La population française aux Etats-Unis continue sa progression. Elle a crû de 2% en 2012, si l’on en croit le rapport 2013 du Directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire (DFAE), qui vient d’être mis en ligne.
En 2012, 125.171 Français étaient inscrits au Registre des Français établis hors de France aux Etats-Unis, contre 122.868 en 2011 selon le rapport. Ce chiffre ne tient pas compte des Français non-inscrits. La communauté française des Etats-Unis est la troisième plus importante au monde, derrière celle de la Suisse et du Royaume-Uni.
A noter que la croissance des inscriptions ralentit par rapport à 2010-2011, lorsque que nombre d’inscrits au Registre a bondi de 115.058 à 122.686, sans doute en perspective des élections présidentielle et législative.
Au total, l’Amérique du Nord compte 203.818 inscrits en 2012, soit une augmentation de 0,9% par rapport à 2011 (contre 8,3% entre 2010 et 2011). Une augmentation proche de celle observée au niveau mondial, soit 1%, note le DFAE. La part des inscrits binationaux, lui, recule. Il passe de 47,3 % en 2011 à 46,4% en 2012.
Français aux Etats-Unis: leur nombre officiel augmente en 2012
Michael Bloomberg aura bientôt sa baignoire normande
Le luxe oui, mais pas n’importe lequel. Pour le maire-milliardaire de New York, rien ne vaut la qualité française, surtout quand vient l’heure du bain.
Michael Bloomberg s’est commandé une baignoire en cuivre fabriquée par l’Atelier du cuivre, situé à Villedieu-les-Poêles, en Normandie, selon le site du quotidien Ouest-France.
La luxueuse baignoire, dont le prix est resté confidentiel, a entamé sa traversée de l’Atlantique en bateau et sera livrée d’ici une dizaine de jours. « C’est la baignoire la plus aboutie réalisée dans notre établissement », a déclaré Etienne Dulin, le patron de l’atelier à l’AFP. Plus de 250 heures de travail ont été nécessaires pour achever cette pièce.
Pour un effet brillant, et un peu kitsch, le maire de New York aurait demandé une finition nickelée. La baignoire est composée de deux feuilles de cuivre mises en forme au maillet. Avantage d’une telle baignoire, elle conserve la température de l’eau. Vous pouvez donc prendre votre bain plusieurs minutes après y avoir fait couler de l’eau chaude, sans déperdition de température. Selon M. Dulin, le cuivre serait également bon pour la peau et détruirait les bactéries.
Crédit : Ouest-France
Le Français Fabrice Tourre coupable de fraude
Il aura fallu un peu plus de 24 heures aux neuf jurés de l’affaire SEC v. Tourre pour se mettre d’accord : l’ex-trader français de Goldman Sachs Fabrice Tourre est reconnu coupable de six des sept chefs d’accusation dont il faisait l’objet.
L’annonce du verdict clôt deux semaines de procès complexes, techniques, riches en jargon financier. Fabrice Tourre, 34 ans, était accusé par la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme de la Bourse, d’avoir caché à ses clients qu’un grand hedge fund, Paulson & Co, allait spéculer contre un portefeuille d’obligations (nommé Abacus 2007-AC1) qu’il leur vendait. Les faits remontent à début 2007, juste avant l’effondrement du marché de l’immobilier.
Le régulateur boursier américain s’est félicité du verdict dans un communiqué. “Nous sommes heureux du verdict du jury qui a jugé M. Tourre coupable de fraude. Nous allons continuer à vigoureusement chercher à rendre responsable et à amener devant la justice si nécessaire les auteurs de fraudes à Wall Street».
Pendant ce procès, l’un des seuls à découler des investigations de la SEC sur les causes de la crise financière, les avocats du Français ont tenté de démontrer que ses clients, notamment la société financière ACA, étaient au courant des intentions de Paulson et que Fabrice Tourre, vice-président à Goldman Sachs à l’époque, a agi avec l’aval de ses supérieurs et en toute transparence vis-à-vis de son équipe. A l’aide d’e-mails personnels et professionnels, d’extraits de contrats et de documents marketing, la SEC a voulu réfuter ces points. Selon elle, M. Tourre a délibérément induit en erreur les investisseurs et leur a caché le fait que Paulson avait activement participé à la sélection des obligations contenues dans Abacus 2007-AC1, alors qu’il avait intérêt à ce qu’elles s’effondrent. La transaction a rapporté un milliard de dollars à Paulson & Co.
