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En France et aux USA, devenir maman après 40 ans

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Aux Etats-Unis, comme en France, le nombre de femmes de plus de 40 ans attendant un enfant continue d’augmenter.

En 2010, selon l’Insee, les Françaises dans cette situation étaient deux fois plus nombreuses qu’il y a vingt ans. “Il faut remonter aux années qui ont suivi la Deuxième guerre mondiale pour trouver des naissances tardives aussi importantes“, précise l’institut. En 2012, 30.000 Françaises de plus de 40 ans ont accouché, ce qui représente 4,8% des naissances totales. Malgré cette constante progression, c’est “une contribution qui reste modérée“, souligne l’Insee.

Cette évolution est similaire chez les Américaines. Selon le National Center for Health Statistics, le taux de naissance chez les Américaines âgées de 40 à 44 ans a atteint son plus haut niveau depuis 1967, et croît d’ailleurs sans discontinuer depuis 2000. Sur 1.000 femmes dans cette tranche d’âge, on comptait 10,3 naissances en 2011, soit un point de plus qu’en 2010. Il s’agit de l’une des seules tranches d’âge qui a vu sa natalité augmenter en 2010 (le taux d’accouchement des 15-19 ans a chuté, lui, de 34,2 pour 1.000 en 2010 à 31,3 en 2011).  Les Américaines de 35-39 ans font également plus d’enfants, avec une augmentation de trois points entre 2010 et 2011. Même tendance en France, où les femmes dans cette fourchette d’âge faisaient 6,6 enfants pour 100 femmes en 2012, contre 5,2 en 2002.

Dans les deux pays, l’âge moyen des femmes au premier accouchement est également en progression. Mais les jeunes mamans américaines sont plus rapides que les françaises. Elles ont environ 26 ans quand elles accouchent de leur premier enfant, selon le National Vital Statistics Report de 2011, contre 28 ans en France d’après l’Insee.

Photo: Sarah Jessica Parker et sa fille. Crédit : SIPA

Electric Zoo: les stars de l'électro sur Randall’s Island

Techno, trance, house, dubstep, électro, indie dance music: Electric Zoo Festival revient vous en mettre plein les oreilles du 30 août au 1er septembre.

Le festival de musique électronique qui anime Randall’s Island Park depuis maintenant cinq ans, se prépare à faire vibrer plus de 100.000 personnes. Pendant ces trois jours de joyeuse folie sonore, une centaine de DJ et maîtres de la music électro venus du monde entier feront tourner leurs platines sur cinq scènes différentes. Parmi eux, David Guetta, Martin Solveig, Benny Benassi ou encore Sebastian Ingrosso.

Electric Zoo Festival, nominé dans la catégorie “Best U.S. Festival” au International Dance Music Awards (IDMA), sera muni cette année d’une deuxième scène principale.

Crédit : Electric Zoo Festival/Facebook

Un 15 août, au "Lourdes de l'Amérique"

« C’est une eau comme une autre, mais si l’on a la foi, quelque chose peut se produire ». Liliane Bernadel, 79 ans, souffre d’un problème à l’œil droit. Avant son rendez-vous chez le médecin, elle espère que l’eau qui coule de la grotte du « Petit Lourdes », à Williamsbridge dans le Bronx, l’aidera à guérir.

Ils sont une cinquantaine à venir prier devant la grotte ce jeudi 15 août pour l’Assomption, jour où Marie, la mère du Christ, aurait été élevée au Ciel. Le « Petit Lourdes », ou « Lourdes de l’Amérique », a été inauguré le 30 mai 1939, sous la direction de Monseigneur Pasquale Lombardo, le fondateur de l’église Saint Lucy. Le lieu est largement inspiré de la ville française. C’est d’ailleurs après y avoir voyagé et avoir observé la dévotion des croyants, que Pasquale Lombardo a décidé de construire la grotte. Elle attire plus de 25.000 personnes chaque année.

A l’extérieur, plusieurs bancs sont installés pour prier. Dedans, la Vierge Marie est posée dans une niche. Elle est drapée de bleu et de blanc, comme à Lourdes, en France, et entourée de chapelets accrochés à un grillage. Une grande table a été installée pour déposer cierges et bougies, allumées par dizaines. Les croyants attendent patiemment le moment où ils pourront toucher l’eau. La plupart se mouille les bras, le visage, le crâne. Une vieille dame qui se déplace en déambulateur reste un long moment à rincer sa jambe en espérant la soigner. Nombreux sont ceux qui remplissent des bouteilles d’eau pour conserver le précieux liquide. Quelques-uns déposent des fleurs près de la source. D’autres en profitent pour prendre des photos en souvenir.

