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FLAIR Miami, la foire d’art qui sent bon la francophonie

Sophie Blachet n’est pas nouvelle à Miami. Elle y avait d’ailleurs déjà ouvert une galerie qui a depuis dû fermer en raison du contexte économique difficile.

Retournée à Paris, la galeriste aux multiples casquettes (elle est aussi coach pour artistes et auteur en art contemporain), revient souvent en Floride, notamment pour les diverses foires d’art qui s’y tiennent: Art Basel,mais aussi MIA (Miami International Art Fair) et Art Palm Beach.

Pour autant, Sophie Blachet ne pouvait que « déplorer le manque de visibilité des artistes français et francophones, pourtant extrêmement talentueux, dans un univers trusté par leurs homologues anglo-saxons et chinois ». Forte de ce constat, elle s’est lancée dans la mise en place d’une foire d’art contemporain, à Miami, dédiée aux artistes français et francophones. De nombreux partenaires, dont l’IFAE (International Fair Art Exhibitions), ont rejoint l’aventure.

Profitant de « l’amour toujours bien présent des américains pour la French Touch », FLAIR Miami se tiendra du 10 au 13 avril 2014, sur le mégayacht SeaFair, actuellement amarré à Brickell. Avec des galeries de multiples horizons (Etats-Unis, France, Liban, Canada, Maroc, Belgique, Suisse, …), FLAIR espère attirer de nombreux visiteurs, dont des artistes. « 70-75% des œuvres seront d’artistes français ou francophones, vivants par ailleurs »…  Et les dates ne sont pas un hasard. A la même période se tiendra l’évènement FLA-FRA (comprendre Florida-France), qui fera la part belle aux arts de la scène. Avec ce même accent français.

Crédit: Hélène Epaud
 

Un Français se bat pour préserver une langue morte d’Alaska

En 2008, Marie Smith Jones, dernière locutrice de l’Eyak, décède. La tribu amérindienne d’Alaska du même nom pensait, avec elle, avoir perdu la langue de ses ancêtres.

Mais l’Eyak n’a pas dit son dernier mot. Deux personnes le parlent encore: Michael Krauss, un Américain passionné d’Eyak, et Guillaume Leduey, un jeune Français de 23 ans originaire du Havre, qui a décidé de se consacrer à sa revitalisation.  “A douze ans, il découvre qu’il existe une langue qui n’est parlée que par deux personnes. Passionné des langues, il s’y intéresse et l’apprend tout seul, avec un livre que lui a envoyé Michael Krauss. C’était sa pierre de Rosette », raconte Vincent Bonnay, un jeune journaliste français qui a décidé de faire connaître cette catastrophe culturelle.

Avec une amie de sa promotion, Marie-Christine Carfantan, ce diplômé  de l’ISCPA Paris est actuellement en Alaska pour réaliser un documentaire sur le sort de la communauté Eyak. Ils ont levé des fonds sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank pour financer leur projet, intitulé “Sur le bout de la langue”, dont Guillaume Leduey est le personnage central.

Ce dernier fait figure d’homme providentiel pour l’Eyak. Langue qu’il maitrise à merveille, ayant lu avec succès un texte en Eyak, avant d’être adopté par la tribu. Une sorte de rite de passage pour tester ses connaissances en la matière. Le bac en poche, Guillaume Leduey reçoit une bourse pour travailler avec l’université d’Alaska afin de rédiger un dictionnaire Eyak-Anglais, « il faut savoir que ce n’est qu’une langue parlée et non écrite  », précise Vincent Bonnay. Seuls quelques textes contés ont en effet été transcrits, notamment par Michael Krauss. Une tâche gargantuesque donc pour ce jeune Français qui travaille à distance depuis Paris et ne se rend en Alaska qu’une fois par an, à Cordova précisément, les terres natales du peuple Eyak, pour apprendre à cette tribu à se réapproprier sa langue ancestrale.

