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Bâtissez votre château de sable à Long Beach

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Mettez les mains dans le sable et venez participer au Great Sand Sculpture Contest à Long Beach.
Créatures des mers, châteaux et pyramides envahiront Granada Beach les 10 et 11 août. A l’occasion du Long Beach Sea Festival, amateurs et professionnels rivaliseront à coup de pâtés de sable lors de deux compétitions distinctes. Les sculpteurs professionnels s’affronteront pour un jackpot en dollars. De leur côté, familles et amis, dont les équipes ne devront pas dépasser 10 personnes, tenteront de remporter des prix.
Si vous préférez garder les mains propres, vous pourrez toujours venir admirer les créations sablées en savourant un barbecue ou profiter des concerts et des vendeurs d’objets artisanaux. Une aire de jeux sera réservée aux enfants.
Les sculptures seront exposées jusqu’au dimanche après-midi.
Crédit : Great Sand Sculpture Contest – Long Beach/Facebook

Il fait du "street art" à Long Beach, la police l'interpelle

« A 22 heures, j’étais sur le toit de la station-service pour filmer ce que j’avais créé puis j’ai vu des lumières bleues et rouges et entendu un hélicoptère qui tournait au-dessus de moi. Lorsque l’hélicoptère a allumé sa lampe-torche, j’ai compris que c’était la police ».

Pistolet qui aurait servi à l'assassinat de François Ferdinand d'Autriche.
L’oeuvre de Pierre Douaire

Interpellé par la police de Long Beach (Californie) le 18 juillet alors qu’il agrafait des feuilles de papier sur le toit d’une station-service, l’artiste français Pierre Douaire n’en revient pas. Son tort: «Je voulais représenter le pistolet qui a été utilisé lors de l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand », explique-t-il. L’artiste français a entamé une série intitulée « Shoot me again » pour parler des violences liées aux armes à feu, notamment aux Etats-Unis. « Mais j’inverse le canon des pistolets pour montrer l’image d’une nation qui se suicide ».

« Ici vous êtes à Long Beach »

Il dit avoir discuté pendant dix minutes avec la police. “J’ai proposé de tout enlever et je leur ai montré les photos des autres œuvres d’art que j’avais réalisées”, notamment celle du taureau de Wall Street à New York. La police new-yorkaise lui avait donné la permission de recouvrir l’animal de ballons. « Ici, vous n’êtes pas à New York, vous êtes à Long Beach, a répliqué un policier. Ils m’ont confisqué mon appareil photo, mon téléphone, mon micro, mon trépied et un objectif supplémentaire car ce sont des pièces à conviction ».

Privé de son moyen de travail, l’artiste contacte le Consulat, qui ne veut pas s’immiscer dans l’affaire judiciaire en cours au risque d’ingérence, avant de finalement prendre un avocat. « J’ai commis un crime d’Etat. Le graffiti est considéré comme du vandalisme en Californie, cela relève du pénal. J’ai appris par la suite qu’il y avait eu à Long Beach beaucoup de gangs liés au graffiti et que la police est donc sans compromis sur ce crime. Mais ce que je fais n’est même pas du graffiti, c’est comme du post-it, les feuilles de papier sont agrafées, ce n’est pas permanent », se défend l’artiste.

« Je ne suis pas une victime »

« J’étais confiant suite à mon expérience à New York, cette interpellation a donc été une vraie surprise pour moi. Mais je ne suis pas une victime. Je sais que ce que je fais n’est pas autorisé. D’habitude, j’arrive à m’arranger avec la police. Aux Etats-Unis, il faut demander une autorisation et je ne l’ai pas fait. La seule chose que je ne comprends pas, c’est pourquoi la police de la ville est intervenue alors que je travaillais dans un espace privé », poursuit l’artiste.

Le jugement de Pierre Douaire aura lieu le 16 octobre, date à laquelle il pourrait récupérer son matériel « après avoir payé  une amende qui se situerait entre 500 et 1.500 dollars, précise-t-il. Mais vous reverrez bientôt le panneau sur lequel je travaillais, promet-il. Il exposera en effet son œuvre en papier à Sarajevo en 2014 pour commémorer le centenaire de l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand d’Autriche.