« Je crois au pouvoir curatif de l’eau, affirme Liliane Bernadel, une Haïtienne installée à Miami et de passage à New York. C’est la première fois que je viens voir la grotte mais je pense que la Vierge est partout. Si j’avais été à Lourdes en France pour mon œil, je pense que j’aurai les mêmes résultats »

Louis Gjelaj est arrivé à New York depuis l’Albanie en 2009. Il ne parle toujours pas français mais son fils âgé d’une dizaine d’années traduit l’histoire de son père : « Il vient à la grotte chaque semaine. La première fois que nous sommes venus, c’était en 2009 et un miracle s’est produit. Il a ressenti une sorte d’émotion. Depuis, il considère que sa vie est bien meilleure ». Kerry Salgado, une New Yorkaise qui souffre de dépression, y vient chaque jour. « J’y ai déjà eu une expérience miraculeuse. J’ai entendu des murmures ». Sans pouvoir expliquer ce qu’elle a clairement entendu, elle affirme se sentir mieux depuis.

A midi, l’église sonne les cloches pour l’Ave Maria. Dans la petite cour, tout le monde observe le silence dans une attitude pieuse. Puis Liliane l’Haitienne et sa famille entonnent le Salve Regina, attirant les regards de tous les visiteurs, amusés d’entendre chanter en français.

C’est la première fois que Garcia Porfidi, du New Jersey, se rend au “Lourdes du Bronx”. Il a beaucoup d’espoir : « J’ai eu une attaque, un accident vasculaire cérébral et j’espère que cette eau pourra m’aider ».

Une soirée pour aider le Mali

L’association Partners for the Development of Mali organise une soirée pour venir en aide au peuple malien. L’évènement, ‘Bridge to Mali”, a lieu ce samedi 17 août, à partir de 18h, à City Winery.

Plusieurs artistes se succèderont sur scène. Parmi eux, les Maliens Cheick  Hamala Diabate (nominé aux Grammys), Baya Koyate et les musiciens américains Robert et Michael Coltun. Prix: de 30 à 45 dollars.

Une soirée placée sous le signe de la musique et de la bonne humeur, même si la cause est sérieuse. Les fonds récoltés serviront à financer l’achat d’équipement médical pour les populations rurales du pays, et à maintenir l’accès aux soins et à l’éducation en dehors des villes.

"Tu seras mon fils": guerre de famille au milieu des vignes

J’aime la nature, le vin, l’architecture de ces vignobles, j’ai cherché quelle était la problématique de ces gens. En parlant avec les vignerons, j’ai rapidement compris que c’était un problème de transmission“.

Gilles Legrand, réalisateur de “Tu seras mon fils”, s’est servi de l’univers du vin pour évoquer un thème qui le hante depuis longtemps: voir grandir ses enfants. “J’ai eu un père, j’ai des enfants, je me rends compte que ce n’est pas simple de les élever. J’ai passé mon temps à secouer mes enfants. On peut vite devenir un père assez pénible !“.

L’histoire du film, celle d’un père, propriétaire d’un prestigieux vignoble, qui ne supporte pas l’idée de voir son fils, pas assez charismatique, pas assez talentueux, lui succéder un jour, est universelle. Si la partition de Niels Arestrup, en père tyrannique, est plutôt classique (nous l’avons déjà vu dans ce rôle-là chez Audiard ou Lafosse, aux côtés de Tahar Rahim ou Romain Duris), celle de Laurent Deutsch étonne davantage. Cela n’a d’ailleurs pas été facile de convaincre l’acteur d’endosser un personnage aussi transparent, comme l’a confié Gilles Legrand : “Laurent a hésité longtemps avant de faire le film. Il me disait : “Moi je n’ai rien à défendre, je suis une serpillère dans le film, je vais me faire massacrer“. L’acteur sort finalement vainqueur du duel qui l’oppose à son père, dans un registre nouveau pour lui.

Niels Arestrup, l’acteur principal, n’a, semble-t-il, jamais douté du potentiel de ce film : “On a eu une petite difficulté au niveau de l’emploi du temps. Mais j’ai tout de suite senti la force du scénario, l’impact de cette histoire, le plus grand plaisir que je prendrais à jouer ce rôle. Dès que notre emploi du temps nous l’a permis, nous nous sommes retrouvés dans cette histoire“.

