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Le "Marius" de Pagnol embarque pour San Francisco

«Quand tu me parles sur ce ton, quand tu m’espinches comme si j’étais un scélérat... Je ne dis pas que je vais pleurer, non, mais moralement, tu me fends le coeur.» La pièce Marius sera jouée du 8 au 25 août au Fort Mason Center.

Le port de Marseille, dans les années 1920. Marius travaille dans le bar de la Marine que tient son père César. Son cœur balance entre la belle Fanny qu’il aime depuis toujours et son envie de prendre la mer pour parcourir le tour du monde.

Ce premier volet de la “Trilogie Marseillaise”, et un classique de Marcel Pagnol, a fait de Marius un personnage aussi célèbre que le Monsieur Jourdain de Molière.

Mise en scène par Roland David Valayre, la pièce sera jouée en anglais. Difficile donc de reproduire l’accent marseillais qui fait le charme de l’œuvre de Pagnol. Afin de recréer l’ambiance du sud de la France, chaque représentation sera précédée de l’évènement « An Outing in Provence » pendant laquelle les participants pourront jouer à la pétanque et écouter de la musique provençale.

Crédit : Ciné Première

Les zombies marchent sur Arcadia

Cadavres en décomposition, insectes géants, têtes tranchées, intestins, cerveaux et autres organes humains… Voici ce que vous trouverez sur votre chemin à Arcadia le 17 août.

Des dizaines de morts-vivants s’empareront du Santa Anita Park à l’occasion de la “Zombie Blood Run”. Les participants devront sortir vivant d’une course effrénée au cours de laquelle ils rencontreront de terribles obstacles sur leur route. Pour vous donner un avant-goût : ils auront notamment à ramper à travers un égout sombre, infesté de rats et de morts-vivants. Armés de trois drapeaux à leur ceinture, symbolisant leurs vies au départ de la course, ils devront atteindre la ligne d’arrivée avec au moins l’un des trois.

Une partie des ventes sera reversée à la Croix rouge américaine.

Crédit : Zombie Blood Run/Facebook

Une soirée européenne à Austin

L’Europe sera à l’honneur lors de la prochaine rencontre de l’Austin Intercultural Network (AIN), le 15 août.
Les personnes originaires d’Europe, ou qui ont eu l’occasion d’y séjourner, qui le souhaiteraient ou qui ont tout simplement des affinités avec le Vieux Continent sont invitées à venir échanger lors d’un dîner russe. Le rassemblement se passe à la Maison russe.
Ces rendez-vous ont pour but de faire découvrir de nouvelles cultures. Le réseau organise régulièrement des diners typiques de différentes parties du monde, pour permettre aux participants de promouvoir leur culture à travers la langue, la littérature ou l’art.
Crédit : Austin Intercultural Network/Facebook

Les jeunes Américains vivent plus longtemps chez leurs parents

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Les jeunes Américains ont encore plus de mal à quitter papa et maman que les Français.

En France, 10,5% des 25-34 ans vivaient chez leurs parents en 2008 selon une enquête d’Eurostat. Ce chiffre a atteint les 12% en 2011 d’après Le Monde.fr. Ce sont les statistiques les plus récentes sur le sujet en Europe. Côté américain, 29% des jeunes de la même tranche d’âge étaient dans cette situation en 2012. Et 36% des 18-31 ans habitaient chez leurs parents cette année-là, contre 34% en 2009, selon une étude réalisée par le Pew Research Center.

La palme revient aux Italiens dont 47,7% des hommes de 25-34 ans vivaient toujours près de leur mamma en 2008, selon Eurostat. Dans la zone euro, ce chiffre était de 26% cette année-là.

Les Américains utilisent le terme de “génération boomerang” pour qualifier ces jeunes qui, après avoir quitté la maison familiale pour faire leurs études et trouver un emploi, y reviennent souvent pour des raisons financières. La part des 25-34 ans qui sont dans cette situation a doublé aux Etats-Unis depuis 1980 souligne le Wall Street Journal.

En moyenne, les jeunes Français quittent le domicile parental vers 24 ans pour les hommes et 22 ans pour les femmes d’après un rapport de la commission européenne sur la jeunesse européenne.

 Crédit : Benoit Daoust/ddp images/ Sipa USA

Mon bébé a cours

A force d’entendre parler des classes pour bébés, j’ai décidé d’emmener ma « DD » («Dear Daughter», appellation utilisée dans tous les blogs, forums ou groupes de discussions de parents) découvrir ce must de la vie de bébé new-yorkais.

