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TakewInc, un réseau social pour trouver des stages

En finir une fois pour toute avec la galère des recherches de stages: c’est l’ambition de Benjamin Guthleben, un jeune Français diplômé de l’EM Strasbourg, fondateur de la startup TakewInc, une application web qui met en relation étudiants et entreprises.

benjaminL’idée émerge en juin 2012, alors que Benjamin Guthleben (ci-contre), 22 ans, est en stage à New York. Il souhaite créer une plateforme pour faciliter les recherches de stages dans les pays émergents. Un an plus tard nait TakewInc, un jeu de mot avec « Take wing » (prendre son envol). « Mon objectif avec TakewInc est que les étudiants aient plus de facilités à travailler dans les pays émergents et que les entreprises aient intérêt à intégrer des étudiants pour se développer », explique-t-il.

TakewInc fonctionne comme un réseau social. Il suffit de s’inscrire gratuitement (une version payante offre plus d’options) pour déposer une offre ou rechercher un stage. Chaque stagiaire a la possibilité de noter  son entreprise, et l’entreprise de noter son stagiaire. Une manière pour les étudiants d’identifier les entreprises les plus adaptées à leurs aspirations de formation, et aux entreprises de repérer les meilleurs stagiaires. Depuis son lancement en juin 2013, TakewInc rassemble déjà 200 offres de stages et 2.000 étudiants sont inscrits. « Nous visons les étudiants français et américains en école de commerce. Nous travaillons déjà avec la Rouen Business School et l’EM Lyon en France mais c’est plus difficile aux Etats-Unis de travailler directement avec des universités. Nous avons donc des étudiants sur place qui font connaître notre projet à Stanford ou encore la Columbia University à New York », confie le fondateur de la startup.

L’atout des pays émergents

Autre particularité de TakewInc : « Nous sommes la seule plateforme à se focaliser sur les pays émergents. J’avais fait un stage en Afrique du Sud et je me suis rendu compte  que c’était une expérience plus enrichissante. Cela permet de s’ouvrir sur une autre culture, un nouveau mode de travail et surtout les entreprises sont plus entreprenantes ». Pour l’instant, TakewInc propose des stages dans cinq pays dont le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde et le Maroc « mais nous ciblons une vingtaine d’autres pays comme le Ghana, le Cambodge ou encore la Chine ».

Prochain objectif : organiser une levée de fonds avant la fin de l’année « pour accélérer notre développement et trouver des investisseurs qui ont des contacts dans les pays émergents. Nous espérons lever entre 700.000 et 900.000 dollars », affirme-t-il. Benjamin Guthleben est optimiste pour l’avenir de sa startup. «Nous avons dépassé tous nos objectifs et pour la fin de l’année, nous visons 50.000 inscrits».

Le macaron, c'est plus ce que c'était

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(Revue de presse) Dire que le macaron est devenu aussi banal que l’oreo, il faut le faire. C’est le New York Times qui fait cette sortie pâtissière pour le moins osée.

En France mais aussi maintenant aux Etats-Unis, le macaron “ a été à un moment le plus exquis des petits plaisirs, le cadeau le plus élégant que vous pouviez offrir ». Mais ce temps est bien révolu. « Il est désormais partout, aussi ordinaire qu’un Oreo“, écrit le quotidien, dans un  article consacré au petit trésor sucré. Au cinéma dans le film de Sofia Coppola “Marie Antoinette” ou dans la série new-yorkaise Gossip Girl, dans les McCafés de McDonald’s et avant la fin de l’année à SoHo dans la nouvelle boutique Ladurée: le macaron n’est plus une denrée rare. La journaliste, Elena Sciolino, résume bien la situation: “Certains sont bons, certains ne sont pas bons, certains ont du ketchup au milieu”. Bref, un vrai capharnaüm.

Même les pâtissiers les plus réputés en produisent désormais à la chaîne : la journaliste prend pour exemple les macarons de Pierre Hermé, qui comptent “parmi les meilleurs de Paris, “Ils sont maintenant fabriqués dans une usine (il l’appelle un atelier) en Alsace, et envoyé en France, à Tokyo, Hong Kong, Londres, Dubaï et bientôt Doha”, semble regretter la journalisteEt si le Français assure que tous les pâtissiers congèlent leurs macarons, la porte-parole de Ladurée, elle, préfère utiliser un autre vocabulaire: “Nous ne disons pas qu’ils sont congelés, ce n’est pas un très joli mot. Nous disons qu’ils sont en hibernation.” Faut-il s’inquiéter de cette évolution? “Avec une économie française qui s’enfonce, un pessimisme qui infecte la France comme une moisissure, la pâtisserie est devenu plus importante”, analyse la journaliste.

