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1 Day in Vegas: Un mariage de rêve avec Alicia, wedding planner

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[Article sponsorisé] Le mantra d’Alicia se résumerait à ces mots de Gainsbourg : “La vie ne vaut d’être vécue sans amour”. Wedding planner à Las Vegas depuis 10 ans, elle accompagne les couples qui souhaitent vivre l’expérience du mariage à Vegas, en faisant attention au moindre détail. Elle nous livre son témoignage.

Vivre l’American Dream

“Je suis Alicia, une vraie parisienne installée à Las Vegas depuis 10 ans maintenant ! J’ai eu la chance de faire des grands voyages assez jeune…Cela m’a toujours fasciné de découvrir de nouvelles cultures et de nouvelles façons de vivre. Mais très vite, j’ai eu ce vrai coup de coeur pour les USA en baignant dans les séries américaines comme “Beverly Hills” , ” Melrose Place” et les films hyper cools comme “Retour vers le futur”

Cette passion pour les États-Unis se concrétise plus tard, lorsqu’elle s’envole outre-atlantique.

“Je savais au fond de mon coeur que je vivrais un jour aux États Unis ! Après une jolie carrière avec beaucoup de succès dans l’évenementiel  et à Monoprix, j’ai décidé de tenter l’aventure aux USA car j’avais besoin de vivre ce rêve enfoui. J’ai commencé par visiter New York, puis Los Angeles et j’ai fini par poser mes valises à Las Vegas car toute l’extravagance de cette ville correspondait complètement à ma personnalité. Je me suis moi même mariée à Las Vegas il y a plusieurs années. Et bien sûr, je suis tombée sur mon prince charmant… un vrai Américain ! Il aime les gigantesques pizzas, les steaks bien saignants au petit déjeuner et les gros trucks bien bruyants !”

Être confrontée à la réalité

Mais au moment de réaliser leur projet de mariage, Alicia se rend compte qu’elle n’est pas complètement préparée à la réalité de la cérémonie américaine.

“N’ayant trouvé que très peu d’aide francophone à l’époque où je me suis mariée à Las Vegas j’ai décidé de faciliter et d’accompagner tous mes couples dans cette belle aventure et d’être celle que j’aurais aimé avoir à mes côtés en ce jour si précieux. Au-delà de la barrière de la langue, j’ai dû expérimenter moi même une cérémonie beaucoup trop courte à mon goût malgré la bienveillance des personnes sur place mais également faire face aux différences de culture. À cela se sont ajoutées des sommes à régler sur place, dont je n’avais pas la maîtrise à l’époque (pourboire, gratuities, service, taxes, fees…) et beaucoup de mal à comprendre les directives en anglais des différents acteurs du mariage sur place.”

Accompagner les francophones pour leur mariage

Elle décide de lancer une entreprise pour aider les francophones qui souhaitent se marier à Las Vegas.

“L’expérience était belle mais j’ai eu l’impression de ne pas profiter à fond, de subir cette journée de mariage et de ne pas être complètement détendue. Un de mes plus grands objectifs est de continuer à rendre tous les couples qui croisent ma route les plus heureux possible car ils me confient l’une des plus importantes journées de la vie à l’autre bout du monde. Car grâce à eux, je réalise un des mes plus grands rêves de petite fille. Je suis devenue l’américaine dans ma famille et mes amis qui viennent me voir souvent à Las Vegas me font remarquer à quel point je suis épanouie dans ce très beau métier de wedding planner.”

Avec 1 Day in Vegas, elle allie son expérience professionnelle et sa passion pour les États-Unis afin d’organiser un moment unique pour le plus beau jour de la vie des couples. Pour organiser votre mariage avec Alicia, rendez-vous sur son site web.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Elf on the Shelf: Faut-il l’accueillir chez soi?

Il passe par la cheminée, parfois par une porte secrète. On le considère comme un elf ou un lutin. Délateur, adorable, freaky… French Morning a mené son enquête dans les foyers pour savoir s’il faut consacrer ou non du temps et de la place au Elf on the Shelf.

Au matin du 1er décembre 2023, dans un café de l’Upper West, un groupe de mamans s’est réuni autour de lattés, cappuccinos et de thés verts. On ne parle que de lui. « Il est un peu freaky, non ? » « Mes enfants l’adorent. » « Hors de question de l’avoir à la maison ! » Angéline s’approche de la table : « Mais de qui parlez-vous ? » Les visages se tournent vers la nouvelle arrivée à New York : « Le lutin ! The Elf on the Shelf !
Jamais entendu parler. »
Marianne sort son téléphone et montre la photo d’un petit personnage au sourire espiègle, tout de rouge vêtu, jusqu’au bonnet pointu. « On ne sait pas très bien si c’est un garçon ou une fille. Mes enfants l’appellent ‘lutine’ » « Et nous ‘filou’, parce qu’il est quand même censé mettre le bazar. »


C’est même sa principale activité. Selon la tradition, le personnage reste sagement immobile pendant la journée, menton contre les genoux, mais se lâche complètement une fois les enfants au lit. « Un peu comme les hamsters », commente Stéphanie*, pour qui la tradition n’est qu’une vaste opération marketing. « Mais pas du tout ! réplique Johanna. Les enfants l’adorent.
Ils n’ont même pas le droit de le toucher !
— Sinon il perd son pouvoir. »

La véritable histoire de l’Elf on the Shelf

Le conte de Noël commence en 2004, lorsque Carol Aebersold, une maman du Tennessee, se lance dans l’écriture d’une histoire de lutin pour ses jumelles. Aucun éditeur n’en veut. L’auteure décide de le publier sur Internet, puis lance sa propre maison d’édition pour vendre le livre et la figurine du lutin sur les salons et les foires.

