décembre. On pourra voir six bâtiments s’animer chaque soir de 5pm à 10pm jusqu’au dimanche 10 décembre. En outre, le pass gratuit SF Glow donne droit à de nombreuses réductions dans les restaurants de ces quartiers. Une belle soirée en perspective…

L’ex-consule de New York Anne-Claire Legendre bientôt à l’Elysée

Le consulat de New York, un bon tremplin vers l’Élysée ? Après Jérémie Robert, l’actuel consul nommé la semaine dernière conseiller Afrique après d’Emmanuel Macron, c’est au tour de celle qui l’a précédé sur la 5e Avenue, Anne-Claire Legendre, de rejoindre le Palais. Selon le site Politico Europe, l’actuelle porte-parole du Quai d’Orsay devrait remplacer le conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient du chef de l’État, Patrick Durel, sur le point d’être nommé ambassadeur de France à Bagdad.

Anne-Claire Legendre avait occupé le poste lorsque Laurent Fabius était au ministère des Affaires étrangères, entre 2013 et 2016, avant d’être nommée Consule à New York puis Ambassadrice au Koweit jusqu’en 2021. Après cela, elle avait rejoint le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian – remplacé depuis par Catherine Colonna – pour assurer le porte-parolat.

Le parcours de la diplomate bretonne de 44 ans a fait d’elle une experte du Moyen-Orient : après son début de carrière à l’ambassade de France au Yémen en tant qu’attachée de presse, elle s’est vue confier, en 2008, les relations bilatérales entre la France et l’Algérie au sein de la direction d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à Paris. De 2010 à 2013, elle intègre la mission française de l’ONU à Manhattan, chargée des dossiers brûlants de la Syrie, de l’Irak, d’Israel-Palestine et du Liban au Conseil de sécurité sous l’ambassadeur Gérard Araud.

Anne-Claire Legendre rejoint donc la cellule diplomatique présidentielle à un moment difficile pour Emmanuel Macron, entre une communication en quête d’un nouveau souffle et une politique étrangère malmenée par la guerre entre Hamas et Israël. Celle-ci a été critiquée dans les rangs même des fonctionnaires de l’Elysée et du Quai d’Orsay, y compris par des diplomates français en poste au Moyen-Orient et dans certains pays du Maghreb.

Où manger les meilleures frites à New York?

C’est le met populaire par excellence, appelé ici French fries même si leur origine reste floue. Qu’elle soit belge ou française, qu’on l’appelle frite, allumette, pomme-frite, qu’on la mange avec les doigts ou du bout de la fourchette, en cornet ou en barquette, la frite fait l’unanimité chez les gourmands. Et chacun a son avis sur le meilleur endroit où la déguster. Voici le parti frit de French Morning !

La plus gourmet

À l’Entrecôte-Le Relais de Venise. Après deux ans de fermeture à cause de la pandémie de Covid, le bistrot parisien à la déco nostalgique a rouvert Upper East Side pour le plus grand bonheur des viandards amateurs de bonne franquette. Au menu : un plat unique. Une entrecôte généreuse recouverte de la sauce secrète qui a fait la renommée du lieu porte Maillot (34,95$). Pour accompagner cette pièce de choix, des frites évidemment. Fines, croustillantes, moelleuses à cœur et grassouillettes juste comme il faut, elles jouent leur partition d’escorte à la perfection. « Nous utilisons les mêmes pommes de terre que celles de France. Elles sont plongées dans un bain d‘huile deux fois. Une fois avant le service, puis à la demande juste avant d’être servie » explique Darin Nathan, directeur de la franchise. A noter : pas de ketchup ni de mayonnaise sur les tables. La star du plat aka la sauce secrète est amplement suffisante pour saucer !

L’entrecôte-frites du relais de Venise Upper East Side. Le cornet de pommes Pont Neuf et ses trois sauces. © geraldineatsnewyork

La plus réputée

Les pommes-frites de Balthazar sans aucun doute. Il suffit de voir le nombre de vidéos Youtube consacrées à leur préparation pour mesurer la renommée de ce cornet. Là-bas, on utilise la pomme de terre Russet, riche en amidon avec une chair très sèche.  Elles vont tremper dans l’eau toute la nuit avant d’être égouttées, séchées puis vont subir un double bain de friture (le deuxième étant plus élevé). Croustillantes à l’extérieur, fondantes à cœur, les frites de Balthazar sont pimpantes et jamais mollassonnes. Bon à savoir : les restaurants Pastis dans le Meatpacking District et Minetta Tavern dans Greenwich Village, suivent la même technique.