Paris, ce Bronx

La France attire toujours les touristes, mais elle pourrait faire beaucoup mieux. “Il n’y a pas de poubelles sur les Champs-Elysées, les grands magasins de Paris comme les boutiques et restaurants à travers le pays ferment le dimanche. Et les pickpockets grouillent à la tour Eiffel et au Louvre”: voici la France vue par ses touristes, selon le San Jose Mercury News“Depuis longtemps, la France a la réputation, particulièrement chez les anglophones, d’être un pays qui n’est pas facile à visiter”, écrit la journaliste. En raison notamment de nos “serveurs bourrus et nos commerçants à l’air supérieur.” Bien que la France soit le pays qui accueille le plus de touristes, ce n’est pas celui où les touristes dépensent le plus. C’est la raison pour laquelle, ajoute le journal, le gouvernement français s’est engagé à créer une “vraie politique du tourisme“, en changeant sa “réputation de snobisme” et en améliorant son “accueil“. Il faudra certainement commencer par lutter contre  les nombreux délits, les vols notamment, à Paris “pour lesquels la ville est désormais connue“… Ainsi que le rythme strict des heures de repas. “Le déjeuner est servi de midi à 14h et tant pis pour le touriste qui s’est levé tard et veut autre chose qu’un sandwich mou à 15h“, résume la journaliste.

La France fan de Jerry Lewis

Il semblerait aussi que nous soyons des fans invétérés de Jerry Lewis, selon Vanity Fair. Le journaliste Bruce Handy a assisté à la projection d’un des films de l’acteur et réalisateur américain dans le Quartier latin à Paris à l’occasion d’un festival qui lui était consacré. De cette expérience, le journaliste a tiré “une nouvelle évidence selon laquelle les Français aiment Jerry Lewis et prennent son travail très au sérieux“. Contrairement aux Américains? Il semble perplexe devant ”un public qui rit avec admiration aux gags les plus bébêtes et les bouffonneries les plus poussées.

Jerry Lewis, adoré des Français donc, aurait vu son film The Nutty Professor intégré à la Library of Congress’s National Film Register en 2004 en signe d’amitié pour la France. “Probablement comme une simple concession pour flatter les sensibilités françaises à un moment où les relations franco-américaines étaient à un niveau très bas”.

Crédit : reinhard sester/ddp images/ Sipa USA

La famille Pinault rachète le domaine Araujo de la vallée de Napa

Le domaine d’Auraujo dans la Napa Valley, l’un des premiers producteurs de Cabernet Sauvignon aux Etats-Unis, a été racheté par la famille Pinault, propriétaire du domaine viticole français Château Latour.
Le prix de l’achat n’a pas été communiqué mais l’accord implique le vignoble historique d’Eisele et ses 38 hectares de vignes, l’entreprise viticole, les caves et la marque.
Frédéric Engerer, le PDG de Château Latour a déclaré que « le domaine d’Auraujo et son joyau, le vignoble unique d’Eisele, ont constamment produit les meilleurs vins de la vallée de Napa », selon Winespectator.
Auraujo est la dernière acquisition de la famille Pinault. Les anciens propriétaires d’Auraujo n’ont fait aucun commentaire sur ce rachat. Ils avaient acheté le vignoble en 1990. Situé au nord-est de la vallée de Napa, le vignoble d’Eisele produit des vins depuis 1884.
Crédit : Sipa / Sipa USA

Des matinées sans voiture à Manhattan

Ras le bol de respirer les pots d’échappement des voitures, de devoir s’écarter du trottoir au passage d’un bus ou d’un taxi ? “Summer Streets” est de retour en août pour vous permettre de respirer à Manhattan. Oui, c’est possible !
Pendant trois samedis consécutifs (3, 10 et 17 août) plus de onze kilomètres de rue seront fermés aux voitures. Les New-Yorkais sont cordialement invités à en profiter pour sortir leur vélo ou faire de la marche et les automobilistes à privilégier les transports en commun.  En 2012, plus de 250.000 personnes avaient participé à l’évènement, qui s’inspire de la Ciclovia de Bogota en Colombie.
Les rues concernées Lafayette Street et Park Avenue,  depuis le Brooklyn Bridge jusqu’à Central Park (72e rue). Elles seront réservées aux piétons et cyclistes entre 7h et 13h. Sans la voiture, mais pas trop.
Crédit : Summer Streets / Facebook

Américaines vs Françaises: qui sont les plus ambitieuses?

