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Baromètre Expat Communication: Être soi-même en expatriation

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Le baromètre d’Expat Communication revient en 2023, avec quatre enquêtes qui vous seront proposées tout au long de l’année, toujours pour mieux comprendre la vie et les attentes des expatriés français.

Ces enquêtes s’articuleront autour d’un thème  central : « Les visages de l’expatriation en 2023 »

Cette quatrième et dernière enquête de 2023 se penche sur les thèmes de l’identité, de l’écologie et de l’interculturel dans le contexte de l’expatriation.

Où vous sentez-vous vous-même ?

Êtes-vous en phase avec les valeurs de votre pays d’accueil ?

Êtes-vous préoccupé par les différents enjeux écologiques ?

Quel regard posez-vous sur les différences culturelles ?

Nous avons besoin de vous pour dessiner le panorama de l’expatriation en 2023.

Je participe

Toutes les réponses sont anonymes et les résultats sont publiés dans le mois suivant la fin  de l’enquête.
Accessible jusqu’au 31 octobre 2023.

[Vidéo] Le parcours fiscal d’un expatrié français aux États-Unis

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Nous vous donnions rendez-vous en ligne le 14 novembre 2023 pour un webinaire dédié au parcours fiscal d’un expatrié français aux États-Unis. Nous vous proposons aujourd’hui de visionner sa rediffusion.

Cet enregistrement a pour objet d’apporter l’éclairage de professionnels, intervenant de manière croisée, sur les principales questions que se pose un·e Français·e au cours de sa vie d’expatrié·e (départ de France, installation aux États-Unis et retour en France).

Luc Marouby, avocat expert en fiscalité patrimoniale internationale, et Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group, ont abordé des sujets variés tels que la notion de résidence fiscale, l’Exit Tax, la structuration d’investissements immobiliers, les formalités fiscales, l’anticipation des donations et successions, le traitement transfrontalier des LLC, les managements packages…

Nos deux experts ont également apporté leur éclairage de spécialistes sur l’actualité fiscale, notamment la multiplication des contrôles fiscaux aux États-Unis, et la modification du régime de la location meublée en France.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

? Contactez les experts

Luc Marouby, avocat expert en fiscalité patrimoniale internationale : [email protected]

Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group : [email protected]

Cultiver l’empathie et la gentillesse dès le plus jeune âge au Lycée Français de New York

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[Article sponsorisé] L’objectif de l’éducation devrait aller bien au-delà des leçons sur les fondamentaux en lecture, écriture et mathématiques. Bien que ces compétences soient indéniablement vitales, les écoles jouent un rôle clé dans la formation des élèves pour en faire des membres de la société empathiques qui œuvrent pour le plus grand bien. C’est l’un des leitmotivs du Lycée Français de New York.

Préparer les élèves à leur vie future

Au sein de la communauté scolaire, les élèves acquièrent des compétences sociales essentielles, collaborent et prennent conscience de leur rôle dans le monde. 

Dr. Jamil Zaki, dans son livre à succès The War for Kindness : Building Empathy in a Fractured World, suggère que l’empathie et la gentillesse sont les compétences qui doivent être entretenues, un peu comme l’exercice d’un muscle. Le renforcement de notre empathie a un impact profond sur nos communautés. Vannina Boussouf s’en est rendue compte lorsque elle pris ses fonctions de directrice du primaire, ce qui l’a incitée à réfléchir à la manière de favoriser une culture scolaire axée sur ces valeurs.

Finalement, le but de l’éducation est de préparer les élèves à la vie au-delà de la salle de classe. L’adoption de la règle d’or dans toutes les actions et décisions de l’établissement pourrait ouvrir la voie à une société plus civile, où l’empathie et la gentillesse prédominent. Cela implique de traiter les autres avec respect, d’écouter activement et d’apprendre à partir de différents points de vue. Il faut reconnaître l’interconnexion de chacun  et comprendre que toutes les actions ont un impact profond sur les autres. 

Crédits : Da Ping Luo pour Lycée Français de New York
Crédits : Da Ping Luo pour Lycée Français de New York

Une culture d’établissement centrée autour de ces valeurs

Le Lycée Français de New York organise chaque année la Journée de l’Entente, symbole de l’engagement de l’établissement à cultiver l’empathie dans l’éducation et dans la communauté. Cet événement, qui se prépare pendant plusieurs mois avec tous les élèves du Primaire, célèbre l’affirmation de ces valeurs.

Lors de la Journée de l’Entente, les élèves, leurs parents et leurs professeurs se réunissent dans un esprit d’ouverture. Par le biais d’activités, de discussions et d’expériences partagées, l’accent est mis  sur l’importance de l’empathie, de la gentillesse et de la compassion. En s’engageant dans des conversations constructives, les élèves apprennent à exprimer leurs différences avec respect et à apprécier la richesse des perspectives qui existent au sein de leur communauté scolaire. Cela favorise non seulement une meilleure compréhension mutuelle, mais aussi une culture de la tolérance et de l’acceptation.

En prenant appui sur la mission du Lycée, les élèves sont engagés dans cette construction de l’Entente. Ils sont préparés à comprendre nos différences individuelles, les perspectives, aspirations et expériences diverses tout en en maintenant un fort sentiment de connexion et de respect les uns envers les autres.

 Le Lycée Français communique un message clair, aligné avec sa mission : l’éducation va au-delà des résultats ; elle englobe le développement d’individus respectueux et compatissants. Grâce à ces initiatives, l’établissement sème les graines de la gentillesse et de la compréhension, en veillant à ce que ces valeurs s’épanouissent dans le cœur et l’esprit des élèves, les transformant en citoyens du monde cultivés, intellectuellement raffinés et courageux.