Les débuts sont modestes, mais en 2007, l’actrice Jennifer Garner (« Yes Day », « Juno ») est photographiée avec le kit sous le bras. Les ventes accélèrent. Un passage à la télévision entérine le succès. En 2012, il est inclus dans le défilé de la Macy’s Parade d’Halloween. On parle désormais d’une dizaine de millions de figurines vendues de par le monde.

Un lutin clivant

Non content de mettre le bazar dans les foyers américains, le lutin rend également compte de l’activité des enfants au père Noël, la nuit, grâce à son pouvoir magique. « Un espion… Un délateur… On habitue les enfants à une surveillance permanente » s’insurge Caroline**. « On les responsabilise, lui rétorque Sarah. Le lutin, c’est l’école de la vie ! »

Devant leurs lattés, les mamans sont divisées. Il y a les familles qui jouent le jeu et consacrent du temps, tous les matins, à trouver sa nouvelle cachette ou confectionner des pièges pour l’attraper pendant la nuit. « C’est le seul moment de l’année où mes enfants se lèvent sans difficulté. »
Et puis les autres : « Se rajouter de la pression… Avec tout ce qu’on a déjà à faire… Très peu pour moi ! » « C’est vrai que ça nous est arrivé plusieurs fois de nous réveiller en sursaut en criant ‘Le lutin !’ » « Tu vois ! jubile Stéphanie. » « Lorsqu’il l’a vu pour la première fois, ce matin, mon fils était pétrifié, raconte Marianne. Lui, d’habitude si… tonique… on ne l’a pas entendu. Radical !
— Tu as peut-être besoin d’un flic à la maison… Pas moi. »

Pour ou contre, qui l’emporte ?

Les esprits s’échauffent. Le ton monte. Le sujet déchaîne les passions et le lutin s’amuse. « Ma fille m’a demandé comment la poupée pouvait être ‘made in China’ quand elle était supposée venir du Pôle Nord. » « Je ne voudrais pas jouer la Grinch, mais on n’arrête pas de leur mentir. Est-ce qu’on ne peut pas leur dire, pour une fois, la vérité ?
— Moi, je suis pour les laisser encore un peu rêver.
— Pareille, mais pas sûre de tenir encore 23 jours. Mon fils est tellement flippé qu’il ferme la porte de sa chambre pour être sûr que le lutin n’y entre pas. »
Stéphanie et Caroline échangent un regard complice. « Pourquoi ça ne nous étonne pas ? »

9h. Les lattés ont refroidi. Pendant que Carol Aebersold fait fructifier sa petite entreprise de Noël avec de nouveaux personnages, un renne et un Saint-Bernard, les mamans de l’Upper West s’embrassent : « Bonne journée les filles ! Et surtout, n’oubliez pas de le changer de place cette nuit.
— Pourquoi ? Sinon tu nous dénonces au père Noël ? »

* et ** les prénoms ont été changés, par crainte des représailles du lutin.

Le chanteur Yoann FreeJay au Ashford & Simpson’s Sugar Bar

Vous l’avez vu et entendu dans la deuxième saison de The Voice en France, il était également venu chanter pour les 10 ans de French Morning en 2017 : après 7 ans d’absence à New York, Yoann Fréget, alias Yoann FreeJay, est de retour sur scène à Manhattan.

Désormais connu sous le nom de Yoann FreeJay, le chanteur de 36 ans, passionné de soul et de gospel, chantera ce mardi 12 décembre à 8 pm au Ashford & Simpson’s Sugar Bar, West Side à Manhattan. Il sera accompagné de Tony Ormond à la guitare, Davine Tuch au clavier, Steven Styles à la basse, Bernard Davis à la batterie et de Scout Ford aux chœurs.

https://www.instagram.com/p/C0Z10B2PupG/

Où voir les plus belles illuminations de Noël à Miami?

Avec des températures aussi clémentes, il est parfois difficile d’imaginer que Noël approche à grands pas. Loin de la sobriété énergétique, les illuminations qui fleurissent aux quatre coins de la métropole floridienne et ses environs sont toutefois là pour nous le rappeler.

Luminosa

© Luminosa

Jungle Island brille de mille feux pour les fêtes de fin d’année. Occupant la majeure partie de Watson Island, une île artificielle flottant dans la baie de Biscayne, le site accueille pour la première fois le festival des lanternes Luminosa. Au gré d’un parcours long de plus de deux kilomètres, les visiteurs s’émerveilleront, à la nuit tombée, devant des structures métalliques recouvertes de tissus de soie décorés à la main et illuminées de milliers de leds. Ces œuvres tridimensionnelles ont été réalisées par plus d’une centaine d’artisans autour des thèmes de la faune de la jungle, de l’Atlantide submergée ou encore des anciennes dynasties chinoises. Jusqu’au mercredi 28 février 2024 – 1111 Parrot Jungle Trail, Miami – (305) 400-7000