Crédit : Stéphane Grangier

Festival au Désert, de Tombouctou à New York

Contraint à l’exil à cause des tensions politiques et religieuses au Sahel, qui ont conduit à la guerre au Mali, le Festival au Désert fait escale à New York pour trois représentations.
Menacés dans leur propre pays par les islamistes parce qu’ils jouent de la musique et qu’ils chantent, les musiciens du Festival au Désert sont partis sur les routes pour porter un message de paix et faire connaître la culture musicale malienne.
Parmi les musiciens, le groupe Tartit, qui signifie union, est originaire de la région de Tombouctou. Créé en 1990, il a vocation à diffuser la culture touareg par la musique. Mamadou Kelly, ancien chanteur de deux groupes maliens, sera également présent. Originaire de Niafounké, il a été contraint de fuir sa ville pour Bamako après l’imposition de la charia par les rebelles dans sa région.
Créé en 2001 le Festival au Désert a eu lieu chaque année au cœur du Sahara jusqu’en 2012, avant de devoir être annulé en janvier 2013 pour cause de guerre civile. La qualité des artistes en a fait une vitrine de la scène musicale africaine. Plusieurs personnalités comme Bono de U2 et Robert Plant de Led Zeppelin s’y sont déjà rendues.
Crédit : Festival au Désert

Innocent, coupable: Fabrice Tourre attend le verdict

Le rituel est invariable. La juge Katherine Forrest, dans sa robe noire, entre dans la cour par la porte du fond, une tasse à la main, et s’installe dans son siège. Puis, le jury de neuf personnes (cinq femmes, quatre hommes) traverse la salle pour s’installer dans son box. Assis entre ses deux avocats, Fabrice Tourre les regarde passer à côté de lui.

Mardi 30 juillet. Le procès pour fraude de l’ex-trader français de Goldman Sachs approche de son terme. Aujourd’hui, les avocats de l’accusation, la SEC (Securities & Exchange Commission, le gendarme de la Bourse américaine, ndlr), et la défense livreront aux jurés leur plaidoirie finale. Leur dernière chance pour les convaincre de l’innocence ou de la culpabilité du Français.

Matthew Martens, pour la SEC, ouvre la joute oratoire. “Vous pensiez que cela serait une affaire de mensonge, de traîtrise et de tromperie. Cela le fut”, lance-t-il d’entrée de jeu. Selon lui, « la fraude est simple ». Début 2007, le jeune trader a caché à ses clients qu’un grand fonds spéculatif, Paulson & Co., allait parier sur la dévalorisation d’un portefeuille d’obligations (Abacus 2007-AC 1) qu’il leur vendait. Derrière son pupitre, l’avocat accuse Fabrice Tourre d’avoir multiplié les “demi-véritéslors de son audition la semaine dernière. Demi-vérités sur le rôle actif de Paulson dans la sélection des obligations contenues dans le portefeuille, alors qu’il avait intérêt à ce qu’elles s’effondrent. Demi-vérités sur la qualité de ces obligations. “M. Tourre a dit qu’il vendrait Abacus à la veuve et l’orphelin, grince-t-il, faisant référence à un e-mail de 2007 de Fabrice Tourre à sa compagne. Ca ne serait pas un problème si c’était un investissement sain. Or, il savait que c’était pourri, lance M. Martens. Il a dit des demi-vérités aux investisseurs. Les demi-vérités sont une fraude“. Surtout, la SEC lui reproche d’avoir induit en erreur ces mêmes investisseurs quant à l’intention de Paulson & Co de spéculer sur l’échec du placement. Au cœur de la démonstration méticuleuse de l’avocat: un e-mail envoyé par Laura Schwartz, présidente d’ACA, la société chargée officiellement de sélectionner les obligations du portefeuille, laissant entrevoir qu’elle pensait que Paulson allait investir à la hausse dans Abacus, alors que ce n’était pas le cas. “Fabrice Tourre n’a rien fait pour le corriger” alors qu’il “savait ce que Paulson voulait faire“, accuse Matthew Martens, face au jury. La transaction a rapporté un milliard de dollars au hedge fund, et Tourre a fait 1,7 million de dollars en 2007, rappelle-t-il. “C’était une fraude à un milliard de dollars pour assouvir l’avidité de Wall Street“, glisse l’avocat.

