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Visite insolite des jardins d'Alcatraz

La prison d’Alcatraz n’est pas connue pour sa beauté. Vous changerez peut-être d’avis en visitant ses jardins, où gardiens et prisonniers collaboraient pour la rendre plus belle.

Les Jardins ont été développés puis entretenus par les gardiens de la prison, leur famille et certains détenus pour tenter de donner une âme à l’île, synonyme de privation de liberté et de souffrance. Aujourd’hui, l’objectif est de faire de ces Jardins un lieu pour la conservation et la diversité de la flore

Les Jardins ont été laissés à l’abandon après la fermeture du site en 1963. Quarante ans plus tard, un programme de conservation  a été mis sur pied pour les remettre en état. De nouvelles plantes ont été introduites dans le cadre de cette réhabilitation.

Ils sont ouverts tous les jours aux visiteurs mais les visites guidées ne sont programmées que deux fois par semaine (vendredi et dimanche) et permettent de visiter des parties d’ordinaire inaccessibles.

Yacine Boulares met l'Afrique en musique

Yacine Boulares s’installe à la table du café de l’Andaz. Un grand sourire illumine alors son visage. “Je viens tout juste d’apprendre que je pars en tournée au Japon en septembre aux côtés du pianiste Senri Oe ,” explique, pétillant, le musicien franco-tunisien. Les deux amis de la New School for Jazz & Contemporary Music de New York viennent d’enregistrer un album de jazz ensemble.

Le saxophoniste d’une trentaine d’années est le fondateur du groupe Afro Groove Collective qui se produira en concert le 19 juillet à Nublu et le 28 juillet à Arlene’s Grocery. Leur musique, basée sur des créations originales du Français, associe à la fois rythmes de danses africaines et sonorités pop, nu-soul ou encore jazz contemporain. La musicalité s’enrichit de la diversité culturelle de ce groupe dont les membres viennent des quatre coins du globe : Etats-Unis, Mali, Cameroun, Allemagne et bien d’autres.

Atteint d’une méningite, Yacine Boulares laisse de côté ses études de philosophie pour emprunter une nouvelle voie, celle du saxophone. “J’ai passé, à cette époque, plusieurs étés à New York où j’ai découvert la culture du Jazz, du swing, des standards et des comédies de Broadway“, raconte-t-il. Le musicien nourrit alors le fantasme de devenir lui aussi joueur de jazz et décroche une bourse pour étudier à la New School. Il se souvient alors avoir joué dans la rue, dans le métro, “une expérience que je renouvellerai volontiers”, affirme l’artiste.

C’est à cette période que Yacine Boulares rencontre “l’incroyable batteur” Jojo Kuo ainsi que les autres musiciens africains qui jouent à New York, “parce qu’ils parlaient français“, sourit-il. Quand Jojo Kuo a quitté la ville en 2011, il a encouragé Yacine Boulares à créer son propre groupe à partir du sien. Le jeune Français a donc continué l’aventure avec le bassiste, le percussionniste et le même objectif : faire danser les foules. Afro Groove Collective voit le jour à l’été 2012.

L’artiste aux multiples talents – en plus du chant il maîtrise le saxophone, la  flûte, la clarinette et la piano –  a trouvé à New York une plus grande liberté d’identité qu’à Paris : ” Il n’y a pas de guerre d’étiquette ici, la diversité est mieux acceptée. Tu peux être qui tu veux, quand tu veux.” Yacine Boulares a toutefois été refroidi par la difficulté d’intégrer le milieu très fermé du jazz new-yorkais. “Je joue moins de jazz que je ne le pensais parce que la ville est surpeuplée de musiciens incroyables, c’est un enfer”, avoue-t-il. Il regrette aussi que, malgré la solidarité, de grands jazzmen soient obligés de survivre dans un pays où les musiciens sont bien moins protégés qu’en France.

