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Le Lycée International de Los Angeles: Pas seulement une école, une communauté

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[Article sponsorisé] Le 1er décembre au soir, le Lycée international de Los Angeles a organisé son événement annuel toujours très attendu, le French Holiday Bazaar. Ouvert à tous, cet événement a rassemblé les familles de chacun des campus du LILA ainsi que des Angelenos locaux.

Un marché de Noël convivial

Dans l’esprit des marchés de Noël européens, les acheteurs pouvaient déambuler parmi les stands, explorer les produits, tout en buvant du vin chaud qui était à disposition. Alors que la soirée était plutôt froide – ce n’est pas si fréquent à Los Angeles – ils discutaient avec les vendeurs de pâtisseries, de céramiques, de poupées fabriquées maison ou encore de ménorahs, tout en buvant une boisson réconfortante.

Les élèves faisaient partie des nombreux entrepreneurs présents, proposant à la vente des emballages de cadeaux, des donuts, du chocolat chaud, ou des cartes de vœux. Leurs stands servaient aussi de lieux de rencontre loin du regard de leurs parents, qui en profitaient pour se balader de table en table avec leurs amis en partageant une bouteille de vin. Plusieurs parents participaient également à l’organisation de l’événement.

Chaque événement est organisé par une équipe de bénévoles. Les familles peuvent participer et soutenir l’éducation de leurs enfants en dédiant du temps et de l’attention. Alors que les élèves vivent au quotidien dans la communauté, les familles, quant à elles, doivent s’impliquer de façon plus intentionnelle pour tisser des liens. Des amitiés se font et se renforcent mutuellement à travers ces objectifs communs et sont célébrées à chacun de ces événements avec engouement. 

Des traditions célébrées toute l’année

La communauté du LILA se rassemble autour de nombreuses traditions tout au long de l’année. Le Marché d’hiver est un autre moment qui permet aux élèves de devenir des vendeurs, lorsque les élèves de CM2 vendent des viennoiseries pour financer leur voyage en France. Deux autres événements, la Fête à la maison et la Fête de la rentrée, célèbrent les parents et les élèves au début de chaque année scolaire.

Chaque campus accueille des événements qui célèbrent leur communauté spécifique, alors que d’autres représentent des lieux d’accueil pour l’entièreté du LILA. Vive le printemps, sur le campus de West Valley, propose un “dunk tank”, un stand de limonade, un baby-foot humain, suivis d’une fête des traditions culturelles avec la Journée internationale. Il s’agit d’un moment où, avec l’aide de leurs enseignants, les élèves réalisent des projets pédagogiques destinés à mieux comprendre notre planète et les différentes visions du monde.

Le LILApalooza, sur le campus de Los Feliz, accueille toutes les familles du LILA pour un après-midi de divertissement live sous un chapiteau de cirque, ainsi que pour une vente aux enchères, un stand de ferme et une exposition artistique. La Kermesse, l’hommage des fêtes à la française tenu sur le campus de Pasadena, conclut les festivités de printemps avec une fête type carnaval.

Un écho aux racines françaises du LILA

Ces événements français font écho aux racines françaises du LILA, mais la communauté grandit de façon de plus en plus internationale, avec ses familles aux origines multiples et des opportunités pour ses élèves et leurs parents d’apprendre plus de langues, ainsi que son programme du Baccalauréat international.

Un nouvel événement inclusif a été lancé cette année au LILA. Les familles ont été initiées et se sont inscrites pour participer à différents groupes d’affinité dont le LILA est fier. Alors que les parents apprenaient et discutaient, les enfants étaient invités à fabriquer leurs propres bijoux inspirés de la culture ghanéenne.

Le LILA s’épanouit à travers ses racines françaises, son implantation à Los Angeles et sa communauté si riche de son multiculturalisme, de sa multiethnicité et de son multilinguisme. Son équipe et ses élèves, si mondialement divers, apportent une richesse incomparable d’expériences, de traditions, de perspectives, créant et soutenant une communauté vibrante et unique.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

[Vidéo] Le marché immobilier à Los Angeles en 2024

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Lors d’un webinaire dédié au marché immobilier californien, Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles, vous a divulgué ses conseils sur la meilleure méthode pour acquérir un bien immobilier à Los Angeles et alentour.

Il a également fait le point sur la santé du marché immobilier en Californie du Sud et sur les opportunités à saisir, ainsi qu’un rappel général sur la fonction de l’agent immobilier aux États-Unis, assez différente de celle que l’on peut connaître en France.

Il était accompagné de Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC.

De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Cité des Anges.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

 

Contactez les intervenants
Marc de Longeville: [email protected] / 1 (213) 675-0197
Betty Benzakein: [email protected] / 516-341-6020

«Anatomie d’une chute» projeté à l’Avalon Theatre à DC

Il rafle tous les prix et toutes les nominations, son succès à l’international n’en finit pas depuis sa Palme d’or en mai lors du dernier Festival de Cannes. « Anatomie d’une chute » (Anatomy of a Fall), le film français co-écrit et réalisé par Justine Triet, trace son chemin également aux États-Unis. Il vient de recevoir quatre nominations aux prochains Golden Globes, dont celles de la meilleure actrice dramatique pour Sandra Hüller et du meilleur scénario.

 

 

 

L’histoire raconte celle d’un couple, Sandra et Samuel, et de Daniel, leur fils malvoyant âgé de 11 ans. La famille vit, depuis un an, loin de tout, à la montagne. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison, une mort jugée « suspecte » par les enquêteurs. Sandra est rapidement inculpée malgré le doute : s’agit-il d’un homicide ou d’un suicide ? Un an plus tard, Daniel assiste au procès de sa mère, et commence alors une véritable dissection du couple.