NightGarden

© NightGarden

Au cœur de Coral Gables, le Fairchild Botanical Garden est une invitation à la détente et à la rêverie. Abritant une douzaine d’étangs paisibles, une multitude d’arbres imposants, des papillons exotiques ainsi que des fleurs colorées sur une trentaine d’hectares, l’un des plus grands jardins botaniques de Floride a revêtu ses habits de lumière. Comme chaque année, à l’occasion de son NightGarden, l’établissement fait scintiller les yeux des badauds qui découvrent une multitude d’installations lumineuses aux couleurs de l’arc-en-ciel en suivant les différents sentiers qui sillonnent les lieux. Jusqu’au dimanche 7 janvier 2024 – 10901 Old Cutler Rd, Coral Gables – (305) 667-1651

Night of Lights

© Night of Lights

Autre écrin de verdure implanté à proximité, le Pinecrest Gardens se met lui aussi au diapason des fêtes de fin d’année avec son évènement annuel Night of Lights. Couvrant une demi-dizaine d’hectares au sud-ouest de Miami, cette oasis urbaine propose une balade nocturne à travers de belles installations scintillantes, qui semblent tout droit sorties d’un conte de fées. Le Père Noël sera également de la partie pour se faire tirer le portrait avec votre tribu. Jusqu’au samedi 6 janvier 2024 – 11000 Red Rd, Pinecrest – (305) 669-6990

Zoo Lights

© Zoo Lights

Avec son spectacle annuel Zoo Lights, le parc animalier de Miami s’est quant à lui doté d’une ménagerie un peu particulière : des créatures scintillantes qui prennent vie dès la tombée de la nuit. On se retrouve nez à nez avec les crocodiles, hipopotames, girafes, éléphants et autres animaux composés de milliers de leds colorées qui ornent les allées pour le plus grand bonheur des enfants et de leurs parents. Les visiteurs pourront aussi déguster un chocolat chaud, faire un tour de manège ou encore se faire photographier avec le Père Noël. Jusqu’au samedi 30 décembre – 12400 SW 152nd St, Miami – (305) 251-0400

Christmas Wonderland

© Christmas Wonderland

La féerie de Noël s’est également emparée du Tropical Park de Miami, où le Christmas Wonderland a pris ses quartiers. On y trouve des manèges, des montagnes russes, ainsi qu’une grande roue, sans oublier des spectacles lumineux qui émerveilleront petits et grands. Jusqu’au dimanche 7 janvier 2024 – 7900 SW 40th St, Miami

Santa’s Enchanted Forest

© Santa’s Enchanted Forest

La magie des fêtes de fin d’année opère également du côté de la Santa’s Enchanted Forest, un immense parc d’attractions axé sur le thème de Noël, qui fête cette année ses quarante ans d’existence. Au programme : un carnaval, des spectacles, plus d’une centaine de manèges et d’attractions, le tout dans un décor chatoyant. Jusqu’au dimanche 7 janvier 2024 – 7400 NW 87th Ave, Miami – (305) 892-9997

Seminole Hard Rock Winterfest Boat Parade

© Seminole Hard Rock Winterfest Boat Parade

À Fort Lauderdale, au nord de Miami, ce sont les bateaux, yachts, kayaks et autres embarcations qui seront constellés de guirlandes multicolores pour la cinquante-deuxième Seminole Hard Rock Winterfest Boat Parade. Ces imposantes lucioles aquatiques, qui se disputeront le prix des plus belles illuminations, glisseront sur une vingtaine de kilomètres sur les eaux calmes de l’Intracoastal Waterway le samedi 16 décembre dès 6:30pm. (954) 241-7938

5 boutiques locales spécialisées nourrissons et enfants à DC

Contrairement à la France, les États-Unis ne regorgent pas de nombreuses boutiques pour les nouveaux-nés et les enfants. French Morning est allé à la rencontre des entrepreneures de la région de Washington qui ont à cœur de proposer des vêtements fait à partir de coton biologiques et des jouets écologiques pour les bambins. Voici cinq adresses parfaites pour finir ses cadeaux de Noël.

Three Littles (Union Market)

Elizabeth Mahon, la propriétaire de Three Littles, une boutique à Union Market. (Photo : Nastasia Peteuil)

Three Littles, une boutique située près de Union Market, a ouvert ses portes en avril 2020. Elizabeth Mahon, la propriétaire, est une ancienne nourisse de trois enfants, d’où le nom du magasin « Three Littles ». Malgré une année incertaine pendant le Covid, elle a réussi à développer sa clientèle et la voici toujours en activité 3 ans après. Elle propose des vêtements pour enfants, des jouets et des équipements écologiques, de qualité, et non-genrés. Sa sélection est assez simple mais très bien choisie. Rendez-vous au 1260 4th St NE à Washington DC, tous les jours de 11am à 8pm. 

Yinibini Baby (Brookland)

Yinibini Baby a été fondé par Soyini George, qui a grandi en Guyane, en Amérique du Sud. (Photo : Nastasia Peteuil)

Originaire de Guyane, Soyini George a décidé d’utiliser son amour pour l’art au service des enfants. Elle créé la marque Yinibini Baby en 2010, un nom qui vient de son prénom « Yini » combiné à « bini », qui veut dire « bonne fille » en créole guyanais. Ses créations sont toutes fabriquées à partir de coton biologique et sérigraphiées à la main. Elle a également une sélection de livres avec des personnages de toutes les origines sociales et géographiques, qu’elle met en avant dans sa boutique. Rendez-vous au 716 Monroe St NE Studio #17 à Washington DC, le samedi de 9:30am à 2pm et à Eastern Market. Commande possible en ligne ici.