« Sans Guillaume, cette entreprise serait impossible et les membres de la communauté Eyak comptent beaucoup sur lui. L’extinction de l’Eyak est une tragédie pour ce peuple et il est son seul espoir », poursuit Vincent Bonnay, en reconnaissant qu’il s’est demandé plusieurs fois si cette volonté relevait d’une utopie. « L’Eyak peut disparaître à tout moment car la bourse de Guillaume n’est pas éternelle. Mais j’ai envie de croire que le processus ira jusqu’au bout ».

Avec son reportage, Vincent Bonnay sait qu’il ne pourra pas faire changer les mentalités, « ce que nous voulons, c’est montrer une rencontre entre un peuple en perdition et un jeune Français qui lui consacre une partie de sa vie. C’est une histoire magnifique et si le film peut servir, tant mieux ». « Ce qui est arrivé à la langue Eyak peut arriver à d’autres langues d’Alaska, et par extension au français. Le fait d’utiliser des anglicismes est déjà un premier pas où l’on impose une culture étrangère sur un peuple », avertit Vincent Bonnay. Il termine l’interview en nous disant ‘AwA’ahdah…merci en Eyak.

Photo: Guillaume Leduey (centre), avec Vincent Bonnay et Marie-Christine Carfantan – Crédit : Droits réservés

Un festival célèbre la culture afro-cubaine à Miami

Les danses Chango, Ochun et Yemaya n’auront bientôt plus de secret pour vous. Le festival IFE-ILE de la danse afro-cubaine revient à Miami le 17 août.

De nombreux ateliers autour de la danse et de la musique seront programmés à l’occasion du festival. Ils seront animés par des artistes de Miami ou de l’étranger. L’occasion d’en apprendre davantage sur les arts et les cultures cubaines.

L’organisation IFE-ILE est dédié à la préservation et à la promotion de la culture afro-cubaine et de son folklore à travers les arts, et notamment la danse et la musique. Basée à Miami, elle organise régulièrement des ateliers ou des représentations pour faire connaître la diversité de la culture afro-cubaine. Une recette qui séduit puisque le festival fête ses quinze ans en 2013.

Crédit : IFE-ILE Afro-Cuban Dance Company

Gad Elmaleh revient "sans tambour" à Miami

Gad Elmaleh revient en fanfare à Miami pour présenter son nouveau spectacle “Sans tambour… “. Les tickets sont en vente.
L’humoriste français montera sur les planches du Fillmore Miami Beach le 28 septembre. Pour son nouveau spectacle, l’artiste abordera notamment le thème de la célébrité et tout ce que celle-ci peut apporter comme avantages et désagréments. Et aux Etats-Unis notamment! Les Français vus par leurs voisins étrangers et son enfance au Maroc feront également partie du show.
Tout un programme pour l’humoriste complet, l’une des personnalités préférées des Français, qui multiplie les venues aux Etats-Unis. Il s’est notamment produit dans des salles intimistes à New York et San Francisco.
En septembre, Gad Elmaleh, qui maîtrise à la fois le rire, la danse et la chanson, doit  également se rendre à Portland (Maine), Glenside (Pennsylvanie) et Alexandria (Virginie)
Crédit : Sipa / Sipa USA

Le procès de Jeanne d'Arc au Anthology Film Archives

Le 21 février 1431 débute le procès de Jeanne  d’Arc à Rouen. Elle  est accusée d’hérésie et jugée coupable de blasphème, de mensonge ou encore de schisme. Le film  « La passion de Jeanne d’Arc », projeté le 12 août, raconte son procès.

Réalisé par Carl Theodor Dreyer en 1928, le film retrace l’histoire du procès jusqu’à la condamnation de Jeanne d’Arc, brûlée vive sur le bûcher, sans s’attarder sur sa jeunesse et ses faits d’armes.