« Anatomie d’une chute » est actuellement projetée à DC, à l’Avalon Theatre, le cinéma d’art et d’essai de Chevy Chase. En attendant de connaître le verdict des Golden Globes, le 7 janvier prochain à Los Angeles…

Parc national de Joshua Tree: Le désert aux mille visages

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Vous pensez sûrement venir pour voir des forêts de Joshua trees à perte de vue dans un décor de désert ? Vous allez découvrir qu’ici, une particularité en cache une autre. Des arbres poilus aux airs de cactus géants devant des formations rocheuses étonnantes, voilà le décor du parc national du Joshua. L’immense région dans le désert californien, quelque part entre Palm Springs et la réserve nationale de Mojave, est un petit paradis pour les amateurs de nature. Ici, en plein milieu du désert, loin de toutes grandes villes, la lumière est plus vive, le vent plus fort et les contrastes plus éclatants. Que l’on vienne pour ses arbres, pour ses roches, juste pour la beauté du désert, prendre l’air ou randonner, on en repart forcément avec des étoiles plein les yeux et un goût assez puissant de reviens-y !  

Scenic Drive parc national de Joshua

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤ Entrée 30 US$ par véhicule.

➤ Toutes les informations  sur le site du parc national.

Ce que le parc national de Joshua Tree a de spécial

Impossible de parler du parc national de Joshua sans penser à l’arbre qui lui a donné son nom, ou plutôt, à sa plante car le Joshua tree (arbre de Josué) est, en réalité, une espèce de la famille des Agavacées. Cette plante assez rare ne pousse que dans cette région du sud-ouest des États-Unis. Lorsque les Mormons en exode vers la Californie traversent le parc national au milieu du XIXe siècle, ils voient dans la forme étrange de cet arbuste le signe du prophète Joshua qui leur montre la direction à suivre. Leur passage sera de courte durée car il est bien difficile de rester longtemps dans cette région désertique. Vous comprendrez vite pourquoi après quelques heures passées dans le parc, surtout en été. Ici, l’ombre est très rare, le soleil violent, l’environnement des plus arides et le désert sans fin.

Le parc est si grand qu’il accueille en réalité deux déserts distincts : le désert du Colorado et le désert de Mojave. Le premier s’étale au sud en une zone très sèche et assez inhospitalière. Le second, plus élevé, se trouve à l’ouest du parc et abrite une flore plus variée. Une vallée plus accessible mais aussi plus luxuriante avec ses Joshua trees endémiques qui se présentent sous forme de forêts poussant comme des petits champignons au bord de la route ou en apparitions isolées, arbres solitaires qui se dressent fièrement dans l’immensité du désert.

végération parc national de Joshua

S’il y a bien un endroit aux États-Unis où le désert sait convaincre qu’il n’est pas qu’une terre désolée plate et monotone, c’est bien dans le parc national de Joshua. Ici, on trouve aussi bien des vallées d’Agavacées et des montagnes que des portions arides de rares buissons tous secs. Le parc national cache même des oasis, terres de prédilection de dizaines d’oiseaux comme les fameux géocoucous de Californie et tout une vie sauvage très diversifiée. Car oui, le parc abrite aussi de nombreux animaux : des reptiles, des oiseaux, des rongeurs mais aussi, plus précisément, des coyotes ou, encore, plus faciles à observer, des mouflons d’Amérique.

Mais non content d’être le refuge d’écosystèmes aussi diversifiés et la terre d’accueil de la plus grande concentration de Joshua trees au monde, le parc national est aussi connu pour ses formations géologiques très particulières. Derrière ses hauts arbres chevelus se dressent des reliefs rocheux étonnants. Un enchevêtrement de roches affutées, agencées en strates aiguisées et en superpositions de gros rochers tous ronds qui semblent polis par la main de l’homme. Ces reliefs offrent un cadre idéal pour les grimpeurs qui viennent en nombre s’entraîner sur les gros rochers du parc et remonter ses failles étroites. Mais crapahuter sur ces grosses pierres, les contourner, les traverser est aussi un plaisir qui s’offre à tout visiteur dès lors qu’il est prêt à sortir de sa voiture et chausser ses baskets pour aller voir de plus près ces curiosités qui se dressent comme de petites montagnes de roches éboulées.

C’est un fait, une visite du parc national ne serait être complète sans s’aventurer dans ce décor aux multifacettes. Soyons sincères, tendre le bras par la fenêtre de sa voiture offrira déjà de très beaux clichés car ce décor se déroule non timide dès le bord de la route mais il y a tellement plus à découvrir à travers une courte balade ou une plus longue randonnée qu’il serait bien dommage de s’en priver.

arbre parc national de Joshua

Comment rejoindre le parc ?

On visite généralement le parc national de Joshua depuis Palm Springs, ville la plus proche, à moins d’une heure de route de là. Arriver à l’aéroport international de Palm Springs est donc une option, à condition de louer une voiture car l’accès au parc est uniquement possible avec son propre véhicule. Pour information, l’aéroport international de Las Vegas se trouve à 3h30 de route, celui de Los Angeles et celui de Sand Diego se trouvent, eux, à moins de 3h du parc.

La partie accessible en voiture est assez étendue. Il faut compter une bonne heure pour le traverser du nord au sud (presque 2h du nord-ouest au sud) et environ 1h pour explorer la partie nord (de la West Entrance Station à la North Entrance Station).

route parc national de Joshua

A quelle saison visiter le parc national de Joshua Tree ?