L’été s’annonce chargé pour le saxophoniste : de nombreux concerts sont prévus avec Afro Collective Jazz ainsi qu’avec un groupe haïtien dans les Caraïbes et au Canada. Le reste du temps, vous pouvez trouver Yacine dans l’un de ses repaires : Zinc Bar, Fat Cat, Smalls, Nublu ou encore Shrine.

Crédit : ONDINE SIMON

Philippe Katerine: "Je n'avais jamais eu un fantasme de la taille de New York"

“J’adore les fruits et on m’a dit que c’était la Grosse Pomme”. Il est comme ça, Philippe Katerine. Quand on lui demande pourquoi il vient jouer à New York, n’attendez pas de lui une réponse conventionnelle. Demandez-lui pourquoi il n’a jamais fait de concert dans “cette ville mythique“, comme il l’appelle, il vous dira : “Je n’avais jamais eu un fantasme de cette taille”.

Philippe Katerine est en interview comme sur scène: déjanté. Certes, le chanteur français avait déjà fait un détour rapide par New York. Mais, pour une obscure raison, il “n’en garde pas beaucoup de souvenirs“. “Cette ville est un mystère pour moi“. Pour l’aider à réaliser son fantasme – sur la scène de Florence Gould Hall le 12 juillet – l’artiste pop-rock, auteur de « Louxor, J’adore, « La Banane » et « La Reine d’Angleterre » ne sera pas seul. Il se produira avec le groupe “Francis et ses peintres”, avec lequel il interprétera “52 reprises dans l’espace”, ces tubes qu’ils avaient repris ensemble et postés sur le net, une fois par semaine, tout au long de l’année 2010. “Ce sont des chansons que j’ai aimées, qui signifient quelque chose pour moi, qui me rappellent des souvenirs et que je chante sous ma douche ».

Depuis la sortie de l’album “52 reprises dans l’espace” en 2011, le chanteur et le groupe ont fait de longues tournées, principalement en France. “La reprise de morceaux a quelque chose de rafraîchissant et les jouer sur scène est à chaque fois une nouveauté”. Outre New York, ils passeront par Montréal et Québec.

A 44 ans, Philippe Katerine n’a donc pas l’intention de ralentir. Il vient de poster sur internet son dernier single intitulé “Sexy Cool”. Ce morceau est un avant-goût de son prochain album, dont la sortie est prévue en octobre. Il est réalisé en collaboration avec DJ Sebastian. Caractéristique de ce nouveau disque ? Il est plein d’amour ! “Je suis amoureux, donc je le dis !”. C’est aussi un album qui, en plus d’être “extraordinaire“, “fait danser sur les mains avec les pieds en l’air“.

Même si cela n’est pas facile avec la tête en bas, Philippe Katerine souhaite surtout que ses chansons permettent à ceux qui les écoutent de communiquer entre eux. “Si c’est en dansant, c’est encore mieux!”

 Crédit : BALTEL/SIPA

Rosé Party à Treasure Island

Treasure Island fait honneur au Rosé le temps d’une après-midi rafraîchissante.
A l’occasion de la Midsummer Rosé Party, le 21 juillet, trois grandes maisons de vin de San Francisco s’associent pour faire découvrir leurs produits.
Les participants pourront ainsi goûter les différents vins rosés de The Winery SF, Vie Winery et de Sol Rouge. Les amateurs de vins, munis d’un pass d’une valeur de 10$ profiteront de dégustations ainsi que d’une remise de 15% sur l’achat de six bouteilles et plus.
Cet événement est organisé par The Winery SF.
Crédit : The Winery SF/Facebook

À Williamsburg, apprendre le français sans Edith Piaf

Il reste quelques cartons dans les recoins du spacieux local de Coucou Brooklyn, garni de meubles vintage et de lustres. Les étagères et les murs du futur centre culturel et linguistique français de Williamsburg sont encore quelque peu dépouillés. Mais dès le 11 juillet, jour de son ouverture officielle, tout sera fin prêt selon les responsables. « On a hâte de passer à une autre étape, après les travaux», souffle Léa Perret, l’enseignante de français derrière le projet.