John Coffey, l’un des avocats de Fabrice Tourre, prend la parole à son tour sous les yeux de son client, assis à l’une des deux grandes tables qui traversent la cour. “Fabrice refuse de s’agenouiller devant une agence du gouvernement (la SEC), qui abuse de son pouvoir, dit-il. Il a fait son travail. Il était trader. Son travail consistait  à mettre en relation des acheteurs et des vendeurs de protection. Il l’a bien fait“. A l’aide d’e-mails et d’extraits de contrats et de journaux, il tente de réfuter une par une les accusations de la SEC. Oui! Laura Schwartz était bien au courant des intentions de Paulson : un des responsables du hedge fund lui avait dit en 2007, et la presse s’en faisait l’écho depuis quelques temps déjà. « Elle savait, ils devaient le savoir“, clame-t-il. Si, Abacus était un “très bon portefeuille” et Fabrice Tourre, 28 ans à l’époque, a travaillé en équipe. “Il a tenu son équipe informée. Il n’a pas fait tout ça dans son coin“, assure-t-il, très en verve, en faisant les cent pas devant le jury. “Fabrice n’a jamais trompé personne“. “Aujourd’hui, il veut devenir enseignant. Il vous a dit la vérité, à vous de blanchir son nom“, demande-t-il aux jurés.

Les délibérations commencent mercredi. Elles peuvent prendre quelques heures, comme plusieurs jours. Seul accusé dans cette affaire à la suite du retrait des charges contre Goldman Sachs, M. Tourre risque une amende importante.

Photo: Olivier Douliery/ABACAUSA.COM

Une journée pour se préparer au kindergarten

Il est déjà l’heure de penser à la rentrée. Le Miami’s Children Museum organise une journée spéciale le 4 août pour préparer bout d’chou au kindergarten.

Stress, larmes, la rentrée est une étape difficile pour les plus petits qui doivent se confronter pour la première fois à l’inconnu. Afin d’éviter tous ces désagréments, le Miami’s Children Museum a prévu de nombreuses activités ludiques pour découvrir le monde de l’école.

Du bus scolaire à la découverte de la salle de classe, en passant par les activités qui pimentent la journée de la maternelle: cette transition importante n’aura plus de secrets pour vos enfants.

Crédit : Sipa usa

Los Angeles à l'heure du Japon

Los Angeles aura un air de Japon pendant neuf jours: le Nisei Week Japanese Festival fait son retour.
Du 10 au 18 août, Little Tokyo célèbrera le Japon au cours de l’un des plus anciens festivals ethniques des Etats-Unis – la première édition s’est tenue en 1934. Cette année, la manifestation comportera un championnat du plus grand mangeur de raviolis japonais, le couronnement de la reine de la Nisei Week, un grand défilé, un karaoké (bien entendu), des activités pour toute la famille et un spectacle de voitures.
Organisée par The Nisei Week Foundation, cette Semaine japonaise vise à promouvoir la culture nippone et l’héritage américano-japonais.
Crédit : Nisei Week Foundation/ Facebook

L'immigration africaine en France en deux films

A l’occasion des projections d’été du Pérez Art Museum Miami, l’artiste franco-marocaine Bouchra Khalili présentera deux films de réalisateurs africains, “Black Girl” et “Afrique sur Seine”, le 1er août à la Miami Beach Cinematheque.

“Black Girl”, réalisé en 1966 par Ousmane Sembene, raconte l’histoire d’une Sénégalaise qui quitte son pays pour venir travailler dans une famille française. A contrario de ses rêves et espoirs, la jeune femme devient esclave de la famille.

“Afrique sur Seine”, considéré comme le film pionnier du cinéma africain, a été réalisé en 1955 par Mamadou Sarr et Paulin Soumanou Vieyra. Il raconte l’histoire de jeunes africains installés à Paris, et confrontés au choc culturel.

Bouchra Khalili, artiste à la réputation internationale, s’intéresse, à travers la vidéo et la photographie, aux questions de l’immigration clandestine, de la représentation de l’exil ou des minorités politiques. Elle s’inspire notamment de son pays d’origine, le Maroc, et de son expérience entre les cultures française et marocaine. Ses oeuvres ont été exposées à Paris, New York et Miami.