Le printemps est la saison idéale pour visiter le parc national de Joshua lorsque le désert tout en fleurs se pare de touches multicolores des plus photogéniques (de mars à début mai). L’été, n’est pas la saison idéale en raison des températures élevées mais l’automne et le printemps sont aussi des périodes agréables pour visiter le parc.

 

Cactus en fleurs parc national de Joshua

Où se loger et où se restaurer dans le parc ?

Où dormir  dans le parc national de Joshua Tree

Le camping est le seul moyen de rester dormir dans le parc national de Joshua.

La plupart des campings se trouvent dans la partie nord au cœur des forêts de Joshua.  On en trouve dans les différentes zones : Hidden Valley, Indian Cove, Jumbo Rocks… Un camping est également disponible dans la partie sud du parc près du Cottonwood Visitor Center. Certains fonctionnent sur la base du premier arrivé, premier servi, mais, la plupart sont réservables sur le site du parc national.

Les réservations sont fortement recommandées durant la haute saison qui s’étend d’octobre à mai.

Côté hôtels, vous trouverez quelques options de chaîne sur la route 62 qui borde la partie nord du parc national de Joshua. Sinon, Palm Springs reste la meilleure option pour profiter des autres incontournables de la région et de cette jolie ville ambiance mid-century au cœur du désert.

Où manger dans le parc national de Joshua

Aucune option de restauration n’est disponible dans le parc, il faudra donc prévoir votre casse-croûte. On trouve des tables de pique-niques dans chaque région du parc mais pensez que l’ombre y est rare.

Vie sauvage parc national de Joshua

Que voir et que faire dans le parc national de Joshua Tree ?

Il est possible de visiter le parc national de Joshua Tree en une journée, voire une demi-journée, si vous prévoyez de ne pas pousser dans la région sud et envisagez que de courtes balades.

Si votre temps est compté, pourquoi pas prévoir de traverser le parc d’ouest en est (si vous venez de Palm Springs) ou d’est en ouest (si vous venez de Las Vegas). Cette région abrite la plus grande concentration de Joshua trees et de formations rocheuses.

Voilà quelques zones et balades à ne pas manquer dans cette région  sans oublier de vous arrêter à l’un des visitors centers de chaque entrée : Joshua Tree Visitor Center à l’ouest et Oasis Visitor Center à l’est.

 

Le nord : Park Boulevard Road

C’est sur la route de Park Boulevard qui traverse le parc d’ouest en est que l’on trouve les principaux  points d’intérêt de cette région. Il faut compter 1h10 sans les arrêts pour pratiquer cette route :

Hidden Valley

Cette boucle de 30min-1h est idéale pour découvrir les formations rocheuses de près, la balade est facile et le décor grandiose.

Barker Dam

Une balade facile (mais pas très bien signalisée) permet de découvrir un point d’eau, ancien barrage construit par les éleveurs de la région. Aux heures les plus calmes de la journée, il est possible d’y observer pas mal d’animaux, des oiseaux et peut-être même des mouflons qui viennent s’abreuver ici.

Keys Views

Il vous faudra vous enfoncer sur une route en cul-de-sac pour rejoindre ce point de vue qui embrasse en un coup d’œil la vallée déserte de Coachella avec les reliefs des montagnes Mont San Jacinto en fond.

Ryan Mountains

Une bonne grimpette sur 5 kilomètres permet de rejoindre le sommet de la montagne  de Ryan qui offre une vue dégagée sur Pleasant Valley et Lost Horse Valley.

Skull Rock

C’est ici que l’on peut observer le célèbre rocher en forme de crâne.

Oasis of Mara

Tout au nord du parc, près de la sortie est, se trouve la petite oasis de Mara qui compte une jolie concentration de palmiers.

Palm Oasis et Indian Cove

Deux plus petites parties au nord du parc sont accessibles via des routes en cul-de-sac. L’une d’entre elle conduit à la belle oasis de Fortynine Palms Oasis (aussi connue comme la Palm Oasis), ouverte uniquement de l’automne au printemps. L’autre, conduit à Indian Cove et Wonderland of Rocks qui abrite une immense muraille de formations rocheuses érodées, paradis des escaladeurs.

La partie sud : désert et oasis

Arch Rock

Une arche naturelle toute en rondeurs s’observe au bout d’une balade facile et courte qui débute au camping de White Tank.

Cholla Cactus Garden

Plus petits et plus poilus que les Joshua trees, les drôles de cactus endémiques du désert du Colorado se laissent découvrir à travers une petite balade interprétative.

Ocotillo Patch,

Un autre point de vue sur les plantes du désert facile d’accès.

Lost Palm Oasis

Nichés au cœur d’une belle panoplie de formations rocheuses, les palmiers de l’oasis de Lost Palm se dressent fièrement pour accueillir les randonneurs qui auront parcouru les quelques miles assez accidentés qui les séparent du visitor center de Cottonwood. Comptez 3-4h pour faire cette randonnée assez difficile.

Roches érodées parc national de Joshua

Conseils pour une expérience authentique

Au cœur du désert, on a l’impression que nulle civilisation n’est arrivée jusqu’ici. Pourtant, l’histoire du parc national de Joshua c’est aussi l’histoire d’éleveurs de bétail qui ont exploité la région. C’est même aussi celle d’une bande de voleurs de bétail qui a investi l’oasis de Mara, planque idéale au milieu du désert. Les ressources minières ont aussi attiré une nouvelle activité à la fin du 19ème siècle et jusqu’au milieu du 20ème siècle avec près de 300 exploitations minières installées dans le parc dont la plus fructueuse : Lost Horse Mine avec une belle production d’or et d’argent. Cet héritage fait aussi partie des attractions du parc national de Joshua, si vous souhaitez vous familiariser avec cette histoire, ne manquez pas :

Lost Horse Mine

Peu après Key View, un ancien site minier se laisse découvrir via le Lost Hose Mine, Trailhead. Une balade facile de 3h-4h permet de rejoindre cette ancienne mine au milieu du désert.