Les Américaines sont plus ambitieuses que les Françaises. Selon une étude publiée en avril 2012 par le Pew Research Center, 66% des jeunes femmes américaines se disent “ambitieuses” alors que les Françaises ne sont que 48%  à l’affirmer, selon une étude CSA publiée en juin 2013.

Quarante pour cent des Françaises cherchent en priorité à être épanouies sur le plan professionnel, alors qu’une majorité d’Américaines cherchent plutôt à obtenir un emploi hautement rémunéré (66%). Soixante-dix-sept pour cent des Françaises estiment toutefois qu’une femme accomplie est une femme indépendante économiquement, selon une étude d’Ifop pour les Etats généraux de la femme, publiée en 2010.

Hormis le travail, c’est la réussite du couple et de la famille qui compte le plus pour les Françaises et les Américaines. Aux Etats-Unis, alors que 51% des femmes pensent que réussir sa carrière est le plus important dans la vie, 94% estiment que leur ambition première est d’être une bonne mère et 84% avancent que la réussite de leur mariage et de leur vie de couple est le plus important.

En France, si 55% des femmes sont prêtes à faire des sacrifices pour réaliser leur ambition, seulement 3% accepteraient de sacrifier le temps dédié aux enfants et 5% seraient prêtes à faire des sacrifices sur leur vie de couple.

Crédit : Wavebreak Media LTD/ddp images/ Sipa USA

Frédéric Lefebvre lance une permanence parlementaire virtuelle

Le député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre lance une permanence parlementaire sur le réseau social LinkedIn.

Objectif : permettre aux résidents de la circonscription de l’interpeller et de dialoguer entre eux sur les thématiques relatives à la population française expatriée aux Etats-Unis et au Canada.

Pour rejoindre le groupe, il faut disposer d’un profil sur LinkedIn et faire une demande d’admission. Selon ses administrateurs, cette permanence a trois vocations : « attirer l’attention du député sur vos difficultés ; participer au travail législatif (donner votre avis sur des questions écrites au gouvernement, des amendements sur des projets de lois, des propositions de loi…) ; discuter avec d’autres Français d’Amérique du Nord dans des groupes thématiques (fiscalité, retraite, santé, entreprenariat, activités consulaires…) »

La France, championne du monde…de New York

Tant pis si  la coupe, mal vissée sur son socle, a failli tomber sur la tête du capitaine des Bleus au moment où il l’a brandie: l’équipe de France est championne du monde… de New York.

France NYC s’est imposée aux tirs au but, dimanche, sur Randall’s Island, en finale de la Cosmos Copa, la coupe de monde new-yorkaise des footballeurs amateurs. Elle est venue à bout d’une solide équipe sénégalaise 6 buts contre 5 (1-1 à la fin du temps règlementaire). C’est la première fois que les Bleus remportent le trophée. “On est très heureux. On a vécu une belle aventure humaine de deux mois, en dehors et sur le terrain“, se félicite Zohair Ghenania. coach de l’équipe et professeur d’économie au Lycée français de New York.

Une belle récompense pour nos footeux gaulois, parmi lesquels on compte des banquiers, un promoteur de soirées, des chefs d’entreprises et des étudiants. A l’ombre du majestueux Triborough Bridge entre Manhattan et le Queens, les deux équipes se sont livrées à un match équilibré, technique, avec peu d’ouvertures. Sous les yeux de plusieurs dizaines de supporters français et sénégalais, pas impressionnés par les quelques gouttes venues rafraichir la pelouse synthétique du terrain 70, les Bleus ont pris l’avantage au bout de 20 minutes de jeu sur une tête décroisée d’Ismain Alem, servi par un superbe centre de Sylvan Willot. Pape Thioune a égalisé pour le Sénégal à la 73e minute par une frappe à bout portant.

Poussées par leurs supporters, aucune des deux équipes n’est parvenue à faire la différence pendant les prolongations, malgré quelques occasions de part et d’autre. La délivrance est venue au septième tir au but (après deux loupés de chacun des finalistes): Fabien Desgroux, élu meilleur joueur du tournoi, réussit le sien, tandis que son adversaire sénégalais dévisse. “Les Sénégalais ont été très bons, solides, très techniques, mais nous avons su rester en place“, estime Zohair Ghenania.