Fabrice Tourre était accusé notamment de fraude boursière, de gains illicites, de négligence et de tromperie intentionnelle. Il encourt une amende de 5.000$ à 130.000$ par chef d’inculpation – la somme sera fixée par la juge Katherine Forrest, qui a supervisé la procédure. La SEC pourrait également décider de lui interdire de travailler sur Wall Street.
Au Penguin, les Blech régalent Greenwich
Co-propriétaire du lounge-restaurant Opia, Antoine Blech avait envie d’un nouveau projet “loin du trafic et du bruit de Manhattan“.
Direction Greenwich, dans le Connectitut, pour lancer un établissement inspiré du bistrot français traditionnel : le Penguin voit le jour en juin.
L’aventure est familiale. Aux fourneaux cet été, le chef n’est autre que le fils d’Antoine Blech, Adrien. Formé dans des cuisines aussi prestigieuses que Le Blue du Ritz Carlton dans les Caïmans, le Bernardin à New York ou encore le Royal Monceau à Paris, il concocte “une cuisine de bistrot assez simple mais savoureuse“. Au menu : pâté de campagne style alsacien, rillettes de saumon, bouillabaisse maison, poulet rôti et sa salade de maïs grillé ou encore coquilles Saint Jacques et céleri rémoulade. “Les gens viennent ici pour la cuisine française, ça leur rappelle leurs vacances à Paris et ses restaurants”, explique le restaurateur.
Mais ils viennent aussi pour le décor “sexy et charmant“. Suspendu dans son cadre, un pingouin surplombe la salle du restaurant. Logo de l’établissement, il est tamponné sur toutes les tables. Les serveurs, vêtus de tabliers bleus foncés, colorient en rouge son nœud-papillon au moment où les clients prennent place. Une pratique inspirée du restaurant français de Manhattan Amaranth. “C’est une façon de leur souhaiter bienvenue et bon appétit“, explique le propriétaire, dans un sourire séducteur. Le pingouin n’est autre que le symbole que M. Blech avait retenu pour un précédent projet de restaurant, qui n’a jamais vu le jour.
Le Français côtoie le monde de la restauration depuis son arrivée aux Etats-Unis il y a trente ans. Arrivé à New York à 23 ans, il travaille comme maître d’hôtel et manager dans des établissements réputés tels que Le Bilboquet, Le Comptoir et Le Colonial à New York ou encore Spago à Los Angeles. Il ouvre son premier restaurant à Manhattan en 1995. Pour ouvrir Penguin, il s’est associé à Anshu Vidyarthi, l’ancien manager de l’Escale, un restaurant français de la ville. Et comme l’ambiance des bistrots parisiens ne suffit pas, le propriétaire pense lancer des brunches musicaux “pour faire penser aux clients qu’ils sont à Saint-Tropez“.
Demande de bourses scolaires: le consulat accepte les dossiers
Le consulat a ouvert les inscriptions pour la seconde campagne d’aide à la scolarité 2013/2014 pour les enfants français résidant à l’étranger. Les demandes de bourses doivent être remises avant le 20 septembre.
Cette bourse d’aide à la scolarité s’adresse aux familles récemment arrivées dans la circonscription consulaire de San Francisco ainsi qu’aux familles qui demandent une révision de leur dossier de première commission.
Une liste de conditions à remplir est requise pour l’obtention de cette bourse. L’enfant et le parent qui font la demande de bourse doivent être obligatoirement inscrits auprès du Consulat de France de San Francisco et résider dans cette circonscription. L’enfant doit être de nationalité française, être âgé d’au moins trois ans et être inscrit dans l’un des établissements homologués ou partiellement homologués de la circonscription. Il est également requis d’être en possession d’un certificat de radiation de la Caisse d’Allocations Familiales. Enfin, l’aide à la scolarité sera accordée sous condition de ressources financières et patrimoniales.
Le formulaire de demande de bourse est disponible sur le site du consulat. Il doit être remis par voie postale ou lors d’un rendez-vous au Consulat. Aucun dossier en retard ou envoyé par e-mail ne sera accepté. La commission se réunira en octobre et rendra sa décision à la fin du mois de décembre.
Lascaux bientôt à Houston
Après Chicago jusqu’au 8 septembre, c’est Houston qui s’apprête à accueillir l’exposition Lascaux qui fait sensation depuis son arrivée aux Etats-Unis au printemps.