Coucou Brooklyn est le deuxième centre de langue français à Williamsburg, avec Fluent City Williamsburg, où Mme Perret a enseigné. Le centre s’est installé dans les locaux d’une ancienne galerie, au coin de Marcy Avenue et Hope Street, dans une partie de Williamsburg en pleine transformation. Il offrira plusieurs formules de cours : privés ou par groupe de dix (sur sept niveaux), mais aussi des cours intensifs deux fois par semaine par groupe de cinq maximum. Des ateliers de grammaire d’une heure avant chaque classe complèteront le tout. Objectif: enseigner la langue certes, mais aussi véhiculer une image moderne de la France. « On va introduire dans chaque cours des articles, des vidéos, de la musique pour leur faire découvrir ce qu’est la France. Il n’y aura pas beaucoup d’Edith Piaf et d’accordéon, mais par exemple du rap, le genre de musique le plus écouté en France aujourd’hui, souligne Mme Perret. C’est aussi ça la France.”

En plus des cours, le centre veut organiser des évènements culturels. A la baguette, Marianne Perret, cousine de Léa, qui a évolué pendant cinq ans le monde de la musique à Berlin. La programmation comprendra dégustations de vins,  expositions et projections dans la salle principale et le jardin. Les manifestations seront ouvertes à tous. “On n’a pas de prétention au niveau de la programmation. Elle sera constituée de choses que l’on aime, que l’on veut partager“, précise Akoma M’Ba, chargé notamment du marketing du centre.

En attendant l’ouverture officielle, Coucou Brooklyn propose depuis mars des cours privés à domicile ou dans des cafés. Les fondateurs espèrent que le concept séduira les habitants de Brooklyn et du sud de Manhattan. Ils sont attendus de pied ferme. “On a hâte que ça démarre, glisse Marianne Perret, et d’être bien installés chez nous.

Photo: Marianne Perret (gauche), Akoma M’Ba, Léa Perret – Crédit: Alexis Buisson

Bérénice Vila Baudry raconte la France en 160 mots

Décrire la France en 160 mots? Bérénice Vila Baudry a relevé le défi.

Le résultat: un livre de 216 pages intitulé “French Style”, publié aux éditions Assouline. L’ouvrage égraine les objets, personnages et traditions qui, selon l’auteure, font ou ont fait la France. Le général de Gaulle y côtoie Napoléon, les stylos Bic, Etretat, Godard, le Club Med ou encore le Canard Enchainé et le trou normand. Chaque mot est accompagné d’une photo et d’un court texte explicatif. “La France est un paradoxe, un pays de contrastes. Le style français est ce désir de réunir des contraires“, estime Mme Vila Baudry, qui est née en Argentine mais a grandi en France.

Le livre a été dévoilé mardi soir, au Plaza Hotel de New York, dans la boutique des éditions Assouline, en présence d’Elie Wiesel, de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis François Delattre et le conseiller culturel Antonin Baudry, qui est aussi l’époux de Bérénice Vila Baudry.

3D couverture-Le Style Francais-FR
La couverture française de “French Style” – Crédit: www.assouline.com

Partie de 350 mots – “j’avais mis pratiquement tous les grands chefs, les écrivains, les poètes, il a fallu faire des choix” – elle a progressivement réduit sa “liste à la Prevert“. Les photos, parfois étalées sur deux pages, attirent l’attention. Les férus de politique apprécieront notamment celle de François Hollande à l’Assemblée nationale, tournant le dos à une “Une” du Canard Enchainé sur Ségolène Royal. Les amateurs de mode reconnaitront celle de Jean-Paul Gauthier en marinière, ou encore la photo mythique de Jean-Paul Goude montrant une Laetitia Casta quasi-nue, le bikini pendu à l’orteil, qui servit d’affiche publicitaire aux Galeries Lafayette en 2003. “Souvent quand on dit “French style”, on pense culture, mode et gastronomie. Mais pour moi, le style c’est autre chose, c’est une façon de penser, de se comporter“, souligne l’auteure. Un livre pour les amoureux de la France et ceux qui ne le savent pas encore.