Le nom de Delphine de Vigan étonne également. L’écrivaine, qui a récemment cartonné en librairie avec son très personnel Rien ne s’oppose à la nuit, a participé à l’écriture du scénario. “Elle m’a beaucoup aidé à retenir les choses, à affiner des éléments psychologiques, à les cacher, elle n’avait jamais écrit de scénario de sa vie mais on a fait une équipe efficace je crois. On se voyait deux fois par semaine, c’est elle qui allumait le feu“, confie le réalisateur du film.

Le résultat à l’écran est stupéfiant : le scénario, écrit à deux mains, tend en permanence vers la fin dramatique qui nous est suggérée dès les premières secondes du film. Dans ce rôle-là, Niels Arestrup confirme qu’il n’a aucun égal en France. Dans le rôle du punching-ball, Laurent Deutsch excelle et étonne. Comme un symbole, la musique d’Alain Bashung, dont Delphine de Vigan avait déjà tiré le titre de son dernier roman, illumine la dernière partie de “Tu seras mon fils”. Distingué, noble, puissant, racé. Si ce film était un vin, il serait un bon cru.

"Cancer Vixen": Julie Delpy à l’écriture, Cate Blanchett en star

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(Relaxnews) – L’actrice et réalisatrice française écrira l’adaptation du best-seller de la dessinatrice Marisa Acocella Marchetto relatant son combat contre un cancer du sein.

Julie Delpy connaît bien les États-Unis et s’y plait. La plus américaine des cinéastes françaises y a déjà tourné plusieurs films, dont le récent “2 Days in New York”. La comédienne touche-à-tout écrira le scénario de l’adaptation de “Cancer Vixen : a True Story”, projet HBO Films destiné à connaître son avant-première sur la chaîne câblée. Cette autobiographie de la dessinatrice de presse Marisa Acocella Marchetto, parue en 2007 chez Harper Collins, revient sur le combat de son auteur contre un grave cancer du sein.

Cate Blanchett interprètera la caricaturiste du New Yorker et de Glamour, déterminée à lutter contre la maladie, s’appuyant sur sa profession pour y parvenir. L’actrice australienne sera à la rentrée à l’affiche de “Blue Jasmine”, la nouvelle romance de Woody Allen. On la retrouvera à Noël dans la suite des aventures du Hobbit, “La Désolation de Smaug”, dans la peau de l’Elfe Galadriel.

En 2005, Julie Delpy était nommée, aux côtés de ses complices Richard Linklater et Ethan Hawke, à la cérémonie des Oscars pour le scénario de “Before Sunset”, la suite de “Before Sunrise”. Cette année, elle retrouvait l’équipe du film pour le troisième volet, “Before Midnight”.

Credit: SIPA USA

Les chauves-souris font leur show à Austin

Si, pour votre enfant, chauve-souris est synomyme de grand bonhomme musclé avec une cape et un masque, il est l’heure de rétablir la vérité. Plusieurs millions de chauves-souris passeront à Austin le 24 août.

Une colonie de plus de deux millions de chauves-souris, qui a établi résidence près d’Austin pour l’été, passera par l’Ann Richards Congress Avenue Bridge dans la nuit du 24 août pour partir à la chasse de leur met favoris : les insectes. Une sorte de rituel estival.

Des concerts et des activités pour enfants seront également organisés à  partir de 16h, dont un concours de déguisement. Venir en batmobile est un plus.

Crédit : Carol Buchanan/ddp images / Sipa USA

Pendant un jour, San Francisco mange dans la rue

San Francisco descend en masse dans la rue… pour manger.

La “street food”, cette cuisine riche et colorée, sera à l’honneur ce samedi 17 août, lors de la 5e édition du “Street Food Festival”, au coeur du Mission District. L’occasion de récolter des fonds pour l’association La Cocina , qui assiste des femmes issues de l’immigration dans la création de micro-entreprises de restauration.

Au menu: spécialités californiennes, mexicaines, japonaises, françaises, italiennes, crème brûlée, curry sous toutes les formes et café éthique. Le prix des plats se veut démocratique: 3$ pour les petites bouchées (small bites), 3$ pour les boissons maison et 8$ pour les plats plus consistants. Des passeports sont en vente en ligne, pour éviter les files: on attend 80.000 personnes samedi dans le quartier.

Dans le sillon du festival, un marché de nuit sera organisé samedi soir à Bernal Heights. Dimanche, une conférence sera donnée au SOMArts Cultural Center sur le thème “Women, Work & Food” (Femmes, travail et nourriture).

L’événement est comme chaque année promis à un très beau succès. La page Facebook officielle compte déjà plus de 13.000 membres.