Venez découvrir le Lycée Français de New York

Renseignez-vous sur la philosophie de l’école: lfny.org
Participez à une session d’informations: lfny.org/portes ouvertes

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À Los Angeles, ces tables où dîner en groupe

À Los Angeles, embarquer ses amis pour célébrer anniversaire, baby shower, Christmas party, ou simplement réunir son équipe et ses collègues pour un dîner de travail, peut s’avérer d’une complexité sans nom. Parfaitement calibrés pour les groupes, voici les restaurants testés et approuvés par la rédaction où réserver à plusieurs.

Farmhouse Kitchen

Chez Farmhouse Kitchen, dans le quartier de West Adams, ouvrait l’année dernière la copie du restaurant original de San Francisco fondé par Kasem Saengsawang. Outre la salle principale, parfaitement instagrammable, la large terrasse et sa fontaine rutilante compte un espace aux grandes tablées, illuminées de lampions, et parfaitement pensé pour les soirées groupées. Et en option, la Lao Table Set (jusqu’à 25 personnes et à partir de 150$/personne) offre une longue table dressée à la thaï, tout en couleurs, avec nappes en feuilles de bananier avec, au menu, pad thai, tofu frit, riz d’ananas et crevettes, curry de bœuf…

Mr. T

Mr. T ouvre sa salle à manger pour les groupes. © Mr. T

À Hollywood, dans le quartier de Sycamore District, Mr. T, la table imaginée par le Français Guillaume Guedj, et réplique, en plus grand, de son restaurant du Marais parisien, compte une salle privatisable en soirée, remplie de vinyles (Whitney, TLC, Otis Redding entre autres) parfaite pour 14 invités, et jusqu’à 30 en incluant la partie terrasse. Des booths s’adaptent également pour les groupes de 6 à 8 personnes. En cuisine, la chef Alisa Vannah joue sur la créativité avec ses recettes de kebab d’agneau, de croquettes monsieur aux champignons, d’oursin au riz et de thon cru à la thaï. Meilleur soir où réserver, le « Mr. Tuesday » avec soul, disco, hip hop et R&B au programme (prix sur demande).

Le Great Outdoor

Le Great Outdoor, c’est la table des copains à Santa Monica. Un concept de barbecue en plein air (réchauffé en hiver par quelques chauffages extérieurs) inventé par Rudy Beuve et son acolyte Pedro Mori, qui, autour de longues tablées (jusqu’à 30 personnes) régale de gambas, homard, tranches de bœuf et légumes grillés, la plupart choisis au fameux Farmer’s Market de Santa Monica, et toujours accordés à quelques bons vins français. La maison propose des menus personnalisés pour les groupes sans prix fixe.

Meteora

Meteora, le restaurant de Jordan Kahn. © Meteora

Sur Melrose Avenue, Meteora, la table fantastique du chef Jordan Kahn invite sur une autre planète, celle d’un ancien temple abandonné il y a 1000 ou 2000 ans où la nature aurait repris le pouvoir. Pensée pour 10 à 15 personnes, la salle privatisable réunit autour d’une table ovale cernée par la jungle et fait déguster la cuisine inspirée des cultures indigènes et maya chères au chef. Au choix, un menu en trois actes auxquels ajouter quelques assiettes à partager, ou le menu dégustation en 14 bouchées avec, entre autres, l’huître parfumée à la graisse de bœuf fumé, le canard aux mûres ou le yam (un dérivé de la patate douce) à la truite et aux noisettes (prix sur demande).

Bar Moruno

À Silver Lake, le Bar Moruno et sa cuisine hispano-portugaise revisitée embarque en haut de son escalier aux azulejos, dans une salle à manger privée pouvant accueillir jusqu’à 14 invités, et dans laquelle un puits de lumière central fait contempler les étoiles. Trois menus sont proposés (à partir de 95 $ par personne) avec en plats testés et approuvés : la conserve de sardines et son pain au beurre, le « pan con tomate », le poulet rôti au feu de bois et la tarta de queso. Incontournable aussi, la platée de frites saupoudrée d’épices indiennes.

Redbird

Le Nest au restaurant Redbird. © Redbird

À Downtown LA, Redbird loge dans un ancien presbytère du XIXe siècle. Un cadre spectaculaire dans lequel les chefs Neal et Amy Knoll Fraser composent une cuisine californienne gourmande et efficace (tester les pasta cavatelli). L’église compte une série de salles à privatiser dans ses étages, dont la plus romantique, le Nest, avec terrasse, cuisine privée et vue sur le clocher de l’église, pouvant accueillir jusqu’à 36 personnes. Redbird compte également un jardin potager planté d’oliviers centenaires, pour l’organisation d’anniversaires, baby shower et mariages (prix sur demande).

Parc national de Badlands: Lunaire et millénaire

Ses formations rocheuses désertiques et lunaires, donnent au parc national de Badlands l’air d’être suspendu dans un autre espace spatio-temporel. À mille lieues de l’agitation du monde moderne. Rien ne semble se passer dans cet espace situé dans le sud-ouest du Dakota du Sud, au milieu de nulle part. On dirait que le temps s’est arrêté au-dessus de la mer de collines acérées et multicolores et des vastes prairies herbeuses.

Pourtant, derrière ce calme et cette façade d’immobilité, il y a une longue histoire mouvementée. Elle se raconte dans ses richesses géologiques, mais également en remontant dans le temps : un passé marqué par une guerre territoriale sur fond de promesses bafouées et d’usurpation. Voyageurs, préparez-vous : une visite du parc national de Badlands ne laisse pas indifférent et ses paysages sont aussi déroutants et émouvants que l’est son histoire, si singulière et à la fois si représentative de la destinée de cette région.

Badlands overlook

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤ Entrée 30 US$ par véhicule.