Photo: Ed. Assouline / Getty Images

Clubbing sous un pont et soirées patriotiques

Je n’ai pas tout de suite réalisé que TBA Brooklyn était un lieu…. son nom fait précisément référence aux soirées underground qui n’annoncent l’adresse aux invités qu’au dernier moment.

Ouvert en mars, il s’agit pour l’instant d’un hangar aménagé en bar-lounge au pied du Williamsburg Bridge, contenant principalement un grand bar en chêne blanc avec des tables communales assorties, un DJ booth et des enceintes suspendues. Les meilleurs promoteurs de musique électronique underground se partagent la semaine pour une qualité de son assurée. Un début de compétition évident pour Output qui se trouve une dizaine de blocs plus haut et possède deux longueurs d’avance après l’ouverture de sa Panther Room et de son rooftop. Mais ayant eu droit à une visite guidée, je pense que ce retard sera bientôt rattrapé avec l’ouverture dans les mois à venir d’une terrasse, d’un club puis d’un « sidewalk café » à la parisienne.

Le seul but des propriétaires est de créer un lieu multidimensionnel, multiculturel et multinational, vivant de jour et de nuit, et accessible à tous (entrée de $5 à $15 seulement à partir de minuit, verres à des prix très raisonnables + spécial à $5). Mais il cible particulièrement les amateurs de bon son électro underground. On compte déjà parmi les DJ ayant laissé leurs empreintes sur les platines : Ian Pooley, Mr. V, Pablo Bolivar ou Oscar P. TBA Brooklyn (395 Wythe Avenue, Brooklyn) ouvert du mardi au vendredi de 17h à 4h, le samedi de 14h à 4h et le dimanche de 14h à minuit

Jeudi 11 – L’excellent label français French Express nous offre ses trois meilleurs artistes, Perseus, Moon Boots & Jonas Rathsman @ Output (74 Wythe Street, Brooklyn) infos & billets

Nervous Records nous emmène au top de la House avec Sandy Rivera, Mr. V & Danny Rampling @ Cielo (18 Little West 12th Street) infos & billets

Morgan Page remplira Lavo (39 East 58th Street) de sons puissants et mélodiques infos & billets

Des figures majeures du monde nocturne sont attendues @ The DL (95 Delancey Street) pour l’anniversaire de Noel Ashman & Michael Bregman infos & RSVP

Vendredi 12 – Les soirées GIRLS & BOYS reçoivent l’anglais polyvalent Goldie pour son « Alchemist North American Tour » @ Webster Hall (125 East 11th Street) infos & billets

Samedi 13  – Karizma, un des meilleurs producteurs de Soulful House est invité des soirées PARADIZO @ Cielo (18 Little West 12th Street) infos & billets

Du gros son Tech House avec Funkagenda, un des premiers à inaugurer le nouveau club The Wall (251 West 30th Street) infos & billets

Samedi 14 – Les 718 SESSIONS mensuelles de Danny Krivit (un des fondateurs des soirées Body & Soul) retrouvent Brooklyn après 10 ans… 718 Sessions @ Output (74 Wythe Street) infos & billets

De l’autre coté du mur @ The Panther Room, on retrouve les soirées TIKI DISCO avec ses résidents Lloydski, Eli Escobar & Andy Pry infos & billets

Ma sélection nocturne pour fêter le 14 juillet :

Le Bal officiel du 14 juillet se déroulera à nouveau cette année dans le bel espace du restaurant 404 (404 10th Avenue) le vendredi 12

THE PARISIAN BALL @ Governors Island Beach Club le samedi 13 : un énorme évènement féerique rassemblant plus de 10 DJs et groupes dans un décor de manèges anciens infos & billets

ÉTÉ D’AMOUR spécial Bastille Day le dimanche 14 @ Le Bain (444 West 13th Street) avec picnic sur le toit de 17 à 22h aux sons de Neil Aline & Benjamin Deffe, et un House Ball avec Strip Steve, D’julz & Max Pask infos & RSVP

Un afterschool CNED à l'Alliance française en septembre

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Quand il s’agit de transmettre la langue de Molière aux petits, Agathe Azzis n’a pas de limites. C’est notamment pour cette raison qu’elle a créé la garderie French Playdate en plein cœur de San Francisco.