Crédit : Frenchculture.org

Immigration: les Mexicains aujourd'hui, les Franco-Canadiens hier

L’ancien diplomate américain Stephen R. Kelly signe une tribune dans le New York Times pour défendre l’immigration des Mexicains en s’appuyant sur l’exemple des Franco-Canadiens. En voici la traduction.

A voir la foire d’empoigne à Washington concernant la réforme sur l’immigration, il est facile de conclure que notre objectif national a toujours été d’avoir une frontière hermétique.

Après tout, le message sans équivoque derrière les nombreuses mesures de sécurité aux frontières proposées dans la loi sur l’immigration, approuvée le mois dernier par le Sénat et qui est maintenant étudiée par la Chambre des représentants, est qu’un pays qui ne peut pas empêcher les étrangers de grouiller de manière incontrôlée à la frontière est en grave danger.

Le problème, que j’ai découvert lorsque j’étais Consul général des Etats-Unis à Québec à la fin des années 1990, est que ce récit va à l’encontre de notre histoire.

Depuis la fin du XIXème siècle jusqu’au début du XXème siècle, près d’un million de Franco-Canadiens ont afflué à la frontière nord pour travailler en Nouvelle-Angleterre dans les usines de textiles et de chaussures. Cette mouvance, qui appartient à une tendance encore plus grande d’Anglo-Canadiens qui émigraient également vers le sud, a déferlé après la Guerre civile et s’est terminée avec la Grande Dépression, avec des pics dans les années 1880 et 1920.

La majorité de ses demandeurs d’emploi – de langue française, lents à l’assimilation, la plupart catholiques – sont entrés sans visas, permis de travail ou passeports car pendant la majeure partie de cette période, notre frontière avec le Canada était effectivement ouverte.

Non seulement les Etats-Unis ont survécu à cet assaut non régulé, mais cela leur a permis de prospérer. En effet, notre histoire suggère qu’avoir une frontière ouverte avec nos voisins continentaux n’est pas une si mauvaise chose.

Il est difficile de calculer combien de Franco-Canadiens ont fait le voyage car avant 1895, aucun agent fédéral du service d’immigration n’a contrôlé la frontière nord. Ni le Canada, ni les Etats-Unis, n’ont considéré cette libre circulation des personnes de part et d’autre de leur frontière comme un problème nécessitant une solution.

Même lorsque les Etats-Unis ont construit des postes frontaliers à la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècle, ils visaient principalement les Européens de l’est et du sud qui passaient par le Canada pour éviter les sélections à l’immigration aux ports de New York et de Boston.

Les migrants canadiens, malgré leur nombre élevé – en 1900, le nombre de résidents américains nés au Canada équivalait à 22% de la population totale du Canada – ont continué à bénéficier de traitements favorables.

Ils n’ont pas eu à payer la taxe d’entrée imposée aux autres étrangers, et aucun document de leur entrée n’a été conservé jusqu’à la Loi de Naturalisation en 1906. Et ce n’est qu’en 1926 qu’ils ont dû se munir d’un visa pour se déplacer de manière permanente aux Etats-Unis.

Lorsque les Etats-Unis ont imposé les quotas d’immigration en 1921, les Canadiens – ainsi que les Mexicains et les autres latino-américains – en ont été exemptés, un statut dont ils ont joui jusqu’à une modification du système des quotas en 1965.

Alors, comment se sont portés les Etats-Unis pendant cette période d’immigration largement non contrôlée ? Et qu’est-il arrivé à ces Franco-Canadiens, dont les différences linguistique et religieuse les ont démarqués plus fortement que les migrants canadiens anglophones ?

La plupart a afflué vers les villes ouvrières de Nouvelle-Angleterre,  où ils ont alimenté les usines de textiles qui ont connu un véritable essor après la Guerre civile. Sur le même modèle que celui qui reflète l’immigration mexicaine d’aujourd’hui, ils ont suivi les membres de leur famille là où les emplois étaient abondants mais aussi difficile et peu désirés.