La plus trendy

Noëmie Carrant, journaliste food pour Resy nous livre son adresse préférée. « Le Crocodile à Williamsburg. Les frites sont servies en accompagnement de leur poulet rôti nappé de jus aux herbes. Les frites font donc trempette dans la sauce, c’est fabuleux et tellement réconfortant en hiver ».

La plus authentique

Mark’s Off Madison, dans le quartier de Flatiron. Le propriétaire et chef du lieu Mark Strausman les nomme “belgium fries” « parce que c’est de là-bas qu’elles viennent !», affirme-t-il. « Elles sont taillées façon Pommes Pont Neuf, épaisses et larges, passent dans un double bain de friture, sont égouttées et saupoudrées de kosher salt. » Servie dans un grand cornet comme dans une friterie tradi. Preuve de leur succès : il s’en écoule plus de 80 kilos chaque semaine ! « Même si nous avons d’autres spécialités, elles sont sur toutes les tables » prétend Mark Strausman.

Le cornet de pommes Pont Neuf et ses trois sauces. © geraldineatsnewyork

La version fast food

Shake Shack pour leur crinkle fries, ces bâtonnets de pommes de terre gaufrés que l’on commande recouverts de leur fameuse sauce fromage fondu.

Les frites au fromage fondu de Shake Shack © Shutterstock

Le bon plan : McDonalds. La célèbre chaîne (trop) présente dans le monde entier n’est peut-être pas reconnue pour préparer les meilleures frites. Mais elles restent une madeleine de Proust qu’on continue à apprécier pour leur côté régressif. Bonne nouvelle : McDo a lancé ses « Free Fries Fridays ». Jusqu’à la fin de l’année, le fast-food offre une frite moyenne tous les vendredis avec un achat minimum 1$.

Mais aussi :

La recommandation de l’influenceur food Jeremy Jacobowitz « celles de Peter Luger Steack House avec une coupe épaisse ce qui permet d’avoir plus de crémosité à l’intérieur. Excellentes également car très salée ».

À Salt & Battery pour un excellent fish&chips dans les règles de l’art. Côté chips comme disent nos voisins d’Outre-Manche, elles sont arrosées d’une généreuse dose de vinaigre de malt acidulé.

Bar Sardine : Situé à West Village, le Bar Sardine est réputé pour ses frites assaisonnées avec de l’ail et des herbes.

Pomme Frites dans East Village. Des frites belges avec une large sélection de sauces.

Raoul’s : Comment imaginer leur steak au poivre sans les pommes allumettes qu’on utilise pour faire trempette dans la sauce onctueuse.

Mother’s Ruin : entre chips, gaufres et frites, les « Old Bay Waffle Fries » sont un incontournable du menu.

 

 

 

À Malibu, un air de Méditerranée souffle sur la Villa Getty

Le bleu de l’océan Pacifique, qui se découpe entre les pins et les oliviers, nous transporte tout droit sur les rives de la Méditerranée. Des visiteurs prennent la pose devant les statues de bronze et les fontaines aux mosaïques multicolores dans les jardins ensoleillés de la Villa Getty. Nichée sur les collines de Malibu, cette incroyable demeure romaine, reconstituée dans les années 1970 par le magnat du pétrole J. Paul Getty (1892-1976), dévoile au public ses trésors de l’Antiquité dans un écrin naturel évoquant le sud de l’Italie. Avec le Getty Center (à Brentwood), elle fait partie du Getty Museum, mais propose une expérience à part… À environ 30 minutes de Los Angeles, une escapade étonnante (et gratuite !*) à faire en famille ou entre amis, testée par French Morning.

Des visiteurs se prennent en photo dans un des jardins de la Villa Getty. © Getty Center

Le voyage commence sur la spectaculaire Pacific Coast Highway (PCH), qui serpente le long de la côte entre mer, montagnes et palmiers. La Villa Getty se cache dans un canyon à flanc de colline, à la limite de Pacific Palisades et Malibu. À l’entrée, les véhicules s’engagent sur une voie romaine pavée, bordée de romarins, de lavandes et d’arbousiers. Après avoir laissé sa voiture au parking, il faut franchir un pavillon d’entrée, emprunter un escalier et marcher quelques minutes pour découvrir la haute villa blanche aux tuiles rouges, bordée d’un amphithéâtre de 450 places. Réouverte au public en 2006 après une longue restauration, la villa est accessible aux enfants et aux personnes handicapées, grâce aux ascenseurs qui permettent d’éviter les nombreux escaliers.