Le film est pour le moins déconcertant dans sa réalisation. Conçu comme un film parlant, le réalisateur a été contraint d’en faire un film muet pour des raisons techniques.  Renée Falconetti, qui incarne Jeanne d’Arc, donne toute son âme au film, à tel point qu’un tiers de la pellicule est consacrée à des gros plans de son visage. Point de retouches ou d’embellissements, le film est d’une beauté brute et réaliste.

Censuré à Paris, le film a été projeté pour la première fois en 1928 à Copenhague. La pellicule a été perdue lors d’un incendie et ce n’est qu’en 1981 qu’un double oublié du premier négatif a été retrouvé dans un hôpital psychiatrique d’Oslo.

Crédit : Les Grands Films Classiques

"A bout de souffle" au Arclight Hollywood

Los Angeles plonge les cinéphiles dans les débuts de la Nouvelle Vague. « A bout de souffle » sera projeté le 8  août au cinéma Arclight Hollywood.
Marseille, 1959. Michel Poiccard vole une voiture et prend la direction de Paris. En chemin, il tue un policier qui effectuait un contrôle et le poursuivait. Arrivé à Paris, il retrouve Patricia Franchini, une étudiante américaine avec qui il a une liaison amoureuse. La traque de la police ne fait que commencer.
Le premier long-métrage de Jean-Luc Godard met en scène Jean-Paul Belmondo dans le rôle du voyou et Jean Seberg qui joue l’étudiante américaine. C’est la deuxième collaboration de l’acteur et du réalisateur français après le court-métrage « Charlotte et son Jules ».
Encensé par la critique, « A bout de souffle » a obtenu plusieurs disctinctions, notamment l’Ours d’Argent du Meilleur réalisateur lors de la Berlinale de 1960.
Un remake américain réalisé en 1983 par Jim McBride réunit à l’écran Richard Gere et l’actrice française Valérie Kaprisky.
Crédit : voiretmanger.fr

Le "Marius" de Pagnol embarque pour San Francisco

«Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m’espinches comme si j’étais un scélérat... Je ne dis pas que je vais pleurer, non, mais moralement, tu me fends le coeur.» La pièce Marius sera jouée du 8 au 25 août au Fort Mason Center.

Le port de Marseille, dans les années 1920. Marius travaille dans le bar de la Marine que tient son père César. Son cœur balance entre la belle Fanny qu’il aime depuis toujours et son envie de prendre la mer pour parcourir le tour du monde.

Ce premier volet de la “Trilogie Marseillaise”, et un classique de Marcel Pagnol, a fait de Marius un personnage aussi célèbre que le Monsieur Jourdain de Molière.

Mise en scène par Roland David Valayre, la pièce sera jouée en anglais. Difficile donc de reproduire l’accent marseillais qui fait le charme de l’œuvre de Pagnol. Afin de recréer l’ambiance du sud de la France, chaque représentation sera précédée de l’évènement « An Outing in Provence » pendant laquelle les participants pourront jouer à la pétanque et écouter de la musique provençale.

Crédit : Ciné Première

Les zombies marchent sur Arcadia

Cadavres en décomposition, insectes géants, têtes tranchées, intestins, cerveaux et autres organes humains… Voici ce que vous trouverez sur votre chemin à Arcadia le 17 août.

Des dizaines de morts-vivants s’empareront du Santa Anita Park à l’occasion de la “Zombie Blood Run”. Les participants devront sortir vivant d’une course effrénée au cours de laquelle ils rencontreront de terribles obstacles sur leur route. Pour vous donner un avant-goût : ils auront notamment à ramper à travers un égout sombre, infesté de rats et de morts-vivants. Armés de trois drapeaux à leur ceinture, symbolisant leurs vies au départ de la course, ils devront atteindre la ligne d’arrivée avec au moins l’un des trois.

Une partie des ventes sera reversée à la Croix rouge américaine.