Leur travail était tellement demandé que les propriétaires des usines envoyèrent des recruteurs au Québec pour en embaucher davantage. Des villages entiers émigrèrent vers le sud, le plus souvent en train, grossissant la population de villes comme Biddeford (Maine), Southbridge (Massachusetts), et Woonsocket (Rhode Island), dont plus de 60% des habitants en 1900 étaient des Franco-Canadiens.

Comme pour les migrants mexicains aujourd’hui, tout le monde ne s’est pas félicité de cet afflux. Un fonctionnaire du Massachusetts qualifiaient en 1881 les Franco-Canadiens de « Chinois des pays de l’est » dans un rapport qui les décrivait comme d’ « infatigables travailleurs » n’ayant aucun intérêt à être assimilés et qui tiraient  les salaires américains vers le bas. Ils étaient calomniés au Québec, où les leaders politiques et religieux envoyèrent des missionnaires pour les récupérer.

Certains sont rentrés, mais la plupart sont restés et ont été assimilés. En plus d’avoir participé au boom de l’industrie en Nouvelle-Angleterre, des milliers d’entre eux ont participé aux guerres mondiales. René Gagnon, dont la mère native du Québec a travaillé dans une usine de chaussures à Manchester (New Hampshire), fut l’un des Marines photographié hissant le drapeau américain sur Iwo Jima en 1945. L’auteur Jack Kerouac est né de parents franco-canadiens à Lowell (Massachussetts).

Loin de provoquer l’effondrement de la république, ces nombreux migrants non-régulés ont aidé à construire les Etats-Unis que nous connaissons aujourd’hui.

Ce que montre l’expérience franco-canadienne est que notre obsession actuelle de la sécurité aux frontières est incompatible avec notre histoire, sape notre vitalité économique et échouera probablement.

Au lieu d’essayer vainement de fortifier nos frontières terrestres, nous devrions travailler avec le Canada et le Mexique pour éradiquer de l’Amérique du Nord dans son ensemble ce qui vaut la peine de s’inquiéter: les terroristes, les armes de destruction massives, la cocaïne.

Lire la version originale ici

Crédit : Xinhua/Sipa USA

L'Art dans tous ses états au New York Fringe Festival

Le New York International Fringe Festival fête son anniversaire.

Pour ses 17 ans, le plus grand festival pluri-disciplinaire d’Amérique du Nord promet “aventure“, “fascination“, “romance“, “sexe” et bien d’autres choses encore. Du 9 au 25 août,  The FringeNYC proposera 185 représentations réalisées par des compagnies venues du monde entier. Drame, comédie, danse, marionnettes, poésie, multi-média, “one man shows” et autres spectacles auront lieu dans une vingtaine de lieux de la ville. Vous pourrez assister au drame anglais Kemble’s Riot, au one man show Recipe For Success With Chef Michael Denardi ou encore au spectacle de danse Waiting For Pessoa.

En marge des spectacles, diverses activités seront ouvertes au public : discussions avec des metteurs en scène qui participent au festival, spectacles pour enfants et jeunes adultes ou rencontres avec des artistes pour partager un verre en fin de soirée.

Crédit : FringeNYC – The New York International Fringe Festival/Facebook

Aurélien Collin, la fashionista des terrains de foot

Costume gris impeccablement repassé, cravate slim et chaussures vernis… du haut de son 1,88m, Aurélien Collin soigne son apparence.

Et pour cause : il est le créateur du costume qu’il porte, “une manière de montrer mes designs dans les rues de Kansas City”. Mais le plus souvent, c’est le jersey numéro 78 qu’il arbore – référence aux Yvelines, le département où il a grandi. Et sur le terrain qu’il se fait remarquer.

Arrivé à Kansas City au printemps 2011, Aurélien Collin joue sa deuxième saison au Sporting Kansas City, une des dix meilleures équipes du championnat américain de football, la Major League Soccer (MLS). “Lorsque je suis arrivé ici, personne ne s’intéressait au football et l’équipe manquait de structure. Puis le nouveau stade a été inauguré et depuis, le club multiplie les succès et les fans sont de plus en plus nombreux”, raconte le défenseur français. Le SKC est en effet arrivé premier de la Confédération Est de la MLS en 2011 et 2012.