Visiter la Villa Getty, c’est remonter 2.000 ans d’Histoire et voyager en Méditerranée sans quitter la Californie. C’est déambuler à travers des galeries débordantes d’objets inestimables, collectionnés par J. Paul Getty tout au long de sa vie ou légués au musée après sa mort. La villa abrite environ 44.000 pièces, dont une petite partie est exposée simultanément. Le rez-de-chaussée est consacré aux collections grecques et étrusques : poteries aux dessins délicats, jarres en bronze, bijoux d’or et d’ambre, statues… Dans un temple circulaire, l’Hercule de Landsdowne tenant à la main la peau du Lion de Némée fait partie des pièces les plus célèbres du musée. Le second étage est dédié à l’Antiquité romaine. Parmi ses innombrables merveilles, la verrerie d’une finesse inégalée a de quoi inspirer les plus grands designers de LA !

Environ 40 000 pièces antiques sont conservées à la Villa Getty. Le second étage est dédié au monde romain. © Getty Center

Mais au-delà de ses collections, la Villa Getty à elle seule constitue un musée à ciel ouvert. Quant à son histoire, elle est digne d’un scénario d’Hollywood. Dans les années 1970, J. Paul Getty souhaite construire un musée pour exposer ses collections d’art, que son ranch de Malibu ne suffit plus à accueillir. Le millionnaire, qui a beaucoup voyagé en Italie et en Grèce, rêve de reproduire à l’identique la Villa des Papyrus, qui le fascine. Les vestiges de cette luxueuse villa romaine, enfouie après une éruption du Vésuve en 79 ap JC, ont été découverts près de l’ancienne cité romaine d’Herculanum, sur la baie de Naples, dans les années 1750. Des dizaines de statues de bronze et de marbre et plus d’un millier de papyrus y ont été retrouvés. Selon les archéologues, la villa aurait appartenu au beau-père de Jules César, Lucius Calpurnius Piso Caesoninus.

Pour recréer la Villa des Papyrus à Malibu, l’homme le plus riche du monde engage une équipe d’architectes, d’archéologues, d’artisans et d’historiens. Ils sont chargés de reproduire la demeure romaine selon le plan qu’en a fait Karl Weber, un ingénieur militaire suisse, dans les années 1750. Selon la vision de Getty, ils y incorporent des détails d’autres villas romaines de la région. Atrium, péristyles intérieur et extérieur, jardins, mosaïques, dallage de marbres multicolores, statues… J. Paul Getty suit de près les travaux, mais il meurt en 1976 dans son château de Sutton Place, en Angleterre, sans avoir pu visiter le musée achevé, qui a ouvert ses portes au public deux ans plus tôt, en 1974.

Le péristyle extérieur est orné de magnifiques fresques. © Getty Center

Les amoureux d’art et d’antiquité passeront facilement une demi-journée voire plus à la Villa Getty. Pour percer tous ses secrets, des visites guidées et des conférences gratuites sont proposées tous les jours. Le café offre des plats frais d’inspiration méditerranéenne (assez chers) pour se restaurer sur place, mais on trouve des restaurants plus typiques (et plus abordables) à quelques minutes en voiture sur le PCH. Avant de quitter la Villa, une halte s’impose à la boutique, qui regorge de souvenirs et de livres pour adultes et enfants.

*L’entrée de la Villa Getty est gratuite, le parking coûte 20$. Les billets doivent être réservés à l’avance, sur le site Internet du musée ou par téléphone.

Vous reprendrez bien une dose de Sugar Sammy?

Superstar au Canada ayant conquis la France depuis plusieurs années, Samir Khullar, alias Sugar Sammy, revient au printemps prochain aux États-Unis avec son humour corrosif et ultra-rythmé.

Passionné par le stand-up depuis son plus jeune âge, l’humoriste de 47 ans, qui nous a confié l’an passé « aimer être adoré et détesté en même temps », présentera son one man show intitulé « You’re Gonna Rire 2 ». Un spectacle dans lequel le Canadien polyglotte d’origine indienne, qui a déjà à son actif plus de 2.000 spectacles dans une trentaine de pays, dresse un portrait de la société qu’il observe, sans filtre et sans tabou.

 

En attendant de débarquer aux États-Unis, le comédien québécois, qui se fait un plaisir de choquer son public, continue à sillonner les routes de la Belle Province. Sa tournée américaine débutera à Miami le vendredi 22 mars 2024, puis se poursuivra en Floride jusqu’au samedi 30 mars (Orlando et Tampa). Apprécié pour son rôle de jury quelque peu provocateur dans l’émission télévisée « La France à un incroyable talent », Sugar Sammy sera en Géorgie les vendredi 5 et samedi 6 avril (Atlanta), dans le Tennessee le samedi 13 avril (Nashville), au Texas du vendredi 19 avril au samedi 4 mai (Austin, San Antonio, Dallas et Houston), dans l’Illinois les vendredi 10 et samedi 11 mai (Chicago), en Californie du vendredi 7 au samedi 29 juin (San Diego, Los Angeles, Sacramento, San Francisco), tout en s’octroyant un détour par l’Arizona le dimanche 9 juin (Phœnix). Le trublion de l’humour se rendra ensuite dans le Nevada les vendredi 5 et samedi 6 juillet (Las Vegas).