HoneyMade (Capitol Hill)

Viboonrattana "Moo" Honey et sa fille dans leur boutique à Capitol Hill. (Photo : Nastasia Peteuil)

Au cœur de Capitol Hill, la propriétaire de HoneyMade Viboonrattana Honey – surnommée « Moo » – propose des vêtements de qualité et fabriqués à la main. Elle vend également une sélection de produits de ses artistes et designers locaux préférés. Ses vêtements pour nouveau-nés et enfants ont des designs uniques avec les emblèmes de Washington DC. Rendez-vous au 727 8th Street SE à Washington DC, ouvert du mardi au vendredi de 11am à 6pm et le weekend de 10am à 6pm. 

Mirasa Design (Eastern Market)

Mirasa Design a été fondé par la designer Aashumi Shah qui a grandi à Mumbai, en Inde. Elle s’est inspirée de son passé pour créer sa marque « Mirasa », le mot hindi pour « héritage ». Ses créations sont colorées et ses produits sont fabriqués à partir de matériaux organiques de qualité. Pour chaque achat effectué, une partie des bénéfices est reversée à Room to Read, une ONG qui soutient l’éducation des filles en Inde. Rendez-vous tous les samedis à Eastern Market, 225 7th St SE à Washington DC, de 8 am à 6pm.

Pink and Brown (Alexandria)

La propriétaire Lan Le dans son magasin à Alexandria. (Photo : Nastasia Peteuil)

Lan Le a ouvert sa boutique en 2008, il y a donc près de 14 ans ! Pink and Brown vend des vêtements 100% biologiques après avoir eu des difficultés en tant que maman à trouver des vêtements que ses enfants pouvaient porter sans développer d’allergies. La boutique a autant de jouets et de vêtements pour les tout-petits que pour les enfants d’une dizaine d’années. Rendez-vous dans la vieille ville d’Alexandria en Virginie, au 1129 King St, ouvert tous les jours de 11am à 5pm.

Une version restaurée d’«Alphaville» de Godard au IFC Center

C’est un film à part dans la carrière de Jean-Luc Godard, un ovni dans son genre, entre science-fiction et objet métaphysique. « Alphaville », réalisé en 1965 avec Anna Karina et Eddie Constantine, a été entièrement restauré et sera à l’affiche du cinéma IFC Center à partir du vendredi 15 décembre.

Le film raconte l’histoire d’un célèbre agent secret, Lemmy Caution (Eddie Constantine), en mission à Alphaville, une ville à des années-lumière de la Terre et sous régime totalitaire où toute émotion est interdite. Il doit éliminer l’épouvantable professeur Von Braun, le créateur d’un ordinateur malveillant qui règne sur Alphaville. Les lois y sont très strictes et celui qui ose y déroger est condamné à mort, par exécution ou par suicide… Mais grâce à Natasha (Anna Karina), la fille du scientifique, l’amour sort vainqueur !

 

 

 

Cette comédie noire burlesque a reçu un Ours d’Or à la Berlinale de 1965. Pour anecdote : on y aperçoit, à la 65e minute, Jean-Pierre Léaud en employé d’hôtel, la première apparition de l’acteur dans un film de Jean-Luc Godard.

La nouvelle version restaurée a été présentée en avant-première en avril dernier à New York, dans le cadre de la série « Rialto at 25 » du MoMA qui commémorait le 25e anniversaire de Rialto Pictures, premier distributeur de cinéma international classique des États-Unis. Elle sera donc projetée au cinéma IFC Center à partir de ce vendredi, en français avec sous-titres en anglais.

Idée cadeaux pour les fêtes: Des livres sur les États-Unis

En mal d’idées pour vos cadeaux de Noël ? French Morning a fait le tour des librairies pour vous proposer quelques beaux livres sur les États-Unis, à offrir… ou à ajouter sur sa liste au Père Noël.

L’Amérique par les films

Des « Raisins de la Colère » aux « Temps Modernes », de « Easy Rider » à « Macadam Cowboy », peu de pays ont été mis à l’affiche comme les États-Unis. Bernard Benoliel, Directeur de l’action culturelle à la cinémathèque française, et Jean-Baptiste Thoret, historien et critique de cinéma, nous proposent un panorama des plus grands road movies américains dans un beau livre en texte et images. Road movie, USA paru chez Hoëbeke.

L’Amérique en chansons

Et si on découvrait l’Amérique au rythme de ses plus belles chansons ? C’est ce que nous propose Rock ‘n’ Road Trip, un joli livre de Lauric Henneton et Julien Grossot aux Éditions Hors Collection : une longue virée musicale à travers les États-Unis, décryptant plus d’un millier de chansons légendaires ou méconnues, toutes liées intimement à des villes ou des paysages. Du front de mer d’Atlantic City avec Bruce Springsteen aux guitares sudistes de « Sweet Home Alabama » par Lynyrd Skynyrd, des bas-fonds du New York underground de Lou Reed au bitume de la « Highway 61 Revisited » de Bob Dylan, ce bel atlas musical vous donnera envie de voyager en musique.

L’Amérique en roman photos

Entre 2017 et 2019, le photographe allemand Viktor Hübner part à la découverte des États-Unis, armé de son appareil photo et d’un magnétophone. Au programme : auto-stop et couch-surfing chez les locaux rencontrés dans les bars, les restaurants, les strip clubs. Au total, il couvrira 16.000 miles et 41 États, interviewant et photographiant ses rencontres, souvent surprenantes. The Americans I met, publié aux Éditions André Frères, est un beau livre sur cette Amérique des faubourgs.