Mais depuis quelques années une nouvelle idée germe dans son esprit : pourquoi ne pas ouvrir des classes d’afterschool pour les enfants suivant le CNED?

J’avais noté que cette expérience déjà offerte à Palo Alto  avait rencontré son public. De plus,  je fais moi-même le CNED depuis quatre ans avec mon ainé qui est aujourd’hui en CM1 et je pense que l’on arrive à un stade où il serait bon pour lui d’apprendre ailleurs qu’avec sa maman et entouré de camarades de son niveau“, explique-t-elle.

Agathe Azzis a donc décidé de contacter l’Alliance Française et sa directrice Emmanuelle Petit, qui a immédiatement été réceptive. Une première classe pilote de CP sera ouverte dès le mois de septembre les mardis et jeudis de 16heures à 18heures, avec un minimum de cinq élèves pour ouvrir un niveau. Un enseignant sera dédié à ce programme qui vaudra 2.700 dollars l’année.

Le Bronx vous accueille à bars ouverts

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Le Bronx lance sa tournée des bars. Embarquez dans l’une des navettes disponibles pour l’occasion ou munissez-vous de la carte des bars pour toquer, à votre rythme, à la porte des 20 établissements qui participent à l’expérience.

Le “Great Bronx Bar Tour” aura lieu le 13 juillet, de 11h à 20h. Les piliers de bars, touristes et autres curieux de découvrir ce quartier de New York seront vêtus d’un tee-shirt leur permettant d’être reconnus des barmen.

Chaque maison proposera des offres spéciales sur des boissons et des collations. Cette tournée des bars se veut aussi culturelle. Des membres de la Bronx County Historical Society se trouveront à bord des navettes pour raconter l’histoire de ce borough, en passant par des lieux emblématiques comme le Yankee Stadium.

The Jolly Tinker Bar, News Room Jazz Club, The Punch Bowl ou encore Rambling House pour ne citer qu’eux font partie des établissements participants.

Crédit : Jolly Tinker Bar/Facebook

«The Artist» refait parler à New York

Hollywood, 1927. Georges Valentin, vedette du film muet, est au sommet de sa carrière. Il tombe amoureux de Peppy Miller, une jeune figurante, qui va progressivement lui ravir la lumière en devenant la star du cinéma parlant.

« The Artist » raconte le destin croisé de ces deux monuments du cinéma. Le célèbre film, qui a propulsé la carrière de Jean Dujardin aux Etats-Unis, sera projeté le 15 juillet à East River State Park. Le personnage de Peppy Miller est interprété par la séduisante Bérénice Béjo.

Réalisé par Michel Hazanavicius en 2011, « The Artist » a reçu 53 prix dont le Prix d’interprétation masculine au Festival de Cannes 2011, le César du meilleur film français, ainsi que cinq Oscars dont celui du meilleur film.

Le film est projeté dans le cadre de la East River Park Summer Movie Series.

Le cinéma fait voyager en juillet à San Francisco

Cet été, l’Alliance Française de San Francisco vous emmène dans ses valises jusqu’au 30 juillet. Ses soirées cinéma auront pour thème “les voyages”.