En parallèle, Aurélien Collin, 27 ans, a eu son lot de récompenses en tant que défenseur : pour la deuxième année consécutive, il vient d’être sélectionné, aux côtés de Thierry Henry, pour le MLS All-Star Fan XI. Le match se jouera le 31 juillet face à l’AS Roma et sera disputé… à Kansas City ! “Les joueurs du All-Star Fan XI sont sélectionnés par les supporters… c’est dire si les fans du SKC me soutiennent !”.

Les supporters me connaissent bien parce que j’ai pris l’habitude de donner mon maillot à la fin de chaque match… ce qui fait hurler le responsable des maillots”, raconte-t-il. Avec sa gouaille de Parisien, il cultive aussi son côté “frenchy” : sur le site internet du SKC, il délivre avec humour ses conseils sur la mode ou la drague, dans des petites vidéos baptisées “Collin’s Corner”.

L’instabilité de ses débuts est loin derrière: il a multiplié les clubs, en Écosse, Grèce, au Portugal ou encore en Espagne (à Majorque). Après des années de galère, l’offre du Sporting Kansas City en 2011 est un tournant décisif.

La mode, c’est le prochain défi d’Aurélien Collin. Après une année de cours par correspondance de “stylisme et modélisme de l’homme”, il prépare sa première collection de vêtements pour hommes inspirée des années 1950. “Des costumes, des vestes et des blazers pour l’instant”. Un rêve de gamin rendu possible, dit-il, par “les opportunités qu’offre ce pays… Aux États-Unis, c’est vrai, tout est possible”.

 

TakewInc, un réseau social pour trouver des stages

En finir une fois pour toute avec la galère des recherches de stages: c’est l’ambition de Benjamin Guthleben, un jeune Français diplômé de l’EM Strasbourg, fondateur de la startup TakewInc, une application web qui met en relation étudiants et entreprises.

benjaminL’idée émerge en juin 2012, alors que Benjamin Guthleben (ci-contre), 22 ans, est en stage à New York. Il souhaite créer une plateforme pour faciliter les recherches de stages dans les pays émergents. Un an plus tard nait TakewInc, un jeu de mot avec « Take wing » (prendre son envol). « Mon objectif avec TakewInc est que les étudiants aient plus de facilités à travailler dans les pays émergents et que les entreprises aient intérêt à intégrer des étudiants pour se développer », explique-t-il.

TakewInc fonctionne comme un réseau social. Il suffit de s’inscrire gratuitement (une version payante offre plus d’options) pour déposer une offre ou rechercher un stage. Chaque stagiaire a la possibilité de noter  son entreprise, et l’entreprise de noter son stagiaire. Une manière pour les étudiants d’identifier les entreprises les plus adaptées à leurs aspirations de formation, et aux entreprises de repérer les meilleurs stagiaires. Depuis son lancement en juin 2013, TakewInc rassemble déjà 200 offres de stages et 2.000 étudiants sont inscrits. « Nous visons les étudiants français et américains en école de commerce. Nous travaillons déjà avec la Rouen Business School et l’EM Lyon en France mais c’est plus difficile aux Etats-Unis de travailler directement avec des universités. Nous avons donc des étudiants sur place qui font connaître notre projet à Stanford ou encore la Columbia University à New York », confie le fondateur de la startup.

L’atout des pays émergents

Autre particularité de TakewInc : « Nous sommes la seule plateforme à se focaliser sur les pays émergents. J’avais fait un stage en Afrique du Sud et je me suis rendu compte  que c’était une expérience plus enrichissante. Cela permet de s’ouvrir sur une autre culture, un nouveau mode de travail et surtout les entreprises sont plus entreprenantes ». Pour l’instant, TakewInc propose des stages dans cinq pays dont le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde et le Maroc « mais nous ciblons une vingtaine d’autres pays comme le Ghana, le Cambodge ou encore la Chine ».

Prochain objectif : organiser une levée de fonds avant la fin de l’année « pour accélérer notre développement et trouver des investisseurs qui ont des contacts dans les pays émergents. Nous espérons lever entre 700.000 et 900.000 dollars », affirme-t-il. Benjamin Guthleben est optimiste pour l’avenir de sa startup. «Nous avons dépassé tous nos objectifs et pour la fin de l’année, nous visons 50.000 inscrits».