« Le Musée de sciences naturelles de Houston et le Consulat général de France à Houston sont fiers d’annoncer cette exposition majeure », ont récemment indiqué les deux institutions, en soulignant que ces peintures préhistoriques sont « considérées comme des chefs d’œuvre d’art ancien », des « icônes d’une époque reculée –il y a près de 20.000 ans, qui démontrent la créativité et l’intelligence de nos premiers ancêtres ».
L’exposition donnera aux visiteurs l’opportunité de découvrir cinq répliques exactes, grandeur nature, des peintures de la Nef et du Puits du site de Lascaux, précise le Consulat, qui promet une visite « émouvante, interactive et multidisciplinaire ». Des vidéos et des documents interactifs expliquent en effet comment les peintures ont été réalisées et comment vivaient les hommes du Paléolithique.
L’exposition a été créée par le Conseil général de Dordogne (avec le soutien de la région Aquitaine, du ministère de la Culture et de l’Union européenne) afin de « permettre au plus grand monde d’accéder au mystère de Lascaux ». Il s’agit d’« un devoir moral de partage » pour le président du conseil général de Dordogne, Bernard Cazeau, qui a fait le déplacement à Houston au début de l’été afin de signer la convention unissant la Dordogne au musée de sciences naturelles de Houston.
Le département ne compte pas moins de 25 grottes ornées dans un périmètre de quelques dizaines de kilomètres autour de Lascaux, ainsi que des« vins et une gastronomie réputés ». « Nous aurons l’occasion de vous présenter pendant la durée de cette exposition, un panel de nos principales productions locales, a glissé Bernard Cazeau, et je ne doute pas que cela vous donnera définitivement l’envie de découvrir la Dordogne et notre art de vivre ».
Un concours d'avions en papier au Japan Center Mall
Replongez-vous en enfance lors de la fête de l’origami et des avions en papier .
Le Japan Center Mall sera envahi de feuilles de papier volantes à l’occasion de l’Origami-Palooza le 10 août. Novices et expérimentés, jeunes et moins jeunes sont invités à venir créer leurs créatures de papier. Des experts feront des démonstrations et prodigueront des conseils. Les visiteurs pourront aussi trouver l’inspiration dans une exposition d’origami.
Les heures passées au fond de la classe à fabriquer des avions volants vous seront utiles pour tenter de remporter le Paper Air Plane Challenge au Japantown Peace Plaza. Un jury notera vos créations en fonction du style et de la distance parcourue. Et si votre avion s’arrête en vol, vous pourrez toujours tenter votre chance lors de la compétition d’Origami qui suivra à l’Union Bank Community Room. Des catégories d’âge sont établies pour les deux concours et des prix sont en jeu.
Crédit : garryknight/Flickr
Le Downtown Dance Festival : New York mène la danse
Jazz, classique, hip-hop: New York va danser du 11 au 15 août lors du Downtown Dance Festival.
La compagnie française de jazz contemporain Vendetta Mathea & Co participe à la 32ème édition du festival, dédié aux danses du monde entier. Rendez-vous les 11 et 13 août pour admirer le spectacle de cette chorégraphe au talent singulier, formée à New York.
Des compagnies grecque, espagnole et britannique ont aussi fait le voyage pour séduire les New-Yorkais. Une journée spéciale sera consacrée le 15 août aux danses indiennes. Le Kathak, l’Odissi et Kalbeliya n’auront plus de secrets pour vous.
Crédit : Vendetta Mathea & Co
Bâtissez votre château de sable à Long Beach
Mettez les mains dans le sable et venez participer au Great Sand Sculpture Contest à Long Beach.
Créatures des mers, châteaux et pyramides envahiront Granada Beach les 10 et 11 août. A l’occasion du Long Beach Sea Festival, amateurs et professionnels rivaliseront à coup de pâtés de sable lors de deux compétitions distinctes. Les sculpteurs professionnels s’affronteront pour un jackpot en dollars. De leur côté, familles et amis, dont les équipes ne devront pas dépasser 10 personnes, tenteront de remporter des prix.
Si vous préférez garder les mains propres, vous pourrez toujours venir admirer les créations sablées en savourant un barbecue ou profiter des concerts et des vendeurs d’objets artisanaux. Une aire de jeux sera réservée aux enfants.
Les sculptures seront exposées jusqu’au dimanche après-midi.