Et pour des paysages plus urbains, la nouvelle collection « Grands portraits de villes » propose, après Paris photographié par Vincent Delerm, deux autres beaux livres photos reliés sur Las Vegas, sous l’œil de Dimitri Coste, et New York, vu par Reynald Philippe. French Morning vous a parlé de cette collection éditée par le studio Sant-Lazare (article ici).

L’Amérique en poème et peinture

Un beau cadeau pour les amoureux de poésie et de peinture : Poésies d’Emily Dickinson illustrées par la peinture moderniste américaine, édité par Diane Selliers. Poétesse du XIXe siècle, recluse dans sa maison familiale d’Amherst dans le Massachussetts, Emily Dickinson a écrit des centaines de poèmes et lettres d’une modernité étonnante, et est considérée comme l’une des plus grandes poétesses américaines. À ses plus grands poèmes, Anna Hiddleston, du centre Pompidou, associe les toiles des grands peintres américains de la première moitié du XXe siècle : Edward Hopper, Georgia O’Keeffe, mais aussi Burchfield, Dove, Pelton, Sheeler, Shore, Zorach et d’autres qui ont peint l’immensité des paysages américains avec un désir affirmé de s’affranchir des codes de la peinture européenne.

Et pour les amoureux de New York…

Enfin, pour les amoureux de New York, on ne recommande plus le Dictionnaire amoureux de New York du journaliste et ancien patron de Libération Serge July, chez Plon. En 256 entrées, du Parrain à Bernard Madoff, en passant par le cocktail Manhattan et l’histoire du bagel, Serge July fait la somme de toutes ces histoires singulières qui font New York, « la seule métropole au monde construite par des migrants qui se sentent plus chez eux que dans leur pays d’origine ».

Brèves new-yorkaises: Bradley, Angelina et Emma (nue) dans les rues

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Bradley Cooper préparait la semaine passée des cheesesteaks (une spécialité de Philadelphie) dans un food truck sur la 6e avenue. Une partie des bénéfices a été reversée à des associations. Prêt à avaler 900 calories pour le beau Bradley ?

? Le premier parc éolien offshore de l’État de New York, South Fork Wind, a commencé à fournir de l’électricité. Ce parc, situé à environ 35 miles (56 km) à l’est de Montauk, aura une capacité suffisante pour alimenter environ 70.000 foyers.

? Les loyers devraient rester stables en 2024.

?️ 50.000 plaintes pour bruit sont déposées chaque année auprès du Département de la protection de l’environnement. Sur le même sujet, un homme du Queens a porté plainte contre les entreprises ne respectant pas les règles de bruit de la ville. Avec ses 3.883 plaintes déposées depuis l’année dernière, il pourrait gagner au moins 213.565$.

?️  Le musée Guggenheim a licencié 10 employés en réponse « à une période économique difficile dans le monde de l’art ».

? Donnez un manteau à quelqu’un qui en a besoin et recevez un burger et un café.

?Vous avez cru voir Emma Stone nue sur un camion poubelle de l’Upper West Side ? Eh bien, vous n’avez pas rêvé.

? De nombreux milliardaires avaient quitté NYC pendant la pandémie. Bonne nouvelle : ils sont de retour !

Ⓜ️ Exit les tourniquets des stations de métro, si faciles à sauter, remplacés progressivement par des barrières.

? Selon une étude, la Floride serait la destination préférée des New-Yorkais souhaitant quitter leur ville.

? Le Conseil municipal de la ville a adopté un projet de loi exigeant que toutes les écoles publiques, y compris les écoles primaires et secondaires, disposent de naloxone, un antidote contre les overdoses.

? Voici la liste des 20 comportements qui agacent le plus les New-Yorkais (dont entrer dans un Starbuck sans savoir que ce que l’on veut).

? La Cour d’appel fédérale a validé l’interdiction de porter une arme à New York dans les lieux sensibles, comme les écoles, mais l’a autorisé dans les lieux de culte.

? Près de 700 personnes de moins ont été abattues à New York cette année vs 2021.

? Depuis qu’il a perdu sa place au Congrès, George Santos vend des conseils personnalisés sous la forme de vidéos (compter entre 75$ et 200$) et même de textos (10$).

✈️ Votre fille fait son Erasmus à Rome ? Il sera bientôt possible d’aller la voir en 5h depuis New York.

? Il sera peut-être bientôt interdit de garer vos vélos électriques chez vous.

? Angelina Jolie a ouvert les portes de sa première boutique de mode dans l’ancien studio de Jean-Michel Basquiat. Avec un loyer initial de 60.000$ par mois et un bail de dix ans*, la star espère au moins « rentrer dans ses frais, ce qui serait déjà une grande victoire ». (*renégociés à la baisse par la suite).

? 100.000 couteaux ont été saisis dans les écoles publiques de NYC cette année, soit 7% de plus que l’année dernière.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Ce musicien français qui s’en prend à Donald Trump

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Ils n’ont visiblement pas bien cherché à comprendre le sens des paroles. L’équipe de campagne de Donald Trump a récemment publié une vidéo destinée à promouvoir la candidature de l’ancien président à la Maison Blanche. L’élection est en effet programmée dans un an, en novembre 2024, et Donald Trump caracole en tête des sondages de son parti pour devenir le candidat républicain.

donald trump run boy run 2024 campaign video
by inTrumpgret

 

 

 

 

Dans cette vidéo, on y voit bien entendu beaucoup l’ancien homme d’affaires, mais on y entend surtout le titre « Run boy run », un morceau datant de 2012 écrit et composé par un Français, Yoann Lemoine, plus connu sous son nom d’artiste Woodkid.