Keys Ranch Guided Walking Tour

Une visite organisée par les rangers du parc d’octobre à mai permet de visiter un ancien ranch (pour une dizaine de dollars) situé dans la vallée de Hidden Valley, plus d’informations par ici.

Mine parc national de Joshua

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc national de Joshua Tree ?

    Non. Il suffit de s’acquitter des 30$ d’entrée.

  • Peut-on visiter le parc à la journée ?

    Oui, il faut compter entre une demi-journée et une journée selon le programme et les randonnées prévues.

  • Peut-on dormir dans le parc ?

    Uniquement en camping.

  • Peut-on visiter le parc en hiver ?

    Oui, c’est même la haute saison avec l’automne et le printemps, l’été n’étant la meilleure saison en raison des températures très élevées dans le désert.

Barrage parc national de Joshua

1 Day in Vegas: Un mariage de rêve avec Alicia, wedding planner

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[Article sponsorisé] Le mantra d’Alicia se résumerait à ces mots de Gainsbourg : “La vie ne vaut d’être vécue sans amour”. Wedding planner à Las Vegas depuis 10 ans, elle accompagne les couples qui souhaitent vivre l’expérience du mariage à Vegas, en faisant attention au moindre détail. Elle nous livre son témoignage.

Vivre l’American Dream

“Je suis Alicia, une vraie parisienne installée à Las Vegas depuis 10 ans maintenant ! J’ai eu la chance de faire des grands voyages assez jeune…Cela m’a toujours fasciné de découvrir de nouvelles cultures et de nouvelles façons de vivre. Mais très vite, j’ai eu ce vrai coup de coeur pour les USA en baignant dans les séries américaines comme “Beverly Hills” , ” Melrose Place” et les films hyper cools comme “Retour vers le futur”

Cette passion pour les États-Unis se concrétise plus tard, lorsqu’elle s’envole outre-atlantique.

“Je savais au fond de mon coeur que je vivrais un jour aux États Unis ! Après une jolie carrière avec beaucoup de succès dans l’évenementiel  et à Monoprix, j’ai décidé de tenter l’aventure aux USA car j’avais besoin de vivre ce rêve enfoui. J’ai commencé par visiter New York, puis Los Angeles et j’ai fini par poser mes valises à Las Vegas car toute l’extravagance de cette ville correspondait complètement à ma personnalité. Je me suis moi même mariée à Las Vegas il y a plusieurs années. Et bien sûr, je suis tombée sur mon prince charmant… un vrai Américain ! Il aime les gigantesques pizzas, les steaks bien saignants au petit déjeuner et les gros trucks bien bruyants !”

Être confrontée à la réalité

Mais au moment de réaliser leur projet de mariage, Alicia se rend compte qu’elle n’est pas complètement préparée à la réalité de la cérémonie américaine.

“N’ayant trouvé que très peu d’aide francophone à l’époque où je me suis mariée à Las Vegas j’ai décidé de faciliter et d’accompagner tous mes couples dans cette belle aventure et d’être celle que j’aurais aimé avoir à mes côtés en ce jour si précieux. Au-delà de la barrière de la langue, j’ai dû expérimenter moi même une cérémonie beaucoup trop courte à mon goût malgré la bienveillance des personnes sur place mais également faire face aux différences de culture. À cela se sont ajoutées des sommes à régler sur place, dont je n’avais pas la maîtrise à l’époque (pourboire, gratuities, service, taxes, fees…) et beaucoup de mal à comprendre les directives en anglais des différents acteurs du mariage sur place.”

Accompagner les francophones pour leur mariage

Elle décide de lancer une entreprise pour aider les francophones qui souhaitent se marier à Las Vegas.

“L’expérience était belle mais j’ai eu l’impression de ne pas profiter à fond, de subir cette journée de mariage et de ne pas être complètement détendue. Un de mes plus grands objectifs est de continuer à rendre tous les couples qui croisent ma route les plus heureux possible car ils me confient l’une des plus importantes journées de la vie à l’autre bout du monde. Car grâce à eux, je réalise un des mes plus grands rêves de petite fille. Je suis devenue l’américaine dans ma famille et mes amis qui viennent me voir souvent à Las Vegas me font remarquer à quel point je suis épanouie dans ce très beau métier de wedding planner.”

Avec 1 Day in Vegas, elle allie son expérience professionnelle et sa passion pour les États-Unis afin d’organiser un moment unique pour le plus beau jour de la vie des couples. Pour organiser votre mariage avec Alicia, rendez-vous sur son site web.

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Elf on the Shelf: Faut-il l’accueillir chez soi?

Il passe par la cheminée, parfois par une porte secrète. On le considère comme un elf ou un lutin. Délateur, adorable, freaky… French Morning a mené son enquête dans les foyers pour savoir s’il faut consacrer ou non du temps et de la place au Elf on the Shelf.