«Ghosts of the Chelsea Hotel», le docu phénomène projeté à Los Angeles

Samedi 2 décembre prochain, le Cinelounge Sunset à Hollywood présente à 9:30pm le documentaire « Ghosts of the Chelsea Hotel (and Other Rock & Roll Stories) ». Réalisé par Danny Garcia, le film de 70 minutes revient sur l’histoire fabuleuse de cet hôtel inauguré en 1884, d’abord ouvert en immeuble coopératif, et logeant alors quelques célébrités, ainsi de Jackson Pollock, Arthur Miller, Leonard Cohen, Jim Morrison, Patty Smith, Janis Joplin, Bob Dylan…

Le documentaire revient sur les différentes controverses survenues dans l’hôtel, et notamment l’assassinat de Nancy Spungen, petite amie alors du bassiste des Sex Pistols, Sid Vicious, sur l’amour d’Andy Warhol pour l’hôtel, et conte à travers le regard de certains locataires, toujours présents au Chelsea Hotel, dont la Française Man-Laï Liang (qui a participé à la production), les péripéties et secrets d’un lieu désormais mythique.

Estelle Fraisse (San Francisco): Quand devenir maman redonne vie

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Alors qu’elle vit dans les Alpes et exerce en tant qu’infirmière, Estelle Fraisse vit un quotidien qui lui plaît : passionnant et au contact de la nature. Son futur, c’est sûr, il sera là ! Sauf qu’un jour, elle rencontre quelqu’un d’extraordinaire. Un Français qui vit en Californie et qui est de retour pour les fêtes de fin d’années en France. Tout d’un coup, son futur change : quelques mois plus tard – un 1er avril ça ne s’invente pas -, Estelle et l’heureux élu se marient et la voilà entamant une nouvelle vie aux États-Unis.

Peu de temps après, les jeunes tourtereaux attendent leur premier bébé. La Californie leur plaît, bref la vie est belle. Jusqu’au jour où son mari est diagnostiqué d’une grave maladie et tout change. Cette grossesse tant désirée n’est plus la priorité. Il faut à tout prix soigner son époux, l’accompagner et se concentrer sur son futur. Arrive ce sentiment étrange de s’être fait voler sa grossesse par la maladie.

Une fois le bébé arrivé, Estelle se dit que ce lien qu’elle aurait aimé développer pendant qu’elle était enceinte, elle pourrait le développer par le biais de l’allaitement de son nourrisson : mais cela s’avère bien plus compliqué que prévu, elle se sent seule. Cette première grossesse et ce premier postpartum vont allumer un feu en Estelle, une irrépressible envie : celle de mettre son savoir médical avec la douceur d’un accompagnement individuel au service des familles désireuses d’emprunter le chemin de l’allaitement. Et au cours des années suivantes, elle va se former et accompagner des centaines de familles.

Aujourd’hui maman de deux enfants, et aux côtés de son mari – guéri – Estelle a fondé son entreprise et vient en aide des familles francophones de la Bay de San Francisco.

Retrouvez le French Baby Guide in San Francisco juste ici : https://www.thefrenchbabyguide.com/


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Optimiser son budget santé aux USA : bien choisir son assurance santé

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Pour les expatriés, le choix d’une solution d’assurance santé peut être un vrai casse-tête.

Nous vous donnions rendez-vous en ligne le 28 novembre 2023 pour un webinaire dédié à l’assurance santé aux États-Unis, en compagnie de trois experts.

Bénéficiez de leurs explications pour bien comprendre le fonctionnement du système de santé aux États-Unis, et de leurs conseils pour optimiser les coûts de votre protection santé.

Nous avons abordé les spécificités du marché américain, les différents types de couvertures santé proposés, ainsi que le lexique de l’assurance santé américaine (notions de “market place”, “deductibles”, “co-payment”, “co-insurance” et “out of pocket”).

Nous avons également parlé de la CFE (Caisse des Français de l’Etranger) et de son fonctionnement.