Il est vrai que, de loin, les paroles peuvent sembler attirantes pour Donald Trump et ses soutiens. Pris dans un sens politique, « Run » peut en effet se traduire par « candidate », ou « présente-toi ». Le reste du texte offre lui aussi des similitudes avec l’imaginaire que souhaiterait imposer l’ancien président. Pêle-mêle : « They’re trying to catch you » (ils essaient de t’attraper); « Running is a victory » (courir est une victoire); « They’re dying to stop you » (ils meurent d’envie de t’arrêter); et tout un tas d’autres punchlines tout aussi équivoques.

Problème : Woodkid n’a jamais donné son accord à l’utilisation de sa musique et de son morceau par Donald Trump et son équipe. Et il l’a vertement fait savoir sur ses réseaux sociaux : « Je n’ai jamais donné mon accord pour l’utilisation de ma musique dans un clip de campagne posté par Donald Trump récemment, a-t-il écrit. Bien évidemment, je ne suis pas du tout d’accord au niveau humain et politique avec ceci, et cela m’attriste. »

 

 

 

 

Un texte qui encourage l’émancipation

Le plus ironique dans tout cela, c’est que le texte de la chanson a été écrit par le Français pour défendre des idées justement combattues par Donald Trump. « Je veux répéter que j’ai écrit cette chanson en 2012 en tant que jeune homme gay, comme un appel à l’émancipation, et j’espère d’inspiration, pour tous les jeunes LGBTQI+ ».

Cela n’arrêtera sans doute pas l’équipe de l’ancien président, car la loi aux États-Unis autorise dans certains contextes l’utilisation de contenus musicaux sans l’autorisation de leurs auteurs. Ce n’est pas la première fois que le Français, qui s’était fait connaître au tout début de sa carrière en réalisant des clips pour d’autres stars (Nolwenn Leroy, Katy Perry, Drake, Lana Del Rey…), et qui a vécu un temps à New York plus jeune, voit sa musique utilisée pour des causes opposées aux valeurs qu’il défend. Les opposants au mariage pour tous, en France mais aussi en Italie, s’en étaient eux aussi servi.

Peut-être Donald Trump peut-il remplacer Run Boy Run par un autre morceau de l’artiste ? Par exemple un de son dernier album, « S16 », sorti en 2020. « Goliath » au hasard, une comparaison qui devrait plaire à l’ancien président, et dont les paroles peuvent, elles aussi, être bien équivoques : « Where are you going boy, When did you get so lost, How could you be so blind » (où vas-tu mon garçon, quand t’es-tu perdu à ce point, comment peux-tu être aussi aveugle)…

«Je n’ai pas pris le temps de savourer»: Le Français Wilfried Nancy, roi de la MLS

Un an après avoir été nommé coach de Columbus Crew, voilà que Wilfried Nancy se retrouve au sommet du soccer. Son équipe, qui porte haut les couleurs de Columbus (Ohio), vient de décrocher le titre de championne de MLS (Major League Soccer) après s’être imposée 2-1 face au tenant du titre, le Los Angeles Galaxy.

« Ça va très bien, mais, en même temps, c’est un peu bizarre car tout va très vite. Je n’ai pas vraiment pris le temps de savourer », a confié le Français de 46 ans via Zoom, mardi 12 décembre, avant de participer à une grande parade en ville en l’honneur des vainqueurs. « Depuis quelques jours, on m’envoie tous les liens d’articles dans les journaux. C’est super ! On a fait quelque chose de gros, mais je suis quelqu’un qui aime prendre du recul. Je pense que je vais réaliser ce que nous avons accompli quand je vais couper réellement, dans les prochains jours. »

Successeur de Thierry Henry au CF Montréal

Ce sacre, le troisième pour ce club dont l’ancien propriétaire menaçait de le déménager à Austin il y a encore cinq ans, est une belle consécration pour le coach. Né au Havre d’une mère sénégalo-cap-verdienne, il a vécu une jeunesse entre plusieurs pays, au gré des affectations de son père guadeloupéen, qui était dans la marine française. Il a trouvé dans le foot une manière de se créer une communauté.

 

 

 

Il fait ses armes comme défenseur sur les terrains du SC Toulon, dont il rejoint le centre de formation à 14 ans. « J‘étais lent sur le terrain. J’avais besoin des autres pour être bon et m’exprimer. Cette recherche d’émotions par le jeu, c’est quelque chose que je trouve fabuleux », explique-t-il. Parti au Québec en 2005, il se fait remarquer au sein de l’équipe de son université, les UQAM Citadins, issus de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Après avoir évolué comme coach en milieu amateur, il prête ses compétences à l’académie de l’Impact de Montréal, entraînant les jeunes dès 2011. Cinq ans plus tard, il rejoint l’équipe première, qui évolue en MLS, comme coach-assistant avant d’être promu en 2021 à la tête de la formation montréalaise en remplacement d’un autre Français, un certain Thierry Henry, démissionnaire. Il qualifie le club rebaptisé CF Montréal pour la coupe CONCACAF, compétition de clubs à l’échelle des Amériques.

«Impossible est une opinion»

Wilfried Nancy est salué pour avoir dynamisé le style de jeu du Columbus Crew. En effet, depuis son arrivée fin 2022, le club a acquis la réputation d’être l’équipe la plus « divertissante » de MLS, selon les médias américains, avec une attention particulière accordée à la possession de balle, aux attaques explosives et à la prise de risque. Résultat : 67 buts marqués cette saison, plus que n’importe quel de ses concurrents. « Impossible est une opinion », le Français a-t-il pris l’habitude de dire. 