Au matin du 1er décembre 2023, dans un café de l’Upper West, un groupe de mamans s’est réuni autour de lattés, cappuccinos et de thés verts. On ne parle que de lui. « Il est un peu freaky, non ? » « Mes enfants l’adorent. » « Hors de question de l’avoir à la maison ! » Angéline s’approche de la table : « Mais de qui parlez-vous ? » Les visages se tournent vers la nouvelle arrivée à New York : « Le lutin ! The Elf on the Shelf !
Jamais entendu parler. »
Marianne sort son téléphone et montre la photo d’un petit personnage au sourire espiègle, tout de rouge vêtu, jusqu’au bonnet pointu. « On ne sait pas très bien si c’est un garçon ou une fille. Mes enfants l’appellent ‘lutine’ » « Et nous ‘filou’, parce qu’il est quand même censé mettre le bazar. »


C’est même sa principale activité. Selon la tradition, le personnage reste sagement immobile pendant la journée, menton contre les genoux, mais se lâche complètement une fois les enfants au lit. « Un peu comme les hamsters », commente Stéphanie*, pour qui la tradition n’est qu’une vaste opération marketing. « Mais pas du tout ! réplique Johanna. Les enfants l’adorent.
Ils n’ont même pas le droit de le toucher !
— Sinon il perd son pouvoir. »

La véritable histoire de l’Elf on the Shelf

Le conte de Noël commence en 2004, lorsque Carol Aebersold, une maman du Tennessee, se lance dans l’écriture d’une histoire de lutin pour ses jumelles. Aucun éditeur n’en veut. L’auteure décide de le publier sur Internet, puis lance sa propre maison d’édition pour vendre le livre et la figurine du lutin sur les salons et les foires.

Les débuts sont modestes, mais en 2007, l’actrice Jennifer Garner (« Yes Day », « Juno ») est photographiée avec le kit sous le bras. Les ventes accélèrent. Un passage à la télévision entérine le succès. En 2012, il est inclus dans le défilé de la Macy’s Parade d’Halloween. On parle désormais d’une dizaine de millions de figurines vendues de par le monde.

Un lutin clivant

Non content de mettre le bazar dans les foyers américains, le lutin rend également compte de l’activité des enfants au père Noël, la nuit, grâce à son pouvoir magique. « Un espion… Un délateur… On habitue les enfants à une surveillance permanente » s’insurge Caroline**. « On les responsabilise, lui rétorque Sarah. Le lutin, c’est l’école de la vie ! »

Devant leurs lattés, les mamans sont divisées. Il y a les familles qui jouent le jeu et consacrent du temps, tous les matins, à trouver sa nouvelle cachette ou confectionner des pièges pour l’attraper pendant la nuit. « C’est le seul moment de l’année où mes enfants se lèvent sans difficulté. »
Et puis les autres : « Se rajouter de la pression… Avec tout ce qu’on a déjà à faire… Très peu pour moi ! » « C’est vrai que ça nous est arrivé plusieurs fois de nous réveiller en sursaut en criant ‘Le lutin !’ » « Tu vois ! jubile Stéphanie. » « Lorsqu’il l’a vu pour la première fois, ce matin, mon fils était pétrifié, raconte Marianne. Lui, d’habitude si… tonique… on ne l’a pas entendu. Radical !
— Tu as peut-être besoin d’un flic à la maison… Pas moi. »

Pour ou contre, qui l’emporte ?

Les esprits s’échauffent. Le ton monte. Le sujet déchaîne les passions et le lutin s’amuse. « Ma fille m’a demandé comment la poupée pouvait être ‘made in China’ quand elle était supposée venir du Pôle Nord. » « Je ne voudrais pas jouer la Grinch, mais on n’arrête pas de leur mentir. Est-ce qu’on ne peut pas leur dire, pour une fois, la vérité ?
— Moi, je suis pour les laisser encore un peu rêver.
— Pareille, mais pas sûre de tenir encore 23 jours. Mon fils est tellement flippé qu’il ferme la porte de sa chambre pour être sûr que le lutin n’y entre pas. »
Stéphanie et Caroline échangent un regard complice. « Pourquoi ça ne nous étonne pas ? »

9h. Les lattés ont refroidi. Pendant que Carol Aebersold fait fructifier sa petite entreprise de Noël avec de nouveaux personnages, un renne et un Saint-Bernard, les mamans de l’Upper West s’embrassent : « Bonne journée les filles ! Et surtout, n’oubliez pas de le changer de place cette nuit.
— Pourquoi ? Sinon tu nous dénonces au père Noël ? »

* et ** les prénoms ont été changés, par crainte des représailles du lutin.

Le chanteur Yoann FreeJay au Ashford & Simpson’s Sugar Bar

Vous l’avez vu et entendu dans la deuxième saison de The Voice en France, il était également venu chanter pour les 10 ans de French Morning en 2017 : après 7 ans d’absence à New York, Yoann Fréget, alias Yoann FreeJay, est de retour sur scène à Manhattan.

Désormais connu sous le nom de Yoann FreeJay, le chanteur de 36 ans, passionné de soul et de gospel, chantera ce mardi 12 décembre à 8 pm au Ashford & Simpson’s Sugar Bar, West Side à Manhattan. Il sera accompagné de Tony Ormond à la guitare, Davine Tuch au clavier, Steven Styles à la basse, Bernard Davis à la batterie et de Scout Ford aux chœurs.

https://www.instagram.com/p/C0Z10B2PupG/

Où voir les plus belles illuminations de Noël à Miami?

Avec des températures aussi clémentes, il est parfois difficile d’imaginer que Noël approche à grands pas. Loin de la sobriété énergétique, les illuminations qui fleurissent aux quatre coins de la métropole floridienne et ses environs sont toutefois là pour nous le rappeler.