Le but est de vous aider à vous orienter sur les choix importants à effectuer lors de la sélection de la solution d’assurance santé à privilégier, selon votre situation personnelle, tout en prenant en compte la réglementation en vigueur, les obligations spécifiques et le coût de l’assurance santé.

Visionnez le replay du webinaire ci-dessous ou directement sur YouTube

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Agate, le nouveau centre de formation pour les enseignants en contexte multilingue

Pédagogie inversée, intelligence artificielle… Le paysage éducatif mondial est en constante évolution, créant un besoin d’accompagnement pour les enseignants. Forte de ce constat, Emilie Nolf a lancé en janvier 2023 Agate, un centre de formation en français pour les enseignants en contexte multilingue. « Ils ont besoin d’être accompagnés, et de réfléchir avec d’autres enseignants qui rencontrent des difficultés similaires dans leurs classes, que ce soit l’acquisition de la langue orale ou l’apprentissage de la lecture », explique la fondatrice du centre.

Accompagnement individuel ou en groupe

Avec plus de vingt ans d’expérience dans l’enseignement et la formation, l’idée de créer Agate s’est imposée comme une évidence pour Emilie Nolf. Installée depuis 2017 dans la région de San Francisco, elle était, avant son déménagement, directrice d’une école à Lyon, et dispensait des formations en France. « Quand je suis partie aux États-Unis, je ne pensais pas pouvoir continuer mon activité de formatrice. Or, j’ai tout de suite reçu beaucoup de requêtes pour accompagner les enseignants, mais au départ, je n’avais pas forcément les compétences dans le bilinguisme ou dans les neurodivergences. Avec Agate, les enseignants ont accès à des spécialistes de l’éducation inclusive, des neurosciences, du bilinguisme. »

Émilie Nolf, fondatrice du centre de formation Agate destiné aux enseignants francophones. © Agate

Agate propose des formations individuelles en ligne et en personne, et travaille également avec des écoles pour établir un accompagnement sur mesure pour un groupe d’enseignants. « Nous offrons quatre catégories de formation : devenir enseignant pour les personnes en reconversion, être accompagné pour les enseignants qui arrivent dans un pays étranger, développer ses compétences et enfin encadrer une équipe pédagogique. »

Partager les problèmes et les solutions

Agate ancre ses formations dans des cas très concrets. Une analyse de la pratique sert généralement de point de départ : les enseignants partagent leur expérience, évoquent les problèmes auxquels ils sont confrontés pour réfléchir avec les formateurs et d’autres enseignants à de possibles solutions. « Ils peuvent ainsi se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls face à leurs problèmes. Par ailleurs, on leur demande de mettre ces solutions en pratique entre deux séances, ou d’effectuer par exemple une sélection de livres jeunesse et d’écrire la trame d’étude de l’un d’entre eux que l’on retravaille ensemble en fonction de leur pratique en classe. »

Depuis le lancement d’Agate début 2023, plus de 200 enseignants issus de 80 structures éducatives (écoles, alliances, associations…) ont suivi une formation, ce qui représente environ 5.000 heures, bénéficiant à plus de 6.000 élèves. « Nous avons un très bon retour des enseignants qui ont suivi ces formations, tant sur le partage de connaissances et la collaboration que l’impact dans la classe. Nos formations sont d’ailleurs quasiment pleines jusqu’en avril 2024, et nous créons constamment de nouvelles offres selon les demandes. »

Parc national de Canyonlands: La vallée infinie de mesas et canyons

Le parc national de Canyonlands est une région à part entière. Le plus grand parc national de l’Utah, plus de 130 hectares de désert dans le plateau du Colorado qui abrite le confluent de la Green River et du Colorado. C’est là où ces deux fleuves mythiques se rejoignent sculptant sur leur chemin canyons vertigineux et mesas sans fin. Prenons aussi une grosse touche d’érosion qui est venue grappiller les roches les plus friables et vous comprendrez, qu’à ces plateaux et canyons, s’ajoutent des cheminées de fées bariolées qu’on pourrait presque croire venues tout droit de Bryce National Park.

Mais n’imaginez pas tourner la tête et voir d’un côté des canyons, d’un autre des colonnes rocheuses effilées. Le parc est non seulement immense mais aussi cloisonné par les fleuves (et leurs affluents) qui le façonnent. Il faut compter une longue route pour rejoindre les différentes parties de Canyonlands, quand bien même elles sont accessibles ! 

Point de vue parc national de Canyonlands

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤  Entrée 30 US$ par véhicule.

➤  Toutes les informations sur le site du parc national.