➤ Toutes les informations sur le site du parc national.

 

Route

Une fresque géologique à lui tout seul

Comme presque toujours, l’histoire de ce parc commence il y a des millions d’années, à l’époque du Crétacé où une mer peu profonde recouvre la région. Une épopée de formations sédimentaires érige des reliefs rocheux qui, une fois l’eau retirée, sont mis à nu. Mais ici, les roches friables sont drastiquement mises à mal par l’érosion. Les couches de grès, de sable ou d’ocre sont creusées, grignotées par le vent et la pluie pour former des  canyons, des collines aux aires de mesas du Far West et des colonnes rocheuses aux contours déchiquetés. Tantôt pales, tantôt multicolores mais toujours un peu lunaires.

Si la rapidité d’érosion de ce parc est la responsable de ses reliefs ciselés et spectaculaires, c’est aussi la cause de sa durée de vie bien inférieure aux autres parcs nationaux. Bien sûr, à notre échelle, cela ne change rien, mais ce parc nous rappelle qu’il est une force de la nature.

Une histoire mouvementée

Une nature que l’homme a souvent essayé de maitriser avec plus ou moins de succès. Ce sont les natifs Américains qui s’y installent d’abord saisonnièrement pour chasser le bison. Pendant des milliers d’années, ils fréquentent seuls la région avant d’être amenés à côtoyer pacifiquement les trappeurs franco-canadiens, venus faire commerce dans la région. À cette époque, le parc est surtout connu pour ses richesses planétologiques qui font parler de lui dans tout le pays. On vient de loin pour voir son importante concentration de fossiles qui balaye une grande partie de la fresque historique de ce parc avec des espèces emprisonnées depuis le Crétacé aussi bien que des bouts de vie de l’époque de la chasse au bison. Mais on y vient en petit nombre. Jusqu’à ce que la découverte d’or dans la région vienne semer la zizanie.

Plus loin, notamment dans toute la zone des Black Hills (un peu plus à l’Ouest), les blancs commencent à affluer dès 1874. La ruée va priver les natifs de leurs terres natales et les faire atterrir dans des réserves. En 1889, les Lakotas Oglalas (qui se sont séparés des autres Sioux Lakotas), sont parqués dans la réserve des Pine Ridge Reservation. La réserve occupe une grande partie de la région sud de l’État, dont le secteur sud du parc de Badlands. Ce territoire accordé aux Lakotas en échange de leur liberté leur est finalement partiellement retiré par le gouvernement américain qui s’en sert pour des essais de tirs et de bombardements pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Cette terre sera rendue à la tribu des Oglalas Lakotas mais pas vraiment complètement, les Américains ont d’autres projets.

Après la guerre, le département d’agriculture tente d’attirer les pionniers dans la région. Publicité mensongère à l’appui, elle vend cette région comme une terre fertile et pleine de promesses. Quelques-uns arrivent tant bien que mal à s’y installer mais les vagues de sautelles et des tempêtes de sable ont raison de leurs récoltes. Finalement, le destin de cette région très particulière est scellé. Elle est mise sous la tutelle de l’État et préservée, d’abord en tant que monument national en 1929, puis, parc comme national en 1978.

Chiens de prairies Badlands

La création du parc national de Badlands : un bien pour certains, un mal pour d’autres

Cette protection est une aubaine pour l’habitat naturel du parc qui sera désormais protégé.

Car au milieu de cette mer de sédiments érodés, se déroulent des plaines à perte de vue qui forment l’une des plus grandes zones de prairies herbeuses (maintenant protégée) du pays. C’est pour cette raison que ce parc, qui semble si inhospitalier, abrite une vie sauvage aussi riche. Un écosystème rare où évoluent tranquillement biches, coyotes, pumas, tortues ou encore de joyeuses bandes de chiens de prairies. Grâce à la création du parc national, plusieurs espèces en danger y sont même réintroduites comme le bison, le putois à pieds noirs, le mouflon d’Amérique ou encore le renard véloce.

Mais les perdants de l’histoire sont encore et toujours les Lakotas qui se voient encore reprendre une partie de leurs terres. La partie sud du parc national est située sur la réserve et bien qu’en co-gestion entre le gouvernement américains et les Oglalas Lakotas, ce secteur du parc national empiète donc encore sur les terres des natifs.

Vous ne vous aventurez probablement pas dans cette partie très difficile d’accès et perdue au milieu de terres privées (que l’on ne franchit qu’avec une autorisation) mais, pour autant, ne perdez pas de vue que l’histoire de ce secteur qui fait partie de l’identité du parc national de Badlands.

Une émotion palpable

Au volant de votre voiture lorsque vous passerez de points de vue spectaculaires en panoramas déroutants, crapahuterez sur les roches lunaires ou surplomberez la mer de mesas à perte de vue, vous percevrez l’intensité de ces « mako sica ». Surnommées mauvaises terres par les lakotas, ces terres nous rappellent qu’elles sont celles des natifs et qu’elles ont vu le monde changer, se déchirer ; cette région accaparée, morcelée, bradée. Restez dans le parc en fin de journée, lorsque les touristes quittent progressivement les points de vue et les sentiers de balade, laissez la lumière baisser et mélanger les couleurs des roches, irradier tout de sa chaleur dorée. Les biches sortiront surement en nombre et le ciel se chargera d’une intensité assez rare. C’est à ce moment que le parc prend toute sa dimension mystique qui force parfois une émotion assez vive.

Prairie parc national de Badlands

Comment rejoindre le parc?

La seule façon d’accéder au parc est en voiture. L’aéroport le plus proche est celui de Rapid City (Dakota du Sud) à moins d’une heure de route. L’aéroport international de Denver (Colorado) se trouve à 5h50 de route de là.