Crédit : Great Sand Sculpture Contest – Long Beach/Facebook
Il fait du "street art" à Long Beach, la police l'interpelle
« A 22 heures, j’étais sur le toit de la station-service pour filmer ce que j’avais créé puis j’ai vu des lumières bleues et rouges et entendu un hélicoptère qui tournait au-dessus de moi. Lorsque l’hélicoptère a allumé sa lampe-torche, j’ai compris que c’était la police ».

Interpellé par la police de Long Beach (Californie) le 18 juillet alors qu’il agrafait des feuilles de papier sur le toit d’une station-service, l’artiste français Pierre Douaire n’en revient pas. Son tort: «Je voulais représenter le pistolet qui a été utilisé lors de l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand », explique-t-il. L’artiste français a entamé une série intitulée « Shoot me again » pour parler des violences liées aux armes à feu, notamment aux Etats-Unis. « Mais j’inverse le canon des pistolets pour montrer l’image d’une nation qui se suicide ».
« Ici vous êtes à Long Beach »
Il dit avoir discuté pendant dix minutes avec la police. “J’ai proposé de tout enlever et je leur ai montré les photos des autres œuvres d’art que j’avais réalisées”, notamment celle du taureau de Wall Street à New York. La police new-yorkaise lui avait donné la permission de recouvrir l’animal de ballons. « Ici, vous n’êtes pas à New York, vous êtes à Long Beach, a répliqué un policier. Ils m’ont confisqué mon appareil photo, mon téléphone, mon micro, mon trépied et un objectif supplémentaire car ce sont des pièces à conviction ».
Privé de son moyen de travail, l’artiste contacte le Consulat, qui ne veut pas s’immiscer dans l’affaire judiciaire en cours au risque d’ingérence, avant de finalement prendre un avocat. « J’ai commis un crime d’Etat. Le graffiti est considéré comme du vandalisme en Californie, cela relève du pénal. J’ai appris par la suite qu’il y avait eu à Long Beach beaucoup de gangs liés au graffiti et que la police est donc sans compromis sur ce crime. Mais ce que je fais n’est même pas du graffiti, c’est comme du post-it, les feuilles de papier sont agrafées, ce n’est pas permanent », se défend l’artiste.
« Je ne suis pas une victime »
« J’étais confiant suite à mon expérience à New York, cette interpellation a donc été une vraie surprise pour moi. Mais je ne suis pas une victime. Je sais que ce que je fais n’est pas autorisé. D’habitude, j’arrive à m’arranger avec la police. Aux Etats-Unis, il faut demander une autorisation et je ne l’ai pas fait. La seule chose que je ne comprends pas, c’est pourquoi la police de la ville est intervenue alors que je travaillais dans un espace privé », poursuit l’artiste.
Le jugement de Pierre Douaire aura lieu le 16 octobre, date à laquelle il pourrait récupérer son matériel « après avoir payé une amende qui se situerait entre 500 et 1.500 dollars, précise-t-il. Mais vous reverrez bientôt le panneau sur lequel je travaillais, promet-il. Il exposera en effet son œuvre en papier à Sarajevo en 2014 pour commémorer le centenaire de l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand d’Autriche.
Crédit : Stéphane Grangier
Festival au Désert, de Tombouctou à New York
Contraint à l’exil à cause des tensions politiques et religieuses au Sahel, qui ont conduit à la guerre au Mali, le Festival au Désert fait escale à New York pour trois représentations.
Menacés dans leur propre pays par les islamistes parce qu’ils jouent de la musique et qu’ils chantent, les musiciens du Festival au Désert sont partis sur les routes pour porter un message de paix et faire connaître la culture musicale malienne.
Parmi les musiciens, le groupe Tartit, qui signifie union, est originaire de la région de Tombouctou. Créé en 1990, il a vocation à diffuser la culture touareg par la musique. Mamadou Kelly, ancien chanteur de deux groupes maliens, sera également présent. Originaire de Niafounké, il a été contraint de fuir sa ville pour Bamako après l’imposition de la charia par les rebelles dans sa région.
Créé en 2001 le Festival au Désert a eu lieu chaque année au cœur du Sahara jusqu’en 2012, avant de devoir être annulé en janvier 2013 pour cause de guerre civile. La qualité des artistes en a fait une vitrine de la scène musicale africaine. Plusieurs personnalités comme Bono de U2 et Robert Plant de Led Zeppelin s’y sont déjà rendues.
Crédit : Festival au Désert