 

Balade Point de vue Island in the Sky

Ce que le parc national de Canyonlands a de spécial

La seule façon de prendre réellement la mesure de cet infini désert aux formations accidentées est peut-être encore de le survoler. D’en haut, on peut observer les plateaux d’Island in the Sky qui surmontent le cœur du parc et sa vallée de canyons à perte de vue (c’est ici que le nom d’île dans le ciel prend tout son sens). C’est aussi d’en haut que l’on peut voir s’ériger les murailles d’aiguilles rocheuses ciselées de The Needles. On y comprend comment ces différentes régions épousent et s’agencent dans les méandres de la Green River et du Colorado. On devine le dédalle de canyons inaccessibles de The Maze sans pouvoir vraiment situer la quatrième partie du parc d’Horseshoe Canyon avec sa collection d’art rupestre en dehors des limites du parc national, de l’autre côté du Glen Canyon Recration Area.

Dans l’ombre de Arches

C’est probablement en raison de cet isolement et de cette difficulté à embrasser d’un coup d’œil son infinité que la préservation de cette région a pris autant de temps. D’abord comme monument national en 1961, puis comme parc national en 1964. Il faut dire qu’on est dans un coin où les prouesses de la nature ne sont pas une denrée rare : « Castle Valley », La Sal Mountains et Arches se trouvent tout près de là, dans cette même région de Moab. C’est d’ailleurs grâce à Arches que Canyonlands est sorti de l’anonymat. Le gérant du monument national d’Arches, Bates Wilson, ayant eu l’occasion de pousser jusque-là et de découvrir la pépite cachée à quelques miles de son parc, a commencé à lancer l’idée de l’établissement d’un parc national. Mais il fallut attendre quelques années de plus pour que le secrétaire de l’Intérieur, Stewart Udall, vole au-dessus du parc (en 1961) et réalise l’enjeu de cette proposition. Ironie du sort, Canyonlands est finalement devenu un parc national 5 ans après Arches.

Un parc très étendu

Aux voyageurs qui rêvent de paysages désertiques loin des foules, de décor de Far West jusqu’au bout des buissons arides et des fers à cheval du Colorado, qui veulent deviner les planques où se sont peut-être cachés Butch Cassidy et sa bande d’hors-la-loi ou bien scrutent les rochers pour apercevoir les troupeaux de mouflons, le parc national de Canyonlands offre tout cela. Mais non sans effort. Il faudra rejoindre les parties les plus reculées via de longues routes, des pistes ou de la marche pour s’enfoncer dans le cœur du parc. Sans aller si loin, les petites balades et nombreux points de vue d’Island in the Sky permettent déjà de contempler la vallée de canyons qui se déroule à l’infini. Du haut de ces promontoires, on perd la notion d’espace. La perspective n’existe plus et aucune échelle n’est là pour nous permettre de réaliser l’étendue du spectacle qui se joue devant nos yeux. Dans leur singularité, chacune des visites du parc est vraiment spéciale. Tant mieux, car il est très difficile d’accéder aux quatre parties du parc en une seule visite et il faudra probablement faire un choix !

The Needles Canyonlands

Comment rejoindre le parc ?

Il vous faudra obligatoirement une voiture pour circuler dans le parc national de Canyonlands, voire un 4×4 pour de nombreuses parties du parc qui sont accessibles uniquement par des pistes non bétonnées. Les différentes parties du parc sont très éloignées les unes des autres, il est donc impossible de visiter plusieurs secteurs en une journée.

Arriver en avion

Si vous pensez arriver en avion puis louer une voiture, l’aéroport international le plus proche est celui de Salt Lake City à 4h de route de là. Celui de Denver se trouve à 6h de route. L’aéroport régional de Grand Junction est, quant à lui, à 1h50 de route du parc national de Canyonlands.

Le train ou le bus

Grand Junction est aussi une option si vous voulez arriver en train (via l’Amtrak) ou en bus avec la compagnie Greyhound). De là, vous pourrez louer une voiture pour rejoindre le parc national de Canyonlands.