Le premier cours que je suis est une classe d’éveil de Gymboree pour petits de six mois à un an. Nous sommes une dizaine de mamans assises en cercle sur un grand tapis de jeux avec les petits sur les genoux. Le cours commence avec les présentations des binômes maman/bébé. On donne l’âge, mais aussi les acquis des enfants. Et comme il se doit, à chaque compétence énoncée, l’animatrice s’extasie devant le génie de ces enfants qui savent s’asseoir, rampent ou font leurs nuits!

Les chansons et les jeux se succèdent, l’animatrice est très patiente même si elle a du mal à garder l’attention des bébés plus de quelques minutes par activité. Les mamans discutent entre elles et les compliments fusent de part et d’autre sur les tenues et les coiffures des petits – « How cuuuuuuute ! Oh my God, isn’t he/she adooooorable ?!» Les bébés n’interagissent pas beaucoup, ils sont bien trop occupés à explorer les lieux et à découvrir les jouets éparpillés autour de nous. Tant pis pour la socialisation de « DD »… L’enthousiasme de l’animatrice est bienvenu, mais  ne suffit pas à rendre l’expérience vraiment intéressante, d’autant plus que les mamans disparaissent rapidement à la fin du cours. Tant pis pour la socialisation de Maman !

« DD » et moi allons ensuite à des classes de musique chez Hands On For Music et chez New York Kids Class. Succès garanti. Les animateurs sont deux cette fois, un guitariste et une chanteuse survitaminés, et l’ambiance est bien plus festive. C’est une population différente, il y a une majorité de nounous et quelques papas et les bébés sont un peu plus autonomes, la plupart rampent. Nous n’avons pas le temps de papoter, les chansons s’enchaînent rapidement, certains enfants plus grands suivent même une petite chorégraphie et les plus jeunes tapent sur de petits instruments de musique en (presque) cadence. Là, l’émulation joue à plein régime, peut-être parce que les nounous laissent les enfants se débrouiller un peu plus que les mamans et papas. Ils s’observent, se jaugent, se piquent les petits jouets et essaient d’imiter les grands qui applaudissent. A la fin de la session d’un peu moins d’une heure, les nounous partent rapidement tandis que les parents restent un peu pour discuter avec les animateurs et avec les autres parents. On s’échange des conseils et on s’extasie (toujours) sur les enfants des uns et des autres.

Les cours pour bébé rencontrent un grand succès à New York. Il y a des cours d’éveil et de musique, mais aussi de gymnastique, de yoga et d’art pour les moins de deux ans. Mon amie Gabriela, une spécialiste de la question, emmène sa fille depuis qu’elle se tient assise. «Je manque d’imagination quand il s’agit d’inventer des activités avec ma fille », avoue-t-elle. Aujourd’hui, sa petite a deux ans et continue à suivre plusieurs cours. « Depuis qu’elle marche, je me suis rendue compte que si je ne voulais pas que mon appartement se transforme en champ de bataille, il fallait la sortir de la maison. » Elle a aussi constaté les progrès rapides accomplis par sa fille en fonction des classes suivies.

Les parents que je rencontre m’avancent toujours les mêmes raisons pour payer, parfois cher (au minimun 400 $ par trimestre), des cours pour bébé. Les stay-at-home parents ou parents au foyer y trouvent un réseau amical qui correspond à l’âge de leur enfant et les classes leur apportent de la diversité dans leur programme hebdomadaire et de la créativité quant aux activités à faire avec bébé. « Je m’ennuierais si je passais toutes mes journées en tête-à-tête avec ma fille», confesse Alex, maman d’une petite Annabelle de 15 mois. De plus, à partir d’un an, l’émulation fonctionne bien et les bébés sont ravis d’avoir des petits compagnons de jeux.

Ceux qui les font garder par des nounous se disent rassurés par le côté professionnel et stimulant des classes. Certains déclarent « préparer » leurs enfants à l’entrée en preschool en les exposant à d’autres enfants et à des ambiances de cours quelques heures par semaine.

Dans tous les cas, le business marche à plein tube et les parents ouvrent leur portefeuille pour en faire bénéficier leurs enfants. Les plus astucieux, comme Gabriela, font tourner la machine à coupons sur les sites comme Plum DistrictGroupon ou Daily Candy Kidz pour que les cours soient plus abordables.