Pour fêter ça, certains joueurs ont sorti le ricard et les cigares. Ils ont ensuite pris la direction du bar sportif Legends, puis du très chic Mondrian SoHo pour une soirée qu’on imagine  arrosée. Pas de doute, ils sont de vrais pros.

Crédit photo: Gilles Schaller

Jargon, poésie et accent "frenchy" : Fabrice Tourre à la barre

« Ce n’est pas un bon dessin de moi ». Fabrice Tourre est à l’aise, ce jeudi, dans la salle 15A du tribunal du District sud de New York. Tellement à l’aise qu’il se sent de taquiner la dessinatrice d’audience.

Le Français, ex-Golden Boy de Goldman Sachs, vient de terminer sa pause de midi. Un répit de moins d’une heure dans une audition-marathon de 14 heures. Depuis la veille, il est cuisiné par Matthew Martens, le redoutable avocat de la SEC (Securities and Exchange Commission). Le gendarme de la Bourse l’accuse d’avoir caché à ses clients, début 2007, qu’un grand fonds spéculatif, Paulson & Co., allait parier sur la dévaloriation d’un portefeuille d’obligations qu’il leur vendait. Nom du produit: Abacus 2007 -AC1. Son témoignage est attendu: bouc émissaire pour les uns, incarnation des excès de Wall Street pour les autres, il est le seul accusé dans ce qui est l’un des rares procès de la crise de 2007-2008.

Droit dans ses bottes, l’avocat fait défiler sur grand écran des dizaines d’e-mails, documents marketing, rapports et lettres d’engagements pointant les manquements supposés de l’ancien de Goldman. “De l’ensemble de votre bureau, vous étiez celui qui avait le plus de contact avec Paulson?“, “Qui a sélectionné les obligations dans Abacus?” “Combien avez-vous été payé en 2007?“: les questions s’enchainent. Fabrice Tourre corrige, précise, attaque – « vous mettez des mots dans ma bouche » –  et parfois botte en touche. “Je ne me souviens pas, c’était en 2007“, l’entend-on dire à plusieurs reprises. La discussion est technique, riche en jargon financier. Le Français se fait répéter certaines questions, et le greffier lui demande de répéter certains de ses mots. « Pardon, ça doit être mon accent français ».

Méthodique, Matthew Martens veut le dépeindre comme un trader cynique, désillusionné, qui a délibérément trompé les investisseurs, en particulier ACA, la société qui a décidé de la composition du portefeuille. Il ressort le tristement célèbre e-mail dans lequel « Fabulous Fab » se vante auprès de sa copine d’avoir créé des « monstruosités » financières. « Je n’ai pas créé de monstruosités. C’était un e-mail romantique à un moment où le marché était tendu », dit-il. Alors qu’il la rejoint en Europe, il lui écrit dans un autre courriel qu’il a « vendu des titres Abacus à la veuve et l’orphelin à l’aéroport ». « Je regrette profondément ce message », rétorque-t-il. L’avocat lui montre à présent un poème dans lequel M. Tourre écrit “sur le trading floor, nous rêvions de gloire“, pour montrer sa soif d’argent aux jurés. “C’est un poème stupide, inspiré d’une chanson française“. Embarrassé, le Français ne cède pourtant rien sur l’essentiel. « A ce moment-là, il était inconcevable qu’il y ait une incompréhension sur les intentions de Paulson», assure-t-il, à propos des premiers mois de 2007, lorsqu’Abacus a été conçu. Quand on lui fait remarquer qu’il n’a rien fait pour corriger la fausse impression d’ACA que Paulson voulait investir à la hausse dans Abacus, il se défend. “Je n’ai cherché à embrouiller personne“. A sa sortie du box, il reçoit une tape sur le dos de la part de son deuxième avocat, maitre Coffey, visiblement satisfait des acrobaties orales de son client.

Suffisant pour convaincre le jury? Pour essayer d’humaniser le Golden Boy, son avocate lui demande, jeudi et vendredi, de raconter son parcours et son travail. Il laisse échapper un rire quand il évoque le nom de son lieu de naissance, Châtenay-Malabry, en région parisienne. Il raconte qu’il a découvert les Etats-Unis lors d’un stage ouvrier dans l’Ohio dans le cadre de ses études à Centrale Paris. « Je me suis bien senti aux Etats-Unis. C’est un pays où le travail est récompensé et les immigrés intégrés. Je m’y sens toujours bien aujourd’hui ». En master à Stanford en 2004, il participe à une session de recrutement de Goldman Sachs sur le campus. « Je ne connaissais pas Goldman, se souvient-il. J’ai participé à l’entretien pour exercer mon anglais dans une situation d’entretien d’embauche. Ca a plutôt bien marché je crois ». Rires dans la salle.