« Une équipe, c’est une mini-société. Chacun a ses convictions, son identité, affirme-t-il. Je me demande constamment comment je peux fédérer les personnes autour de moi, quel que soit leur pays. J’ai pu comprendre ça très tôt grâce à mon parcours et mesurer l’importance de l’empathie et de la bienveillance pour rassembler des gens d’horizons différents autour d’une cause commune, tout en prenant du plaisir. Tout mon projet de jeu est basé là-dessus ».

Avec son triomphe face au Galaxy, l’entraîneur s’illustre aussi d’une autre manière. Il devient le premier coach noir à remporter le championnat américain. « J’en suis très fier, mais cela m’attriste aussi. En 2023, cela ne devrait pas être un sujet de conversation, déclare-t-il. Pour ma part, ce n’est pas un fardeau, mais un combat. Avec mes moyens, je veux ouvrir plus de portes et faire prendre conscience au public que le sport, c’est la diversité, qu’il y a beaucoup d’athlètes noirs compétents (…) C’est un combat de tous les jours pour changer les mentalités ».

Ses futurs adversaires sont prévenus. « Coach Nancy » n’a pas l’intention de se reposer sur ses lauriers. « Je surnomme le foot le jeu infini. Comme dans la vie, il y a toujours la possibilité de s’améliorer. Ça a toujours été ma mission, raconte-t-il. D’autant que l’année prochaine, tout le monde va nous attendre au tournant ».

Éducation bilingue: Des Petits Poussins supplémentaires à Manhattan et Brooklyn

Il y a encore un an, le rez-de-chaussée du 151 York Street à DUMBO était un grand espace vide. Aujourd’hui, des salles de classe colorées et lumineuses, reliées par des couloirs décorés d’arbres et de nuages en bois, y ont fait leur apparition.

Bienvenue dans le dernier-né des crèches et maternelles bilingues Petits Poussins. Située dans une tour résidentielle à quelques pas du Brooklyn Bridge Park, cette nouvelle antenne, la deuxième de Brooklyn après celle de Downtown, doit ouvrir en janvier. Elle pourra accueillir plus de 90 d’élèves.

C’est, « pour l’instant », la plus grande des écoles du groupe scolaire privé VHG, qui compte cinq autres établissements, souligne sa fondatrice Vanessa Handal-Ghenania, en faisant le tour du propriétaire. « D’habitude nous avons six classes, là nous en aurons huit. Elles seront plus grandes et hautes de plafond ». 

Partenariat avec un groupe immobilier

Pour ce nouveau projet, l’entrepreneure trilingue a suivi la formule gagnante de son établissement de Downtown Brooklyn : s’arrimer à un projet immobilier en développement pour servir de service aux résidents de l’immeuble où se trouve l’école – et au voisinage. Ainsi, le site de DUMBO s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec le groupe d’investissement CIM, qui possède le bâtiment. Nommée Front & York, cette résidence de luxe est dotée de son propre parc intérieur, parmi d’autres avantages. L’école n’est pas réservée aux habitants de l’immeuble.

Ce genre de partenariat avec une société immobilière a porté ses fruits pour l’école de Downtown Brooklyn. Localisée dans un « condo » haut-de-gamme, cette dernière est le fruit d’une collaboration avec le géant Tishman Speyer. « On s’est rendu compte qu’on servait beaucoup de gens de l’immeuble et des alentours. Par conséquent, notre communauté est très diverse en terme de familles : un tiers sont des Français expatriés, un tiers sont des internationaux où un parent parle anglais et le second une autre langue, et le reste est constitué d’anglophones », raconte Mikael Raspail, directeur des Petits Poussins à Brooklyn.

Harlem et Lower East Side

La naissance de l’antenne de DUMBO n’est pas la seule bonne nouvelle pour les parents new-yorkais qui veulent élever de jeunes bilingues. Le groupe doit ouvrir en janvier une autre crèche-maternelle à Harlem, à côté de son site existant. Prénommée Petits Poussins Three, celle-ci pourra accueillir 43 enfants.

À DUMBO comme à Harlem, les inscriptions sont ouvertes. Les enfants de trois mois et plus sont les bienvenus.

Vanessa Handal-Ghenania précise qu’elle devra fermer d’ici la fin 2023 sa toute première crèche, située dans un brownstone à Harlem, pour cause de non-renouvellement du bail par le propriétaire. Elle l’avait lancée en 2014 à la suite de la naissance de son troisième enfant. « Je suis déjà nostalgique ! », avoue-t-elle. Elle pourra se consoler en coupant le ruban, « dans quelques mois », d’une école de 45 places, dans le Lower East Side cette fois-ci, dont elle planche déjà sur les plans. Avant d’ouvrir en dehors de New York ? « On ne se ferme aucune porte ».

Où se procurer du foie gras pour les fêtes à Los Angeles?

Quand on réveillonne à l’autre bout du monde, le foie gras est une madeleine de Proust qui rappelle la France. Mais en Californie, sa production et sa revente sont interdites par la loi, au nom du bien-être animal. En 2023, la Cour Suprême a refusé d’entrer dans la saga judiciaire, confirmant  le ban en vigueur depuis 2012. « Il y a eu une zone grise pendant que la loi était challengée à la Cour Suprême, mais aujourd’hui, c’est fini, les restaurateurs ont arrêté d’en vendre », confirme Laurent Vrignaud, patron de l’enseigne Moulin, à Orange County.