Photo: sf.funcheap.com

Le nouveau consul de France à Houston « très heureux »

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Avant son arrivée sur le sol texan, le nouveau consul de France à Houston est « très heureux ».

Ce premier poste consulaire va donner à Sujiro Seam l’occasion de « faire des choses plus concrètes », en « se mettant au service de la communauté française du Texas, de l’Oklahoma, de l’Arkansas et de la Louisiane », et d’autres, en « participant au rayonnement de la France sur les plans culturel, ainsi que de la coopération universitaire et de la recherche ».

Priorité à la diplomatie économique

Sa « priorité » sera toutefois « la diplomatie économique ». « C’est celle que [le ministre des Affaires étrangères] Laurent Fabius a fixé à l’ensemble du réseau », rappelle Sujiro Seam, qui a notamment travaillé sur ces questions quand il était en poste à Bruxelles.

Enarque  formé à l’école supérieure de commerce de Paris et à Sciences Po après avoir usé les bancs du lycée Louis le Grand, il fut directeur adjoint de la direction du Développement et des Biens publics mondiaux au Ministère des Affaires étrangères. Le fonctionnaire, natif du Cambodge, a commencé sa carrière aux affaires juridiques du Quai d’Orsay en 1998. Avant de partir pour Bruxelles œuvrer au règlement des différends à l’Organisation mondiale du commerce pour le compte de la Commission européenne, pendant trois ans. Il a ensuite travaillé pendant cinq ans au sein de la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne sur les questions maritimes, d’outre-mer, de pêche, mais aussi de politique régionale. De retour à Paris en 2009, le quadragénaire a poursuivi son travail sur les questions de développement.

Le diplomate, dont c’est le premier poste aux Etats-Unis se dit déterminé à « accompagner toutes les entreprises françaises qui veulent faire des affaires dans la circonscription », dans le domaine énergétique « et au-delà, car il y a beaucoup de secteurs d’activités dynamiques dans la région ».

Un visage de la diversité française

Dans une ville cosmopolite comme Houston, les origines cambodgiennes du nouveau consul de France et celles chinoises de son épouse pourraient lui ouvrir des portes. « J’ai repris contact avec Josette Sheeran, la présidente de l’Asia Society possédant plusieurs musées aux Etats-Unis dont un à Houston, que je connaissais du programme alimentaire mondial des Nations unies ».

« C’est vrai que quand j’étais en stage en service déconcentré pendant mes études à l’Ecole nationale d’administration, on me prenait toujours pour l’élève étranger de l’Ena. » « Mais je suis avant tout Français », souligne le diplomate, dont les enfants parlent d’ailleurs « seulement français ». Comme ceux de son prédécesseur, ils étudieront à Awty International School.

« Dans le feu de l’action » scolaire

Avec la seconde réunion de la commission locale des bourses scolaires programmée pour novembre, Sujiro Seam sait qu’il va devoir s’emparer dès sa prise de poste de cette « question extrêmement difficile aux Etats-Unis, où les frais de scolarité sont plus élevés qu’ailleurs ». Le diplomate assure que cela lui convient. « Autant plonger dans le feu de l’action », réagit-il, en expliquant qu’il se sent armé pour répondre aux questions des parents après avoir révisé les raisons de la réforme lors de la formation dispensée par le Quai d’Orsay à tous les nouveaux consuls généraux.

Sujiro Seam dit être « en contact étroit avec [l’actuel consul] Frédéric Bontems », qui sera encore à Houston la semaine prochaine.

Le Petit Nicolas à l'Alliance Française de San Francisco

Cheveux bruns, pull rouge et air malicieux, « Le Petit Nicolas » arrive à San Francisco. Le film sera projeté le 20 août à 19h à l’Alliance Française.

Nicolas est fils unique. Il mène la vie idéale avec ses parents qui passent leur temps à se disputer et ses camarades de classe avec qui il s’amuse.

Tout bascule pourtant lorsque Nicolas pense que sa maman est enceinte. Il imagine que ses parents ne s’occuperont plus de lui. A l’école, il entend l’histoire du Petit Poucet et devient terrifié à l’idée que ses parents ne l’abandonnent dans la forêt.

Réalisé par Laurent Tirard en 2009, le film rassemble à l’écran Kad Merad, Valérie Lemercier et Sandrine Kiberlain, qui jouent respectivement le père, la mère et la maîtresse d’école. Dans le rôle du Petit Nicolas, on retrouve Maxime Godart. Et pour vous convaincre que le film est vraiment drôle, sachez qu’Alain Chabat a participé à la rédaction du scénario.