Le parc national se divise en deux parties :

  • La partie nord est la partie principale. On y accède par l’US 90 au nord et la route 44 au sud. Cette partie comporte trois entrées principales : North East Entrance (au nord-est donc), Pinnacles Entrance au Nord (entrée plus centrale) et Interior Entrance, en venant du sud. Il est possible de rejoindre le parc national de Badlands par d’autres routes secondaires. L’entrée la plus populaire est celle de North East Entrance car elle permet de rejoindre le Ben Reifle Visitor Center. Il est aussi possible de rejoindre ce visitor center depuis Interior Entrance mais la route pour y accéder est plus longue. Aussi, il est courant de traverser le parc depuis : North East Entrance en passant par le visitor center et de ressortir au niveau de Pinnacles Entrance en suivant Badlands Loop qui concentre les attractions principales du parc. Il faut compter une bonne heure de route. L’autre solution est de continuer la route via la Sage Creek Rim Road et de ressortir tout à l’ouest au niveau de la petite ville de Scenic en passant par Sage Creek. Il faut compter le double de temps environ.
  • La partie sud est composée de deux îlots distincts : Stronghold Unit et Palmer Creet Unit. Ces zones sont toutes les deux situées sur la réserve de Pine Ridge Reservation et sont très difficiles d’accès (très isolées et nécessitant des autorisations pour traverser les terres privées qui les enclavent). Il est donc peu courant de s’y rendre mais on y trouve un visitor center, le White River Visitor Center.

Badlands Loop Road

À quelle saison visiter le parc national de Badlands?

Le parc national de Badlands se visite toute l’année. En hiver, le parc est souvent enneigé. Si les paysages sont magnifiques, il faut faire attention aux routes qui peuvent être glissantes, voire fermées selon les conditions. C’est une visite assez féérique, mais comme souvent, plus risquée. Pensez aussi qu’il peut faire vraiment frais, surtout avec le vent qui est souvent de la partie. L’été, il fait chaud et le parc est plus fréquenté. Entre les deux, l’automne et le printemps sont des saisons agréables à considérer pour une visite plus tranquille.

Prairies herbeuses parc national de Badlands

Où se loger et où se restaurer dans le parc?

Où dormir dans le parc national de Badlands

Un seul logement en dur est disponible dans le parc, il s’agit du Cedar Pass Lodge qui propose de belles cabines en bois traditionnelles situées juste à côté du Ben Reifel Visitor Center dans un décor grandiose.

Les autres options sont le camping. Le parc compte deux sites :

  • Cedar Pass Campground, situé à côté de l’hôtel qui se réserve sur le même site que les cabines.
  • Sage Creek Camground, situé à l’ouest du parc. Il s’agit d’un camping sur la base du premier arrivé, premier servi.

 

 

Où manger dans le parc national de Badlands

Le seul restaurant se trouve au niveau de Cedar Pass Lodge (restaurant et vente de snacks). L’autre option étant de pique-niquer dans le parc. Plusieurs espaces de pique-nique avec des tables se trouvent au niveau de ces sites :

  • Ben Reifel Visitor Center
  • Big Foot Pass Overlook
  • Conata Picnic Area
  • White River Visitor Center

Les infrastructures touristiques les plus proches (restaurants, hôtel, magasins…) se trouvent au niveau du complexe touristique de Wall, à l’entrée du parc (au nord de Pinnacles Entrance).

Mesas parc national de Badlands

Que voir et que faire dans le parc national de Badlands?

Le parc est donc divisé en deux parties : le nord, la partie principale et le sud qui se situe dans la réserve de Pine Ridge,  isolée et difficilement accessible. C’est pour cette raison que les recommandations de visites se portent généralement exclusivement sur la partie nord. Voilà donc les sites et les balades à ne pas manquer dans la partie principale du parc national de Badlands.

Mais avant même de commencer votre visite du parc national de Badlands, un arrêt presque incontournable s’impose. En 1931 l’épicerie/pharmacie de Wall Drug (située au niveau de Wall à l’entrée nord du parc) tente de s’imposer dans cette région désertique. Mais personne ne s’y arrête. Au bord de la faillite, Dorothy, la propriétaire, décide d’installer de gros panneaux au bord de la route indiquant la présence du magasin et la distribution d’eau gratuite. En peu de temps, les clients affluent, tout comme les panneaux qui sont placés de plus en plus loin pour signaler la distance restante jusqu’au magasin. Aujourd’hui, on en trouve tout au long de l’Interstate 90, dans tout l’État mais aussi chez les voisins du Minnesota et du Wyoming. Si ce commerce est devenu mythique et propose encore de l’eau gratuite à qui en demande, il ne reste plus grand chose de la petite boutique d’antan. C’est devenu une grosse attraction touristique autour de laquelle s’est greffé tout un complexe touristique de motels, restaurants, attractions et magasins de touristes dans une ambiance western, surfaite et tape à l’œil. C’est bruyant et peu authentique, mais ça reste une bonne halte pour se dégourdir les jambes, distraire les enfants parmi toutes les attractions proposées ou faire quelques provisions avant de rentrer dans le parc national.

De là, on peut soit directement rejoindre le parc national de Badlands via l’entrée de Pinnacles au sud de la ville de Wall où se trouve le complexe, soit en continuant l’Interstate 90 jusqu’à North East Entrance. Ce que nous vous conseillons si vous venez et repartez en direction de Rapid City. Cela vous permettra de débuter la visite par un arrêt au visitor center de Ben Reifel. Si vous voyagez d’est en ouest ou vice-versa, autant traverser le parc dans le sens de votre trajet.