Crédit : Zombie Blood Run/Facebook

Une soirée européenne à Austin

L’Europe sera à l’honneur lors de la prochaine rencontre de l’Austin Intercultural Network (AIN), le 15 août.
Les personnes originaires d’Europe, ou qui ont eu l’occasion d’y séjourner, qui le souhaiteraient ou qui ont tout simplement des affinités avec le Vieux Continent sont invitées à venir échanger lors d’un dîner russe. Le rassemblement se passe à la Maison russe.
Ces rendez-vous ont pour but de faire découvrir de nouvelles cultures. Le réseau organise régulièrement des diners typiques de différentes parties du monde, pour permettre aux participants de promouvoir leur culture à travers la langue, la littérature ou l’art.
Crédit : Austin Intercultural Network/Facebook

Les jeunes Américains vivent plus longtemps chez leurs parents

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Les jeunes Américains ont encore plus de mal à quitter papa et maman que les Français.

En France, 10,5% des 25-34 ans vivaient chez leurs parents en 2008 selon une enquête d’Eurostat. Ce chiffre a atteint les 12% en 2011 d’après Le Monde.fr. Ce sont les statistiques les plus récentes sur le sujet en Europe. Côté américain, 29% des jeunes de la même tranche d’âge étaient dans cette situation en 2012. Et 36% des 18-31 ans habitaient chez leurs parents cette année-là, contre 34% en 2009, selon une étude réalisée par le Pew Research Center.

La palme revient aux Italiens dont 47,7% des hommes de 25-34 ans vivaient toujours près de leur mamma en 2008, selon Eurostat. Dans la zone euro, ce chiffre était de 26% cette année-là.

Les Américains utilisent le terme de “génération boomerang” pour qualifier ces jeunes qui, après avoir quitté la maison familiale pour faire leurs études et trouver un emploi, y reviennent souvent pour des raisons financières. La part des 25-34 ans qui sont dans cette situation a doublé aux Etats-Unis depuis 1980 souligne le Wall Street Journal.

En moyenne, les jeunes Français quittent le domicile parental vers 24 ans pour les hommes et 22 ans pour les femmes d’après un rapport de la commission européenne sur la jeunesse européenne.

 Crédit : Benoit Daoust/ddp images/ Sipa USA

Mon bébé a cours

A force d’entendre parler des classes pour bébés, j’ai décidé d’emmener ma « DD » («Dear Daughter», appellation utilisée dans tous les blogs, forums ou groupes de discussions de parents) découvrir ce must de la vie de bébé new-yorkais.

Le premier cours que je suis est une classe d’éveil de Gymboree pour petits de six mois à un an. Nous sommes une dizaine de mamans assises en cercle sur un grand tapis de jeux avec les petits sur les genoux. Le cours commence avec les présentations des binômes maman/bébé. On donne l’âge, mais aussi les acquis des enfants. Et comme il se doit, à chaque compétence énoncée, l’animatrice s’extasie devant le génie de ces enfants qui savent s’asseoir, rampent ou font leurs nuits!

Les chansons et les jeux se succèdent, l’animatrice est très patiente même si elle a du mal à garder l’attention des bébés plus de quelques minutes par activité. Les mamans discutent entre elles et les compliments fusent de part et d’autre sur les tenues et les coiffures des petits – « How cuuuuuuute ! Oh my God, isn’t he/she adooooorable ?!» Les bébés n’interagissent pas beaucoup, ils sont bien trop occupés à explorer les lieux et à découvrir les jouets éparpillés autour de nous. Tant pis pour la socialisation de « DD »… L’enthousiasme de l’animatrice est bienvenu, mais  ne suffit pas à rendre l’expérience vraiment intéressante, d’autant plus que les mamans disparaissent rapidement à la fin du cours. Tant pis pour la socialisation de Maman !