Le macaron, c'est plus ce que c'était

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(Revue de presse) Dire que le macaron est devenu aussi banal que l’oreo, il faut le faire. C’est le New York Times qui fait cette sortie pâtissière pour le moins osée.

En France mais aussi maintenant aux Etats-Unis, le macaron “ a été à un moment le plus exquis des petits plaisirs, le cadeau le plus élégant que vous pouviez offrir ». Mais ce temps est bien révolu. « Il est désormais partout, aussi ordinaire qu’un Oreo“, écrit le quotidien, dans un  article consacré au petit trésor sucré. Au cinéma dans le film de Sofia Coppola “Marie Antoinette” ou dans la série new-yorkaise Gossip Girl, dans les McCafés de McDonald’s et avant la fin de l’année à SoHo dans la nouvelle boutique Ladurée: le macaron n’est plus une denrée rare. La journaliste, Elena Sciolino, résume bien la situation: “Certains sont bons, certains ne sont pas bons, certains ont du ketchup au milieu”. Bref, un vrai capharnaüm.

Même les pâtissiers les plus réputés en produisent désormais à la chaîne : la journaliste prend pour exemple les macarons de Pierre Hermé, qui comptent “parmi les meilleurs de Paris, “Ils sont maintenant fabriqués dans une usine (il l’appelle un atelier) en Alsace, et envoyé en France, à Tokyo, Hong Kong, Londres, Dubaï et bientôt Doha”, semble regretter la journalisteEt si le Français assure que tous les pâtissiers congèlent leurs macarons, la porte-parole de Ladurée, elle, préfère utiliser un autre vocabulaire: “Nous ne disons pas qu’ils sont congelés, ce n’est pas un très joli mot. Nous disons qu’ils sont en hibernation.” Faut-il s’inquiéter de cette évolution? “Avec une économie française qui s’enfonce, un pessimisme qui infecte la France comme une moisissure, la pâtisserie est devenu plus importante”, analyse la journaliste.

Paris, ce Bronx

La France attire toujours les touristes, mais elle pourrait faire beaucoup mieux. “Il n’y a pas de poubelles sur les Champs-Elysées, les grands magasins de Paris comme les boutiques et restaurants à travers le pays ferment le dimanche. Et les pickpockets grouillent à la tour Eiffel et au Louvre”: voici la France vue par ses touristes, selon le San Jose Mercury News“Depuis longtemps, la France a la réputation, particulièrement chez les anglophones, d’être un pays qui n’est pas facile à visiter”, écrit la journaliste. En raison notamment de nos “serveurs bourrus et nos commerçants à l’air supérieur.” Bien que la France soit le pays qui accueille le plus de touristes, ce n’est pas celui où les touristes dépensent le plus. C’est la raison pour laquelle, ajoute le journal, le gouvernement français s’est engagé à créer une “vraie politique du tourisme“, en changeant sa “réputation de snobisme” et en améliorant son “accueil“. Il faudra certainement commencer par lutter contre  les nombreux délits, les vols notamment, à Paris “pour lesquels la ville est désormais connue“… Ainsi que le rythme strict des heures de repas. “Le déjeuner est servi de midi à 14h et tant pis pour le touriste qui s’est levé tard et veut autre chose qu’un sandwich mou à 15h“, résume la journaliste.

La France fan de Jerry Lewis

Il semblerait aussi que nous soyons des fans invétérés de Jerry Lewis, selon Vanity Fair. Le journaliste Bruce Handy a assisté à la projection d’un des films de l’acteur et réalisateur américain dans le Quartier latin à Paris à l’occasion d’un festival qui lui était consacré. De cette expérience, le journaliste a tiré “une nouvelle évidence selon laquelle les Français aiment Jerry Lewis et prennent son travail très au sérieux“. Contrairement aux Américains? Il semble perplexe devant ”un public qui rit avec admiration aux gags les plus bébêtes et les bouffonneries les plus poussées.

Jerry Lewis, adoré des Français donc, aurait vu son film The Nutty Professor intégré à la Library of Congress’s National Film Register en 2004 en signe d’amitié pour la France. “Probablement comme une simple concession pour flatter les sensibilités françaises à un moment où les relations franco-américaines étaient à un niveau très bas”.

Crédit : reinhard sester/ddp images/ Sipa USA