Les différentes parties accessibles 

  • Island in the Sky. La partie la plus au nord et la plus proche de Moab (à 1h de là) est Island in the Sky. On la rejoint et circule dedans facilement avec une voiture classique. Comptez une grosse heure (aller/retour) pour vous rendre dans les différentes zones de ce secteur depuis le visitor center.
  • The Needles. Cette zone se trouve au sud du parc national de Canyonlands. Il faut 1h30 depuis Moab pour rejoindre The Needles. La partie accessible entre le visitor center et Big Spring Canyon Overlook (la partie aménagée la plus éloignée) se parcourt en 15min de voiture. La zone accessible par la route est donc assez réduite ici. Un 4×4 est ensuite nécessaire pour accéder au back country via une des nombreuses pistes. Une autre partie de cette zone est le point de vue The Needles Overlook qui offre une vue panoramique à perte de vue sur l’ensemble du parc, une zone très isolée et sans issue.
  • The Maze. Cette partie à l’ouest du parc national de Canyonlands est uniquement accessible avec un 4×4, c’est une zone difficile d’accès, elle est plutôt réservée aux visites plus sportives à bord d’un véhicule adapté.
  • Horseshoe Canyon. Entre Capitol Reef National Park et Glen Canyon National Recreation, cet îlot du parc national en dehors de ses limites est accessible depuis la bourgade de Hanksville via une longue piste de 30 miles qu’il est conseillé d’emprunter avec un 4×4 (même si, en théorie, la route peut être praticable avec une voiture classique par beau temps).

Le 4×4 dans le parc

Une information est très souvent négligée quand on parle de 4×4 dans les parcs nationaux, la plupart des agences de location ne vous couvrent pas les pistes, s’il vous arrive un pépin sur une route non pavée cela sera à vos frais, ayez-le en tête.

Une grande partie du parc national de Canyonlands est uniquement accessible en 4×4, vous trouverez de nombreuses informations précises à ce sujet sur le site du parc national.

Piste 4x4 Canyonlands

À quelle saison visiter Canyonlands ?

Comme souvent dans cette région, l’automne et le printemps sont les saisons idéales pour visiter le parc national de Canyonlands. L’été, les températures y sont très élevées avec quasi aucune ombre. L’hiver, le décor du parc sublimé par la neige a quelque chose de magique. Cela peut donc être une visite à considérer mais il faudra bien vérifier les conditions d’accès en temps réel selon la météo.

Vallée Canyonlands

Où se loger et se restaurer dans le parc ?

Où dormir dans le parc national de Canyonlands

Il n’est possible de dormir dans le parc national de Canyonlands  qu’en camping, le parc ne possède aucun hôtel. Les deux campings aménagés se trouvent au niveau d’Island in the Sky et The Needles. Il s’agit de campings sans eau, sur la base du premier arrivé premier servi (quelques réservations et l’accès à l’eau potable sont disponibles à The Needles selon la saison). Le camping en itinérance est autorisé à condition de demander un permis auprès des rangers du parc.

Pour se loger en dehors du parc, Moab est une bonne option pour la partie d’Island in the Sky et Monticello propose quelques options pour rayonner sur The Needles. Hanksville offre aussi quelques hôtels et motels pour rejoindre Horseshoe Canyon et The Maze.

Où manger dans le parc national de Canyonlands

Vous trouverez des restaurants au niveau de Moab, Monticello et Hanksville, parfois quelques options sur la route entre ces différentes villes mais aucune option de restauration dans le parc national. Pensez donc à prévoir votre pique-nique.

Confluence Overlook Canyonlands

Que voir et que faire à Canyonlands ?

Une visite des différentes parties du parc national de Canyonlands demande du temps et un véhicule adapté (pour de nombreuses zones du parc). Mais même avec une voiture classique et en une journée, il est possible de profiter de quelques balades et de magnifiques points de vue sur le plateau du Colorado. Préférablement, depuis la partie d’Island in the Sky, la plus proche de Moab et la plus accessible. Voici quelques visites à considérer en priorité dans ce secteur pour observer les méandres du Colorado et de la Green River tout en prenant la mesure de l’infinité des canyons et mesas formés par ces deux fleuves mythiques. Ici, on se sent infiniment petit et on perd toute notion de grandeur, c’est un autre espace spatio-temporel qui semble se dérouler sous nos pieds.

Island in the Sky

  • Shafter Canyon Overlook, un point de vue qui surplombe la piste du même nom juste à l’entrée du parc.
  • Mesa Arch, l’ultra photogénique arche qui dévoile en arrière-plan la vallée infinie de canyons se trouve à la bifurcation de la partie sud et de la partie ouest du parc.
  • Green River Overlook, non loin de la bifurcation, un point de vue sur les méandres de la Green River à ne pas manquer.
  • Aztec Butte, une balade d’1h30 conduit à des ruines de greniers amérindiens.
  • Partie sud: ne manquez par Buck Canyon Overlook avec les La Sal Mountains en fond et le Grand View Point Overlook.
  • Partie ouest : à l’extrémité de ce secteur, la balade d’1h30 d’Upheaval Dome offre un décor de cratère entouré de badlands colorées.