Les cinéphiles pourront visionner dès le 16 juillet « L’Auberge espagnole », le célèbre film de Cédric Klapisch réalisé en 2001. Porté par Romain Duris, Judith Godrèche, Audrey Tautou et Cécile de France le film raconte l’histoire de Xavier, un étudiant français qui décide de partir en année Erasmus à Barcelone où il rencontrera ses futurs colocataires : six Européens de nationalités différentes. Un film qui donne une belle leçon sur l’amitié interculturelle.

L’été rime forcément avec “plage” et l’Alliance française se devait donc de projeter « Crustacés et Coquillages », avec Valeria Bruni-Tedeschi, le 23 juillet. Le scénario suit les aventures d’une famille qui part au bord de la Méditerranée pour ses vacances. Entre tromperie, premiers amours et situations loufoques, le film combine  “vacances dramatiques” et “farce sentimentale”.

La dernière projection aura lieu le 30 juillet avec « Nos jours heureux », qui raconte les coulisses d’une colonie de vacances avec des adolescents difficiles à gérer et des moniteurs pas toujours très professionnels. Réalisé par Eric Toledano et Olivier Nakache, il réunit à l’écran Jean-Paul Rouve, Marilou Berry et Omar Sy.

Crédit : AlloCiné / © Bac Films

Sur Governors Island, la France fait son manège

En rencontrant Régis Masclet et ses fils, on perçoit très vite la passion qui les unit : chez eux, les manèges d’autrefois sont une histoire de famille.

Le Rennais de 57 ans, ex-publicitaire, a découvert le monde forain en suivant son grand-père dans les foires du nord de la France. “C’est à la naissance de mon fils aîné, Thibault, que ce vieil amour m’est revenu”, raconte-t-il, l’œil pétillant. Cette année-là, il fait l’acquisition d’un ancien manège pour le restaurer. Un grand jouet que, chaque année pendant les vacances d’été, ses deux fils ont retrouvé avec plaisir. Cette passion fait d’eux, à l’âge de 26 et 24 ans, de véritables experts. En utilisant un vocabulaire technique, ils parlent de leurs pièces comme un conservateur de musée décrirait une œuvre de Michel-Ange. Régis Masclet, lui, a décidé d’en faire son gagne-pain. Il a lancé deux entreprises de manèges: l’une qui fabrique des pièces uniques pour les centres commerciaux, et l’autre qui fournit des manèges aux festivals d’art de rue.

Un tour sur Governors Island

Aujourd’hui, les trois hommes de la famille poursuivent l’aventure à New York. Et ils ne sont pas venus les mains vides : les plus belles pièces de leur collection de manèges ont fait le voyage par bateau jusqu’à Governors Island. Associées aux pièces de Francis Staub, ces attractions des années 1850-1950 seront les stars de « Fete Paradiso », le festival de vieux manèges qui transportera les New-Yorkais dans le monde forain d’antan à partir du 13 juillet sur l’île au sud de Manhattan. “Le maire de New York lui-même est tombé amoureux du projet, souligne Régis Masclet. On cherchait un site pour installer nos pièces et quand on a visité Governors Island on est tombé sous le charme. L’ambiance y est magique, elle sublime les manèges”, explique Adrien, le deuxième fils de Régis Masclet.

Le contrat est signé pour trois ans mais si le concept ne séduit pas, les installations repartiront plus vite que prévu. Dans tous les cas, au risque d’être endommagées, elles ne pourront pas passer l’hiver sur l’île. Régis Masclet prévoit donc une tournée dans les régions chaudes des Etats-Unis pendant cette période. En attendant, c’est Adrien qui restera à New York pour assurer le bon fonctionnement et la maintenance des trésors de bois.

Selon le collectionneur, “il y a une forte demande pour ce genre de loisirs qui apporte de la poésie aux gens”. Le Français ne cherche pas à monter un musée poussiéreux, il apporte au contraire une touche moderne à ces pièces qui, ensemble, forment un véritable décor de théâtre. “Je donne à mes manèges une unité de couleur qui met en valeur les enfants qui sont dessus, ils participent ainsi au spectacle“.

 Crédit :Astrid Ribois-Verlinde