Luminosa

© Luminosa

Jungle Island brille de mille feux pour les fêtes de fin d’année. Occupant la majeure partie de Watson Island, une île artificielle flottant dans la baie de Biscayne, le site accueille pour la première fois le festival des lanternes Luminosa. Au gré d’un parcours long de plus de deux kilomètres, les visiteurs s’émerveilleront, à la nuit tombée, devant des structures métalliques recouvertes de tissus de soie décorés à la main et illuminées de milliers de leds. Ces œuvres tridimensionnelles ont été réalisées par plus d’une centaine d’artisans autour des thèmes de la faune de la jungle, de l’Atlantide submergée ou encore des anciennes dynasties chinoises. Jusqu’au mercredi 28 février 2024 – 1111 Parrot Jungle Trail, Miami – (305) 400-7000

NightGarden

© NightGarden

Au cœur de Coral Gables, le Fairchild Botanical Garden est une invitation à la détente et à la rêverie. Abritant une douzaine d’étangs paisibles, une multitude d’arbres imposants, des papillons exotiques ainsi que des fleurs colorées sur une trentaine d’hectares, l’un des plus grands jardins botaniques de Floride a revêtu ses habits de lumière. Comme chaque année, à l’occasion de son NightGarden, l’établissement fait scintiller les yeux des badauds qui découvrent une multitude d’installations lumineuses aux couleurs de l’arc-en-ciel en suivant les différents sentiers qui sillonnent les lieux. Jusqu’au dimanche 7 janvier 2024 – 10901 Old Cutler Rd, Coral Gables – (305) 667-1651

Night of Lights

© Night of Lights

Autre écrin de verdure implanté à proximité, le Pinecrest Gardens se met lui aussi au diapason des fêtes de fin d’année avec son évènement annuel Night of Lights. Couvrant une demi-dizaine d’hectares au sud-ouest de Miami, cette oasis urbaine propose une balade nocturne à travers de belles installations scintillantes, qui semblent tout droit sorties d’un conte de fées. Le Père Noël sera également de la partie pour se faire tirer le portrait avec votre tribu. Jusqu’au samedi 6 janvier 2024 – 11000 Red Rd, Pinecrest – (305) 669-6990

Zoo Lights

© Zoo Lights

Avec son spectacle annuel Zoo Lights, le parc animalier de Miami s’est quant à lui doté d’une ménagerie un peu particulière : des créatures scintillantes qui prennent vie dès la tombée de la nuit. On se retrouve nez à nez avec les crocodiles, hipopotames, girafes, éléphants et autres animaux composés de milliers de leds colorées qui ornent les allées pour le plus grand bonheur des enfants et de leurs parents. Les visiteurs pourront aussi déguster un chocolat chaud, faire un tour de manège ou encore se faire photographier avec le Père Noël. Jusqu’au samedi 30 décembre – 12400 SW 152nd St, Miami – (305) 251-0400

Christmas Wonderland

© Christmas Wonderland

La féerie de Noël s’est également emparée du Tropical Park de Miami, où le Christmas Wonderland a pris ses quartiers. On y trouve des manèges, des montagnes russes, ainsi qu’une grande roue, sans oublier des spectacles lumineux qui émerveilleront petits et grands. Jusqu’au dimanche 7 janvier 2024 – 7900 SW 40th St, Miami

Santa’s Enchanted Forest

© Santa’s Enchanted Forest

La magie des fêtes de fin d’année opère également du côté de la Santa’s Enchanted Forest, un immense parc d’attractions axé sur le thème de Noël, qui fête cette année ses quarante ans d’existence. Au programme : un carnaval, des spectacles, plus d’une centaine de manèges et d’attractions, le tout dans un décor chatoyant. Jusqu’au dimanche 7 janvier 2024 – 7400 NW 87th Ave, Miami – (305) 892-9997

Seminole Hard Rock Winterfest Boat Parade

© Seminole Hard Rock Winterfest Boat Parade

À Fort Lauderdale, au nord de Miami, ce sont les bateaux, yachts, kayaks et autres embarcations qui seront constellés de guirlandes multicolores pour la cinquante-deuxième Seminole Hard Rock Winterfest Boat Parade. Ces imposantes lucioles aquatiques, qui se disputeront le prix des plus belles illuminations, glisseront sur une vingtaine de kilomètres sur les eaux calmes de l’Intracoastal Waterway le samedi 16 décembre dès 6:30pm. (954) 241-7938

5 boutiques locales spécialisées nourrissons et enfants à DC

Contrairement à la France, les États-Unis ne regorgent pas de nombreuses boutiques pour les nouveaux-nés et les enfants. French Morning est allé à la rencontre des entrepreneures de la région de Washington qui ont à cœur de proposer des vêtements fait à partir de coton biologiques et des jouets écologiques pour les bambins. Voici cinq adresses parfaites pour finir ses cadeaux de Noël.

Three Littles (Union Market)

Elizabeth Mahon, la propriétaire de Three Littles, une boutique à Union Market. (Photo : Nastasia Peteuil)

Three Littles, une boutique située près de Union Market, a ouvert ses portes en avril 2020. Elizabeth Mahon, la propriétaire, est une ancienne nourisse de trois enfants, d’où le nom du magasin « Three Littles ». Malgré une année incertaine pendant le Covid, elle a réussi à développer sa clientèle et la voici toujours en activité 3 ans après. Elle propose des vêtements pour enfants, des jouets et des équipements écologiques, de qualité, et non-genrés. Sa sélection est assez simple mais très bien choisie. Rendez-vous au 1260 4th St NE à Washington DC, tous les jours de 11am à 8pm. 