« DD » et moi allons ensuite à des classes de musique chez Hands On For Music et chez New York Kids Class. Succès garanti. Les animateurs sont deux cette fois, un guitariste et une chanteuse survitaminés, et l’ambiance est bien plus festive. C’est une population différente, il y a une majorité de nounous et quelques papas et les bébés sont un peu plus autonomes, la plupart rampent. Nous n’avons pas le temps de papoter, les chansons s’enchaînent rapidement, certains enfants plus grands suivent même une petite chorégraphie et les plus jeunes tapent sur de petits instruments de musique en (presque) cadence. Là, l’émulation joue à plein régime, peut-être parce que les nounous laissent les enfants se débrouiller un peu plus que les mamans et papas. Ils s’observent, se jaugent, se piquent les petits jouets et essaient d’imiter les grands qui applaudissent. A la fin de la session d’un peu moins d’une heure, les nounous partent rapidement tandis que les parents restent un peu pour discuter avec les animateurs et avec les autres parents. On s’échange des conseils et on s’extasie (toujours) sur les enfants des uns et des autres.

Les cours pour bébé rencontrent un grand succès à New York. Il y a des cours d’éveil et de musique, mais aussi de gymnastique, de yoga et d’art pour les moins de deux ans. Mon amie Gabriela, une spécialiste de la question, emmène sa fille depuis qu’elle se tient assise. «Je manque d’imagination quand il s’agit d’inventer des activités avec ma fille », avoue-t-elle. Aujourd’hui, sa petite a deux ans et continue à suivre plusieurs cours. « Depuis qu’elle marche, je me suis rendue compte que si je ne voulais pas que mon appartement se transforme en champ de bataille, il fallait la sortir de la maison. » Elle a aussi constaté les progrès rapides accomplis par sa fille en fonction des classes suivies.

Les parents que je rencontre m’avancent toujours les mêmes raisons pour payer, parfois cher (au minimun 400 $ par trimestre), des cours pour bébé. Les stay-at-home parents ou parents au foyer y trouvent un réseau amical qui correspond à l’âge de leur enfant et les classes leur apportent de la diversité dans leur programme hebdomadaire et de la créativité quant aux activités à faire avec bébé. « Je m’ennuierais si je passais toutes mes journées en tête-à-tête avec ma fille», confesse Alex, maman d’une petite Annabelle de 15 mois. De plus, à partir d’un an, l’émulation fonctionne bien et les bébés sont ravis d’avoir des petits compagnons de jeux.

Ceux qui les font garder par des nounous se disent rassurés par le côté professionnel et stimulant des classes. Certains déclarent « préparer » leurs enfants à l’entrée en preschool en les exposant à d’autres enfants et à des ambiances de cours quelques heures par semaine.

Dans tous les cas, le business marche à plein tube et les parents ouvrent leur portefeuille pour en faire bénéficier leurs enfants. Les plus astucieux, comme Gabriela, font tourner la machine à coupons sur les sites comme Plum DistrictGroupon ou Daily Candy Kidz pour que les cours soient plus abordables.

Je fais moi-même partie des parents dépourvus d’imagination alors je vais inscrire DD à un cours de musique dès la rentrée et tester des cours d’art (peinture et coloriage pour les cyniques) afin de préserver mon appartement de sa créativité. Et pour éviter le surmenage, je vais aussi la laisser jouer librement, sans aucune consigne, le plus souvent possible!

Photo: Alia Farah

Marion Corrales, un retour en chanson

L’artiste française Marion Corrales revient à New York, mais cette fois pour la musique. Son premier  concert aura lieu le 13 août au Rockwood Music Hall.

Après des études de théâtre au Tisch School of the Arts de New York et actrice sur Broadway, elle se lance dans la chanson. Elle participe en juin 2009 aux Solidays et fait les premières parties d’artistes célèbres, comme Ben l’Oncle Soul et Portishead.

Pour son concert à New York, la chanteuse pop folk sera accompagnée d’un groupe américain et interprétera des chansons en français et en anglais, répertoriées dans le Vidrix Project, qui regroupe des vidéos mettant en image les chansons qu’elle a composées avec le producteur français Drixxxé.

Crédit : Fabrice Fouquet