The Needles

Si vous préférez une expérience hors des sentiers battus, vous pouvez directement pousser jusqu’à The Needles en sachant que le décor y est bien différent. C’est l’autre côté du tableau, là où les formations rocheuses s’enfoncent dans les plaines sauvages, là où coulent Colorado et Green River mais aussi là où se dressent les formations rocheuses en forme d’aiguilles qui ont donné leur nom au secteur. Vous pourrez soit aller directement à The Needles Overlook, soit vous enfoncer un peu plus dans le parc dans la zone principale. Prévoyez alors un arrêt au visitor center et les visites suivantes :

  • Le long de la route UT-211, vous pourrez observer de beaux pétroglyphes au niveau de Newspaper Rock State Historic Monument et les grottes de Cave Springs (balade de 45min).
  • Spring Canyon, cette zone offre de jolies balades avec vue sur la vallée de canyons (dont Sliderock Trail) et des panoramas sur de larges colonnes rocheuses comme Big Spring Canyon Overlook. Ne manquez pas la longue randonnée (5h) vers Confleunce Overlook Trail où l’on peut donc voir le photogénique confluent du Colorado et de la Green River.
  • The Needles, pour voir les fameuses aiguilles rocheuses, il faudra rejoindre l’extrémité sud du secteur et prévoir de plus longues randonnées (4h-5h) comme la Chesler Park Loop Trail, magnifique balade au pied des aiguilles qui passe aussi par un slot canyon ou Devils Kitchen Trail, autre balade pour voir les formations colorées de près.
  • Squaw Flat & Lost Canyon, une autre belle randonnée (d’environ 4h) au milieu de belles formations rocheuses.
  • Needles Overlook, cette zone isolée du secteur The Needles, se situe dans une impasse, vous pourrez y profiter des points de vue spectaculaires sur l’ensemble du parc national de Canyonlands.

The Maze

Si vous avez le temps et un véhicule adapté, pourquoi pas vous enfoncer dans le dédale rocheux de The Maze – à la condition uniquement d’être parfaitement renseigné et équipé. On s’enfonce alors dans un back country accidenté et désertique.

Horseshoe Canyon

C’est au bout d’une très longue piste de près de 30 miles que vous accéderez à des pétroglyphes et des collections rupestres uniques en leur genre. Il est fortement conseillé d’y aller en 4×4 et d’avoir pris toutes les informations pour accéder au site dans un des visitor centers, en amont. Il est difficile de ne visiter que cette partie du parc étant donné qu’on ne trouve aucun visitor center à proximité.

Activités dans le parc

Une autre façon de découvrir le parc est à travers une sortie en rafting, à cheval ou à vélo. Vous trouverez toutes les activités et  compagnies qui proposent des tours au sein du parc national sur le site de NPS.

Mesa Arch Canyonlands

Conseils pour une expérience authentique

Observer les étoiles depuis le parc national de Canyonlands est une façon bien spéciale de profiter du désert du plateau du Colorado. C’est l’un des endroits les plus sombres du pays qui offre des conditions idéales pour l’observation des étoiles. Avec des jumelles, on pourrait même parfois voir l’anneau de Saturne. Pour faire du stargazing (observation des étoiles), vous pouvez le faire de façon libre. Pensez à prendre une carte du ciel étoilé pour repérer les constellations, la voie lactée… Remplacez vos lampes frontales et autres sources lumineuses par une lumière rouge (moins agressive) et prenez le temps car il vous faudra bien une demi-heure pour habituer vos yeux à l’obscurité et être dans les meilleures conditions pour profiter du spectacle qui s’offre à vous.

Pour faire du stargazing (observation des étoiles), vous pouvez le faire de façon libre. Pensez à prendre une carte du ciel étoilé pour repérer les constellations, la voie lactée… Remplacez vos lampes frontales et autres sources lumineuses par une lumière rouge (moins agressive) et prenez le temps car il vous faudra bien une demi-heure pour habituer vos yeux à l’obscurité et être dans les meilleures conditions pour profiter du spectacle qui s’offre à vous. En été, il est possible d’assister à une session guidée par les rangers du parc, plus d’informations sur le site du parc national.

Stargazing Canyonlands

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter Canyonlands ?

    Non. Il suffit de s’acquitter des 30$ d’entrée.

  • Peut-on visiter le parc à la journée ?

    Oui, si on ne visite que la partie principale d’Island in the Sky, il faut compter une demi-journée plus le temps de route pour visiter chaque partie du parc national.

  • Peut-on dormir dans le parc ?

    Uniquement en camping au niveau d’Island in the Sky et The Needles.

  • Peut-on visiter le parc en hiver ?

    Oui, mais en restant vigilant aux conditions de circulation et à la fermeture possible de certaines routes.

Island in the Sky