Alors où se procurer du foie gras quand on vit à Los Angeles ? La question a suscité un déluge de réponses sur le groupe Facebook Bons plans gourmands aux États-Unis. Car, si de rares restaurateurs en vendent sous le manteau, il est possible de s’en faire livrer à LA et dans la région, en toute légalité, depuis un autre État américain ou via un autre pays. Provenance, qualité, recettes, frais de livraison… French Morning vous aide à y voir plus clair. 

Auprès des fermes à foie gras américaines

Depuis la fermeture de l’unique producteur californien, seules deux fermes produisent du foie gras aux États-Unis, dans l’Etat de New-York : Hudson Valley Foie Gras et Belle Farm’s Foie Gras. Si elles fournissent essentiellement restaurants et grands chefs, les particuliers peuvent en commander sur Internet et se le faire livrer à domicile.

Hudson Valley Foie Gras, qui élève des canards mulards à deux heures de New-York, décline la viande de volaille et le foie gras sous toutes ses formes : entier, en tranches, en cubes, au torchon ou en terrine, en mousse et même en saucisse ! Début décembre, certains produits étaient en promotion : 80,40$ (au lieu de 134$) pour un foie gras frais entier à cuisiner (1,5-1,75 lb) ou 69$ (au lieu de 115$) pour le même, surgelé. Comptez 55$ pour un petit foie gras au torchon (8 oz) et 90$ pour un foie gras au torchon de 1 lb. Ajoutez environ 50$ pour la livraison en Californie, en un jour ouvré.

Située non loin de là, la Belle Farm’s Foie Gras vend ses produits via Bella bella Gourmet Foods. Cette marque regroupe des fermes spécialisées depuis 25 ans dans l’élevage de volailles, dans le Comté de Sullivan. Ici aussi, on trouve un large choix de foie gras frais (y compris déveiné), surgelé, en terrine, au torchon ou en mousse… Un gros foie gras frais (1,8-2 lbs) coûte ainsi 147$. Les terrines, assaisonnées au Cognac et au Sauternes, coûtent 45$ la petite (8 oz) ou 104,5$ la grosse (1,3 lb). Un minimum de 100$ de commande est requis pour se faire livrer, mais la livraison est offerte sur les commandes de plus de 500$ (avis à ceux qui voudraient passer une commande groupée !) Comptez 50,85$ de frais de livraison pour une grosse terrine de foie gras. 

Acheter du foie gras québécois 

Le Québec constitue l’autre principale source d’approvisionnement en foie gras sur le marché américain. Installé à l’Est de Montréal, Rougié est l’un des producteurs québécois les plus connus. Ses produits, issus de canards nourris «à 100% de maïs québécois sans hormones ni antibiotiques», ne sont pas vendus directement aux particuliers, mais on peut s’en procurer auprès de revendeurs américains.

Nevada Foie Gras vend du foie gras Rougié sous toutes ses formes (à l’exception du foie gras frais) : congelé, entier ou en tranches, au torchon, en terrine, mi-cuit ou en mousses, assaisonnées à l’Armagnac ou à la truffe. Comptez 132$ pour un foie gras « Lobe A » surgelé de 1,3 lbs à cuisiner à la maison. Attention, les frais de livraison vers Los Angeles sont élevés : 85$ pour ce produit.

De son côté, Gourmet Food Store vend une très grande sélection de foies gras Rougié en ligne, avec des frais de livraison qui semblent moins élevés. Par exemple, le foie gras Rougié entier et surgelé de 1,7 lb coûte 163$, mais avec seulement 32$ de frais de livraison vers Los Angeles, ce qui revient moins cher que de le commander chez Nevada Foie Gras.

Le commander en ligne hors de Californie

Installé à Long Island City, à New York, le jeune charcutier Aurélien Dufour, fabrique des produits artisanaux au sein de sa petite entreprise Dufour Gourmet. Sa boutique en ligne propose d’ alléchantes créations dont une terrine de foie gras de canard (a partir de 49,99$) et une terrine de foie gras à la truffe (a partir de 59,99$). Comptez entre 35 et 45$ de frais de livraison.

Goudy’s French Cuisine, la charcuterie de Céline et Christophe Goudy créée en 2016 à San Francisco comme French Morning vous le racontait alors, peut vendre du foie gras en Californie du fait de son autre adresse dans le Colorado. Sont proposés des foie gras entiers entre 124$ et 147$, des foies gras au torchon en deux tailles à 59$ et 115$ et du foie gras mi-cuit (« fait avec amour » peut-on lire sur le site) entre 39$ et 266$, là aussi selon les tailles. Les produits sont expédiés dans les 2 ou 3 jours suivant la commande passée soit directement sur le site, soit en écrivant à [email protected], ou encore par téléphone au (408) 368-6174.

Le site de produits et de plats français Cuisinery, basé dans le New Jersey, propose un bloc de fois gras tranché (2 lb, soit 900 gr) à 219,99$, une terrine de foie gras de 6 oz (170 gr) à 49,99$ et une autre de 2,2 lb (1 kg) à 249,99$. Bonus : en passant commande, des suggestions de cuisson à la poêle et/ou au four sont ajoutés.

Précisons, enfin, que D’Artagnan ne livre malheureusement pas en Californie. C’est cette entreprise, fondée par Ariane Daguin (et revendue en 2022) qui avait fait connaître le foie gras aux États-Unis dans les années 1980.