Le film est adapté de l’oeuvre de René Goscinny et Jean-Jacques Sempé, un classique de la littérature enfantine française.

Crédit : Wild Bunch Distribution

Des photos sexy pour mon homme

Coiffée et maquillée comme une top model, par des pros, il vous faut à présent choisir lingerie, accessoires, chaussures et bijoux. Puis, prendre place sur un canapé style boudoir. La séance photo peut commencer.

Derrière l’objectif, Raya Meerzoumen (ci-dessus), une photographe francophone professionnelle qui a lancé début 2013 “Your Hollywood Portrait Studio”, un service de photos à Little Italy dont le but est de sublimer les femmes. Plusieurs styles de portraits sont proposés: “Hollywood”, “Mode”, “Entre copines”, mais ce sont bien les photos “Boudoir”, sexy chic, qui marchent le mieux, selon l’artiste. “C’est un univers rétro et glamour, qui était inconnu à New York il y a un an et qui connaît un boom aujourd’hui », explique Raya Meerzoumen. Le roman coquin Fifty Shades of Grey a-t-il fait tant de dégâts que cela ?

Née en Israël avant de gagner la France à l’âge de dix ans, Raya Meerzoumen est autodidacte. Sa fascination pour la lumière la mène à se lancer dans la photographie. Après quelques petits boulots, elle travaille pour de nombreux magazines (Harper’s Bazaar et ELLE) et agences de mannequinat. Elle enchaîne les contrats pendant quinze ans, voyageant entre Paris, New York et Hong Kong pour “shooter” les campagnes publicitaires de Sephora et Cartier notamment, jusqu’à ce qu’elle décide de créer son propre studio. « Sans mettre de côté ma carrière, je voulais m’éclater et faire vraiment ce qui me plaisait. J’ai créé mon studio chez moi, dans mon appartement. Il me permet de regrouper ma passion de la lumière, de la beauté et de l’univers de chaque photo ».

La plupart de ses clientes ont entre 30 et 40 ans et la contactent car elles veulent offrir un cadeau original à leur mari, souvent pour célébrer un anniversaire de mariage. Avec un train de vie qui les obligent souvent à jongler entre vie professionnelle et familiale, les femmes « veulent retrouver leur féminité, se faire chouchouter pour une fois et se faire plaisir, affirme Raya Meerzmoumen. Une maman est aussi une femme sexy et elle veut le montrer à son partenaire mais aussi se prouver à elle-même, après toutes ces années, qu’elle est toujours séduisante et belle ». Pour celles qui seraient mal à l’aise à l’idée de poser en tenue légère, le maître mot est “décontraction”. « Généralement, après le maquillage et la coiffure, elle se sentent plus jolies et après avoir vu les premières images, elles donnent plus d’elles même et arrivent à se débloquer. C’est important car le stress se voit sur une photo ».

Et depuis quelques temps, les hommes s’y mettent également. Pour le prix, comptez entre 300 et 3.000 dollars selon l’option photo choisie. Les clichés de Raya Meerzoumen sont élégants, sensuels mais jamais vulgaires. Quand une cliente prend des poses trop suggestives, ce qui est arrivé, la photographe la recadre. « Je ne pense pas avoir de concurrent, prévient-elle, car il y a deux catégories de photographes ouverts au grand public : les photographes de mariage, qui souvent ne travaillent pas la lumière, ou les amateurs de photo, qui n’ont pas de technique et font des photos basiques ».

Gagnez des places pour le concert de Patricia Kaas

French Morning vous propose de gagner deux paires de tickets pour le concert de Patricia Kaas au Masonic Auditorium de San Francisco le 12 septembre.

Envoyez votre nom et prénom à l’adresse [email protected], avec Patricia Kaas en titre de l’email. Les gagnants seront tirés au sort.

A l’occasion de sa tournée “Kaas chante Piaf”, célébrant le 50e anniversaire de la disparition d’Edith Piaf, Patricia Kaas interprètera 21 chansons tirées du répertoire de l’icône de la musique française. Dirigé par le compositeur  Abel Korzeniowski, le concert offrira également une projection de photographies rares de la vedette du music-hall.

L’artiste française, figure internationale de la chanson mais aussi comédienne, doit notamment son succès à la chanson “Mademoiselle chante le blues”, interprétée pour la première fois en 1987. Elle a depuis vendu plus de 16 millions d’albums dans 47 pays.

Crédit : SADAKA EDMOND/SIPA/1211160917