Yinibini Baby (Brookland)

Yinibini Baby a été fondé par Soyini George, qui a grandi en Guyane, en Amérique du Sud. (Photo : Nastasia Peteuil)

Originaire de Guyane, Soyini George a décidé d’utiliser son amour pour l’art au service des enfants. Elle créé la marque Yinibini Baby en 2010, un nom qui vient de son prénom « Yini » combiné à « bini », qui veut dire « bonne fille » en créole guyanais. Ses créations sont toutes fabriquées à partir de coton biologique et sérigraphiées à la main. Elle a également une sélection de livres avec des personnages de toutes les origines sociales et géographiques, qu’elle met en avant dans sa boutique. Rendez-vous au 716 Monroe St NE Studio #17 à Washington DC, le samedi de 9:30am à 2pm et à Eastern Market. Commande possible en ligne ici.

HoneyMade (Capitol Hill)

Viboonrattana "Moo" Honey et sa fille dans leur boutique à Capitol Hill. (Photo : Nastasia Peteuil)

Au cœur de Capitol Hill, la propriétaire de HoneyMade Viboonrattana Honey – surnommée « Moo » – propose des vêtements de qualité et fabriqués à la main. Elle vend également une sélection de produits de ses artistes et designers locaux préférés. Ses vêtements pour nouveau-nés et enfants ont des designs uniques avec les emblèmes de Washington DC. Rendez-vous au 727 8th Street SE à Washington DC, ouvert du mardi au vendredi de 11am à 6pm et le weekend de 10am à 6pm. 

Mirasa Design (Eastern Market)

Mirasa Design a été fondé par la designer Aashumi Shah qui a grandi à Mumbai, en Inde. Elle s’est inspirée de son passé pour créer sa marque « Mirasa », le mot hindi pour « héritage ». Ses créations sont colorées et ses produits sont fabriqués à partir de matériaux organiques de qualité. Pour chaque achat effectué, une partie des bénéfices est reversée à Room to Read, une ONG qui soutient l’éducation des filles en Inde. Rendez-vous tous les samedis à Eastern Market, 225 7th St SE à Washington DC, de 8 am à 6pm.

Pink and Brown (Alexandria)

La propriétaire Lan Le dans son magasin à Alexandria. (Photo : Nastasia Peteuil)

Lan Le a ouvert sa boutique en 2008, il y a donc près de 14 ans ! Pink and Brown vend des vêtements 100% biologiques après avoir eu des difficultés en tant que maman à trouver des vêtements que ses enfants pouvaient porter sans développer d’allergies. La boutique a autant de jouets et de vêtements pour les tout-petits que pour les enfants d’une dizaine d’années. Rendez-vous dans la vieille ville d’Alexandria en Virginie, au 1129 King St, ouvert tous les jours de 11am à 5pm.

Une version restaurée d’«Alphaville» de Godard au IFC Center

C’est un film à part dans la carrière de Jean-Luc Godard, un ovni dans son genre, entre science-fiction et objet métaphysique. « Alphaville », réalisé en 1965 avec Anna Karina et Eddie Constantine, a été entièrement restauré et sera à l’affiche du cinéma IFC Center à partir du vendredi 15 décembre.

Le film raconte l’histoire d’un célèbre agent secret, Lemmy Caution (Eddie Constantine), en mission à Alphaville, une ville à des années-lumière de la Terre et sous régime totalitaire où toute émotion est interdite. Il doit éliminer l’épouvantable professeur Von Braun, le créateur d’un ordinateur malveillant qui règne sur Alphaville. Les lois y sont très strictes et celui qui ose y déroger est condamné à mort, par exécution ou par suicide… Mais grâce à Natasha (Anna Karina), la fille du scientifique, l’amour sort vainqueur !

 

 

 

Cette comédie noire burlesque a reçu un Ours d’Or à la Berlinale de 1965. Pour anecdote : on y aperçoit, à la 65e minute, Jean-Pierre Léaud en employé d’hôtel, la première apparition de l’acteur dans un film de Jean-Luc Godard.

La nouvelle version restaurée a été présentée en avant-première en avril dernier à New York, dans le cadre de la série « Rialto at 25 » du MoMA qui commémorait le 25e anniversaire de Rialto Pictures, premier distributeur de cinéma international classique des États-Unis. Elle sera donc projetée au cinéma IFC Center à partir de ce vendredi, en français avec sous-titres en anglais.

Idée cadeaux pour les fêtes: Des livres sur les États-Unis

En mal d’idées pour vos cadeaux de Noël ? French Morning a fait le tour des librairies pour vous proposer quelques beaux livres sur les États-Unis, à offrir… ou à ajouter sur sa liste au Père Noël.

L’Amérique par les films

Des « Raisins de la Colère » aux « Temps Modernes », de « Easy Rider » à « Macadam Cowboy », peu de pays ont été mis à l’affiche comme les États-Unis. Bernard Benoliel, Directeur de l’action culturelle à la cinémathèque française, et Jean-Baptiste Thoret, historien et critique de cinéma, nous proposent un panorama des plus grands road movies américains dans un beau livre en texte et images. Road movie, USA paru chez Hoëbeke.

L’Amérique en chansons

Et si on découvrait l’Amérique au rythme de ses plus belles chansons ? C’est ce que nous propose Rock ‘n’ Road Trip, un joli livre de Lauric Henneton et Julien Grossot aux Éditions Hors Collection : une longue virée musicale à travers les États-Unis, décryptant plus d’un millier de chansons légendaires ou méconnues, toutes liées intimement à des villes ou des paysages. Du front de mer d’Atlantic City avec Bruce Springsteen aux guitares sudistes de « Sweet Home Alabama » par Lynyrd Skynyrd, des bas-fonds du New York underground de Lou Reed au bitume de la « Highway 61 Revisited » de Bob Dylan, ce bel atlas musical vous donnera envie de voyager en musique.