Il rejoint l’institution comme simple analyste, au moment de l’explosion des produits dérivés. Ce génie des mathématiques s’élève, du “trading floor” où il pouvait “toucher mes voisins en étendant les bras” au « Mortgage Desk », où il montait des instruments financiers complexes, jonglant avec les millions. “J’envoyais entre 50 et 100 e-mails par jour, et j’en recevais des centaines“. Le sort de M. Tourre, qui n’encourt pas la prison mais une amende salée et un remboursement des biens mal acquis, se jouera en partie sur sa capacité à démontrer qu’il n’était pas le trader solitaire que la SEC veut dépeindre. Et que si faute il y a, son entourage en est responsable aussi. « Il y a beaucoup d’autres groupes (au sein de Goldman) qui ont été impliqués dans la fabrication d’Abacus», insiste-t-il, en réponse à une question de son avocate. Un maillon parmi d’autres, donc ?  “Je veux dire la vérité et blanchir mon nom“.

Photo: Olivier Douliery/ABACAUSA.COM

Un site pour trouver les films français aux Etats-Unis

A Chicago, New York, Los Angeles, Miami, San Francisco ou au fin fond de l’Utah, un nouveau site vous permet désormais de savoir si un film français est montré dans votre ville.

Lancé en juillet, Frenchflicks.com répertorie l’ensemble des films français à l’affiche aux Etats-Unis : des films récents qui sortent dans toutes les grandes villes aux productions plus anciennes projetées que quelques jours dans un cinéma de quartier.

Le site donne également des informations sur les films, les festivals de cinéma ou encore les acteurs français aux Etats-Unis. Une critique hebdomadaire de films français sera aussi consultable sur Netflix. Les Américains francophiles ne seront pas en reste: pour eux, le site dispose d’une interface en anglais.

Crédit : ©Films du Losange /Denis Manin

Thierry Henry et ses très voyants tatouages

Suivant l’exemple de très nombreux joueurs de NBA, Thierry Henry vient de se faire tatouer intègralement le bras gauche. Le buteur des Red Bulls arbore désormais une statue de la Liberté, un Empire State Building et un portrait de bébé (vraissemblablement son fils). Résultat impressionnant, dévoilé par le “tatoo artist” auteur du chef d’oeuvre BangBangNYC sur son compte instagram dans cette vidéo:

Un air d'opéra à Harlem

Si vous souhaitez passer une soirée en écoutant un air d’Opéra, la Maison d’Art d’Harlem accueillera la compagnie d’opéra “Empire Opéra” pour deux représentations de “Nuits d’été” les 26 et 28 juillet. Cet événement est produit en partenariat avec Prosperity Art Project.
Le pianiste Mark Cogley, la soprano Olanna Goudeau, le tenor Chase Taylor et la mezzo soprano Patrice Eaton interprèteront les musiques de Gabriel Fauré, Paul Paray et Jules Massenet, ainsi que “Les nuits d’été” d’Hector Berlioz.
“Empire Opéra” interprète à la fois des morceaux récents et des standards. Les artistes souhaitent notamment populariser l’opéra et aider des compositeurs à faire vivre leur travail en interprétant leurs musiques.
Crédit : Empire Opera/facebook

Les entrepreneurs français, canadiens et américains ont rendez-vous à New York

Entrepreneurs français, si vous voulez rencontrez vos homologues américains et canadiens, un forum spécial est organisé les 14 et 15 novembre à New York.
L’ “Atlantic Entrepreneur Forum” prendra la forme d’une conférence au cours de laquelle plusieurs sujets seront abordés pour vous aider dans votre carrière d’entrepreneur. Les intervenants donneront des conseils pour créer, développer ou transmettre son entreprise et aider à s’installer au Canada et aux Etats-Unis. Des responsables de la ville de New York, des fiscalistes et des développeurs seront également présents pour expliquer les démarches. Plusieurs entrepreneurs viendront apporter leur témoignage.
Les places sont en vente dès maintenant. Le billet offre l’accès aux conférences sur les deux jours ainsi qu’à un cocktail de networking.
Crédit : Mathias Rosenthal/ddp images/ Sipa USA