Les deux zones principales de cette partie nord du parc sont articulées autour des deux routes principales et permettent une visite très facile. De nombreux points de vue avec parkings sont aménagés tout au long de ces routes. On y trouve aussi de nombreux départs de balade. Le parc national de Badlands est probablement l’un des parcs où il est le plus facile de se repérer et de rejoindre les points d’intérêt sans même parfois avoir à marcher.

Badlands Loop Road

Cette boucle concentre les attractions principales du parc, le visitor center, le lodge et son restaurant, un des campings, les points de vue et balades les plus connus du parc. Il faut prévoir une heure de route pour entrer au niveau de North East Entrance et ressortir au niveau de Pinnacles Entrance ou vice-versa.

 Parmi les arrêts à ne pas manquer :

  • Big Badlands Overlook, quelle meilleure façon d’être accueilli dans le parc que ce panorama spectaculaire sur la vallée de pics sédimentaires et ses strates multicolores.
  • Ben Reifel Visitor Center, ressource précieuse pour organiser sa visite dans le parc et en savoir plus sur son histoire géologique.
  • Les nombreux points de vue qui s’enchainent à partir visitor center. Parmi les plus spectaculaires : Cedar Pass, Norbeck Pass, Big Foot Pass et Pinnacle Overlook, le plus haut point de vue qui vient clôturer la visite de la Badlands Loop Road.
  • Quelques balades permettent aussi de pénétrer ces formations sédimentaires uniques, notamment près du visitor center. Ne manquez pas Door Trail, qui permet après le petit bout de sentier aménagé d’évoluer librement au cœur des formations lunaires. C’est unique ! Windows Trail est une balade très courte (environ 15-20min) et aussi très belle. Un peu plus loin, Fossil Exhibit Trail offre à voir une belle concentration de fossiles.

La région de Sage Creek

La partie à l’extrémité ouest du parc, se fait en général en complément de la Badlands Loop Road, juste avant de bifurquer pour sortir au niveau de Pinnacles. La Sage Creek Rim Road connecte la Badlands Loop Road et la ville de Scenic tout à l’ouest. Elle dessert quelques points de vue et le camping du même nom. Il faut compter environ 50 min pour traverser cette région et ressortir du parc. On peut facilement y observer des bisons et des mouflons et  bien d’autres espèces sauvages qui vivent dans le parc. La route n’est pas goudronnée. Elle reste en bon état et facilement praticable par tout type de véhicule par beau temps mais attention aux jours de pluie et de neige à ne pas s’y aventurer avec une voiture classique.

Parmi les points d’intérêt à ne pas manquer (outre l’observation de la faune locale) :

  • Hay Butte Overlook, un panorama spectaculaire sur la mer de mesas à perte de vue.
  • Robert Prairie Dog Town, une balade dans les fameuses prairies herbeuses d’où l’on observe les joyeux chiens de prairies.
  • Sage Creek Overlook. Un panorama qui permet d’observer les prairies herbeuses qui se partagent le paysage avec les collines sédimentaires dans un équilibre surprenant. C’est encore plus frappant lorsque l’herbe y est bien verte et contraste avec les teintes plus « ambiance désert » des roches sédimentaires.

Big Badlands Overlook

Conseils pour une expérience authentique

Comprendre l’histoire de ce lieu offre une approche totalement différente de ces « mauvaises terres » tantôt boudées, tantôt disputées. Mais, l’autre particularité de la région, c’est son passé géologique et sa concentration étonnante de fossiles. Pour se familiariser avec cette histoire, une balade (en anglais) est menée par les rangers du parc, tous les jours à 8:30am (au niveau de Door Trail Trailhead) de fin mai à fin septembre. (Plus d’informations sur le site du parc national). Elle revient sur 75 millions d’années et permet de comprendre la particularité géologique de ce parc. L’autre activité à faire dans le même esprit est d’observer les paléontologues en train de trier, identifier et ranger les fossiles dans le Fossil Preparation Lab du Ben Reifel Visitor Center. Tous les jours de 9am à 4:30pm, de la deuxième semaine de juin à la troisième de septembre.

Coucher de soleil parc national de Badlands

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc national de Badlands?

    Non. Il suffit de s’acquitter des 30$ d’entrée.

  • Peut-on visiter le parc à la journée?

    Oui, on peut facilement visiter la partie nord en une journée. La partie sud étant, dans tous les cas, difficilement accessible.

  • Peut-on dormir dans le parc?

    Le parc possède un hôtel, le Cedar Pass Lodge et 2 campings.

  • Peut-on visiter le parc en hiver?

    Oui, mais en restant vigilant aux conditions de circulation et à la fermeture possible de certaines routes.

Point de vue parc national de Badlands

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Rencontre avec Alain Mabanckou à l’Alliance française de Washington

Les Washingtoniens vont avoir l’occasion de rencontrer l’écrivain Alain Mabanckou le jeudi 7 décembre de 7pm à 8:30pm, où il échangera – en français – avec Ameneh Madjlessi, la directrice de l’Alliance française de Washington. Ensemble, ils exploreront son dernier ouvrage, Le Commerce des Allongés, ainsi que d’autres publications récentes telles que Lettres à un jeune romancier sénégalais, Notre France Noire (un dictionnaire en collaboration avec Abdourahman Waberi et Pascal Blanchard) et Anthologie de poésie africaine.

Lors de cette rencontre, les participants pourront se plonger dans le dernier opus d’Alain Mabanckou, dans son univers singulier  les morts abandonnent leurs sépultures pour conter des histoires aux nouveaux venus de l’au-delà, dévoilant les rites et coutumes du royaume des défunts. Au centre de l’histoire : Liwa Ekimakingaï, jeune homme fraîchement disparu, revisitant sa vie au cours des quatre jours de cérémonie qui suivent son départ soudain. L’auteur franco-congolais dépeint un récit où, même dans l’au-delà, les distinctions sociales persistent.