Je fais moi-même partie des parents dépourvus d’imagination alors je vais inscrire DD à un cours de musique dès la rentrée et tester des cours d’art (peinture et coloriage pour les cyniques) afin de préserver mon appartement de sa créativité. Et pour éviter le surmenage, je vais aussi la laisser jouer librement, sans aucune consigne, le plus souvent possible!

Photo: Alia Farah

Marion Corrales, un retour en chanson

L’artiste française Marion Corrales revient à New York, mais cette fois pour la musique. Son premier  concert aura lieu le 13 août au Rockwood Music Hall.

Après des études de théâtre au Tisch School of the Arts de New York et actrice sur Broadway, elle se lance dans la chanson. Elle participe en juin 2009 aux Solidays et fait les premières parties d’artistes célèbres, comme Ben l’Oncle Soul et Portishead.

Pour son concert à New York, la chanteuse pop folk sera accompagnée d’un groupe américain et interprétera des chansons en français et en anglais, répertoriées dans le Vidrix Project, qui regroupe des vidéos mettant en image les chansons qu’elle a composées avec le producteur français Drixxxé.

Crédit : Fabrice Fouquet

La mort de la Baguette

(Revue de presse) Les Français bouderaient-ils la Baguette ? C’est la question que s’est posée le New York Times en apprenant que les Français sont de moins en moins nombreux à manger du pain à table.

« Il semble que les Français perdent l’amour (…) du pain. Ces temps-ci, le Français moyen mange seulement une demi-baguette de pain par jour contre une baguette entière en 1970 et plus de trois en 1900. Les femmes (…) en mangent environ un tiers moins que les hommes, et les jeunes environ 30% moins qu’il y a dix ans, avance le site du quotidien. Le déclin est si inquiétant que l’Observatoire du Pain (…) a débuté une campagne nationale en juin qui défend le pain comme ce qui promeut  une bonne santé, une bonne conversation et la civilisation française ».

Le quotidien s’étonne de cette tendance alors que le pain à la française a tout pour être populaire. « Coûtant un peu plus d’un dollar, la baguette classique est l’une des denrées de base les moins chères du pays. Dix milliards de baguettes sont vendues en France chaque année. Une fête du pain est organisée chaque mois de mai pour la Saint Honoré (le saint patron des boulangers) pour que les Français puissent déguster différents pains, apprendre comment il est fabriqué et même apprendre à devenir boulanger. Et Paris organise un concours annuel pour sélectionner le boulanger qui aura préparé la meilleure baguette, le pain du gagnant ayant l’honneur d’orner la table du président François Hollande au Palais de l’Elysée pendant un an », explique le journal.

« Le pain laisse sa place à table aux rivaux que sont les céréales, les pâtes et le riz », avance le New York Times comme explication à ce déclin, même si « la France peut encore jouir de la plus forte densité de boulangeries indépendantes au monde (32.000) ».

Pour le Christian Science Monitor, l’explication se trouve plutôt dans les apports caloriques de la baguette. La journaliste Sara Miller Llana raconte son expérience en arrivant en France : « Ici, j’ai vu pratiquement tout le monde macher des bouts de baguette en marchant dans la rue. Si (les Français) peuvent le faire, pourquoi pas nous ? Nous l’avons fait (…) sauf que cela dure depuis quatre mois et nous avons pris quelques kilos ».

« Quand vous mangez de la nourriture française –  des croissants, des sauces au beurre, des tartes au chocolat, et oui, des Baguettes – comme un Américain, vous avez un problème, continue la journaliste. Il se trouve que nous en sommes venus à ce constat cette semaine et que nous avons décidé d’interdire la Baguette (…) à la maison », conclut-elle.

Guerre du cola

Après la crise de la baguette, c’est au tour du Coca-Cola d’être boudé, cette fois pour des marques françaises. Le Wall Street Journal consacre cette semaine un article à cette nouvelle tendance : le Coca parisien, une alternative au célèbre soda américain. « Une nouvelle boisson, baptisée Paris Cola, joue des coudes pour se frayer un chemin dans les magasins de la capitale française cet été, pour effriter la domination de Coca-Cola Co. Mais Paris Coca doit faire face aussi à un problème interne : une autre boisson appelée Parisgo Cola est lancée au même moment », explique le site du quotidien. « Une nouvelle guerre du cola a éclaté cet été à Paris, entre deux boissons portant presque le même nom », lance le Wall Steet Journal, avant de rappeler que du logo jusqu’au packaging, les deux bouteilles concurrentes se ressemblent en tous points ou presque.