L’Amérique en roman photos

Entre 2017 et 2019, le photographe allemand Viktor Hübner part à la découverte des États-Unis, armé de son appareil photo et d’un magnétophone. Au programme : auto-stop et couch-surfing chez les locaux rencontrés dans les bars, les restaurants, les strip clubs. Au total, il couvrira 16.000 miles et 41 États, interviewant et photographiant ses rencontres, souvent surprenantes. The Americans I met, publié aux Éditions André Frères, est un beau livre sur cette Amérique des faubourgs.

Et pour des paysages plus urbains, la nouvelle collection « Grands portraits de villes » propose, après Paris photographié par Vincent Delerm, deux autres beaux livres photos reliés sur Las Vegas, sous l’œil de Dimitri Coste, et New York, vu par Reynald Philippe. French Morning vous a parlé de cette collection éditée par le studio Sant-Lazare (article ici).

L’Amérique en poème et peinture

Un beau cadeau pour les amoureux de poésie et de peinture : Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine, édité par Diane Selliers. Poétesse du XIXe siècle, recluse dans sa maison familiale d’Amherst dans le Massachussetts, Emily Dickinson a écrit des centaines de poèmes et lettres d’une modernité étonnante, et est considérée comme l’une des plus grandes poétesses américaines. À ses plus grands poèmes, Anna Hiddleston, du centre Pompidou, associe les toiles des grands peintres américains de la première moitié du XXe siècle : Edward Hopper, Georgia O’Keeffe, mais aussi Burchfield, Dove, Pelton, Sheeler, Shore, Zorach et d’autres qui ont peint l’immensité des paysages américains avec un désir affirmé de s’affranchir des codes de la peinture européenne.

Et pour les amoureux de New York…

Enfin, pour les amoureux de New York, on ne recommande plus le Dictionnaire amoureux de New York du journaliste et ancien patron de Libération Serge July, chez Plon. En 256 entrées, du Parrain à Bernard Madoff, en passant par le cocktail Manhattan et l’histoire du bagel, Serge July fait la somme de toutes ces histoires singulières qui font New York, « la seule métropole au monde construite par des migrants qui se sentent plus chez eux que dans leur pays d’origine ».

Brèves new-yorkaises: Bradley, Angelina et Emma (nue) dans les rues

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Bradley Cooper préparait la semaine passée des cheesesteaks (une spécialité de Philadelphie) dans un food truck sur la 6e avenue. Une partie des bénéfices a été reversée à des associations. Prêt à avaler 900 calories pour le beau Bradley ?

? Le premier parc éolien offshore de l’État de New York, South Fork Wind, a commencé à fournir de l’électricité. Ce parc, situé à environ 35 miles (56 km) à l’est de Montauk, aura une capacité suffisante pour alimenter environ 70.000 foyers.

? Les loyers devraient rester stables en 2024.

?️ 50.000 plaintes pour bruit sont déposées chaque année auprès du Département de la protection de l’environnement. Sur le même sujet, un homme du Queens a porté plainte contre les entreprises ne respectant pas les règles de bruit de la ville. Avec ses 3.883 plaintes déposées depuis l’année dernière, il pourrait gagner au moins 213.565$.

?️  Le musée Guggenheim a licencié 10 employés en réponse « à une période économique difficile dans le monde de l’art ».

? Donnez un manteau à quelqu’un qui en a besoin et recevez un burger et un café.

?Vous avez cru voir Emma Stone nue sur un camion poubelle de l’Upper West Side ? Eh bien, vous n’avez pas rêvé.

? De nombreux milliardaires avaient quitté NYC pendant la pandémie. Bonne nouvelle : ils sont de retour !

Ⓜ️ Exit les tourniquets des stations de métro, si faciles à sauter, remplacés progressivement par des barrières.

? Selon une étude, la Floride serait la destination préférée des New-Yorkais souhaitant quitter leur ville.

? Le Conseil municipal de la ville a adopté un projet de loi exigeant que toutes les écoles publiques, y compris les écoles primaires et secondaires, disposent de naloxone, un antidote contre les overdoses.

? Voici la liste des 20 comportements qui agacent le plus les New-Yorkais (dont entrer dans un Starbuck sans savoir que ce que l’on veut).

? La Cour d’appel fédérale a validé l’interdiction de porter une arme à New York dans les lieux sensibles, comme les écoles, mais l’a autorisé dans les lieux de culte.

? Près de 700 personnes de moins ont été abattues à New York cette année vs 2021.

? Depuis qu’il a perdu sa place au Congrès, George Santos vend des conseils personnalisés sous la forme de vidéos (compter entre 75$ et 200$) et même de textos (10$).

✈️ Votre fille fait son Erasmus à Rome ? Il sera bientôt possible d’aller la voir en 5h depuis New York.

? Il sera peut-être bientôt interdit de garer vos vélos électriques chez vous.

? Angelina Jolie a ouvert les portes de sa première boutique de mode dans l’ancien studio de Jean-Michel Basquiat. Avec un loyer initial de 60.000$ par mois et un bail de dix ans*, la star espère au moins « rentrer dans ses frais, ce qui serait déjà une grande victoire ». (*renégociés à la baisse par la suite).

? 100.000 couteaux ont été saisis dans les écoles publiques de NYC cette année, soit 7% de plus que l’année dernière.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.