Le romancier – qui est aussi journaliste, poète et professeur – enseigne actuellement à l’Université de Californie à Los Angeles. Ses œuvres, traduites dans plus de quinze langues, ont connu un succès international avec des titres tels que Verre Cassé, Mémoires de porc-épic (prix Renaudot, 2006), Black Bazar et Petit Piment.

La réservation des billets est déjà possible en suivant ce lien. À la fin de la rencontre, un verre de champagne sera proposé et Le Commerce des Allongés sera également disponible à la vente.

Les premiers pas américains de Silvère Jarrosson à New York

Il a passé autant d’années dans un studio de danse que dans son atelier de peinture. Plus de deux décennies qu’il travaille à maîtriser le geste, le mouvement. Silvère Jarrosson n’a que 30 ans et déjà une belle carrière derrière lui, celle de danseur à l’Opéra de Paris interrompue à 18 ans par une blessure à la hanche à celle de peintre. Un parcours que l’on retrouve dans ses treize toiles réunies à l’exposition « Step In », une première aux États-Unis, jusqu’au jeudi 30 novembre à la galerie pop-up Antoine Chevalier dans Soho.

Mouvement et morphogenèse

« À 18 ans, on est plein de rêves, on a la vie devant soi, c’est un âge où il est assez facile de se lancer dans quelque chose, assure Silvère Jarrosson, plein d’enthousiasme, pour expliquer sa capacité à rebondir après son accident. Je ne sais pas si j’aurais réussi à le faire à 30 ans ». La peinture, estime-t-il, est ce qui ce rapprochait le plus de la danse. Cette dernière reste à la genèse de son art, mais aussi les sciences. Diplômé d’un master de biologie, il scrute aujourd’hui sa peinture comme il observait autrefois un organisme vivant sur la lamelle du microscope. La morphogenèse – apparition des formes, au cœur de ses études scientifiques -, émerge dans chacun de ses tableaux, à l’issue d’un long travail physico-chimique sur la matière, l’acrylique et l’huile, et de l’observation de sa réaction : sa rétractation sous la chaleur, ses plissements, sa coagulation… La texture est ensuite retravaillée à la ponceuse, voire décapée à la térébenthine, afin de révéler les formes et les couleurs enfouies sous les couches successives – aboutissant à une surface étonnamment lisse des œuvres.

Cette maîtrise du mouvement hasardeux de départ aboutit à un mélange détonant d’inerte et de vivant, de géologique « très froid, très cassant comme la roche » et d’organique « fluide, léger », une sensation que l’on peut éprouver entre les parois ondulantes de roches ocres de certains parcs de l’Ouest américain (Antilope Park) – pas étonnant quand on connaît la passion de Silvère Jarrosson pour les grandes randonnées.

Exposition «Step In» à la galerie Antoine Chevalier, jusqu’au 30 novembre 2023. ©E. Guédel

Le noir est omniprésent, un pigment très résistant qui, dilué, « peut virer soit dans des couleurs chaudes dans les bruns, soit dans les couleurs froides et ça va devenir légèrement bleuté » explique l’artiste. C’est d’ailleurs ce « noir profond et le travail des couleurs, l’énergie qui s’en dégage » qui ont attiré l’œil d’Antoine Chevalier. « Et j’aime l’artiste, l’humain », confie encore l’ancien conseiller artistique, qui entame, avec cette première exposition pop-up, une carrière de galeriste à New York. Les deux hommes ont déjà travaillé ensemble, notamment pour la décoration d’un hôtel parisien en collaboration avec l’architecte d’intérieur Delphine Mauroit.

Plusieurs grandes collaborations en France

Car en France, Silvère Jarrosson est loin d’être un inconnu. En 2021, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris lui commande des œuvres monumentales pour la Chapelle Saint-Louis. Dans le même temps, l’artiste a exposé, sous forme de dialogue avec des œuvres d’Olivier Debré, à la Galerie Faidherbe. Le Musée Unterlinden de Colmar lui a consacré une exposition, l’une de ses œuvres monumentales est aujourd’hui exposée dans le foyer de l’Opéra Bastille et le Muséum d’Histoire naturelle de Paris lui va l’inclure dans sa prochaine exposition.

Premier plongeon donc outre-Atlantique pour Silvère Jarrosson, qui n’envisageait pas évoluer artistiquement sans venir aux États-Unis. Une première étape intimidante, avoue-t-il, car « quand on est un petit Frenchy et qu’on ne connait personne, c’est un peu impressionnant ». Antoine Chevalier saura le guider à New York et comme le lui a enseigné ses années de danse, un pas après l’autre.

Fret maritime: La CMA CGM maintient le cap sur ses ambitions aux États-Unis

D’une mer à l’océan. L’armateur marseillais CMA-CGM, qui règne déjà sur la Méditerranée, entend désormais se développer sérieusement sur la côte Atlantique. Après avoir acheté les terminaux de New York et de Bayonne (New Jersey) l’an dernier, l’entreprise française va y investir de grosses sommes pour en accroître les capacités : 600 millions de dollars durant la prochaine décennie, avec un millier d’emplois à la clé.

« Les États-Unis sont une priorité pour notre groupe, a rappelé le mois dernier le PDG, Rodolphe Saadé, à l’occasion d’une conférence de presse à New York. Il s’agit du plus gros marché pour CMA CGM. » Les deux terminaux, désormais dans le giron de l’entreprise, ont été rebaptisés Port Liberty. Ils viennent concrétiser l’ambition de CMA CGM de ce côté-ci de l’Atlantique, qui parle de la plus grande passerelle multi-utilisateurs de la côte Est pour la supply-chain américaine.