Attrape-touriste ou vraie défense du terroir français, le site affirme que « la guerre du coca parisien est la  dernière conséquence d’un secteur bouillonnant de l’économie française : une vague de fabricants de cola ont une approche locale d’une boisson mondialisée et puisent dans la fierté du pays pour ses spécialités régionales comme le Roquefort ou le Bourgogne. Plus de 30 colas régionaux ont vu le jour en France ces dix dernières années, en commençant par le Breizh Cola en Bretagne, pour se propager sur la côte méditerranéenne avec le Corsica Cola, en passant par le pays Basque avec l’Ehka Kola et l’Alsace avec l’Elsass-Cola ».

La Légion d’Honneur a plus de succès aux Etats-Unis qu’en France

Le magazine Style du New York Times s’est quant à lui intéressé à la Légion d’Honneur, « la plus haute distinction de l’Etat français ».

Pourtant « de nombreux artistes, intellectuels, des esprits de gauche et libertaires considèrent que la Légion d’Honneur est ridicule, un honneur légué à toute personne assez proche d’un ministre pour le recevoir, écrit le quotidien. En fait, la Légion d’Honneur pourrait avoir plus de cachet auprès des Américains que des Français », avance le magazine. Après avoir énuméré une liste de personnalité célèbres décorées (comme Paul McCartney, Robert Redford ou encore Steven Spielberg), le journal précise que « cela ne veut pas dire que c’est du tout cuit pour tous les Américains célèbres. Au printemps dernier, le Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, Jean-Louis Georgelin, a rejeté une demande de la ministre de la culture Aurélie Filippetti de nommer Bob Dylan Chevalier ».

Crédit : Sipa / Sipa USA

Le Met aux couleurs pastel

C’est avec les œuvres des Français Edouard Manet et Edgar Degas et de l’Américaine Mary Cassatt que le Metropolitan Museum of Art (Met) a acquis ses premiers pastels en 1929. Il y consacre désormais une exposition spéciale du 2 août au 29 décembre.

Pendant quarante années, les pastels du MET ont été exposés aux côtés des peintures européennes et américaines. Il a fallu attendre 1956 pour que le musée fasse l’acquisition d’un pastel du Français Jean Pillement.

D’année en année, le Met  étend sa collection avant d’acquérir des œuvres du Britannique John Russell et de l’artiste vénitien Rosalba Carriera.

La plupart des œuvres exposées sont des portraits d’artistes américains, britanniques, français, italiens, allemands ou encore danois. Ils sont conservés à l’abri d’une lumière trop forte afin d’assurer la préservation de la couleur du pastel.

Crédit : The Metropolitan Museum of Art

Tchaikovsky célébré en fanfare

Musique classique et feu d’artifice, c’est le mélange détonnant qui illuminera Los Angeles les 16 et 17 août.

Comme chaque année, le Los Angeles Philharmonic met à l’honneur le musicien russe Tchaikovsky au cours du Tchaikovsky Spectacular à Hollywood Bowl. L’orchestre sera accompagné d’une fanfare, d’un corps de tambours et de gardes en uniformes. Le concert sera couronné d’un feu d’artifice.

Cet événement est une tradition. Il se tient chaque été depuis 1969.

Crédit : MargaretNapier/Flickr

"With her": Un Français fait revivre Marilyn Monroe

A Los Angeles où elle est née et décédée, Marilyn vit toujours dans le cœur de ses fans.

Admirateurs de la première heure pour certains, mais aussi nouveaux afficionados récemment convertis: cinquante et un ans après la disparition de Marilyn Monroe, le mythe de la célèbre diva blonde ne faiblit pas. Laurent Morlet, réalisateur et producteur français installé à Los Angeles en 2004, a choisi d’en faire un documentaire en 2011, “With Her“, qui a reçu l’Indie Fest Award en 2012.  Il sera visionnable à partir du 5 août sur iTunes, à l’occasion de l’anniversaire de la mort de l’actrice. «Je m’intéresse depuis que je suis jeune à Marilyn, explique Laurent Morlet. Je me souviens avoir passé des vacances à 19 ans à L.A et m’être rendu sur sa tombe » (ndlr : au Westwood Memorial Park, près de UCLA). 