Automatisation et élargissement

Pour assurer ces ambitions, l’entreprise désire notamment automatiser ces terminaux pour être en mesure d’accueillir des volumes plus importants de marchandises. Ce qui pourrait faire bondir leur capacité de 80% et surtout permettre d’accueillir les immenses porte-conteneurs de l’armateur, jusqu’ici trop gros pour les ports américains. Les investissements concerneront également la modernisation des liaisons avec les infrastructures routières et ferroviaires.

Une incursion vue comme une bonne nouvelle par les autorités du pays, également heureuses de constater que ces investissements vont aller de pair avec la création de nombreux nouveaux emplois (autour d’un millier). « Depuis près de 40 ans, le groupe bénéficie d’un engagement de longue date dans l’économie américaine et d’une forte présence grâce à son portefeuille de terminaux portuaires et ses relations commerciales avec ses clients américains », a poursuivi Rodolphe Saadé.

Le portefeuille américain de CMA CGM comprend en effet désormais sept terminaux, renforçant ainsi ses capacités de production au sein du pays et diversifiant ses ports d’accès. Avec un siège établi à Norfolk pour le continent nord-américain et 16.000 employés, CMA CGM est également présent à Los Angeles (Californie), où le groupe contrôle 100% de Fenix Maritime Services, en Alaska (100% de Dutch Harbor), mais aussi à Miami (26% de SFCT) et Houston (26% de Bayport).

Neutralité carbone

Ces volontés d’expansion entendent toutefois respecter l’ambition de neutralité carbone. « Ces efforts participent à l’objectif que s’est fixé CMA CGM de réduire ses émissions de gaz à effet de serre et d’être Net Zéro d’ici 2050 », a expliqué Rodolphe Saadé, alors que les initiatives pour un transport maritime plus propre se multiplient. Une direction que souhaite prendre la CMA CGM, en développant notamment le transport au gaz naturel ou encore au méthane.

CMA CGM est devenu ces dernières années l’un des armateurs principaux du commerce mondial. Le groupe avait dégagé 24,9 milliards de dollars de bénéfices en 2022. Une partie a été réinvestie dans des acquisitions. Le reste servira à amortir le ralentissement attendu du fret maritime. L’entreprise française ne s’interdit également pas de se porter acquéreur d’un dernier port aux États-Unis, sur la côte Ouest.

Notre petit lexique de Thanksgiving pour avoir l’air intelligent à table

À Thanksgiving, on a souvent la bouche pleine. Mais parfois, il faut parler et dire des trucs intelligents sur ce que vous vivez. Voici quelques mots qui vous y aideront.

Stuffing
La farce de la dinde, en général des croûtons et des légumes.

Saying Grace
Le bénédicité, soit la prière courte récitée par quelqu’un autour de la table avant d’attaquer la dinde.

Washington Commanders
Thanksgiving, c’est jour de matches de football (américain) aux États-Unis. Les Commanders, Lles joueurs de Washington DC rencontreront les Cowboys de Dallas (c’est un classique). Les autres confrontations du jour : Les Green Bay Packers (Wisconsin) affronteront les Lions (Detroit) contre les Bears (Chicago) et les 49ers (San Francisco) joueront contre les Seahawks (Seattle).

Turkey Trot
Des courses à pied bon enfant, en général de 5 kilomètres, qui se déroulent dans tout le pays le jour de Thanksgiving.

Cranberry sauce
La sauce de canneberge qui accompagne le repas. Un délice !

Wishbone
La fourchette, soit l’os en forme de « v » ou « y » dans la dinde. La tradition veut que deux personnes en tirent les pattes en faisant un vœu. Celui qui obtiendra la plus longue aura son voeu exaucé. C’est aussi simple que ça.

Dish duty ou « KP » (Kitchen Police ou Kitchen Patrol)
La corvée vaisselle après les festivités.

Leftovers
Les restes que vous allez vous farcir pendant tout le week-end et au-delà.

Food coma
L’état semi-comateux dans lequel vous serez après le repas car vous aurez trop mangé. Un conseil : positionnez vous près du sofa pendant le repas pour éviter de vous faire griller la politesse.

Fat pants
Enfilez vos fat pants pour dire que vous avez trop mangé et cela fera plaisir à vos hôtes.

Thanksgiving Day Parade
La traditionnelle parade des magasins Macy’s avec ses stars et ses chars de grands personnages gonflables qui flottent entre les gratte-ciel. Elle est vue par plusieurs dizaines de millions de personnes chaque année sur la chaîne NBC.

Black Friday
Le lendemain de Thanksgiving avec ses soldes importantes qui entraînent des cohues dans les grands magasins. Suivi de « Small Business Saturday » pour promouvoir les petits commerces et « Cyber Monday » avec des deals en ligne.

Brèves new-yorkaises: Mafia, baisse des loyers et sapin du Rockefeller Center

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Une vaste opération de police à New York a abouti à l’arrestation de 10 membres de la famille criminelle Gambino, qui étaient impliqués dans des activités de collecte de déchets et de démolition illégales.

? Les scooters Revel, c’est terminé à New York à partir du samedi 18 novembre. Mais les voitures resteront disponibles.

? Comment les New-Yorkais refroidissent leur appartement surchauffé pendant l’hiver ? Ils ouvrent les fenêtres.

? Flaco, le grand-duc d’Europe, évadé du zoo de Central Park en février où il vivait depuis 13 ans, a été vu sur les branches d’un arbre de East Village.

?️ Premières neiges prévues le 14 décembre.

? Nombre de déplacements records en Citi Bike ces derniers mois. La ville prévoit de doubler le nombre de stations en trois ans dans le Bronx et Queens.