«Marilyn est toujours vivante »

 Après s’ être installé dans la Cité des anges où il vient de décrocher un emploi, Laurent Morlet se met à enquêter sur la star. «J’étais dans la ville de Marilyn. J’ai eu envie de faire un film sur elle. Mais je voulais  trouver un angle un peu différent. En général, les documentaires qui lui sont consacrés utilisent toujours les mêmes témoignages et se focalisent sur sa mort. Moi j’ai eu envie de comprendre, pourquoi et comment 51 ans après sa disparition, Marilyn était au contraire toujours vivante».

Le réalisateur part alors à la rencontre des membres du fan club “Marilyn Remembered” à L.A. Il y fait la connaissance de son président Greg Schreiner, qui lui confie un extrait vidéo inédit, montrant Marilyn à 15 ans, qu’il utilise dans le documentaire. Il filme et interroge également le président du fan club dans le bungalow A21 du Beverly Hills Hotel où Marilyn a eu une histoire avec Yves Montant. « J’ai dû supplier pour qu’on nous laisse filmer et entrer ! » raconte Laurent Morlet. « C’est la première fois qu’une caméra y pénètre. Pour Greg Schreiner, c’était un grand moment d’émotion ».

“Comme eux, Marilyn a été malmenée par la vie”

Le documentaire s’appuie également sur d’autres témoignages de fans à la fois très différents et ayant en commun une sensibilité à fleur de peau : un  collectionneur gay prêt à sacrifier une relation amoureuse pour son idole, une actrice sosie de Marilyn qui a interprété la star dans de nombreux films, un Arménien de 25 ans, venu aux Etats-Unis en raison de sa passion pour la star, ou encore une toute jeune groupie de 16 ans, qui souhaite elle aussi devenir actrice.

« Ces gens respirent, vivent, mangent Marilyn, du matin au soir. Je me suis rendu compte que Monroe est un guide ou parfois une béquille pour avancer, car comme eux, elle a été malmenée par la vie, souligne Laurent Morlet. Je ne cherche pas à tomber dans le pathologique, mais à montrer la sensibilité et les fragilités de ces personnes qui expliquent leur engouement pour leur idole. Ce qui est touchant, c’est que ces gens qui peuvent paraître bizarres, sont authentiques et assument pleinement leur amour pour Marilyn».

L'US Open remet la balle au centre

Andy Murray et Serena Williams, champions de l’US Open 2012, remettront leur titre en jeu dans quelques jours. Le Roland-Garros américain se tiendra du 26 août au 9 septembre au Flushing Meadows–Corona Park dans le Queens.

La compétition, qui a débuté en 1881, rassemble les plus grands champions de la petite balle jaune. Les places sont disponibles en ligne. Pour un pass journée, comptez un minimum de 70$ avec une place réservée en journée (“reserved seating”) et 40 $ en soirée. Les prix augmentent avec l’avancement de la compétition.

Entre deux matches, pour pourrez faire une pause pique-nique en profitant des stands de cuisine internationale et écouter de la musique en live.

Le tournoi est le quatrième et dernier des Grands Chelems de l’année, après l’Open d’Australie, Roland-Garros et Wimbledon. Les sportifs s’affronteront lors de rencontres simple messieurs et simple dames ainsi que double messieurs, double dames et double mixte.

 Crédit : J. Conrad Williams, Jr./ABACAUSA.COM

Bourses scolaires: le consulat accepte les dossiers

Le consulat a ouvert,  jusqu’au 27 septembre, les inscriptions pour la seconde campagne d’aide à la scolarité 2013/2014 pour les enfants français résidant à l’étranger.

Cette bourse d’aide à la scolarité s’adresse aux familles récemment arrivées dans la circonscription consulaire de Los Angeles ainsi qu’aux familles qui demandent une révision de leur dossier de première commission.

Une liste de conditions à remplir est requise pour l’obtention de cette bourse. L’enfant et le parent qui font la demande de bourse doivent être obligatoirement inscrits auprès du Consulat de France de Los Angeles et résider dans cette circonscription. L’enfant doit être de nationalité française, être âgé d’au moins trois ans et être inscrit dans l’un des établissements homologués ou partiellement homologués de la circonscription. Il est également requis d’être en possession d’un certificat de radiation de la Caisse d’Allocations Familiales. Enfin, l’aide à la scolarité sera accordée sous condition de ressources financières et patrimoniales.

Le formulaire de demande de bourse est disponible sur le site du consulat. Il doit être remis par voie postale ou lors d’un rendez-vous au Consulat. Aucun dossier en retard ou envoyé par e-mail ne sera accepté. La commission se réunira en octobre et rendra sa décision à la fin du mois de décembre.