? La mystérieuse substance verte repérée dans les rues de New York à proximité du World Trade Center était en fait un colorant inoffensif utilisé par les plombiers pour détecter les fuites dans les systèmes de plomberie et d’assainissement.

?️ Victoire surprise de la républicaine Kristy Marmorato dans le Bronx aux élections pour les 51 sièges du conseil municipal de New York. Aucun élu républicain n’avait élu depuis 50 ans.

? La liste des codes postaux les plus chers des États-Unis sont ici. Le code postal 94027 à Atherton, en Californie est en tête du classement. À New York, 10069 dans l’Upper West Side obtient la 85e place.

?‍? Les restaurants nouvellement étoilés de NYC.

? Les responsables scolaires s’attendent à une pénurie de cartons de lait qui affectera les cantines scolaires dans les prochaines semaines.

? 38 tonnes de textile et 50.000 verres ont été jetés le long des 42 kilomètres du marathon de NYC.

? Les loyers sont en train de baisser, se rapprochant de 4.000 dollars par mois en moyenne.

? Le maire de New York, Eric Adams, a fait annuler son amende de 300 dollars pour présence de rats dans sa maison de Brooklyn. L’inspecteur de la ville avait confondu sa maison avec celle de son voisin, et les images des caméras de surveillance ont confirmé qu’aucune inspection n’avait eu lieu sur sa propriété.

? Cette carte répertorie tous les appartements dont les locataires ont signalé des problèmes de vétusté, de chauffage ou d’eau chaude. À consulter avant de déménager.

? L’arbre de Noël du Rockefeller Center est bien arrivé à New York. Il pèse 12 tonnes et sera illuminé à partir du mercredi 29 novembre.

??‍⚖️ Un jury a ordonné à la société de Robert De Niro de payer plus de 1,2 million de dollars à son ancienne assistante personnelle après avoir constaté que ladite société s’était livrée à de la discrimination et des représailles basées sur le genre.

?‍?L’acteur et chanteur Jared Leto a escaladé l’Empire State Building pour célébrer la future tournée mondiale de son groupe Thirty Seconds to Mars.

?️ Le tableau intitulé Femme à la montre, peint en 1932 par Picasso, a été vendu par Sotheby’s à 139,4 millions de dollars (il était estimé à 120 millions).

?Le téléphone et la tablette du maire de New York, Eric Adams, saisis par le FBI lors d’une enquête.

?? Une cérémonie spéciale a été organisée à bord de l’USS Intrepid, le célèbre porte-avion appareillé dans le port de NYC lors de la commémoration du Jour des anciens combattants, Veterans Day. L’Empire State Building était aux couleurs du drapeau américain.

? Le personnel en charge du nettoyage des bureaux de Manhattan, qui a beaucoup souffert de la pandémie, s’apprête à se mettre en grève à un moment où le secteur de l’immobilier professionnel est en crise.

? Vous rêvez de devenir DJ mais n’avez jamais osé vous lancer ? Entraînez-vous à Brooklyn, au Bar at Café Kitsuné de Boerum Hill.

? Le quotidien de cette maman originaire de l’Équateur qui vend des confiseries dans le métro de NYC pour survivre.

?‍ Une équipe de chirurgiens de New York a réalisé avec succès la première greffe d’un œil entier.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Un pop-up Bistrot Paul Bert & Friends à New York!

Vingt ans qu’à Paris on s’extasie sur son steak au poivre roboratif, qu’on s’y régale de mets simples exécutés avec le cœur tout en dégoupillant des quilles étonnantes et pointues. Le Paul Bert est une institution du 11e arrondissement que tous les Parigots connaissent bien. Alors les expatriés de New York seront ravis d’apprendre que le bistrot et son équipe, les propriétaires Bertrand Auboyneau et Gwenaelle Cadoret ainsi que le chef Thierry Laurent, vont se délocaliser le temps de trois dîners exceptionnels à Williamsburg, à Brooklyn. Un pop-up restaurant en collaboration avec leurs amis du restaurant vietnamien éphémère Ha’s Đặc Biệt, bien connu des amateurs de cette cuisine de l’Asie du Sud-Est.

Le Paul Bert & Friends à New York pour 3 jours. ©Tyrsa

À l’origine du projet : Phamily First, l’agence créative parisienne qui signe les événements food les plus trendy de la capitale. « Anthony Ha et Sadie Mae Burns, les chefs de Ha’s Đặc Biệt, sont des amis. On les a présentés à Bertrand et Gwenaelle, ils ont adoré leur cuisine. Du coup, ils leur ont laissé les commandes du Paul Bert à Paris il y a quelques mois et ça a été un vrai succès ! Mon rêve était donc d’organiser le match retour en faisant venir le Paul Bert à New York cette fois. Grâce au restaurant Leo qui met à disposition son établissement, le rêve américain est devenu réalité. »

Trois soirs à 150 couverts

Les lundi 27, mardi 28 et mercredi 29 novembre prochains, la dreamteam s’amusera à twister les spécialités parisiennes à la sauce vietnamienne. À moins que ça ne soit le contraire… Dans un menu à la carte, 150 convives auront la chance de booker une table chaque soir pour se régaler de ce melting-pot culinaire en sirotant des cuvées jurassiennes sélectionnées par Antoine Le Court Chedevergne et Julia Naar du collectif de vignerons Les Valseuses.

Pressez-vous, les réservations ouvrent ce lundi 13 novembre à midi (12pm) et devraient être prises d’assaut en moins de temps qu’il ne vous en faudra pour avaler leurs fameux œufs-mayo.

Pour les retardataires ou juste si vous passez dans le coin, l’espace attenant sera transformé en Little Cave Paul Bert et ouvert aux walk-ins avec les parts de pizza de Leo et la sélection de vins des Valseuses.